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31 décembre 2020

Délire et Schizophrénie

Dans la revue : Santé Mentale n°253 - Décembre 2020

Les idées délirantes représentent un véritable enjeu pour les équipes soignantes, dans la mesure où elles offrent le spectacle déroutant d’un rapport au monde en total décalage avec l’expérience commune du rapport à la réalité. Comment entrer en contact et instaurer une relation thérapeutique avec une personne délirante ? En complément du traitement médicamenteux, différentes approches proposent, sans se positionner de manière frontale, de travailler avec le patient sur ses croyances délirantes ou encore de dialoguer avec les voix…






23 décembre 2020

Comment le cerveau "mange" les connexions pour maintenir sa plasticité

Article du 23 décembre 2020

Dans une étude parue dans Nature le 23 décembre 2020, des chercheurs ont montré que ce sont les astrocytes et non les microglies qui éliminent constamment les connexions synaptiques excitatrices, excessives et inutiles, des adultes en réponse à l'activité neuronale.

 

Cette modulation astrocytaire pourrait être une piste de traitement dans divers troubles neurologiques impliquant une mauvaise "taille" des synapses, comme certaines formes d'autisme, la schizophrénie, la démence fronto-temporale ou les crises graves d'épilepsie.


https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/cerveau-cerveau-mange-connexions-maintenir-plasticite-84914/




21 décembre 2020

Clotilde Coureau : son nouveau combat pour sensibiliser les Français aux maladies psychiatriques

©Bestimage
Clotilde Coureau s’engage auprès de la Fondation pour la recherche médicale (FRM) afin de faire avancer la recherche sur les maladies psychiatriques. Et sensibiliser le grand public.

Comment êtes-vous devenue ambassadrice ?

Clotilde Coureau - J’ai reçu un appel de la FRM un peu avant le premier confinement pour me demander si nous pouvions travailler ensemble, et j’ai aussitôt accepté. Un domaine de la recherche m’interpellait, celui des maladies mentales. J’ai moi-même perdu ou vu souffrir plusieurs amis, qui n’ont pas été diagnostiqués suffisamment à temps et n’ont pas reçu de traitements appropriés.

Comment expliquer que la recherche en psychiatrie soit le parent pauvre de la recherche biomédicale en France ?

Clotilde Coureau - Faute de budgets suffisants, la recherche, notamment celle destinée à explorer de nouvelles voies thérapeutiques, connaît un retard considérable. Elle n’est pas considérée comme prioritaire, car les maladies mentales (dépression, anorexie, schizophrénie, troubles bipolaires…) sont toujours entourées d’un grand tabou, bien qu’elles touchent aujourd’hui près de douze millions de Français et que ce chiffre risque de s’aggraver avec la crise sanitaire. Elles sont associées à un sentiment d’échec, de peur, de honte, qui empêche de nombreuses personnes « qui ne vont pas bien » de consulter. Or ces maux du psychisme sont des maladies comme les autres, qui peuvent et doivent être soignées.

Votre message aux pouvoirs publics ?

Clotilde Coureau - Passer du temps au laboratoire du Pr Marie-Odile Krebs, à l’Institut de psychiatrie et de neurosciences de Paris, m’a permis de mieux comprendre le processus de maturation cérébrale des ados et les graves répercussions d’une importante consommation de cannabis sur leur santé mentale. Je ne comprends pas pourquoi ces informations capitales ne parviennent pas aux jeunes, par le biais des établissements scolaires. La prévention est essentielle quand on sait que 75 % des maladies psychiatriques débutent avant l’âge de 25 ans. Il faut agir vite, sinon, les conséquences sur la vie de la personne, mais aussi sur son entourage, peuvent être dramatiques.

18 décembre 2020

COVID-19 : LES PATIENTS EN PSYCHIATRIE "À VACCINER EN PRIORITÉ"

Alors que la stratégie vaccinale contre la COVID-19 va se mettre en place, le groupe ressources de la Conférence nationale des présidents de CME de CHS (CME-CHS) alerte dans un communiqué sur les points suivants : 

– L'âge élevé (au-delà de 65 ans) et les comorbidités somatiques ont été identifiés comme facteurs de risque avérés d'hospitalisation ou de décès en cas de contamination par le SARS-CoV-2. 

