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31 octobre 2022

Troubles bipolaires : Une décennie de découvertes

Depuis près d’une dizaine d’années, la fondation FondaMental suit la plus grande cohorte de patients atteints de troubles bipolaires jamais constituée. Le but : identifier les marqueurs des différentes formes cliniques de ces troubles très hétérogènes, et analyser les trajectoires de la maladie afin de repérer et de corriger les facteurs de mauvais pronostic.

Sans le savoir, chacun connaît probablement une personne atteinte de troubles bipolaires. Un individu sur 100, selon les études épidémiologiques, est en effet concerné. Il s’agit de la sixième cause mondiale de handicap : les patients sont sujets à des phases maniaques – se traduisant par de l’hyperactivité, de l’euphorie, et d’autres troubles comportementaux qui ont un impact majeur sur la vie sociale, professionnelle et affective – et à des phases dépressives. Hélas, les troubles bipolaires sont associés à une réduction de l’espérance de vie de 10 ans en raison des risques de conduites suicidaires associés, et de comorbidités somatiques comme les maladies cardiovasculaires.

Malgré ce tableau sombre, la recherche sur les troubles bipolaires accuse un certain retard. C’est pour répondre à cette lacune que la cohorte FACE-BD (FondaMental Advanced Center of Expertise for Bipolar Disorder) a été créée il y a une dizaine d’années par la fondation FondaMental. Elle regroupe à ce jour 4 422 personnes atteintes de ce trouble. Dans une récente publication, les équipes de la fondation, menées par Marion Leboyer, qui a reçu le Grand Prix Inserm en 2021 pour ses découvertes sur les troubles bipolaires notamment, ont fait le bilan de cette décennie de suivi de la cohorte. Et force est de constater que les connaissances ont fortement progressé, sur tous les plans : origine de la pathologie, trajectoires des patients, liens avec la cognition, traitements, observance de la prise en charge… les réponses émergent à un rythme soutenu.

30 octobre 2022

Ma Boussole Aidants – Trouver des aides de proximité pour mon proche et moi

Vous êtes aidant familial et soutenez un proche au quotidien et cette situation n’est pas toujours facile. Ma Boussole Aidants est là pour vous faire gagner du temps et de l’énergie en vous aidant à trouver des informations fiables et des aides personnalisées disponibles autour de vous.

Aide à domicile pour personnes âgées ou handicapées, association de soutien, résidence pour personnes âgées et lieu d'accueil pour personnes handicapées, aide financière, droits de l'aidant... Ma Boussole Aidants vous guide pour trouver des réponses selon la situation de votre proche.

Cette initiative, impulsée par KLESIA, est financée par le régime Agirc-Arrco.

Ma Boussole Aidants

29 octobre 2022

[Conférence] : Travail et logement en santé mentale, des initiatives efficaces

Les associations UNAFAM 67 et TP-TP, en partenariat avec l'Université de Strasbourg, vous invitent à la conférence

"Travail et logement en santé mentale, des initiatives efficaces"

Mardi 8 novembre 2022 à 18h
Entrée libre

Intervention des associations : 
  • Jeff : Accompagnement aux projets de vie dans le domaine du logement et du travail
  • DARIC : Dispositif d’Accompagnement au Rétablissement et à l’Insertion dans la Cité
  • BIRD : Accompagnement à domicile pour des travaux de type entretien, nettoyage, rénovation, désencombrement, installation
  • RNA : Ré(insertion) professionnelle et hébergement dans des lieux de vie sociale
Lieu : Le Patio, amphi 3 - 22 rue René Descartes à Strasbourg
Arrêt de tram Esplanade

Inscription à 67@unafam.org (choix 1) 
06 45 30 10 18 / 06 27 41 54 67



28 octobre 2022

[Au cinéma] : "Habités" ou comment font-ils avec leur folie ?

"Habités" long métrage de la réalisatrice Séverine Mathieu, est sorti en salle le mercredi 19 octobre 2022. 

(Pour info, UNE seule salle, à Marseille ! Il faudra attendre que ça passe à la télé pour le voir...)

Il retrace la rencontre de la cinéaste avec quatre habitants de Marseille qui vivent entre raison et déraison. Considérés comme « fous » par la société, alternant périodes dʼhospitalisation et vie dans la cité, accompagnés par des soignants, ils tentent de sʼélancer vers le monde commun. Riches de leur lucidité particulière, ils sʼarriment à notre réalité. Le film suit dans la ville la chorégraphie singulière de leur corps.

Lire l'entretien avec la réalisatrice :

https://www.santementale.fr/2022/10/au-cinema-habites-ou-comment-font-ils-avec-leur-folie/

27 octobre 2022

[UNAFAM] : Propositions de groupes de paroles

 

GROUPES DE PAROLE

Pour les personnes concernées par la maladie psychique

« Troubles schizophréniques et troubles apparentés »

Lundis 07 nov. et 12 déc. 2022 - De 16h à 17h30

« Dépressions sévères »

Lundis 07 nov. et 12 déc. 2022 - De 18h à 19h30

Animés par une neuro-psychologue et un pair-aidant

Unafam 67 - 34 route de la Fédération à Strasbourg

Renseignements et inscriptions : 

06 27 41 54 67
06 45 30 10 18

67@unafam.org


26 octobre 2022

[Livre] : Un peu, beaucoup...à la folie

Collectif : Un peu, beaucoup...à la folie


Un recueil de nouvelles inédites par des grands noms de la littérature qui brisent le tabou de la santé mentale et préfacé par Gringe.


