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Nouvelles


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31 juillet 2021

[Podcast] : Inégalités hommes - femmes face aux troubles mentaux




Inégalités hommes - femmes face aux troubles mentaux

Modérateur :
Sylvie Le Gac, directrice scientifique de l’Agence Profession Santé


Intervenants Table ronde 2 :

– Xavier Briffault, chercheur en sciences sociales et philosophie de la santé mentale au CNRS
– Florian Ferreri, psychiatre, hôpital Saint-Antoine, Paris


30 juillet 2021

Le théâtre pour appréhender l'autisme

Le seul en scène "Une vie sur mesure" joué au festival d'Avignon, est une plongée dans les pensées d'un enfant puis adolescent décalé et passionné de batterie. Un regard drôle et touchant sur la différence autistique.

Une vie sur mesure se joue dans le "off" du festival d'Avignon qui se poursuit jusqu'au 31 juillet. Dans cette pièce primée de Cédric Chapuis, on découvre la vie d'un enfant atteint de troubles autistiques, passionné de musique. On estime à 700 000 en France, le nombre de personnes atteintes de troubles du spectre autistique (TSA) beaucoup ne sont pas diagnostiquées, ne reçoivent pas de traitement adapté et peuvent se retrouver à vivre en marge de la société. Voici comment le théâtre nous permet de rentrer dans ces vies parallèles et ainsi d’appréhender le monde autistique.



"On ne dit pas autiste, mais artiste" (4mn)

Dans la pièce Une vie sur mesure un jeune garçon, Adrien, atteint de troubles autistiques est obsédé par le rythme et la musique. C’est le langage qu’il comprend le mieux  

C’est un personnage qui a beaucoup de mal avec la société, qui a beaucoup de mal avec les autres êtres humains. Lui, ce qu’il comprend, c’est la batterie, c’est son instrument, il aime bien tapoter sur ses genoux dans sa chambre, ça le rend très heureux. Par contre, quand il s’agit d’avoir un dialogue avec les autres, qu’il y a des expressions qui sont employées, de l’ironie, là, il est complètement perdu. C’est un élément majeur de sa fragilité et c’est ce qui le rend très attendrissant. 

Pierre Martin, comédien, interprète du personnage d'Adrien Lepage

Une communication différente est souvent l’un des signes les plus visibles du TSA. Ce trouble neurodéveloppemental entraîne une perception différente du monde par rapport à une personne dite neurotypique.

29 juillet 2021

[Recherche] : Le mortalité COVID est augmentée chez les patients atteints de troubles mentaux

Message du Dr Guillaume FOND :


"Il existe des données hétérogènes sur la relation entre la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) et les résultats cliniques des patients atteints de troubles mentaux. On ignore encore si les patients atteints de COVID-19 et de troubles mentaux présentent un risque accru de mortalité et s'ils devraient donc être ciblés comme une population à haut risque pour les formes graves de COVID-19. 


Pour répondre à cette question, notre équipe du Centre d'études et de Recherche sur les services de santé et la qualité de vie (CEReSS) de Marseille (AP-HM/Aix-Marseille Université) a collecté les données nationales de 7 pays. En collaboration avec les équipes américaines et sud-coréennes, nos données françaises ont été  combinées à celles du Danemark, d'Israël, de la Corée du Sud, de l'Espagne, du Royaume-Uni et des États-Unis. Au total, plus de 19000 patients atteints de troubles de santé mentale ont été inclus. La mortalité COVID-19 s'est avérée être augmentée de 38% pour les patients souffrant de troubles de santé mentale par rapport aux patients sans troubles de santé mentale après avoir pris en compte des facteurs confondants comme le niveau socio-économique. Cette augmentation montait à 67% chez les patients avec schizophrénie ou trouble bipolaire. Les patients ayant des troubles mentaux doivent donc être ciblés comme une population à haut risque pour les formes sévères de COVID-19, nécessitant des stratégies renforcées de prévention et de gestion de la maladie." 


