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30 juin 2023

Apathie : définition, que faire quand on a envie de rien ?

La personne apathique est insensible à la motivation ou à la passion, et peut ressentir une grande fatigue. Découverte de ce trouble avec Dina Karoubi-Pecon, psychanalyste et psychothérapeute.


Qu'est-ce que l'apathie ?

"L'apathie désigne une difficulté à se mobiliser pour des activités, causée par un manque d'intérêt émotionnel, et non d'une cause physique", explique Dina Karoubi-Pecon, psychanalyste et psychothérapeute. Concrètement, les patients sont indifférents à tout, aux émotions et aux désirs, et n'ont envie de rien. Ils ne ressentent donc plus d'intérêt à bouger, se mobiliser, et se sentent généralement très fatigués. "La personne est comme gelée. Cela se fait, bien sûr, contre sa volonté. Ce manque d'intérêt peut se répercuter sur sa vie quotidienne, se traduisant par des difficultés au travail ou par un éloignement de ses proches. Souvent, les patients et leur famille en souffrent énormément", précise la spécialiste. Mais certains apathiques n'ont pas conscience de leur état avant que des proches les poussent à consulter. "Cela peut résulter d'une maladie mentale en train de se déclarer ou déjà installée", ajoute-t-elle.

Lire la suite...

https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-psycho-psychiatrie/2556804-apathie-envie-de-rien-faire/

29 juin 2023

Quelles sont les situations de stigmatisation vécues en psychiatrie ?

Les pratiques en santé mentale sont une des sources principales de stigmatisation selon les usagers de la psychiatrie et leurs proches (1). Le programme de recherche STIGMApro (2) met en évidence les 15 situations vécues comme les plus stigmatisantes.

Une nouvelle étude issue de ce programme et publiée dans le Journal of Psychiatric Rehabilitation, avait pour objectif d’identifier les situations de stigmatisation dans les soins de santé mentale, spécifiquement vécues par les usagers ayant un diagnostic de schizophrénie et leurs proches. Le programme STIGMApro ayant une approche fondamentalement orientée vers les solutions, l’objectif secondaire de cette enquête était d’identifier les facteurs protecteurs de cette stigmatisation en psychiatrie pour les usagers. Cette publication (3) utilise des méthodes de recherche participative, co-construisant une enquête nationale avec les membres du Clubhouse de Bordeaux. Les résultats rapportent 15 situations les plus stigmatisantes en psychiatrie et les détaille à partir d’un tableau (ci-dessous).

Au final, les usagers qui rapportent peu de situations stigmatisantes dans leurs parcours ont connu peu ou pas de pratique sans consentement et ont bénéficié davantage de pratiques orientées vers le rétablissement. Leurs familles étaient également plus satisfaites de la collaboration avec les professionnels. 

KÉVIN-MARC VALERY, enseignant-chercheur, LabPsy EA4139, PHD, Docteur en psychologie, psychologue clinicien spécialisé en neuropsychologie, université de Bordeaux.

1-Amsalem et al., 2018 ; Mestdagh & Hansen, 2014 ; Schulze & Angermeyer, 2003.
2-Ce programme a été créé sous l’impulsion du Pr. Antoinette Prouteau et du Dr. Jean-Marc Destaillats, en partenariat avec le Centre Hospitalier de Jonzac, l’Université de Bordeaux et l’Agence Régionale de Santé de Nouvelle-Aquitaine. Lancé au début de l’année 2019, le projet est financé pour quatre ans par l’ARS N-A, l’Institut de Recherche en Santé Publique et la Fondation Internationale de la Recherche Appliquée sur le Handicap. Kévin-Marc Valery, docteur en psychologie et co-rédacteur du projet, est employé en tant que coordonnateur du programme.
3- L’étude est accessible sur demande sur ce lien.


https://www.santementale.fr/2023/06/quelles-sont-les-situations-de-stigmatisation-vecues-en-psychiatrie/

28 juin 2023

Conférences : ce que l’on sait de l’autisme aujourd’hui.

Pour permettre à chacun de disposer d’informations sur l’état des connaissances sur l’autisme aujourd’hui et des perspectives d’avenir, la maison de l’autisme organise une série de conférences animées le Pr. Catherine Barthélémy. Sur place ou en ligne, ces rencontres sont proposées les 

21 juin - 28 juin - 5 juillet

(de 14h à 15h)

La Maison de l’autisme inaugurée en avril dernier à Aubervilliers a pour vocation d’être un lieu unique en France de ressources pour les personnes avec autisme, leur famille et les professionnels. Elle accueille un cycle de conférences animées par le Pr. Catherine Barthelemy, Professeure honoraire, directrice du Groupement d’intérêt scientifique (GIS) Autisme et troubles du neurodéveloppement et vice-présidente de l’Académie de médecine.

Ces conférences qui vous permettront en une heure d’avoir un aperçu de l’état de la science en matière d’autisme ainsi que sur leurs perspectives d’avenir, sont organisées sur place et accessibles en ligne.