Editeur Harper Collins (poche)

Parution le 5 octobre 2022

Prix = 5 € (!)


Tous concernés ! De près ou de loin, nous sommes tous concernés par la santé mentale. Pourtant, on n’en parle pas, ou si peu. Est-ce la honte de la mise à nu ? La crainte d’être jugés ? La peur du rejet ? 


Bipolarité, dépression, anxiété, addictions, schizophrénies… Bien souvent invisibles, les maladies psychiques recouvrent des réalités variées. Mais elles ont un point commun : discriminantes et méconnues, elles finissent par couper du monde. Si taboues, mal-aimées soient-elles, elles doivent sortir de l’ombre. Plus elles seront visibles, plus elles auront de chances d’être comprises, prises en charge, accompagnées. 


Dix auteurs se mobilisent pour faire de la santé mentale leur muse idéale le temps d’une nouvelle. Avec un thème qui les relie : Invisible.


Tous les bénéfices seront reversés à l’Unafam, association qui accueille, écoute, soutient, forme, informe et accompagne dans la durée, les familles et amis de personnes vivant avec des troubles psychiques



https://livre.fnac.com/a17129091/Collectif-Un-peu-beaucoup-a-la-folie?

25 octobre 2022

[Actualité] : Une forme sévère de COVID-19 peut augmenter le risque de schizophrénie

C’est la conclusion d’une récente étude publiée dans la revue Psychiatry Research : en cas d’hospitalisation pour forme sévère de COVID-19, le risque de développer une schizophrénie augmente de 11%. Les auteurs de l’étude soulignent que ce trouble mental devrait dès lors être considéré comme l’une des séquelles potentielles de l’infection.

Il a été montré que le virus SARS-CoV-2 peut envahir le système nerveux central et les manifestations neuropsychiatriques étaient fréquentes au début de la pandémie. Une étude publiée l’an dernier dans The Journal of Clinical Psychiatry, menée par une équipe de chercheurs français, avait mis en évidence le fait que, quatre mois après une hospitalisation pour une forme aigüe de COVID-19, plus de 20% des patients présentaient au moins un trouble psychiatrique — essentiellement un épisode dépressif majeur ou un trouble anxieux ; 5% d’entre eux présentaient un risque suicidaire significatif.

Il a par ailleurs été prouvé que le coronavirus peut impacter la structure, les fonctions et l’activité du cerveau humain. Ces résultats suggèrent qu’une forme sévère de COVID-19 peut avoir un impact important sur la santé mentale des malades. En outre, une pathologie cérébrale préexistante peut rendre les individus plus vulnérables à l’infection : il a notamment été rapporté que les patients schizophrènes courent un risque plus élevé de mortalité par COVID-19. Néanmoins, la relation de cause à effet entre la COVID-19 et la schizophrénie n’est pas claire. Une équipe a donc entrepris d’explorer cette association.

Lire l'article complet :

24 octobre 2022

[ProPSY] : Il n’y a pas de santé sans santé mentale

Pour des diagnostics plus précis et des traitements individualisés, la recherche française en psychiatrie se dote d’un vaste projet, ProPSY, financé sur cinq ans. Copiloté par l’Inserm et le CNRS, en partenariat avec la fondation FondaMental, plusieurs universités et centres de recherche, il cible quatre pathologies mentales classées parmi les plus invalidantes parce qu’elles altèrent gravement la vie des patients sur tous les plans (familial, social, professionnel). Il s’agit de la dépression résistante (qui affecte chaque année près de 3 millions de personnes), des troubles bipolaires (1,6 million), des troubles du spectre autistique (700 000) et des schizophrénies (600 000).

« Toutes sont des affections sévères, fréquentes, complexes, multifactorielles, débutant le plus souvent chez l’enfant ou le jeune adulte, et leur prévalence ne diminue pas, voire tend à augmenter », commente Pierre-Michel Llorca, professeur de psychiatrie à l’université Clermont-Auvergne et membre de l’Institut Pascal.

Le paysage psychiatrique pourrait-il changer de visage grâce à ProPSY ? Les acteurs chargés de la gouvernance du projet l’espèrent. 

« Pour les maladies cardiovasculaires et le cancer, les progrès accomplis permettent désormais de définir les traitements de manière plus sélective et individualisée, avec une amélioration notable du pronostic. Il est de la même façon urgent de déployer la “médecine de précision en psychiatrie” », argumente ainsi Pierre-Michel Llorca.