– L'espérance de vie des patients souffrant d’une pathologie psychiatrique chronique est réduite de 10 ans par rapport à la population générale, en raison, entre autres, de comorbidités somatiques fréquentes et d’un mauvais état de santé général. Cette vulnérabilité particulière liée à la pathologie psychiatrique doit conduire à sa prise en compte comme facteur de risque de forme grave de COVID-19. C'est pourquoi les patients porteurs de pathologies psychiatriques chroniques (schizophrénies et troubles bipolaires) doivent faire partie des publics à vacciner en priorité au cours des premières étapes de la campagne. Dès la disponibilité des premières doses vaccinales, le groupe ressources souhaite que la situation des patients hospitalisés en service de psychiatrie, notamment les patients dont les séjours sont de longue durée, soient considérées comme prioritaires au même titre que les personnes âgées et résidents en services de long séjour (EHPAD, USLD).

De façon générale, nous rappelons que pour toute vaccination, une information claire et appropriée doit être délivrée par le médecin traitant ; le bénéfice risque doit être évalué au cas par cas et discuté avec le patient en l’adaptant à son état clinique. Son consentement éclairé aidé le cas échéant par la personne de confiance ou toute personne qu’il aurait désigné à cette occasion doit être obtenu dans le cadre d’un protocole formalisé. Lorsque le patient est sous mesure de protection juridique, l’accord du tuteur doit être recueilli. 


Pour une stratégie vaccinale qui prenne en compte la particulière vulnérabilité somatique des patients en psychiatrie. 
Communiqué CME-CHS, 8 décembre. 
Santé Mentale - Covid-19 : les patients en psychiatrie "à vacciner en priorité" (santementale.fr)

17 décembre 2020

Atelier de pair-aidance gratuit

Le Collectif Schizophrénies propose à partir du 7 ou 8 janvier 2021 un atelier de groupe à distance destiné à des jeunes atteints de schizophrénie ou troubles apparentés. 

L’objectif de ce groupe est de favoriser le parcours de rétablissement par la pair-aidance.

Il est ouvert à des jeunes :
• âgés de 18 à 35 ans
• qui ont connu une hospitalisation
• et ont actuellement un suivi médical.
Le groupe est animé par Stéphane Cognon, membre du CA du Collectif et pair-aidant au GHU de l’hôpital ST Anne.

Il abordera des sujets comme l’hospitalisation, les traitements, l’alliance thérapeutique et utilisera comme support le livre témoignage de Stéphane "Je reviens d’un long voyage" (Éditions Frison Roche). Il est gratuit.
https://www.collectif-schizophrenies.com/temoignages/je-reviens-d-un-long-voyage

Taille du groupe : 8 personnes 


Modalités : 10 séances d’une heure, 1 fois par semaine, le jeudi ou le vendredi en début d’après-midi (soit de 13h30 à 14h30, soit de 14h à 15h). 
Séances via zoom ou autre outil de réunion à distance.

La confidentialité et l’anonymat des participants seront assurés. L’activation de la caméra ne sera pas obligatoire. Les séances seront enregistrées en audio exclusivement à des fins de recherche et de validation du programme et non diffusées. Une évaluation et un retour seront recherchés auprès des participants pour mesurer le bénéfice du groupe

RENSEIGNEMENTS - PRÉINSCRIPTION 

Merci d’écrire au Collectif : collectif.schizophrenies@gmail.com avec en objet : "Atelier de groupe".
Stéphane prendra contact avec vous pour répondre à vos questions et constituer le groupe.

16 décembre 2020

BD : "Vies incroyables, le handicap en action"

"Comprendre le handicap en BD - Inédite et ludique pour tout âge !"