L'étude (en anglais) est accessible ci-dessous :








28 juillet 2021

Clinique soins-études de Vitry-le-François pour les adolescents du Grand-Est

Cette clinique accueille des jeunes lycéens, de la seconde à la terminale, de toute la région Grand Est en souffrance psychique et nécessitant des soins intensifs et un aménagement de leur scolarité.

Les objectifs généraux de la prise en charge consistent à :

  • Atteindre un apaisement symptomatique pérenne
  • Permettre une meilleure autonomie, une insertion sociale et scolaire en milieu ordinaire, puis professionnelle

Les indications qui relèvent de cette clinique soins-études sont :

  • Troubles anxieux ou dépressifs sévères
  • Troubles de l’humeur
  • Suite d’épisodes psychotiques aigus
  • Premières décompensations schizophréniques
  • Troubles des conduites alimentaires
  • Troubles de la personnalité sévères (dont les troubles borderline)
  • Ainsi que certains jeunes présentant un syndrome d’Asperger

27 juillet 2021

Les ravages des maladies psychiques

 Appel de l'Oeuvre FALRET

Il y a urgence à se mobiliser !

Selon l'OMS, 25 % des Français seront touchés par des troubles psychiques en 2020. Homme, femme, jeune, personne n'est épargné, quel que soit son âge.
Pourtant, la plupart ne recevront pas l'aide dont ils ont besoin. Sans soin, sans soutien, comment peuvent-ils se rétablir ?
Toutes ces maladies isolent, abîment et tuent. Méconnues, incomprises, elles engendrent stigmatisation et exclusion.
Il y a urgence ! Chaque année en France, 10 500 personnes meurent par suicide, soit trois fois plus que par accidents de la route.   
 

La folie et ses représentations sont toujours profondément ancrées dans l’imaginaire collectif. Ces préjugés vivaces conduisent à une discrimination des personnes en situation de handicap psychique et de leurs proches.      

26 juillet 2021

Syndrome de Cotard et Covid-19 : lorsqu’une patiente affirme qu’elle est morte et que son cerveau se décompose.

Le syndrome de Cotard peut parfois survenir à la suite d’une affection neurologique ou être associé à une pathologie neuropsychiatrique (schizophrénie, dépression, toxicomanie, encéphalite).

C’est la première fois que l’on rapporte la survenue d’un syndrome de Cotard chez une personne présentant des symptômes psychiatriques associés à la Covid-19. Ce cas clinique a été décrit le 16 juin 2021 dans la revue Schizophrenia Research.


Syndrome de Cotard et Covid-19 : lorsqu’une patiente affirme qu’elle est morte et que son cerveau se décompose – Réalités Biomédicales (lemonde.fr)

25 juillet 2021

[Podcast] : Qu'est-ce qui nous rend fous ?

À retrouver dans l'émission "À présent" de Frédéric Worms

La pandémie actuelle amène insidieusement nombre de personnes à ressentir des troubles psychiques plus ou moins graves... Comment en sommes-nous arrivés là ? Deux spécialistes, Françoise Davoine, psychanalyste, et Philippe Jeammet, neuropsychiatre et pédopsychiatre, nous aident à y voir plus clair.

Parmi les craintes issues de la pandémie, des confinements et du moment présent en général, il y en a une qu’on ose à peine nommer : c’est la folie. Mais c’est comme si chacun en sentait la menace, individuelle, collective peut-être. Il faut donc l’affronter. Et peut-être la pandémie, le confinement nous y aident, en nous aidant à comprendre « ce » qui nous rend fous.

Ce qui rend fou, c'est le temps qui s'arrête ! [...] Et il y a un an (mars 2020), tous les repères du passé se sont volatilisés. Quant à l'avenir, on pensait que ça allait aller mieux après les vacances (d'été), et l'avenir, même aujourd'hui, est toujours incertain. On ne peut pas projeter des repères du passé dans le futur. Françoise Davoine

La folie, finalement, c'est plutôt banal, trivial. C'est une réponse au sentiment d'impuissance, à la peur. [...] La vie, c'est une co-création permanente et nous, nous avons, en plus, la capacité réflexive de se rendre compte. Mais cette capacité reste soumise aux émotions, à ce qui nous fait vivre, la peur ou la confiance. Et nous sommes tout le temps entre les deux éléments. [...] Nous sommes programmés biologiquement, comme tout le vivant, et si nous sommes menacés, nous sommes programmés pour réagir. Philippe Jeammet

24 juillet 2021

Santé mentale : Pourquoi les victimes de troubles psychiques vieillissent (et meurent) prématurément ?