Pour assister aux conférences sur place, les inscriptions sont gratuites mais obligatoires. Trois dates sont proposées :

21 juin 14h-15h : inscription ici

28 juin 14h-15h : inscription ici

5 juillet 14h-15h : inscription ici

Ces conférences seront également retransmises en ligne (sans inscription). 
Les liens sont disponibles sur les pages d’inscriptions ci-dessus puis disponibles en replay sur le site de la Maison de l’autisme.



27 juin 2023

[Vidéo] : À Montpellier, Medincell a inventé BEPO®, le médicament du futur

Le traitement contre la schizophrénie développé par la société pharmaceutique a reçu le feu vert de la FDA pour les Etats-Unis. 

Si Uezdy a reçu l’approbation de la FDA, celle de l’Europe se fait attendre… mais le traitement de Medincell est prêt. L’entreprise installée à Jacou a même développé plusieurs traitements avec BEPO, dont plusieurs sont actuellement au stade préclinique et clinique (les dernières étapes avant la mise sur le marché). "Outre la schizophrénie, notre technologie peut s’appliquer à de nombreux domaines thérapeutiques susceptibles de changer la donne pour les patients et les soignants comme la contraception, le paludisme, la gestion de la douleur", explique Christophe Douat.

26 juin 2023

Paternités tardives : quels sont les risques ?

Certaines études établissent un lien entre une paternité tardive et le risque, pour l'enfant, de développer des troubles du spectre de l'autisme. « La communauté scientifique n'est pas unanime à ce sujet. Il faut également prendre en compte l'environnement familial dans la survenue de ces troubles », précise Luc Multigner.

Une revue de la littérature publiée en 2015 rapporte que « l'augmentation de l'âge paternel serait plus fréquemment associée à une augmentation de l'incidence de différents types de troubles comme l'autisme, la schizophrénie, les troubles bipolaires et la leucémie infantile dans la progéniture ».

Dernièrement, le 17 mai 2023, une étude de cohorte* a été menée auprès de 18 millions de naissances. Elle révèle que les hommes de plus de 44 ans étaient plus susceptibles d'avoir des bébés avec des anomalies congénitales. « L'âge paternel avancé augmente le risque d'anomalies congénitales, en particulier d'anomalies chromosomiques chez leur progéniture, impliquant la nécessité d'un conseil génétique prénatal », souligne l'étude. Mais Luc Multigner nuance : « Même si le risque augmente, il y a quand même plus de chances d'avoir un enfant en bonne santé que touché par une maladie génétique. »

*Xinghe Bu , Wenjing Ye , Jianguo Zhou, Eur J. Pediatr, 2023, May 17

25 juin 2023

[Série] : Infirmiers en psychiatrie : Episode 1/3

Découvrez le premier épisode de notre série consacrée aux infirmiers en psychiatrie. 
Nous avons suivi pendant 24h Maud Amiaud et Vincent Chielens, deux infirmiers qui exercent au secteur 3 du GHU Paris Psychiatrie Neurosciences, sur le site de l'hôpital Saint-Anne.


24 juin 2023

Quel est le rôle de la nutrition dans la santé mentale ?

L'arrivée de l'été nous donne envie de grandes tablées conviviales et de plats aux saveurs fraîches et saines ! C’est bon pour notre corps à l’évidence mais qu’en est-il pour notre santé mentale ? Anne-Gaël Guiol de la Fondation Falret nous donne quelques précisions.

Les liens entre la nutrition et la santé mentale semblent moins évidents, moins directs que ses liens avec la santé physique. Pour autant, de plus en plus d’études montrent que ce qu’il y a dans notre assiette a un impact sur notre santé mentale.

Bien manger = bien dans sa tête

On se rend compte que l’intestin est un peu notre deuxième cerveau, qu’ils sont en communication étroite entre eux et que la sérotonine, ce neurotransmetteur impliqué notamment dans les états d’humeur et l’anxiété, se retrouve à la fois au niveau cérébral et digestif.

Pour prendre soin de sa santé mentale, il faudrait donc veiller à une alimentation équilibrée et sans carences. Des études montrent que certaines carences produisent un effet stressant sur l’organisme avec des répercussions néfastes sur l’humeur et les fonctions cognitives. Les nutriments tels que le fer, les oméga-3 ou les folates ont un effet important sur notre cerveau. Il y a un intérêt à manger sainement, à tout âge, pour prévenir les risques de déséquilibre de notre microbiote intestinal et les altérations de notre santé mentale.

L’alimentation pourrait être à la fois la cause et le remède aux problèmes de santé mentale. Il n’y a pas de réponse catégorique. Cependant, l’alimentation fait partie des facteurs d’influence de notre santé mentale et elle favorise notre résilience face aux troubles psychiques. Par exemple, des études montrent que le régime méditerranéen amenuise les risques de dépression. C’est d’ailleurs cette alimentation qui est à l’origine d’une espérance de vie plus longue. A contrario, une alimentation riche en acides gras et pauvre en fruits et légumes est associée à un sur-risque de dépression. Tout comme une consommation fréquente d’aliments frits.