15 décembre 2020

Vient de sortir ! "Classification des psychoses endogènes"

Classification des psychoses endogènes

Pr Karl Leonhard (auteur) 
Traduit par Jack R.Foucher, Julien Elowe, Fabrice Berna
Elsevier Masson (Editeur), paru le 2 septembre 2020

Résumé
 
À partir de l’étude de nombreux patients décrits de façon attentive sur de nombreuses années le psychiatre et neurologue allemand Karl Leonhard (1904-1988) a établi et complété tout au long de sa carrière une classification des psychoses endogènes (aussi connue sous le nom de classification de Wernicke-Kleist-Leonhard) plus fine que celles établies par le DSM ou la CIM et fondée sur l’observation clinique. Cette plus grande précision dans la description des différents phénotypes psychotiques (plus proches des situations rencontrées en pratique clinique) et leur organisation au sein de la classification permettent de mieux orienter les pistes de recherche sur les psychoses pour les patients leur pronostic et leur prise en charge.

Cette classification jamais traduite en français suscite un intérêt croissant et s’inscrit dans une nouvelle démarche de « médecine personnalisée ». Sa compréhension et son utilisation sont facilitées par la présence de nombreux résumés et cas cliniques. L’ouvrage expose ainsi l’ensemble des psychoses dites endogènes à savoir les psychoses épisodiques les psychoses cycloïdes ainsi que les schizophrénies de système et les schizophrénies non systémiques.
La traduction française ainsi que l’introduction resituant la classification et ses enjeux par rapport aux positions théoriques et aux travaux actuels sont assurées par Jack R. Foucher (neurologue et psychiatre, maître de conférences à l’Université de Strasbourg) Julien Elowe (psychiatre chef de service de l’hôpital psychiatrique de Prangins Suisse) et Fabrice Berna (psychiatre et professeur de psychiatrie à l’Université de Strasbourg).



Article : Prévention du risque suicidaire dans la schizophrénie

Titre : Prévention du risque suicidaire dans la schizophrénie : importance de la psychoéducation des familles

Auteurs :
Y.Hodé, J.Dubreucq, E.Valladier, N.Guillard Bouhet, S.Lemestré, J.Attal, O.Canceil, M.Biotteau, P.Laffond, A.Raynaud, I.Chéreau-Boudetk A.Montagne Larmurier, J.-Y. Giordana, B. Saingery, T.d’Amato, D.Willard.

L'Encéphale, Volume 46, Issue 6, December 2020, Pages 450-454

Résumé
Méthode
Étude rétrospective sur 1209 participants ayant participé au programme Profamille (*) version V3.2 sur 40 centres français, belges et suisses. La présence de tentatives de suicide chez les patients a été évaluée par un auto-questionnaire renseigné par le proche participant à Profamille. Une évaluation T0 explore les 12 mois précédant le début du programme, l’évaluation T1 explore les 12 mois suivant le programme.

Résultats
Le taux de tentative de suicide est de 6,4 % avant Profamille, de 2,4 % 12 mois après la fin du programme. On observe une réduction significative du taux de tentatives de suicide au cours des 12 mois (p = 0,0003) suivant Profamille.

Conclusions
Cette étude montre l’impact favorable de Profamille dans la réduction du taux de tentatives de suicide chez les patients avec schizophrénie. Dans la perspective d’une réduction des tentatives de suicide, nos résultats suggèrent l’intérêt de proposer Profamille précocement, lorsque le risque est le plus important.

 (*) Le Programme Profamille est un programme psycho-éducatif, destiné aux familles et proches de patients souffrant de schizophrénie ou de troubles apparentés. En proposant un programme sur deux ans, Profamille permet aux aidants familiaux de mieux réagir face à la maladie de leur proche souffrant de schizophrénie et de mieux les accompagner en leur donnant les clés de compréhension. Profamille a démontré son efficacité en réduisant les ré-hospitalisations des malades, en favorisant leur accès à l’emploi, en améliorant la qualité de vie et la santé des familles et en réduisant le nombre de tentatives de suicides des malades. C’est actuellement le programme de psychoéducation le plus utilisé dans le monde francophone et le seul qui ait fait l’objet d’évaluations.

13 décembre 2020

Des vidéos à voir !

Traitement du TOC dans la schizophrénie

A l'occasion d'un cas clinique, la question du traitement médicamenteux du toc dans la schizophrénie est abordée.

A.Garosi (interne en psychiatrie)/Dr G.Fond (Hôpitaux Universitaires de Marseille)

https://www.youtube.com/watch?v=z94v8h1doyw


Mortalité des patients avec schizophrénie et covid pendant la première vague

Les patients avec schizophrénie ont eu une mortalité hospitalière augmentée pendant la première vague en France. Analyse des causes potentielles.