L’ambition cardinale de ProPSY est de "mieux classer les patients en créant des sous-familles distinctes des quatre maladies mentales retenues afin de proposer les meilleures stratégies possible de prévention, de dépistage, de diagnostic et de suivi", explique Renaud Jardri, professeur de psychiatrie à l’université de Lille. « À cette fin, il importe d’identifier des biomarqueurs spécifiques de chaque sous-groupe, qu’ils soient génétiques, moléculaires, de neuro-imagerie, de neuro-inflammation, chronobiologiques, cognitifs, psychologiques, électrophysiologiques… Cela permettra notamment de porter un diagnostic précoce et précis sans avoir à se fonder quasi exclusivement sur l’observation clinique, fondée sur des critères subjectifs, qualitatifs (essentiellement le comportement et la parole du patient, Ndlr), comme c’est actuellement le cas », insiste-t-il...

22 octobre 2022

[Livre / Série] : I3P (= Infirmerie Psychiatrique de la Préfecture de police de Paris)

Enquête : L’I3P infiltrée – Le service psychiatrique de la police racontée de l’intérieur

Valentin Gendrot; Editions Albin Michel ; paru le 12/10/2022

Le journaliste Valentin Gendrot a passé quinze mois dans ce sas de la folie ordinaire. Il est allé à la rencontre des malades, des infirmiers et des médecins. Il a vécu de l’intérieur cet univers digne de "Vol au-dessus d’un nid de coucou". Le récit saisissant qu’il en tire dévoile la face cachée de la société à travers le fonctionnement d’une structure où se concentrent tout son mal-être et sa misère.

Gestion des cas difficiles, hospitalisations avec et sans consentement, irresponsabilité pénale, manque de moyens… Faut-il enfermer pour guérir ?


https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/psychiatrie-derriere-le-fait-divers-il-y-a-des-gens-en-souffrance-explique-sur-rtl-le-journaliste-valentin-gendrot-7900195885

TF1 diffusera la série télévisée franco-belge "I3P" à partir du jeudi 20 octobre à 21h10. Marc Lavoine y incarnera le rôle principal du psychiatre Mathias Bernardt à la tête de l'I3P de Paris. Cette structure médicale, unique en France, existe depuis 1872 et reçoit en moyenne 2000 patients par an.

https://fr.wikipedia.org/wiki/I3P_(série télévisée)

21 octobre 2022

[Internet] : Une belle pousse de l’e-psychiatrie

Les applications de "bien-être" se comptent par milliers sur les différents "stores" de nos smartphones. Mais très peu peuvent s’enorgueillir d’un véritable intérêt pratique.

Parmi ces dernières, on trouve Jardin Mental, une évolution de l’ancienne "mon suivi psy". Elle a été développée avec le soutien du ministère des Solidarités et de la Santé, de l’ARS d’île de France et de la "Fabrique Numérique des Ministères Sociaux" et créé à l’initiative du Dr Lia Pedron, psychiatre à l’hôpital Barthélémy-Durand dans l’Essonne.

Jardin Mental s’adresse à tous : aux patients suivis par un professionnel de santé, comme à ceux qui ne le sont pas, à celles qui sont sous traitement et aux autres.

En pratique, Jardin Mental propose un suivi de l’état de santé mentale grâce à un questionnaire quotidien par lequel sont évalués un certain nombre d’indicateurs (humeur, anxiété, idées parasites, sommeil, sensations étranges…). Jardin mental permet également de renseigner ses prises de traitements quotidiennes, de prendre des notes dans un « Journal », de colliger des « évènements » et leurs conséquences sur la santé psychique.

Ces informations peuvent être éventuellement partagé avec un professionnel de santé s’il est lui-même inscrit à l’appli.

Jardin mental a aujourd’hui 9 500 utilisateurs « engagés » (qui ont rempli au moins une semaine de questionnaire). Près des deux tiers d’entre eux (62 %) sont suivis pour un « trouble psy », un millier l’utilisent au quotidien.

Du côté des professionnels, plus de 3 200 psychiatres, psychologues, infirmiers, pairs aidants ont téléchargé l’application.

20 octobre 2022

Handicap psy : les bénéfices des relations entre voisins

"Les relations de voisinage sont un bon moyen de lutter contre l'isolement des personnes avec un handicap psychique", affirme Aurélien Troisoeufs, anthropologue de la santé.

Facteur de rétablissement en santé mentale, l'habitat fait aujourd'hui l'objet d'une étude portée par le laboratoire de recherche du GHU-Paris psychiatrie et neurosciences : "L'art de voisiner et la santé mentale". Ce projet de recherche a exploré le thème du voisinage auprès de trente personnes avec un trouble psychique dans le 19e arrondissement de Paris. L'objectif ? Etudier leurs représentations et leurs pratiques quotidiennes de voisinage, notamment dans les logements collectifs.