Les aliments transformés présentent-t-ils des risques pour notre santé ?

La plupart des aliments sont transformés puisque nous les cuisinons. En fait, ce sont donc les aliments ultra-transformés issus de l’industrie alimentaire qui sont néfastes. On parle des plats prêts à l’emploi, des nuggets de poulet, des cordons bleus, des biscuits et barres chocolatées. Ceux-là ont subi plusieurs procédés de transformation, ils sont bourrés d’additifs sans compter les ajouts de sucres et de sel. Des études avaient déjà établi des liens avec les cancers et les maladies métaboliques comme l’obésité et le diabète. Une nouvelle étude récente atteste d’un lien avec la récurrence de symptômes dépressifs. Les personnes pour qui les aliments ultra transformés représentent un tiers de leurs apports totaux ont 30 % de risque supplémentaire de présenter des épisodes de symptômes dépressifs récurrents.

Donc, on essaie de cuisiner et on évite autant qu’on le peut les préparations alimentaires emballées, qui entre nous, ont vu leurs prix s’envoler. Ces préparations sont en plus onéreuses. La situation actuelle est difficile pour beaucoup de Français : 51 % avouent sauter régulièrement ou occasionnellement des repas. Une enquête Ifop sur les effets de l’inflation démontre que la dégradation de notre pouvoir d’achat a des conséquences très inquiétantes sur le corps et la santé. Les situations de précarité sont en augmentation et elles fragilisent profondément les personnes qui connaissent des troubles anxio-dépressifs avec une multiplication par trois des risques de suicide. Précarité et sous-alimentation ne sont pas seulement un enjeu économique et social mais aussi un enjeu de santé publique avec des répercussions importantes sur notre santé mentale et physique.


23 juin 2023

La clozapine est bien considérée par les services de l’ANSM comme un médicament d’intérêt thérapeutique majeur

Début juin, le Collectif Schizophrénies a envoyé une lettre à l'Agence nationale de sécurité du médicament, concernant la disponibilité de la "clozapine", antipsychotique largement utilisé par les patients atteints de schizophrénie.

Suite à ce courrier l'ANSM a répondu :

Dans cette demande, vous nous précisez que vous souhaitez que l’ANSM clarifie sa position concernant le fait que la clozapine fasse partie de la liste des médicaments d’intérêt thérapeutique majeur.

Vous souhaitez également connaître les mesures en cours pour garantir une disponibilité normale en clozapine.

Par arrêté du 27 juillet 2016 fixant la liste des classes thérapeutiques contenant des médicaments d’intérêt thérapeutique majeur mentionnés à l’article L. 5121-31 du code de la santé publique, on retrouve la classe des antipsychotiques à laquelle appartient la clozapine. 

En suivant ce lien, vous trouverez l'arrêté du 27/07/2016 qui classe la clozapine (antipsychotiques) parmi les médicaments d’intérêt thérapeutique majeur :

https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf?id=SRej_KDAUdP9pmCl9KeI6Zf-kKrCNlGL2eLZcYDfvps=

Nous vous confirmons donc que la clozapine est bien considérée par les services de l’ANSM comme un médicament d’intérêt thérapeutique majeur et qu’il fait l’objet d’une attention toute particulière à cet égard, étant donné sa place dans l’arsenal thérapeutique et la nécessité d’un traitement en continu quand il est efficace et bien toléré.

Les stocks actuellement disponibles permettent de couvrir les besoins en Clozapine 100 mg. Néanmoins, des tensions ponctuelles peuvent encore être observées.

Une distribution normale sera reprise à compter de mi-juillet.




Bravo et merci au Collectif pour avoir interpelé les autorités de santé !


22 juin 2023

[Livre] : Soyez Réhab (guide pratique de réhabilitation psychosociale)

Depuis quelques années maintenant les termes de rétablissement et de réhabilitation psychosociale se sont fait une place de plus en plus grande dans le paysage de la psychiatrie. L'application de ces principes le développement de nombreux outils et les changements de paradigme modifient un peu plus chaque jour la manière d'appréhender les collaborations avec les personnes atteintes de maladies psychiques et leurs proches. Se démarquant des nombreux ouvrages qui détaillent les concepts et les procédés thérapeutiques (remédiation cognitive TCC habiletés sociales etc.) "Soyez réhab" illustre leur mise en pratique concrète avec l'envie simple de répondre à cette question : c'est quoi faire de la réhab au quotidien ?

Véritable "mode d'emploi" cet ouvrage aborde les questions fondamentales de l'identité de la coordination et de la prise en compte du positionnement de chaque protagoniste. Il donne les clés pour favoriser un environnement propice à l'espoir à la demande d'aide et à la réalisation des projets. Invitation à la réflexion il nous encourage à faire ce pas de côté qui nous fera ouvrir et choisir la bonne porte vers la collaboration. Enfin il nous alerte sur les éventuels freins organisations et phénomènes d'accommodation qui nous font faire fausse route.