Dr G.Fond/Pr L.Boyer (Hôpitaux Universitaires de Marseille)

https://www.youtube.com/watch?v=3RC-Y8kZmD0

07 décembre 2020

COVID : la troisième vague sera-t-elle psychiatrique ?

Très inquiètes de la montée des troubles psychiatriques dans la population, cinq personnalités du monde de la santé mentale alertent, d’une même voix, pour demander que soient prises d’urgence les mesures qui s’imposent.


Lire l'article complet, publié dans Medscape.

06 décembre 2020

Actualité : Rencontres "co-vivre l’après"

France Assos Santé Grand Est, l’organe de référence dans la région pour représenter les droits et les intérêts des usagers du système de santé, met en place des rencontres "co-vivre l’après". 


L’objectif de ces rencontres est de créer un espace bienveillant d’échanges entre personnes ayant été infectées par la COVID-19 sur leur vécu, leur ressenti et les difficultés qu’elles rencontrent depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois après l’infection. 

Handicap psy : confiné, isolé... Rompre le cercle vicieux

Hausses des conduites addictives, des dépressions, de l'isolement... "Le confinement fait craindre le pire pour la psychiatrie", s'alarme Marie-Jeanne Richard, présidente de l'Unafam.

Quelles réponses concrètes pour parer à l'urgence ?


Dossier spécial du magazine "Le FondaMental"

Magazine Le FondaMental n°6

Le magazine de la Fondation FondaMental consacre dans ce numéro un dossier spécial sur les stratégies thérapeutiques au service du rétablissement et met en avant des avancées scientifiques dans les troubles bipolaires, la schizophrénie ou encore la dépression résistante.



28 novembre 2020

Webconférence : "Troubles psy et traumatismes "

Rendez-vous le  jeudi 28 janvier 2020 à 18h sur le thème : "Troubles psy et traumatismes"

En partenariat avec diverses associations et divers organismes, tous les derniers jeudis du mois, une quinzaine d’intervenants − à chaque fois différents − ayant une solide expérience de la maladie psychique échangent pour vous donner un éclairage aussi large et varié que possible. Issus de toute la francophonie, ces intervenants répondent sans tabous aux questions des internautes.

Nos webconférences sont très accessibles, positives et à la portée de tous et toutes.

Organisé par les Journées de la Schizophrénie


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Vous n'avez pas pu participer au webinaire du 26 novembre intitulé :

Troubles psy et dépendances... Une fatalité ?

Vous pouvez le retrouver en replay : https://bit.ly/26-novembre-replay

Les ruminations en psychiatrie

Dans la revue : Santé mentale N°252 – novembre 2020

Dossier : Les Ruminations

La rumination est un mode de réponse à la détresse, une stratégie d’adaptation pour contrôler un affect désagréable. Elle consiste à se concentrer de façon répétitive et passive sur des pensées négatives, dans un cercle vicieux automatique et vain. En psychiatrie, ces pensées répétitives négatives sont notamment associées aux troubles dépressifs et anxieux, évoquées dans la genèse et le maintien de ces troubles. Cibler ces pensées ruminatives est une idée relativement récente, qui s’est construite dans une perspective transdiagnostique. Différentes pistes d’interventions peuvent être proposées au patient.


22 novembre 2020

COVID : Comment les personnes atteintes de handicap psychique gèrent-elles cette période ?

Reportage diffusé le 18 novembre 2020 sur Alsace20

La santé mentale est au cœur de l’actualité actuellement alors de plus en plus de Français souffrent de dépression ou d’anxiété avec ce deuxième confinement. Mais comment les personnes atteintes de handicap psychique gèrent-elles cette période ? À Strasbourg, le groupe d’entraide mutuelle Aube* se veut lieu d’accueil, d’écoute et de rencontre tout au long de l’année pour les personnes souffrant de troubles psychiques. 
Reportage d’Adrien Labit.



*GEM (groupe d’entraide mutuelle) Aube 
97,avenue de Colmar
67000-Strasbourg
Contact : 09 54 04 85 66 et 07 83 53 00 10
http://www.gem-aube.net ; gemaube@free.fr

"Entre deux mondes" : Il est possible de se rétablir des troubles schizophréniques

Un nouveau livre qui vient de sortir !

