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09 novembre 2023

Le médicament de Reviva Pharma contre la schizophrénie réussit dans une étude de phase tardive

Le principal médicament expérimental de Reviva Pharmaceuticals RVPH.O pour traiter les adultes atteints de schizophrénie a permis de réduire la gravité des symptômes de la maladie dans une étude de phase avancée, ce qui a fait grimper les actions de la société de près de 8 % lundi.

La schizophrénie est un trouble mental chronique qui entraîne une distorsion des pensées, des hallucinations et des sentiments de peur et de paranoïa.

Dans l'étude portant sur 412 patients atteints de schizophrénie aiguë, les patients traités par la brilaroxazine de Reviva ont enregistré un score total de -23,9 sur une échelle médicale utilisée pour mesurer la gravité des symptômes de la schizophrénie.

Les patients sous placebo ont obtenu un score de -13,8, ce qui, selon Reviva, représente une réduction "cliniquement significative" de 10,1 points.

Reviva a déclaré qu'elle prévoyait de commencer une autre étude de phase avancée pour la brilaroxazine au premier trimestre 2024 et de déposer une demande de mise sur le marché auprès de la Food and Drug Administration américaine en 2025.

La brilaroxazine appartient à une classe de médicaments appelés modulateurs de la signalisation sérotonine-dopamine, qui régulent les niveaux de deux messagers chimiques dans le cerveau, la sérotonine et la dopamine.

08 novembre 2023

[Question] : Quels sont les symptômes de la catatonie ?

La catatonie modifie la conscience qu’a une personne du monde qui l'entoure. Les individus atteints de catatonie réagissent très peu, voire pas du tout, à leur environnement, ou se comportent de manière inadaptée ou dangereuse pour eux-mêmes ou pour autrui.

La catatonie perturbe le fonctionnement de certaines zones cérébrales, ce qui provoque le "syndrome catatonique". Les parties du cerveau affectées par la catatonie sont celles qui contrôlent ou gèrent les mouvements, les sens (vision, ouïe, odorat, toucher et goût), la mémoire, les capacités cognitives, la motivation, les émotions et les fonctions exécutives. Comme la catatonie peut toucher plusieurs zones cérébrales simultanément, ses symptômes sont nombreux et variés. Cela explique pourquoi elle peut se produire pour un grand nombre de raisons et la difficulté de son diagnostic.

Les symptômes de la catatonie selon le DSM-5

Le DSM-5 (la cinquième édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, et des troubles psychiatriques) de l'American Psychiatric Association indique les douze signes cliniques de la catatonie :

L’agitation : la personne est agitée sans but.

La catalepsie : la personne reste dans la position dans laquelle une autre personne l’a placée.

L’écholalie : la personne fait écho aux sons d’autrui.

L’échopraxie : la personne imite les mouvements d’autrui.

Les expressions faciales grimaçantes.

Le maniérisme : la personne exécute des mouvements de manière inhabituelle ou exagérée.

Le mutisme.

Le négativisme : la personne ne réagit pas ou résiste activement à ce qui se passe autour d'elle sans raison.

La prise de posture : la personne occupe une position spécifique, souvent inconfortable.

La stéréotypie (mouvements répétitifs sans but).

La stupeur : absence de réaction face à l’environnement ou aux stimuli.

La flexibilité cireuse : la personne oppose une résistance à toute tentative de changement de position, puis ses muscles se relâchent lentement.

Symptômes de la catatonie : souvent négligés par les médecins

Les personnes souffrant de catatonie ne réagissent souvent pas aux événements ou y réagissent de manière inhabituelle ou inappropriée. Les chercheurs étudient la catatonie depuis sa description par le psychiatre allemand Karl Kahlbaum en 1874. Toutefois, les personnes atteintes de cette maladie psychiatrique sont souvent victimes d’errance diagnostique. Cela s'explique par le fait que, jusqu'à récemment, les psychiatres pensaient que la catatonie touchait uniquement les schizophrènes. De plus, les psychiatres ne sont pas d’accord sur le nombre de critères et les critères nécessaires au diagnostic de la catatonie. Enfin, certains signes de la catatonie, comme l'agitation ou le mutisme, sont similaires avec d’autres troubles neurologiques.