Deux études récentes concluent que plus tôt des troubles mentaux surviennent dans la vie et plus tôt ils finissent par affecter la santé physique.

L’article original a été publié sur le site de The Conversation.

https://theconversation.com/les-personnes-souffrant-de-troubles-mentaux-vieillissent-prematurement-162729

(Mieux) traiter les maladies mentales chez les jeunes qui en sont victimes permettrait ainsi d’optimiser la santé des adultes qu’ils sont appelés à devenir.

L’analyse de ce phénomène a été menée par Jasmin Wertz, chercheuse postdoctorale à l’Université Duke (Caroline du Nord, États-Unis) et Leah Richmond-Rakerd, maître-assistante en Psychologie à l’Université du Michigan (États-Unis).

23 juillet 2021

“Solo”, d’Artemio Benki : le portrait d’un fou, d’un pair, bouleversant d’humanité

Dans Solo, sorti au cinéma le 30 juin, le cinéaste Artemio Benki (disparu l’an passé) s’attache à la personnalité hors du commun d’un pianiste virtuose, en proie à une schizophrénie qui a brisé net sa carrière alors qu’elle allait décoller. Martín Perino (c’est son nom) a trouvé refuge dans un hôpital psychiatrique de Buenos Aires, y a vécu presque quatre ans comme à l’abri du monde, dans une routine rassurante qu’il redoute de quitter.

La deuxième fois qu’Artemio Benki s’est rendu à l’hôpital du Borda, porté par le pressentiment d’avoir quelque chose à y faire, un film à y tourner, il a croisé Martín, l’a vu pianoter à vide sur une table, avec l’obstination de ceux pour qui la musique est une nécessité. Un souvenir d’enfance lui est alors revenu. Désireux d’obtenir de ses parents qu’ils lui achètent un piano, Artemio avait dû prouver sa volonté d’en jouer en tapotant une heure par jour pendant trois mois sur un clavier imaginaire. De ce premier contact et de l’échange qui s’est noué entre les deux hommes a découlé une relation dont Solo est le fruit...

22 juillet 2021

PCH avec un handicap psychique ou mental : des règles trop strictes !

Certaines personnes avec un handicap psychique ou mental peuvent bénéficier de la PCH (prestation de compensation du handicap). D'autres en sont exclues à cause de règles trop restrictives et d'une application inégale. Or l'aide humaine, c'est le "nerf de la guerre", selon les associations.

En mai 2021, quatre associations (Unapei, Unafam, Autisme France et HyperSupers) ont transmis des propositions concrètes au gouvernement pour mettre fin à une discrimination concernant l'accès à la PCH, notamment pour les personnes avec un handicap mental, cognitif ou psychique. 

Quelques jours avant la tenue du Comité interministériel du handicap, prévu le 5 juillet en présence de Jean Castex, elles continuent de "maintenir la pression" pour modifier les critères d'éligibilité à cette allocation et assurer une mise en œuvre de ce changement de réglementation dès 2022.

20 juillet 2021

[Podcast] : La psychiatrie en France à l’épreuve de la crise sanitaire

 


La psychiatrie en France à l’épreuve de la crise sanitaire

Modérateur :
Sylvie Le Gac, directrice scientifique de l’Agence Profession Santé

Introduction
Nicolas Franck, psychiatre, CH Le Vinatier, Lyon

Intervenants Table ronde 1:
– Rachel Bocher, psychiatre au CHU de Nantes et présidente de l’Intersyndicat national des praticiens hospitaliers (INPH)
– Jean de Kervasdoué, économiste de la santé
– Marion Leboyer, psychiatre, hôpitaux universitaires Henri-Mondor à Créteil et directrice de la Fondation FondaMental
– Marie-Astrid Meyer, infirmière en pratique avancée, GHU Paris psychiatrie & neurosciences
– Edgar Tissot, PCME du CH de Novillars, établissement du groupement psychiatrie médico-social Doubs Jura et président de la commission santé mentale du conseil territorial de santé du Doubs


Accès au podcast



                     

14 juillet 2021

UNAFAM : les vidéos du colloque "L'espoir, aujourd'hui et demain".