André MOOG (auteur) ; Edilivre (éditeur) ; paru le 20/11/20


Résumé

Les familles ayant des proches atteints de troubles psychiques vivent des années d'affliction. Comme d'autres milliers de parents contraints de faire face à ce bouleversement, l'auteur doit imaginer de nouvelles conditions d'existence. Aujourd'hui, après plus de treize années de dévouement, d'abnégation, de partage et d'espérance sans faille dans son rôle de parent-bienveillant-aidant, l'auteur lance un cri d'alarme.

Ce récit se veut avant tout un lumineux témoignage d'amour qui, en même temps, formule des propositions pour améliorer la vie des malades et de leurs familles. Car il en existe !
Un livre qui s'adresse à tous les parents ou aidants de personnes handicapées et qui contient aussi, à l'attention des pouvoirs publics et des médecins, de nombreuses observations et préconisations pour améliorer la prise en charge des malades.

20 novembre 2020

Dans la tête... d'un fou

 Que se passe-t-il dans la tête d’un fou ? Et d’ailleurs qu’est-ce qu’un fou ? Chez nous, la psychiatrie a pris l’habitude de les classer selon des pathologies compliquées, mais tous partagent la même stigmatisation, et la même difficulté à trouver une place dans notre monde


Reportage de la Radio Télévision Suisse 1

19 novembre 2020

Covid 19 : de nouvelles recommandations à destination des aidants

Le ministère chargé de l’Autonomie a récemment fait publier une note à l’attention des Aidants. Ce document a pour objectif d’indiquer les conduites à tenir ainsi que les bonnes habitudes à adopter dans le cadre de l’épidémie Covid 19.

Consignes sanitaires
Il est notamment rappelé que les consignes sanitaires (port du masque, hygiène des mains, distanciation sociale etc…) doivent s’appliquer à la personne aidée comme à la personne aidante.
En cas de symptômes évocateurs de la Covid-19 de l’aidant, il est recommandé de limiter au maximum les contacts avec la personne aidée. Pour rappel, la téléconsultation doit être privilégiée et est désormais prise en charge à 100% par l’assurance maladie.
Si l’aidant devait s’isoler ou être hospitalisé, il peut désigner un désigner un tiers de confiance afin que celui-ci prenne le relais auprès du proche.
Si la personne aidée est bénéficiaire de la PCH (Prestation de compensation du handicap) ou de l’APA (Allocation personnalisée à l’autonomie), son aidant peut se mettre en relation avec son interlocuteur habituel au conseil départemental afin que le plan d’aide soit adapté.


Visites et sorties
Il est à noter que le ministère des solidarités et de la santé a également publié un plan de lutte contre l’épidémie de covid-19 dans les établissements et services médico-sociaux. Celui-ci préconise une limitation des sorties individuelles dans la famille aux situations exceptionnelles.
Concernant les visites, il est fortement recommandé, prioritairement dans les établissements se trouvant dans une zone où le virus circule activement, de réactiver les visites sur rendez-vous organisées prioritairement dans un espace extérieur ou dans un espace dédié. Dans tous les cas, les ESMS doivent garantir le maintien du lien avec les proches et éviter les ruptures d’accompagnement médical et paramédical en conservant les visites des professionnels libéraux et des bénévoles participant au projet de soin, avec notamment l’organisation de plages horaires de rendez-vous suffisamment étendues pour rendre possibles les visites des proches qui travaillent, y compris le weekend.

Note de recommandations : 

Numéros utiles et sites à consulter :

0 800 360 360 numéro vert de mise en relation des acteurs impliqués dans l’accompagnement des personnes handicapées qui se coordonnent pour apporter des solutions adaptées (gratuit, accessible du lundi au vendredi).