Très illustré et volontairement pratique l'ouvrage aborde ces problématiques au travers d'analyse de vignettes exposant des situations de vie précises. Ainsi le lecteur peut s'exercer au fur et à mesure que les chapitres avancent.


L'interview de l'auteur sur YouTube :


21 juin 2023

Santé mentale : un enfant sur dix souffre au moins d’un trouble

Parmi les enfants scolarisés de 6 à 11 ans, 13 % présentent au moins un trouble probable de santé mentale, révèle la première étude nationale sur le sujet, publiée mardi 20 juin par Santé publique France.

Une première étude nationale révèle mardi 20 juin que 13 % des 6-11 ans présentent au moins un trouble probable de santé mentale.

Les chiffres des effets de la crise sanitaire sur le mal-être des jeunes étaient sans équivoque, mais les données manquaient pour les enfants. Mardi 20 juin, une première étude nationale révèle que 13 % des 6-11 ans présentent au moins un trouble probable de santé mentale.

Cette étude transversale, menée par l’agence Santé publique France, croise des données collectées en fin d’année scolaire 2021-2022 auprès de plus de 15 000 enfants et enseignants dans près de 400 écoles, ainsi que de 10 000 parents. Jusqu’ici, les informations sur l’état de santé des enfants n’étaient que parcellaires ou peu représentatives.

Grâce aux questionnaires complétés par différentes populations (parents, enseignants et enfants), l’étude « Enabee » fait le constat que 13 % des 6-11 ans présentent « au moins un trouble probable de santé mentale ». C’est un taux de prévalence du même ordre que ceux observés dans d’autres pays en Europe sur la même tranche d’âge.

20 juin 2023

Fermeture de lits, afflux de patients... "Les conditions indignes" de la psychiatrie en Sarthe

Jérôme Lourdais, Ouest France, 15/06/2023

La fermeture de 42 lits au sein de l’établissement public de santé mentale de la Sarthe provoque un effet domino sur d’autres services de soins. Notamment les urgences du centre hospitalier du Mans. Les médecins tirent la sonnette d’alarme.

Lire l'article :







19 juin 2023

HHC et dérivés : le cannabis de synthèse interdit à la vente à compter du 13 juin

Le ministre l'avait annoncé il y a moins d'un mois, et aujourd'hui la décision est effective : des substances de synthèse dérivées du cannabis et actuellement en vente libre en France vont être interdites à la vente. 

L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) vient d'annoncer avoir inscrit  l’hexahydrocannabinol (HHC) et deux de ses dérivés, le HHC-acétate (HHCO) et l’hexahydroxycannabiphorol (HHCP) sur la liste des produits stupéfiants. Ainsi, leur production, leur vente et leur usage notamment, sont interdits en France à partir du 13 juin.


https://psy-partenaires.blogspot.com/2023/05/hhc-hexahydrocannabinol-un-nouveau.html


18 juin 2023

Programme Régional de Santé (PRS) Grand Est : concertation sur le SRS et PRAPS 2023-2028

L'ARS Grand Est lance auprès de l’ensemble des partenaires de la région, à partir du 7 juin 2023, une concertation sur les pré-projets du Schéma Régional de Santé (SRS) et du Programme régional d'accès à la prévention et aux soins des plus démunis (PRAPS) 2023-2028.

Le schéma régional de santé (SRS) est organisé en 4 parties :
- les 4 grandes priorités retenues pour la période 2023-2028 ;
- les conditions et les leviers de réussite (les ressources humaines en santé, la territorialisation des actions, l’innovation) ;
- l’organisation de l’offre de santé (médecine de ville, sanitaire, médico-sociale), la coopération transfrontalière ;
- le pilotage du PRS (suivi de la mise en œuvre, bilan et évaluations)

Le programme régional d’accès à la prévention et aux soins des populations vulnérables est structuré selon 6 axes :

= la coordination et le pilotage ;
= la lutte contre les Inégalités sociales et territoriales de santé (ISTS) ;
= l’appui sur les « Experts du vécu » ;
= la médiation en santé ;
= la gestion des situations complexes ;
= la transversalité dans la promotion de la santé, de la prévention, des droits et de l’accès aux soins et à la santé

Vous êtes acteurs de santé ? Vous avez la possibilité de donner votre avis sur le prochain Schéma régional de santé et le PRAPS.

Dès à présent et jusqu’au 26 juin 2023, vos observations peuvent être adressées à l’agence en utilisant les formulaires ci-dessous :

SRS

PRAPS

À l’issue de cette phase de concertation, l’ARS consolidera un projet de SRS-PRAPS qui sera soumis à la consultation réglementaire, entre mi-juillet et mi-octobre 2023. Le nouveau PRS sera signé au plus tard le 31 octobre pour entrer en vigueur le 1er novembre 2023.