Colloque national de l'UNAFAM du 29 juin 2021


"L’Espoir, aujourd’hui et demain" 


Toutes les interventions sont en ligne sur la chaine YouTube.


https://www.youtube.com/watch?v=eY-BoXThm7k&list=PLRER8kCJt0O_Rhl4NwxOjQE_ZZ81wYrXR&index=2

 

Les liens direct vers chaque intervention sont disponibles dans le document à télécharger ci-dessous.






13 juillet 2021

Schizophrénie, une maladie à plusieurs facettes

Bien connue des psychiatres, beaucoup moins du grand public, la schizophrénie est une vraie pathologie, dont les principaux symptômes n’ont absolument rien à voir avec un quelconque dédoublement de personnalité. Victimes de préjugés, les personnes qui en souffrent sont souvent stigmatisées.

Le terme de schizophrène, ou “schizo”, est couramment employé pour désigner des personnes qui ont un double discours ou qui affichent plusieurs personnalités, mais ce trouble mental n’a rien à voir avec un dédoublement de personnalité. Ce n’est pas non plus une maladie rare. Un peu moins d’une personne sur cent serait concernée, tous milieux sociaux confondus, soit 500.000 Français (60 % d’hommes et 40 % de femmes).

Malheureusement, cette psychose chronique est souvent diagnostiquée avec un certain retard. Et ceux qui ne bénéficient pas d’un traitement adapté sont en grande détresse psychique. Au lieu d’être aidés, ils sont malheureusement mis à l’écart.

12 juillet 2021

[Recherche] : Maladies neurologiques : la piste des rétrovirus endogènes

Quel point commun entre les formes graves de Covid-19, la sclérose en plaques, maladie neurologique affectant 2,8 millions de personnes dans le monde, et la schizophrénie, qui touche 600 000 Français ? A priori aucun. Sauf si on s'y penche de plus près, pointe Coralie Hancok, du Magazine Science et Vie.

En avril dernier, deux équipes de chercheurs ont annoncé avoir fait une découverte étonnante. En Italie d'abord, l'équipe de Claudia Matteucci, de l'université Tor Vergata de Rome*, a analysé le sang de 30 patients atteints du Covid-19. Or certaines de leurs cellules du système immunitaire, les lymphocytes T, exprimaient une protéine très particulière, qui n'a pas été retrouvée dans le sang de 17 donneurs non atteints par la maladie. Surtout, plus le pourcentage de lymphocytes T exprimant cette protéine était élevé chez un patient, plus les symptômes respiratoires étaient graves.

Au Centre international de recherche en infectiologie de Lyon, l'équipe de Branka Horvat* a, suite à cette nouvelle, décidé de mettre en contact des cellules issues du sang de donneurs sains avec le virus SARS-CoV-2. Bingo : les lymphocytes de 20 % des donneurs se sont également mis à exprimer cette protéine. L'infection au Covid semble bien en activer la production. Étrange… Car cette protéine particulière n'est pas inconnue des neurologues et des psychiatres : on la retrouve dans le cerveau d'environ la moitié des personnes souffrant de schizophrénie ou de troubles bipolaires. Et on la détecte également chez des patients atteints de sclérose en plaques. Son nom ? Protéine d'enveloppe HERV-W.

Drôle de point commun ! Mais là où les choses sont plus surprenantes encore, c'est que cette protéine est codée par des gènes certes présents dans notre génome humain, mais ayant pour origine… un virus. D'où son nom, d'ailleurs, HERV signifiant Human Endogenous Retrovirus (= rétrovirus endogène humain), tandis que le W indique l'appartenance à une certaine famille - il en existe plusieurs - de rétrovirus.