Livre : Nos héros sont malades

Ces cas psychiatriques, de Rambo aux Soprano

Christophe Debien (auteur), Ben Fligans (illustrateur) ; HumenSciences (éditeur) ; paru le 23/09/20 


Résumé :

Que se passe-t-il dans la tête d'Hannibal Lecter et dans celle de Rambo ? D'où vient l'inquiétante aura de Tony Soprano ? Que cache le sourire de Dexter ou le rire du Joker ? Christophe Debien, psychiatre hospitalier et co-auteur de la chaîne youtube Psylab, révèle les troubles psychiatriques : dépression, schizophrénie, bipolaires..., des héros et anti-héros du cinéma et des séries télévisées. Les illustrations de l'artiste Ben Fligans nous replonge dans les scènes cultes de Shining, The Voices ou Maniac. Vous allez comprendre pourquoi vous adorez certains personnages fortement perturbés...

https://www.sciencesetavenir.fr/decouvrir/livres/cas-psychiatriques-de-rambo-aux-soprano_148672

13 novembre 2020

Santé mentale et discriminations

4 tables rondes organisées dans le cadre des SISM 2020 par le Centre Hospitalier de Rouffach sur les thèmes :

  • Discriminations, en comprendre les mécanismes

  • Discriminations, quelques outils pour agir

  • Discriminations et accès aux soins

  • Discriminations et inclusion sociale


Ces tables rondes sont visibles en vidéo sur le site de Santé mentale 68

11 novembre 2020

Ce que le cinéma et les séries nous apprennent des troubles psy

Autrefois stigmatisées et fantasmées, les maladies psychiques sont devenues plus réalistes à l'écran. Un moyen de lutter contre la psychophobie ?

Dans Joker, le public est incité à se mettre en empathie avec le personnage d'Arthur Fleck. | Capture d'écran Youtube via FilmsActu  

Ils et elles s'appellent Carrie, Hannah, Tony, Dexter, Arthur, John ou encore Pat. Nous les avons suivies le temps d'une séance de cinéma ou celui d'une ou plusieurs saisons. Héros ou anti-héros, ces personnages souffrent d'un trouble psychique plus ou moins déterminé : bipolarité, schizophrénie, dépression, psychopathie, syndrome de stress post-traumatique… Troubles parfois représentés avec une justesse implacable, parfois avec davantage de licence, propre à la fiction.
Ils et elles influencent nos représentations des troubles psychiques mais peuvent nous aider, aussi, et dans certaines conditions, à mieux les comprendre et à limiter nos réflexes psychophobes.
.../...

La suite de l'article sur Slate.fr :



08 novembre 2020

ALERTE : Le dispositif Covi Écoute 67 est relancé !

Dès lundi 9 novembre, Covi Écoute 67 reprend du service au sein des Hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS). 

Accessible 7 jours sur 7 de 12 h à 20 h la semaine et de 16 h à 20 h le week-end, le numéro 03 88 11 62 20 est réactivé après la première vague de Covid-19. Au bout du fil, des psychologues libéraux et institutionnels, des médecins, des travailleurs sociaux… se tiennent à l’écoute des personnes du Bas-Rhin confrontées au stress, aux peurs générés par la pandémie, le reconfinement et le climat général anxiogène, plombé aussi par les actes terroristes de Conflans-Sainte-Honorine et de Nice. Ils écoutent, conseillent, orientent vers des téléconsultations ou en présentiel, vers les urgences psychiatriques si besoin.

Pour cette nouvelle vague, le dispositif s’inscrit dans une chaîne de solidarité associant les collectivités territoriales - le Conseil départemental 67, l’Agence régionale de santé, la Préfecture du Bas-Rhin, la Ville de Strasbourg, l’Eurométropole - et le Centre de psychotrauma du professeur Pierre Vidailhet.


À noter que l’équivalent de Covi Écoute existe auprès des personnels soignants publics et privés - il s’agit de CoviPsy, accessible au 03 88 11 68 20.
D’après une étude de pharmaco-épidémiologie réalisée par la Caisse nationale assurance maladie et l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé sur la dispensation de médicaments remboursés sur ordonnance depuis le début de la pandémie, on constate une nette augmentation de la consommation d’anxiolytiques et des hypnotiques - respectivement +1,1 million et + 480 000 de traitements délivrés. "Cette augmentation reflète probablement l’impact psychologique important de l’épidémie de Covid-19 et de ses conséquences sociales, professionnelles et économiques", relève l’étude.