17 juin 2023

Quand étudier fait partie du soin

Les pathologies psychiatriques sévères des jeunes adultes ont souvent des effets délétères sur les parcours scolaires ou universitaires. Dans ce contexte, la clinique Saint-Martin de Vignogoul (Occitanie) a mis en place Épistémé, une plateforme psychopédagogique qui permet à de jeunes patients d’envisager une remobilisation scolaire et/ou professionnelle.

En pratique, la plateforme est conçue pour accueillir environ 15 à 20 patients souffrant de schizophrénie ou d’états limites graves, stabilisés, accueillis en hospitalisation complète ou de jour. Chaque jeune réalise un bilan d’orientation avec la psychologue conseillère d’orientation. Il s’engage ensuite à être présent trois après-midi par semaine, sur une période de 5 mois renouvelable. Différents accompagnements individuels et collectifs par un enseignant, sous la forme d’ateliers et de cours de méthodologie sont mis en place, ainsi qu’un soutien psychologique. Une salle d’étude dédiée est équipée de matériel informatique et d’outils pédagogiques et méthodologiques.

Patrice Charbit, psychiatre à l’initiative du projet, précise : "La majorité des demandes concerne la préparation du Diplôme d’accès aux études universitaires (DAEU), un équivalent du baccalauréat, mais nous avons également des parcours universitaires, des formations techniques… Cela peut être aussi passer le code de la route, écrire un livre, ou encore se préparer à chercher un projet. Tout est l’occasion de se mettre en marche. Nous organisons avec le patient l’ossature de son parcours, les cours à distance s’il y a lieu, nous cadrons son travail personnel, son emploi du temps et son soutien au quotidien. C’est un encadrement attentif "

Etudier devient un soin.

Patrice Charbit conclut : "Donner une perspective, la porter, la cadrer, voire la transformer, tout ceci en groupe, est la base du projet épistémé. Ses avantages sont multiples :
– dédramatiser le diagnostic de schizophrénie ou d’état limite grave et donner de l’espoir à des jeunes qui inaugurent leur vie d’adultes ;
– faire entrer certains patients réfractaires dans une perspective de soins par la porte du savoir ;
– réhabiliter une temporalité adéquate et adaptée : il est communément admis que la formation, l’apprentissage prennent du temps, tout comme les soins d’ailleurs ;
– ne pas nécessiter pas une lourde infrastructure et être économique."


Plateforme ÉPISTÉMÉ - OC Santé (oc-sante.fr)

16 juin 2023

[Article] : Les "sans place, les sans parcours" ou les "oubliés" de la société inclusive

De nombreux professionnels nous alertent sur les fragilités de notre secteur médico-social.

Ce ne sont pas de simples constats mais une alerte :

"Il manque en France une réelle politique publique consacrée au handicap, cohérente et volontariste. Les beaux discours, déconnectés de la réalité, qui parlent d'inclusion à tort et à travers, ne servent à rien. Pire, ils sont empreints d'hypocrisie et découragent les bonnes initiatives du terrain." 
Luc Gateau : Président de l’Unapei (éditorial de Vivre Ensemble, septembre 2022)

Ceux qui lisent ces lignes se disent peut-être : "Il exagère, moi j’ai une place pour mon enfant à l’école", un autre dira qu’il a un foyer d’hébergement pour sa fille qui part tous les jours travailler à l’ESAT....

Oui, mais pour combien de temps ?

Lire la suite de l'article à la page 4 de la revue de l'APEDI-Alsace :


15 juin 2023

[Clip vidéo] : Apprends moi la musique

L'Unafam Nord a réalisé le clip "Apprends-moi la musique" pour porter la voix des proches et familles de personnes vivant avec des troubles psychiques. Un témoignage collectif fort sous forme de mise en musique d’un groupe de parole. 

https://www.unafam.org/besoin-d-aide/mediatheque/videos/apprends-moi-la-musique

14 juin 2023

Quinzaine du handicap : du 19 au 30 juin à Schiltigheim

Rendez-vous incontournable en faveur de l’inclusion des personnes aux besoins particuliers.

Suite au formidable succès de la 1ère édition de la quinzaine du handicap en 2022, à laquelle plus de 1 500 personnes de tout âge et de tout milieu ont participé, le bureau du handicap de la Ville de Schiltigheim, avec le soutien des acteurs associatifs, institutionnels et éducatifs, organise une seconde édition

du lundi 19 au vendredi 30 juin 2023

La Ville a tout particulièrement à cœur de faire évoluer les regards sur le handicap et favoriser la mixité handi-valide conformément à la Charte Ville et Handicap à laquelle elle a adhéré dès 2010. Les actions de l’édition 2023 se déclineront d’une part au travers de la sensibilisation au handicap des élèves des écoles Leclerc, Exen Schweitzer et Exen Pire, qui participeront aux ateliers de mises en situation pour découvrir les différents profils du handicap et visiteront les établissements spécialisés pour un temps de partage d’activités et d’échange entre jeunes handi-valide.