Les idées reçues sur les troubles du voisinage

Les résultats de ces recherches ont été compilées dans l'espace multimédia de la Fondation internationale de recherche appliquée sur le handicap (FIRAH)* "Voisinage et handicap psychique", réalisé dans le cadre du programme « Clap sur la recherche ». 
Quatre thématiques sur la « façon de voisiner » ont pu être identifiées : la nécessité de maintenir une distance relationnelle, la pratique ponctuelle de l'entraide, la pratique de petites relations pour entretenir un lien quotidien et la gestion des moments où les troubles de la santé mentale peuvent impacter sur la relation de voisinage. 
Ces « stratégies co-construites entre voisins » sont bien expliquées dans une mini-série composée de trois courts-métrages *. « On peut avoir un handicap psychique et ne pas du tout causer de troubles du voisinage. A l'inverse, en cas de crises, la police n'est pas forcément la bonne solution. Avoir une unité responsable des troubles du voisinage, avec des personnes formées aux troubles psychiques, permettrait de désamorcer certaines situations, sans tomber dans une réponse sécuritaire », suggère Céline, l'une des témoins du reportage.

Stratégie de bien-vivre ensemble

Ces analyses « pourront être utiles à l'enrichissement des savoirs des professionnels de l'accompagnement, des acteurs des quartiers et des habitants, mais aussi de toutes les personnes en situation de voisiner », affirment les rapporteurs de l'étude. Pour aller plus loin, un rapport complet et un article scientifique réalisés dans le cadre de la recherche viennent compléter cet espace multimédia. L'ensemble de ces ressources devrait permettre de construire une stratégie de bien-vivre ensemble pour vaincre les stigmatisations et répondre à l'isolement, auprès des bailleurs sociaux, des habitants d'un quartier dans lequel s'installe un lieu d'habitat thérapeutique ou encore dans le cadre d'une formation sur l'habitat inclusif.

19 octobre 2022

[Série TV] : "Désordres", mise en scène des troubles anxieux

Phobies, peur panique, crise d'angoisse... Que sont les troubles anxieux, au cœur de la série "Désordres" de Florence Foresti ? 

Dans sa nouvelle série, en grande partie autobiographique, l'humoriste aborde de manière très directe ses crises d'angoisse, son anxiété et sa dépression.

Après le dernier album de Stromae, dans lequel le chanteur s'épanche sur sa dépression, c'est au tour de Florence Foresti d'aborder publiquement sa santé mentale. Et plus particulièrement les maux dont elle souffre depuis son enfance : les troubles anxieux. Ils sont au cœur de la série Désordres, en référence aux désordres anxieux, traduction littérale d'"anxiety disorders".


18 octobre 2022

[UNAFAM] : Baromètre des proches aidants

A l'occasion de la Journée nationale des aidants, l'Unafam a révélé le Baromètre 2022  des proches aidants de personnes vivant avec des troubles psychiques, avec un focus particulier dans cette 3ème édition sur les fratries. 

Errance face aux premiers symptômes, stigmatisation encore trop présente au quotidien, accompagnement qui fait toujours défaut : plus de 4 000 répondants témoignent d’une situation qui se dégrade et les empêche d’envisager l’avenir avec confiance. Il y a une véritable urgence à agir !

Unafam - Dossier de presse_06102022.pdf

17 octobre 2022

[20 octobre] : Webinaire "Addictions et troubles bipolaires"

L'équipe conférences de l'association Argos 2001 vous invite à assister, à la conférence du Dr Jean-Victor BLANC, Praticien Hospitalier, service de psychiatrie et d’addictologie, Hôpital Saint-Antoine - Sorbonne Université Paris (75) :

Addictions et troubles bipolaires

Jeudi 20 octobre 2022 

de 19h30 à 21h


Le Dr Jean-Victor BLANC est médecin-psychiatre à l’hôpital Saint-Antoine (AP-HP, Paris) et enseignant à Sorbonne Université. Il s’est spécialisé dans les addictions aux nouveaux produits de synthèse et le trouble bipolaire. Après le succès de son livre « Pop & Psy » (Editions Plon, 2019), son nouvel essai « Addicts » (Arkhê) décode les nouvelles addictions à l’aide de films, séries et déclarations de célébrités issues de la culture pop. Il est également l’expert santé mentale pour Dr Good (Webedia) et auteur du podcast Psycho Pop (Majelan). Avec « Culture Pop et Psy », sur les réseaux sociaux, ses conférences aux cinémas Mk2 et son ciné club au Brady, Jean-Victor BLANC veut changer le regard porté sur la maladie mentale, et améliorer l’inclusion des personnes concernées.

Pour s'inscrire à la conférence par Webinaire Zoom :

https://zoom.us/webinar/register/WN_xNLsxLS7ReCNKTxg0qCx2A


La conférence se déroulera en 2 temps :

  1. 19h15 - 19h30 (15 minutes) : Accueil, bonnes pratiques d'utilisation de l'outil Webinaire Zoom  - Présentation de l'association Argos 2001
  2. 19h30 - 21h00 (90 minutes) : Intervention du Dr Jean-Victor BLANC


16 octobre 2022

[Formation] : Programme Kezakoschizo

Programme Kezakoschizo

Ceux qui ont une frère ou une soeur souffrant de schizophrénie et qui veulent bénéficier d'un appui peuvent s'inscrire au programme Kezakoschizo. 

Une session a lieu à Paris le week end 
du 22 et 23 octobre suivi du 28 janvier 2023.

Elle est organisée par l'association Profamille, et sera animée par Yann Hodé, psychiatre et président de l'association Profamille et Stéphanie Lemestré coordinatrice internationale du réseau Profamille.