*GeNeuro-HERV-and-Covid-ENG-April-15-2021.pdf

Source : Science&Vie N°1245 2021

10 juillet 2021

[Dossier] : Maladie alcoolique et rechute

Revue Santé Mentale N° 259 - Juin 2021

L’alcoolodépendance est par essence une maladie chronique hautement récidivante, une histoire de vie. La vraie question à poser à un patient qui rechute n’est pas "Pourquoi avez-vous échoué ?" mais plutôt "Comment avez-vous réussi à tenir si longtemps ?". Dans cette perspective, il faut l’informer très tôt que la présence des soignants à ses côtés n’est pas dépendante de sa capacité à maintenir son abstinence ou contrôler sa consommation. Un accompagnement global, médicamenteux, psychologique et social, est donc nécessaire dans la durée.

09 juillet 2021

Schizophrénie : l’enjeu majeur des troubles du sommeil

Le numéro 7 du magazine de la fondation FONDAMENTAL est disponible.

Une étude menée par les Centres Experts FondaMental Schizophrénie rapporte une forte prévalence des troubles du sommeil dans la schizophrénie. Le point sur les recommandations d’intervention avec le Dr Guillaume Fond, psychiatre et Pierre-Louis de Verville, interne en psychiatrie, à l’AP-HM.

"Des interventions multi-facettes comme la psychothérapie ou les modifications de traitement peuvent améliorer les troubles du sommeil."

08 juillet 2021

[Livre] : L'entretien motivationnel

TITRE : L'entretien motivationnel - 2e édition

Sous-titre : Aider la personne à engager le changement

Auteurs : William R. Miller, Stephen Rollnick
Collection Soins et Psy, InterEditions, mars 2019


L’Entretien Motivationnel est une méthode de communication dont l’intérêt est maintenant bien démontré dans les situations où ambivalence et motivation sont au coeur des processus de changement. Évolution radicale de la relation d’aide et du travail thérapeutique, il concerne particulièrement les addictions, l’éducation thérapeutique, l’intervention sociale… à chaque fois qu’il est à la fois utile et difficile de modifier un comportement problématique, voire tout simplement de faire un choix. L’EM aide également les intervenants sanitaires, sociaux et judiciaires à accompagner leurs clients dans le changement.


https://www.dunod.com/sciences-humaines-et-sociales/entretien-motivationnel-aider-personne-engager-changement-0


07 juillet 2021

[Livre] : Le binge drinking chez les jeunes

 Auteurs : Salvatore Campanella et Pierre Maurage, Éd. Mardaga, juin 2021

Le binge drinking est une pratique qui consiste à boire épisodiquement de manière très intense jusqu’à l’ivresse, et qui est aujourd’hui très répandue, en particulier chez les jeunes. Au-delà de ses effets à court terme, cette pratique est à l’origine de modifications majeures et durables du fonctionnement émotionnel, cognitif et cérébral.

Deux Docteurs en psychologie se sont penchés sur ce problème de santé publique actuel. Salvatore Campanella et Pierre Maurage détaillent le fonctionnement du binge drinking et montrent comment l’approche psychologique et neurocognitive, qui a permis de faire avancer les connaissances à son sujet, peut aider à mieux le prendre en charge. Ils présentent les facteurs de risque et les conséquences néfastes de cette pratique sur les habiletés émotionnelles et interpersonnelles, les fonctions cognitives et le fonctionnement cérébral. Dépassant la simple étude, ils fournissent aussi nombre de recommandations pratiques et de pistes de développement pour toutes les personnes concernées, à savoir les cliniciens ou chercheurs, mais également les consommateurs d’alcool et leurs proches. Ils proposent ainsi de mettre en place de meilleures techniques de prévention et d’intervention psychologique, fondées sur la neuropsychologie et les neurosciences.

06 juillet 2021

[Podcast] : La grande misère de la psychiatrie publique

L’épidémie du Covid-19 a attiré l’attention sur la hausse des souffrances psychiques et sur l’engorgement des services psychiatriques.


A écouter sur la radio RCF-Alsace, un podcast présenté par Damien BROUSSOLLE
Diffusé le mardi 29 juin à 18h10
Durée de l'émission : 5 min

https://rcf.fr/actualite/economie/la-grande-misere-de-la-psychiatrie-publique

05 juillet 2021

Autisme : ils proposent une alternative à l'enfermement des patients.