D’autre part, des actions de sensibilisation à destination du grand public sont proposées avec un calendrier riche en actions inclusives.

13 juin 2023

Déconjugalisation de l’AAH

A partir du 1er octobre 2023, la réforme de la déconjugalisation de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) changera le mode de calcul de l’allocation. Pour les bénéficiaires en couple : seul le bénéficiaire et ses ressources personnelles seront prises en compte dans le calcul de la prestation.

Ce sont 120 000 personnes handicapées qui vivent en couple (dont 80 000 potentiels nouveaux ayant droit à l’AAH) qui verront leur allocation augmenter de 350 € par mois en moyenne. Cette réforme favorise l’autonomie des personnes handicapées qui bénéficieront, à partir du 1er octobre 2023, d’une allocation individualisée sans dépendre du conjoint et de ses ressources.


11 juin 2023

[Juin 2023] : Psycyclette 9ème édition

Du 5 au 16 juin 2023, l’Unafam organise la 9e édition de Psycyclette.

La Psycyclette est une randonnée à vélo de plus de 1400 kilomètres mêlant des personnes vivant avec des troubles psychiques, des soignants et des cyclotouristes.

Contre les idées reçues et un défi audacieux : parcourir les routes de France à vélo, négocier les virages, monter les côtes et les descendre.



09 juin 2023

Après 20 ans de catatonie, une femme se réveille grâce à un traitement contre le lupus

Alors qu’elle était internée en psychiatrie depuis 20 ans, une femme s’est réveillée et réadaptée à la vie, après avoir reçu des traitements ciblés pour un lupus dont elle souffrait également. De quoi remettre en centre de la discussion le rôle des maladies auto immunes dans le diagnostic psychiatrique.

Elle s’appelle April Burrell et son histoire racontée dans le Washington Post semble sortie d’un film un peu angoissant. A 21 ans, il y a de cela 20 ans, cette étudiante américaine en comptabilité développe une psychose à l’issue d’un traumatisme et reçoit un diagnostic de schizophrénie sévère. La jeune femme se mure alors dans un état de sidération, la catatonie, coincée dans son esprit, incapable de communiquer ou de prendre soin d'elle-même. Elle est internée en psychiatrie depuis, sans réel progrès. Mais en 2018, c’est un autre diagnostic qui change toute la donne.

Elle retrouve ses fonctions cognitives après un traitement contre une inflammation

Lire toute l'histoire...

08 juin 2023

[21 juin] : Webinaire PCH

Depuis le 1er janvier 2023, le soutien à l’autonomie dans la PCH aides humaines est ouvert aux personnes en situation de handicap lié à des altérations des fonctions mentales, cognitives, psychiques.

Le 21 juin de 9h30 à 12h30

Intervenants : Cyril Desjeux, Roselyne Touroude, Marie Delaroque directrice du dispositif habitat Côté Cours (Vivre et devenir).

• Le soutien à l’autonomie : comment est-il défini ?

• A quoi ça sert, pour les personnes handicapées psychiques, pour les familles ?

• Qui peut apporter ce soutien à l’autonomie ?

• En quoi la PCH soutien à l’autonomie est complémentaire d’autres aides, d’autres modalités de soutien ?


07 juin 2023

[Podcast] : Au-delà des voix, déconstruire les tabous de la schizophrénie

La schizophrénie toucherait environ 600 000 personnes en France et près de 1 % de la population mondiale. Cette pathologie psychiatrique décrite il y a cent ans reste aujourd’hui l’une des plus complexes et fait l’objet d’une forte stigmatisation. D’autant plus lorsque des tragédies surviennent, comme le décès d’une infirmière au CHU de Reims poignardée par un patient schizophrène lundi 22 mai 2023. Ce n’est pas sans compter sur un certain manque de moyens et de personnels hospitaliers. De plus en plus de personnes œuvrent ainsi pour briser les tabous, stopper les préjugés et mettre fin à cette stigmatisation, et pour une meilleure prise en charge.

La schizophrénie est une maladie du cerveau aux caractéristiques nombreuses. Il est notamment possible d’observer une perturbation de la pensée, de la paranoïa ou encore des idées tenaces. Cette pathologie implique des hauts et des bas, et fonctionne donc par crises. Mais elle est très variable en fonction des personnes. "Il y a DES schizophrénies", insiste Jean-Christophe Leroy, organisateur des Journées de la Schizophrénie et directeur de l’association PositiveMinders.

Le diagnostic de la schizophrénie est particulièrement difficile et survient parfois tardivement. "La façon de diagnostiquer est très particulière, il faut avoir plusieurs symptômes pendant une certaine durée", explique Jean-Christophe Leroy. De plus, il n’y a malheureusement pas de cartographie exacte et unique de la maladie. "Ceux qui vivent avec ces troubles sont diagnostiqués plusieurs fois au cours de leur vie", confie-t-il.