COVID-19 : Moins d'accès à la réanimation pour les patients souffrant de schizophrénie

Publié le 06 Novembre 2020


Une étude montre une mortalité augmentée pour les personnes souffrant de schizophrénie hospitalisées dans le cadre d'une contamination au Covid par rapport aux patients Covid+ hospitalisés sans pathologie mentale, d'après une recherche française.

Cette étude nationale française s'intéresse à la mortalité hospitalière liée au Covid-19 durant la première vague de l'épidémie, en se focalisant sur la prise en charge des patients avec schizophrénie et montre une mortalité intrahospitalière augmentée. L'étude détaille les raisons de cette mortalité augmentée, notamment le fait que ces patients sont moins adressés en réanimation que les patients sans pathologie psychiatrique. Ces résultats doivent « vraiment faire réfléchir sur les stratégies de soins pour ces patients vulnérables », explique le Dr Guillaume Fond, premier auteur de l'étude et plus globalement sur les pertes de chance de ces patients. face aux soins.


50 750 patients ont été inclus dans l'étude, dont 823 atteints de schizophrénie (1,6%). L'origine de ces derniers varie en fonction de l'âge. Ainsi, les patients schizophrènes de plus de 65 ans provenaient deux fois plus d'institutions de type Ehpad que les patients sans maladie mentale. Sur 130 patients schizophrènes de moins de 55 ans hospitalisés pour Covid, 90% viennent du domicile et 10% d'une institution sanitaire ou médico-sociale. Ces taux atteignent 71,7% et 28,3% chez les 219 patients schizophrènes de plus de 80 ans. Tous âges confondus, les patients schizophrènes inclus dans l'étude présentaient une augmentation de la mortalité hospitalière (25,6% contre 21,7% pour les patients témoins, à comorbidités équivalentes) et une diminution du taux d'admission en unités de soins de réanimation (23,7% contre 28,4%).

https://www.santementale.fr/actualites/covid-19-moins-d-acces-a-la-reanimation-pour-les-patients-souffrant-de-schizophrenie.html


07 novembre 2020

Anxiété, dépression, bipolarité : 11 troubles psychiques expliqués en dessins

Comment comprendre la maladie psychique quand on n’y a jamais été confronté directement ? Même avec toute la bonne volonté du monde, c’est quasiment mission impossible. Avec ses dessins pleins de poésie, le dessinateur britannique Phil Wall, alias Never Stay Dead, tente d’illustrer le mal qui habite les personnes atteintes de troubles psychiques.


https://positivr.fr/anxiete-depression-bipolarite-11-troubles-psychiques-expliques-en-dessins/

05 novembre 2020

Hôpital psychiatrique et confinement

Actualité : article sur https://www.francetvinfo.fr/

Depuis la fin du premier confinement, de nombreux psychiatres hospitaliers voient affluer dans leurs services des patients, souvent sans antécédents, qui consultent pour des troubles psychotiques, dépressifs, des burn-out, des angoisses ou encore des tentatives de suicide. 

Face à la seconde vague, les soignants craignent de ne pas avoir les moyens de répondre à toutes les demandes. 



03 novembre 2020

Cartographie des acteurs produisant des contenus web sur les troubles psychiques

Le Psycom ( organisme public d’information et de lutte contre la stigmatisation en santé mentale) a identifié 196 acteurs proposant, en accès libre, des articles, des vidéos et des podcasts sur les troubles psychiques. Dans sa cartographie Psycom propose des repères pour comprendre qui dit quoi sur internet, et pourquoi. 


Cette cartographie (56 pages) a été réalisée à la demande de Santé publique France par Estelle Saget, journaliste spécialisée en santé et Aude Caria, directrice de Psycom. 

Télécharger la Cartographie contenus troubles psychiques sur le web PSYCOM 2020 (pdf - 2,25 Mo)

Webinaire : Troubles psy et addictions

 A noter dans votre Agenda !

En partenariat avec de nombreuses associations, chaque dernier jeudi du mois, une quinzaine de personnes, à chaque fois différentes, ayant une profonde expérience de la maladie psychique échangent pour vous donner un éclairage aussi large que possible. Ces webconférences sont très accessibles, positives et ouvertes à tous.