Arrêter de marginaliser les personnes atteintes d’autisme lourd : c'est ce que souhaite l’association Silence des Justes, qui a inspiré le film "Hors normes", en proposant une alternative qui se concentre sur un accompagnement personnalisé de ces patients.

Autisme : ils proposent une alternative à l'enfermement des patients. - YouTube




04 juillet 2021

[Livret] : mon GPS – Guide Prévention et Soins

Le guide se présente sous la forme d’un livret à remplir soi-même, avec des questions, des lignes à compléter et des cases à cocher. Il a été créé pour et avec des personnes qui vivent avec un trouble psychique.

Ce livret permet à chaque personne d’exprimer ses souhaits, pour le cas où elle traverserait une période de crise durant laquelle il lui serait difficile de faire connaître ses besoins. La personne y indique par exemple : “Ce qui m’aide quand je ne vais pas bien”, ou “ce que je veux que l’on respecte si je suis hospitalisé·e”.

Avec “mon GPS”, la personne rédige ce qu’on appelle des directives anticipées. Ce document pourra guider les proches et les professionnels de la santé mentale, si la personne n’était plus en mesure de donner un consentement aux soins lors d’une crise. Les directives anticipées en psychiatrie ne doivent pas être confondues avec d’autres directives anticipées, celles destinées à préciser ses souhaits pour sa fin de vie.

Le livret “mon GPS – Guide Prévention et Soins” peut être rempli par la personne seule. Elle peut aussi choisir de le compléter lors d’un rendez-vous avec l’un des professionnels qui la suit, pour ses soins ou son accompagnement. Elle peut en discuter avec quelqu’un de son entourage, un proche, un ou une amie.

Une fois rédigé, il est important d’informer son entourage et les professionnels de l’existence de ce document, puis de le communiquer. Si une crise survient, “mon GPS” devient alors un outil qui peut aider à ouvrir la discussion et les négociations entre la personne, les professionnels et l’entourage.

“mon GPS” fait partie d’une famille d’outils plus large, utilisée en psychiatrie, le plan de crise conjoint. On l’appelle “conjoint” car il est élaboré par la personne concernée par un problème de santé mentale, en lien avec un ou des proches, ainsi qu’un ou des professionnels du soin et de l’accompagnement.


Le kit mon GPS (Guide prévention et soins) – Psycom – Santé Mentale Info

02 juillet 2021

[Replay] : Du décrochage social à la dépression : comprendre et prévenir les effets conscients et inconscients de l’épidémie sur notre santé mentale.

Replay du webinaire du 20 mai 2021 proposé dans le cadre des 

"Jeudis de France Assos Santé".


Intervenants :

Bruno Falissard, professeur de santé publique, Directeur CSEP, Maison de Solenne

Constance Flamand-Roze, docteure en neuro-science et hypnopraticienne

Pierre-Michel Llorca, professeur de psychiatrie, Chef de service de psychiatrie, CHU de Clermont Ferrand

Claude Rambaud, vice-présidente de France Assos Santé

Jean-Pierre Thierry, conseiller médical FAS et membre du groupe de travail test Covid-19 de la HAS

Du décrochage social à la dépression : les effets de l'épidémie sur notre santé mentale - YouTube


01 juillet 2021

[Podcast] : Psychiatrie, la grande oubliée de la médecine française

Emission Interception du Dimanche 27 juin 2021 (46mn)

par Philippe Bardonnaud , Vanessa Descouraux , Géraldine Hallot

Reportage de Danielle Messager. Prise de son, Fabien Gosset, Thomas Robine et François Rivalan…

Réalisation, Violaine Ballet assistée de Martine Meyssonnier, mixage Dhofar Guerrid. Documentation, Sabine Bonamy. Documentation musicale, Romain Couturier.



Alors qu'un tiers des Français souffre de troubles psychiques, l’image de la psychiatrie française n’est pas flatteuse : on parle de patients négligés, de soignants épuisés, d’étudiants démotivés, et de conditions de travail dégradées...

Psychiatrie, la grande oubliée de la médecine française (franceinter.fr)