Une pathologie encore trop peu connue

Le manque de connaissances du public mais aussi de certains professionnels de santé favorise la mise à l’écart des personnes atteintes de schizophrénie. Elles se voient souvent diagnostiquées très tard puisqu’elles et leur entourage ne détectent souvent pas les signaux. "La question de l’acceptation joue aussi beaucoup, tant que ce n’est pas fait le traitement et l’évolution sont difficiles", estime le directeur de PositiveMinders. Se faire aider est souvent difficile, tout comme reconnaître la maladie. Mais "attendre, c’est aggraver les troubles", d’où la nécessité de faire tomber les barrières que sont le manque de traitements, de professionnels formés, de moyens, d’information et de prévention.

Anastasia Benzahi, dont le trouble schizo-affectif a été reconnu il y a sept ans, sensibilise sur ces questions grâce à YouTube. "Ce trouble s'apparente au spectre de la schizophrénie mais aussi de la bipolarité", confie la jeune femme. Ce trouble difficile à porter au quotidien se divise en phases de dépression et de manie. "Mon diagnostic était un vrai soulagement, même si j’ai eu une phase de déni", confie-t-elle. Diagnostiqué en 2011 à l’âge de 28 ans, David Martinelli est quant à lui pair-aidant à la Maison Perchée : "le fait d’être suivi et médicamenté à vie est forcément dur à entendre, mais je suis traité et ma famille est aux petits soins".

Informer et prévenir, les clés de la déstigmatisation

Beaucoup de personnes atteintes de schizophrénie ne sont pas soignées ce qui peut souvent peser. "C’est comme avoir une conversation avec une personne qui semble venir d’une planète différente", estime Jean-Christophe Leroy. Selon lui, l’accumulation quotidienne de situations décalées et de difficultés est fatigante et mène à des explosions verbales. "On ne comprend pas et on se fait du souci", indique-t-il avant d’ajouter que "apprendre à communiquer est la base pour les proches aidants". Il faut en effet apprendre à bien réagir face aux crises schizophréniques et pousser les personnes touchées à se faire aider.

"Souvent, dans le cinéma, la personne schizophrène de l’histoire est tarée alors qu’on peut avoir toute sa tête et vivre une vie normale", déplore Anastasia Benzahi. Lors de la Semaine d'information sur la santé mentale, la youtubeuse propose ainsi à ses abonnés de poser des questions afin de leur apporter des éléments de réponse et de déconstruire leurs préjugés. "Les stéréotypes sont ancrés mais cela ne me fait pas mal, ça vient d’un manque d'information".

Également, la Maison Perchée s’est montée lors du confinement pour aider les personnes schizophrènes. "On est venu combler le vide institutionnel à la sortie de l'hôpital", explique David Martinelli. L’association est tenue par des personnes concernées par cette pathologie, qui sont aujourd’hui soignées et suivies, souhaitant venir en aide à ceux qui en ont besoin. Notamment, des groupes de parole, conférences et échanges divers sont proposés.

Des évolutions positives et un futur prometteur

Les avancées de la science permettent aujourd’hui aux traitements d’être plus efficaces. Cela n’a pas été le cas pendant longtemps puisqu’ils faisaient plus de mal que de bien aux patients, étant inadaptés à la maladie. Il suffit aujourd’hui de trouver la molécule qui correspond le mieux à la personne. "J’ai testé deux traitements différents, celui actuel est très adapté et tout va bien", confie David Martinelli.

C’est par la vulgarisation des informations sur la schizophrénie que les choses avancent, et c’est le cas. Depuis 20 ans, les Journées de la Schizophrénie sont l’occasion de mettre en avant cette pathologie. "On parle dans les établissements et on transforme la vision des jeunes", indique Jean-Christophe Leroy, selon lequel les clichés restent mais s’amenuisent avec le changement des mentalités. Il s’agit d’un travail de longue haleine mais "plus il y a de formation et d’information mieux c’est", conclut David Martinelli.


06 juin 2023

[15 juin] : Colloque "La voie du rétablissement"

 

Une journée passionnante pour découvrir la “voie du rétablissement avec notamment la participation de 

  • Nicolas Rainteau, psychiatre au CHU de Montpellier et auteur de « Soyez Réhab »
  • Laurent Lecardeur, psychologue spécialisé en neurologie, consultant et formateur, intervention sur l’accompagnement au changement de pratiques
  • Romain Rey, psychiatre et chercheur au CH Le Vinatier, Lyon, présentation du Programme BREF

 

Ouverture dès 8h sur place et à partir de 9h en distanciel - Voir le programme en pièce jointe.

 

10 Ateliers sont mis en place l'après-midi autour des thématiques suivantes (attention: seuls les ateliers qui ont lieu dans l'amphi 1 sont diffusés en distanciel):

 

  • Programme pour les aidants
  • L'accompagnement personnalisé
  • Les médiateurs de Santé Pair
  • Les projets individualisés
  • La réhabilitation psychosociale
  • La psychoéducation
  • Les programmes de psychothérapies pour les TOC

 

Quinze partenaires seront également présents sur des stands d'information.