Participation : 10 € - frais de transports remboursés sur justificatifs.

Contact : secretariat@promesses-sz.fr.

15 octobre 2022

[20 octobre] : Wébinaire de lancement du numéro national de prévention du suicide

Wébinaire de lancement du numéro national de prévention du suicide

Les équipes du 3114, numéro national de prévention du suicide et de Santé Mentale France vous donnent rendez-vous 


le 20 octobre 2022 de 12h à 13h30 


afin de présenter la nouvelle plateforme de prévention, d’écoute, de réorientation, et de prise en charge du risque suicidaire.


12h-12h05 : Ouverture :
Denis Leguay, président Santé mentale France

12h05-12h10 : Pourquoi ce webinaire ?
Dr Bertrand Lièvre - Santé mentale France

12h10-12h20 : Le 3114 : pourquoi, comment ? Dr Chantal Mannoni - Pôle national 3114 & Dr Christophe Debien - Pôle national 3114 

12h20-12h50 : Une éthique au service d’une réponse clinique
Interventions croisées 

12h20-12h30 : Le cadre éthique, Dr Pierre grandgenèvre - Pôle national 3114

12h30-12h40 : Le cadre éthique
en pratique : Exemples cliniques :
Maxime Vieux - Psychologue - Chargé des réseaux au centre répondant de Lyon 


12h40-12h50 : Échanges avec le public 

12h50-13h : 3114 et Santé mentale France : quelles perspectives ? 

12h50-12h55 : Les chantiers au national Dr Chantal Mannoni 

12h55-13h : Au local, le partenariat pour faire réseau Dr Florian Giron, Psychiatre, responsable du centre répondant de Bordaux 

13h-13h05 : Comment s’emparer du 3114 : Jean Chelala, responsable de communication au Pôle national 3114 

13h05-13h25 : Questions/réponses Animation par le Dr Bertrand Lièvre - Santé mentale France

13h25 : Conclusion Santé Mentale France 



Inscription : 

Présentation du 3114, la plateforme nationale de prévention du suicide (actandmatch.com)

14 octobre 2022

[20 octobre] : Journée de sensibilisation et d’information sur la santé mentale

Journée proposée par le CIDFF (Centre d'information sur les droits des femmes et des familles du Bas-Rhin).

Jeudi 20 octobre 2022 de 8h30 à 16h30 

au Club de la Presse, 10 place Kléber, Strasbourg

Ouverte au tout public, cette journée a pour but de déconstruire les stéréotypes liés à la santé mentale et de lutter contre la stigmatisation. Par cette journée, les participant.e.s pourront prendre conscience que le bien-être mental est une clé de voûte qui peut être impacté
 dans toutes les étapes de notre vie.

Un ciné-débat avec le film "Pénélope mon amour", au cinéma Star Saint Exupéry clôturera la journée à 20h.

Programme à télécharger en cliquant sur l'image:


13 octobre 2022

[19 et 20 octobre] : Rallye / Portes ouverts à Mulhouse

Le Conseil Local de Santé Mentale (CLSM) de Mulhouse organise

les mercredi 19 et jeudi 20 octobre 2022

la 6ème édition du rallye/portes ouvertes des structures mulhousiennes œuvrant pour la jeunesse, et favorisant le bien-être, la santé et le lien social.

Les professionnels et futurs professionnels de l’éducation, du sanitaire, du social, du médico-social, les bénévoles associatifs mais aussi l’entourage des jeunes auront ainsi l’opportunité d’aller à la rencontre des structures pour découvrir leurs missions, leurs locaux et leur fonctionnement.

Dans quel but ? : Faire connaitre les structures mulhousiennes, et mettre en lumière les dispositifs et les actions en santé mentale. Partir à la découverte des structures mulhousiennes, se rencontrer et échanger, dans de bonne conditions, avec des professionnels du social, du sanitaire, du médico-social, ...

Pour en savoir + : Programme Rallye 2022



12 octobre 2022

[Témoignage] : "Je me suis mise en mode commando"

Témoignage de Justine, aidante de son frère atteint de troubles psychiques.

À l’occasion de la journée nationale des aidants, le 6 octobre, Faire-face.fr leur donne la parole. 

Justine*, 48 ans, s’occupe depuis quatre ans de son frère Antoine, 46 ans, atteint de troubles psychiques. Pour pallier le manque d’accompagnement, elle a mis sa vie professionnelle et sociale entre parenthèses. Elle a trouvé du soutien dans des groupes de paroles réunissant des proches de malades.

Faire-face.fr : Quand vous êtes-vous rendu compte que votre frère souffrait de troubles psychiques ?

Justine : Il y a quatre ans encore, nous entretenions une relation distante. C’était un enfant plutôt calme, effacé et ayant peu d’amis. Je repense à deux alertes. Il y a une quinzaine d’années, il s’est présenté de lui-même aux urgences psychiatriques en raison d’idées noires. Et plus récemment, à l’occasion d’une dispute sur un sujet en apparence anodin. Il s’est mis à casser des assiettes et à s’emporter violemment contre moi. Mais je ne me doutais pas de l’ampleur de ses troubles. Il me semble que ma mère était dans le déni. Et moi, j’étais prise par ma vie.