Comment sortir d’un état catatonique ?

Comme susmentionné, l’état catatonique est un état qui s’apparente à la schizophrénie. D’ailleurs, c’est généralement chez les personnes schizophrènes qu’on observe le plus cet état. Lorsqu’il est diagnostiqué, son traitement doit être double selon certaines sources médicales. D’abord, il faut soulager les symptômes de l’état catatonique. Puis, dans une seconde partie, vous devez traiter les causes. Et à cet effet, le site EM Consulte mentionne que le traitement symptomatique adapté serait les médicaments “benzodiazépines” ainsi que le “zolpidem”. Selon ce site, ces médicaments sont connus pour être très efficaces sur ce type d’état.

07 novembre 2023

Autisme, schizophrénie : l'inflammation cérébrale peut provoquer des troubles neurologiques chez les enfants

Chez les enfants, une inflammation cérébrale peut modifier le développement de certaines cellules du cerveau et provoquer des troubles neurologiques comme l’autisme ou la schizophrénie, selon une nouvelle étude publiée dans la revue Science Translational Medicine*.

L’inflammation impacte le développement cérébral des enfants

Lors de leurs travaux, les chercheurs de l'École de médecine de l'Université du Maryland (UMSOM) ont utilisé une technique de génomique qui permet d’analyser l’ensemble de l'information génétique d'un organisme contenu dans chacune de ses cellules.

Ils ont ainsi étudié le cerveau de 17 enfants décédés entre un et cinq ans à cause de maladies inflammatoires (infection bactérienne, virale ou asthme) ou à la suite d'un accident soudain. Plus précisément, les scientifiques ont analysé le cervelet de ces enfants, dont aucun n’avait reçu de diagnostic de trouble neurologique avant son décès.

Le cervelet est une région du cerveau en lien avec la fonction motrice, les fonctions cognitives supérieures, notamment les comportements sociaux. "C'est l'une des premières régions du cerveau à se développer et l'une des dernières à atteindre sa maturité, mais elle reste peu étudiée", explique le Dr Seth Ament, l’un des auteurs.

Ainsi, ils ont découvert que deux types spécifiques de neurones présents dans le cervelet étaient particulièrement sensibles à l’inflammation cérébrale : les cellules de Golgi et de Purkinje.
Des troubles neurologiques favorisés par l’inflammation

"Les cellules de Purkinje et de Golgi ont des fonctions essentielles, développe le Dr Seth Ament. Les cellules de Purkinje forment des synapses (région de contact entre deux neurones ou entre un neurone et une autre cellule) reliant le cervelet à d'autres régions du cerveau impliquées dans la cognition ou le contrôle émotionnel, tandis que les cellules de Golgi coordonnent la communication entre les cellules du cervelet. La perturbation de l'un ou l'autre de ces processus de développement pourrait expliquer que l'inflammation favorise le développement des troubles autistiques ou la schizophrénie.”

Les scientifiques montrent donc qu’une inflammation cérébrale qui a lieu durant la petite enfance empêche ces types de neurones spécifiques du cervelet de mûrir complètement, ce qui peut expliquer le développement de ces deux maladies. Une découverte qui, à terme, peut être la mise au point de nouveaux traitements.

*A single-cell genomic atlas for maturation of the human cerebellum during early childhood | Science Translational Medicine

02 novembre 2023

Le composé psychoactif de la marijuana peut modifier le câblage cérébral chez les adolescents.

Dans une étude menée sur des souris visant à explorer l’impact du principal composé psychoactif de la marijuana, le THC, sur le cerveau des adolescents, des chercheurs de Johns Hopkins Medicine affirment avoir découvert des modifications dans la structure des microglies, des cellules immunitaires spécialisées du cerveau, susceptibles d’aggraver une prédisposition génétique à la schizophrénie.

Les résultats, publiés le 25 octobre dans Nature communications s’ajoutent aux preuves croissantes d’un risque pour le développement du cerveau chez les adolescents qui fument ou consomment des produits à base de marijuana.