Toutes les informations utiles sont disponibles sur les sites internet suivants :

 www.normandie-rehab.fr ou www.positiveminders.com


Télécharger le PROGRAMME


Un congrès hybride (virtuel et présentiel) tout public et gratuit !

Lien d'inscription (gratuite et obligatoire !) :

https://15-juin-hybride.eventbrite.fr



05 juin 2023

17 juin : Colloque sur la schizophrénie

Organisateur : Association Schizo? ... Oui!

Samedi 17 juin 2023 de 9h30 à 17h 

à Paris Hotel INN place d'Italie.

Parmi les intervenants, une magistrate, un mandataire judiciaire à la protection des majeurs, des pair-aidants, une psychiatre et un neuropsychologue, des associations.

La participation aux colloques est gratuite. Contactez-nous 
- sur la permanence 01 45 89 49 44 ou 
- sur formation@schizo-oui.com pour une préinscription.

Les frais de déplacement (nuitée, train) seront remboursés notamment pour les personnes n'habitant pas en région parisienne (au cas par cas et dans la limite du budget).

L’évènement est présentiel mais, si vous êtes dans l’impossibilité de nous rejoindre, vous pourrez accéder en ligne et vous enregistrer en cliquant sur le lien suivant: Webinar Colloque Schizophrénie 3

 Les sessions seront enregistrées et publiées postérieurement sur le site de l’association.


Télécharger le programme :


03 juin 2023

[Evénement] : Le handicap psychique dans la lumière

Le CREHPSY Grand Est et l’association Route Nouvelle Alsace ont organisé une projection de courts métrages, jeudi 1° juin, sur le handicap psychique et la santé mentale.

Cette projection de cinq courts métrages a réuni des partenaires associatifs et des usagers dans la salle des conseils de l’Eurométropole. Plusieurs thématiques autour de la santé mentale et du handicap psychique ont été abordées lors de cette rencontre où vidéos et témoignages ont animé le débat.

"La vidéothèque est le moyen de faire passer un message, en plus du centre de ressources pour informer", a expliqué Charles Necol, représentant du CREHPSY et de la Route Nouvelle Alsace.

Ces films de différents formats, stop motion , clip publicitaire ou fiction réalisée avec des comédiens, vont être diffusés sur le site du CREHPSY ou sur les réseaux sociaux pour une plus grande visibilité. Ce projet est soutenu par l’ARS, dont la directrice Stéphanie Jaeggy a souligné la nécessité du dépistage, des soins et de l’accompagnement des personnes en rupture économique et sociale.

Les courts métrages, introduits par les réalisateurs ou les témoins, ont apporté des réflexions sur les thèmes : "Osez en parler", "Bipolarité au travail", "Accompagnement vers et dans le logement", "Parcours de rétablissement"

Une fiction intitulée "Un cow-boy dans la tête" a montré un exemple de schizophrénie et a déjà été projetée à des festivals.

Des personnes atteintes de handicap psychique ont collaboré au tournage

Des personnes atteintes de handicap psychique ont collaboré au tournage ou au scénario de ces vidéos et le stop motion a permis à un groupe de jeunes de s’impliquer, a précisé Sophie Rouschmeyer, chargée de mission.

L’adjoint municipal à la santé Alexandre Feltz a annoncé un colloque « art-santé » pour la rentrée et le projet d’une maison de santé mentale à venir.

D’autres films devraient être encore disponibles. Les professionnels de santé intéressés peuvent nous contacter avec des idées ou des propositions (contact67@crehpsy-grandest.fr), a ajouté Charles Necol.

Merci aux DNA



02 juin 2023

[10 juin] : La Nuit du Handicap

STRASBOURG : Un moment festif et de belles rencontres

Samedi 10 juin 2023 de 15h à 21h

Place du Château

La Nuit du handicap, c’est un moment d’échange festif pour faciliter la rencontre entre les personnes en situation de handicap et celles qui ne le sont pas, afin de faire évoluer le regard porté sur le handicap et si possible créer des liens durables. 

L’ambition de cet événement ouvert à tous est de construire une société plus inclusive. Strasbourg est l’une des 29 villes à être au rendez-vous de La Nuit du handicap le samedi 10 juin.

Alors que le handicap concerne 12 millions de personnes en France (dont 80 % de manière invisible), La Nuit du handicap invite chacun de nous à sa 6e édition, samedi 10 juin 2023, à l’occasion d’événements conviviaux et festifs !

Se rencontrer, partager, expérimenter à Strasbourg Pour 5 minutes ou 5 heures, l’accès à la Nuit du handicap est gratuit et ouvert à toutes et tous. Les participants pourront partager un verre, profiter de spectacles, refaire le monde et ainsi participer à une société plus solidaire et riche de ses diversités !