F-f.fr : À partir de quel moment, êtes-vous devenue l’aidante de votre frère ?

J. : Un jour, il m’a envoyé un SMS pour me dire qu’il avait une copine, qu’ils avaient emménagé ensemble. Et là, la descente aux enfers a commencé. Elle souffrait également de troubles psychiques. Elle était très manipulatrice et extrêmement violente. Il a fallu le sortir de cet engrenage, organiser son déménagement. J’ai pris une semaine de vacances au débotté. Je me suis mise en mode commando. Il est retourné vivre chez ma mère et a été suivi par un psychiatre. Au fur et à mesure, j’ai découvert dans quelle situation il était.

En effet, ses troubles psychiques l’avaient conduit à souscrire des abonnements coûteux, à faire des projets dispendieux qui le mettaient en danger financièrement. Il fallait prendre les choses en main. Pendant six mois, j’ai passé beaucoup de temps avec lui pour effectuer toutes les démarches auprès de la police, des banques, des psys, des impôts, de la juridiction des tutel

F-f.fr : Comment vivez-vous ce rôle d’aidante ?

J. : Cette décision s’est imposée à moi par un enchaînement de circonstances. Je n’ai pas eu le temps de réfléchir ! Je ne me suis pas vraiment posé la question. C’était une évidence de l’aider. Il me fallait agir. Mon frère était en danger. Comme il a très peu d’estime de lui-même, il manque de discernement. Il dit oui à tout le monde. Et si vous saviez tous les escrocs qui rodent autour des gens fragiles !

Aujourd’hui, il va mieux. Les choses se sont stabilisées. Mais le manque d’accompagnement et de suivi est patent. C’est pourquoi, je garde un œil sur lui car il reste fragile. Il aimerait faire une formation pour changer de travail, mais les perspectives ne sont pas très favorables.

De mon côté, pendant près d’un an, j’ai vécu comme un zombie. C’est épuisant de tout décider à la place de quelqu’un d’autre, même quand on essaie de l’associer. On ne se sent pas toujours légitime. Ma vie sociale en a aussi pris un coup. Mes amis en avaient marre que je ne leur parle que de mes soucis. Je me suis isolée. J’ai mis ma vie professionnelle en stand-by. Enfin, ma santé a pris cher. On m’a diagnostiqué un cancer du sein qui heureusement a été pris en charge à temps. Si le lien est difficile à établir, tout ce stress y est sans doute pour quelque chose.

F-f.fr : Où avez-vous trouvé de l’aide ?

J. : J’avais davantage besoin de soutien moral et psychologique que d’aide pour les démarches. Quand on cherche, on trouve même si cela prend un temps fou. Car je suis plutôt débrouillarde. Le seul problème est le délai de réponse des structures administratives et de trouver le bon interlocuteur. Très vite, je me suis tournée vers l’Unafam. J’ai participé à des groupes de parole pour mettre à distance tout ce que je vivais. Ils m’ont soutenue lorsque j’étais envahie par le découragement.

F-f.fr : Que conseilleriez-vous à une personne qui se retrouve à devoir s’occuper d’un proche souffrant de troubles psychiques ?

J. : D’abord, ne pas oublier de s’occuper de soi, de préserver des temps pour se faire plaisir (sport, culture, balades…) et pour décompresser… Si on est épuisé, on ne peut plus aider. Et, ne jamais hésiter à demander de l’aide, à mobiliser son réseau. J’avais la chance d’avoir quelques membres de ma famille qui m’ont épaulée. Il ne faut pas rester seul. Les conséquences sur la vie sociale et professionnelle peuvent être très lourdes. Les associations sont là pour permettre de prendre un peu de recul.

* À la demande de la personne interviewée, les prénoms ont été modifiés.

11 octobre 2022

ETIQUETTE : on nous a tous déjà collé une étiquette

Tous les quinze jours, l’équipe de france.tv slash vous propose un format régulier de débat appelé : 

Étiquette

Pendant 30 minutes, Étiquette donne la parole à des personnes qui ont toutes un point commun : un vécu, une profession, une religion, une passion, un lien social, etc. Un échange bienveillant où chacun.e devra répondre à des préjugés qui le la concernent. Par exemple : “Les Drag sont tous des hommes : vrai ou faux ? ”, “Les enfants placés sont des délinquants : vrai ou faux ?”.

L'épisode S3E6 permet de rencontrer des personnes atteintes de schizophrénie.


disponible jusqu'au 21.05.26

Naama, Camille, Thomas, Hassan, Jason, Nicolas ce sont les noms des Schizophrènes que vous allez découvrir dans ce nouvel épisode d’Étiquette. Ensemble ils et elles vont échanger sur ce que c’est que d’être Schizophrènes et sur les étiquettes qui les accompagnent au quotidien. Lesquelles sont vraies, lesquelles sont fausses : c’est à découvrir dans cet épisode.


10 octobre 2022

[10-23 octobre] : Semaines d'information en Santé Mentale

 Nous sommes le lundi 10 octobre, c'est le jour "J" pour le démarrage des


 Semaines d'information en Santé Mentale


TOUTES les informations sur les nombreuses manifestations en Alsace (programme complet à télécharger en cliquant sur l'image) :


09 octobre 2022

[Vidéo] : "Comment et pourquoi diminuer les antipsychotiques ?"

Le 5 octobre à 18h une conférence passionnante, réalisée par le Pr Fabrice Berna du CHU de STRASBOURG, a été diffusée sur YouTube.

"Comment et pourquoi diminuer les antipsychotiques ?" 

Voici le lien de la vidéo pour voir le replay de la conférence : 

https://www.youtube.com/watch?v=nleOjIQ2Do4

07 octobre 2022

[Formation pour tous] : "Se rétablir, un vrai délire ?"

Formation : Le 10 octobre, à l'occasion de la "Journée mondiale de la santé mentale", débutera une nouvelle session de la formation au rétablissement, en ligne et gratuite, intitulée 

"Se rétablir, un vrai délire ?"

Grâce à sa forme ludique, ce MOOC (
Massive Open Online Courses) est à la portée d’un large public.

Que vous soyez proches, personnes souffrant d’un trouble psychique, professionnels, étudiants ou simplement sensibles à la problématique du rétablissement, vous trouverez dans ce MOOC des éléments qui éveilleront toute l’importance de la place de la santé mentale dans nos vies.

Nous vous incitons à aller découvrir le contenu de ce cours et à vous inscrire pour le suivre à votre guise.

Lien pour s’inscrire : https://bit.ly/PositiveMinders-MOOC-2022

Durée de la formation : 6 semaines (à distance)

Temps de travail hebdomadaire : 2 h 30 à 3 h

Prix : gratuit

Certificat : Attestation finale de formation



06 octobre 2022

[8 octobre] : Premier Festiv’Adèle

Premier Festiv’Adèle 

le 8 octobre 2022 de 13h à 19h

Depuis 30 ans, l’association Adèle de Glaubitz intervient auprès des personnes déficientes intellectuelles, sensorielles, polyhandicapées, autistes mais également au service des handicaps rares, de la grande dépendance et de la protection de l’enfance. 

Elle compte 38 établissements, dont dix en Alsace, et mobilise 1500 professionnels et de nombreux bénévoles pour 2000 personnes accompagnées. Pour son trentième anniversaire, elle organise son premier Festiv’adèle, un rendez-vous pluri-événementiel soutenu par la Ville de Strasbourg. 

Temps fort, une déambulation festive, au départ de la place De Lattre de Tassigny. Un cortège musical et dansant rejoindra la place Kléber, où un "village" accueillera animations et ateliers pédagogiques.


Festiv’Adèle 2022 - Festival Strasbourg : dates, programmation, billetterie (jds.fr)

05 octobre 2022

Profamille, vous connaissez ?

C'est un Programme psycho-éducatif destiné aux familles et proches de patients souffrant de schizophrénie ou de troubles apparentés. 

Une nouvelle session de cette formation va s'ouvrir très bientôt à Strasbourg.

Toutes les informations dans ce document à télécharger :








04 octobre 2022

Le PEPS ! Un Diplôme Universitaire pour les patients partenaires

France Assos Santé Grand Est a le plaisir de nous informer que suite à l'expérimentation concluante en 2021 de la 1ère édition du Diplôme Universitaire PEPS (Partenariat et Engagement du Patient dans le Système de Santé), une seconde édition est programmée sur cette année 2022-2023.  est partie prenante dans ce DU.

L’objectif de la formation PEPS est de favoriser "l’engagement des patients" et le développement du partenariat, de former des patients-experts à l’accompagnement de parcours de soin en maladie chronique en partenariat et en appui avec des soignants impliqués dans la coordination du parcours patient, et des professionnels de santé et du social à l’intégration des patients experts dans le parcours patient en cancérologie.
Cet enseignement a donc pour principal d’aider les futurs partenaires à se connaître eux-mêmes et à travailler ensemble. Nous nous proposons dans une démarche novatrice d’accueillir à la fois des patients, des professionnels de santé et des personnels administratifs des établissements de santé.

Les inscriptions sont ouvertes et ce jusqu'au 30 octobre 2022. Vous pouvez solliciter une prise en charge des frais de formation via l'université de Lorraine.

Toutes les informations : 

03 octobre 2022

[Recherche] : Effets bénéfiques d’une balade en forêt sur le cerveau humain

Nos ancêtres ont vécu dans la nature pendant des millions d’années. Les villes, qui sont un tout nouveau type d’habitat, connaissent de nombreux avantages. Cependant, des chercheurs ont identifié une relation entre cet environnement urbain et l’apparition de certains troubles mentaux comme la dépression, ou encore des troubles psychotiques comme la schizophrénie.

Selon l’étude publiée dans Molecular Psychiatry*, côtoyer la nature sauvage, même un court instant, regorge de bienfaits pour la santé mentale. Passer du temps dans la nature permet de baisser la pression artérielle, réduire l’anxiété et la dépression, améliorer l’humeur, la concentration, le sommeil et la mémoire. Cela permet également une guérison plus rapide.

Même si plusieurs études ont corroboré ce lien, il y a encore beaucoup à apprendre. Faire une balade dans une forêt procurerait-elle réellement tous ces bienfaits au cerveau ? Et si oui, comment ?

Pour mieux comprendre l’effet de la nature sur le cerveau, les chercheurs ont examiné l’amygdale. Il s’agit d’une structure cérébrale participant au traitement du stress, à l’apprentissage émotionnel et au décryptage des stimulus dangereux pour l’organisme. L’étude a révélé que les ruraux avaient l’amygdale moins activée en cas de stress par rapport aux citadins. Toutefois, il n’est pas certain que c’est grâce à la vie rurale.

Des chercheurs de l’Institut Max Planck ont réalisé une nouvelle étude pour comprendre ce phénomène. Ils ont, cette fois, utilisé la technique de l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf). 63 adultes en bonne santé ont participé à l’expérience. Ils savaient que l’étude impliquait une IRM et une promenade, mais ignoraient l’objectif de la recherche.

Les participants ont rempli des questionnaires avant d’effectuer une tâche de mémoire de travail. Puis, ils ont passé des scans d’IRMf, en répondant à des questions parfois stressantes. Ils ont été répartis au hasard pour une promenade soit dans un milieu urbain, soit dans un milieu naturel. Ils ont ensuite passé un autre scanner, en effectuant une tâche stressante supplémentaire. Pour finir, ils ont rempli un autre questionnaire.

Les scans IRMf ont montré une activité réduite de l’amygdale après une promenade dans les bois. Cela prouve que la nature peut entraîner des effets bénéfiques dans les régions du cerveau impliquées dans le stress, même en seulement une heure. De plus, les volontaires qui se sont promenés en forêt ont été plus attentifs et ont plus apprécié la promenade. Cela concorde avec les résultats de l’IRMf, ainsi qu’aux recherches précédentes.

Les chercheurs ont également appris que l’activité de l’amygdale des participants ayant fait une promenade urbaine n’a ni diminué ni augmenté. Cela ne veut pas dire que l’environnement urbain ne cause pas de stress. Cependant, l’effet stressant des villes n’est peut-être pas aussi puissant que le suggèrent d’autres études. Ou peut-être que certains facteurs stressants étaient absents lors de cette balade.

*How nature nurtures: Amygdala activity decreases as the result of a one-hour walk in nature | Molecular Psychiatry


02 octobre 2022

[Recherche] : Prise en charge du cancer chez les personnes souffrant de troubles psychiques sévères.

L’Institut de recherche et documentation en économie de la santé (IRDES) propose un document exhaustif en termes de ressources bibliographiques sur la prise en charge du cancer chez les personnes souffrant de troubles psychiques sévères.

Les individus suivis pour des troubles psychiques font face à une mortalité prématurée, quelle que soit la cause de décès. Ce phénomène, marqueur d’inégalité de santé, questionne le suivi et l’accès aux soins somatiques des personnes vivant avec un trouble psychique sévère. Les données du Système national des données de santé (SNDS) permettent de caractériser leur recours aux soins courants à l’échelle nationale en comparaison aux principaux bénéficiaires de l’Assurance maladie. Leur exploitation démontre un moindre recours aux soins de prévention et aux soins de spécialistes courants chez les individus suivis pour un trouble psychique sévère, malgré une prévalence plus élevée des principales pathologies chroniques qu’en population générale, et une fréquence plus importante des hospitalisations évitables, malgré des contacts plus fréquents en médecine générale. 

Ces résultats soulignent les difficultés du système de santé à répondre de manière satisfaisante aux besoins spécifiques des personnes vivant avec un trouble psychique et soutiennent le développement de mesures dédiées pour améliorer l’accès et la prise en charge somatique de cette population aux multiples vulnérabilités1.

Réalisée dans le cadre du projet Canopée (2) dont l’objectif est d’étudier les potentiels défauts de prise en charge du cancer chez les personnes souffrant de troubles psychiques sévères, cette bibliographie rassemble de la littérature scientifique identifiée à partir de l’interrogation des bases de données et portails suivants : Medline, Irdes, Cairn, Science direct, Web of science, Googlescholar. Après un focus sur la surmortalité et les difficultés dans l’accès aux soins somatiques, les aspects principalement documentés sont : la prévalence, l’incidence et le parcours de soins pour cancer des personnes souffrant de troubles psychiques sévères (schizophrénie, troubles bipolaires) sous l’angle à la fois qualitatif et quantitatif.

1. Gandré, C. et Coldefy, M. (2020). « Le recours aux soins somatiques des personnes suivies pour des troubles psychiques sévères en France : comparaison avec la population générale. » Revue D’epidemiologie Et De Sante Publique 68: S31

2. Irdes. Programme de recherche 2021-2023. Page 76.

Télécharger le document :

« La prise en charge du cancer chez les personnes souffrant de troubles psychiques sévères » (PDF)
Bibliographie thématique, septembre 2022, centre de documentation de l’Irdes,
Marie-Odile Safon, Véronique Suhard, synthèses et bibliographie.