Le prochain webinaire proposé par l’association "Les Journées de la Schizophrénie" 

Jeudi  26 novembre 2020 à 18h

Thème : Troubles psy et addictions

Inscription sur le site https://schizinfo.com/




02 novembre 2020

Congrès Français de Psychiatrie (25-28 novembre 2020)



En raison des mesures sanitaires Covid-19, le CFP 2020 initialement prévu du 25 au 28 novembre 2020 au Palais de la Musique et des Congrès de Strasbourg, se transforme en e-CFP.

Pr F.Berna, membre du comité scientifique et Président du comité local d’organisation

https://www.congresfrancaispsychiatrie.org/comites-dorganisation/

Programme :

http://www.congresfrancaispsychiatrie.org/congres/structure-et-programme/

01 novembre 2020

Reconfinement et santé mentale : "Il n'y a pas de honte à consulter"

Ce jeudi, à minuit, la France sera reconfinée pour une durée de quatre semaines au moins. Anne Giersch, chercheuse à l'Inserm, revient sur les effets d'une telle mesure sur la santé mentale.

Plus que quelques heures avant le reconfinement. Sur les réseaux sociaux, nombreux sont ceux qui partagent leur inquiétude à l'idée de revivre une telle situation. Angoisse, stress, sentiment d'isolement... Autant de symptômes qu'Anne Giersch a pu observer en mars. Directrice du laboratoire Neuropsychologie cognitive et physiopathologie de la schizophrénie à Strasbourg, elle a mené une étude auprès de 150 volontaires pour explorer les effets du confinement, notamment sur la santé mentale. 


Dessin de Coco, mars 2020. Crédits :  Coco / Compte Instagram @cocoboer

Interview

Quels effets sur la santé mentale avez-vous observés lors du premier confinement ?
Notre étude ne concerne qu’un effectif assez modeste, mais ce qu’on a constaté a aussi été trouvé par des études épidémiologiques. Les symptômes les plus partagés étaient le stress et l'anxiété, plus que la normale. On a aussi observé un taux plus élevé de dépression, voire de symptômes pré-psychotiques. Le sommet de ces manifestations était au tout début du confinement. 

Qu'est-ce qui est à l'origine de ces symptômes ? 
L'inquiétude vis-à-vis de la pandémie est ce qui semble avoir un effet maximal, avec le sentiment d'isolement. Nous ne sommes pas tous exposés au même degré de stress de la même façon. Certaines personnes sont donc plus vulnérables et risquent de ressentir l'isolement plus fortement. Par exemple, les soignants, les gens qui ont peur pour leur emploi, ceux qui ont des parents proches malades ou qui meurent, mais aussi les personnes ayant des facteurs de risque et qui ont peur de tomber malades... Tous ces facteurs peuvent contribuer à accentuer l'angoisse.

Le reconfinement risque-t-il d'être plus difficile à vivre qu'en mars ?
Pour certains cela va être plus facile parce qu’ils vont pouvoir travailler et c’est ce qu’ils voulaient. Pour d’autres, ça va encore plus fragiliser leur situation économique… Le reconfinement peut aussi faire revivre un traumatisme à ceux pour qui ça s'était mal passé en début d'année. 

 Comment réagir face à de tels symptômes ?
Un moyen de faire face, c’est de faire en sorte d’être le moins isolé possible. C’est bien pour ça que les Ehpad restent ouverts. Globalement, on a constaté que l'angoisse et le stress avaient diminué au fil du confinement. Le facteur qui a le plus contribué à cette amélioration est le renforcement des connexions avec la famille. Le fait de parler avec les proches fait diminuer l'anxiété. Isoler les gens est nocif. On peut s’en protéger en communiquant, même si ce n’est pas aussi satisfaisant qu’autour d’un café ou dans un bar. 
Si on se sent vraiment mal, il ne faut pas hésiter à aller voir un médecin, il n'y a pas de honte à consulter. Ça peut arriver à tout le monde de paniquer à un moment donné, on peut tous être vulnérables. Les services de psychiatrie et d’urgence restent ouverts et on ne soigne pas seulement le Covid. Je pense que les psychiatres vont de nouveau mettre en place des plateformes de télémédecine, ou que la ligne CovidEcoute sera joignable.


Lu pour vous dans Libération le 29 octobre 2020

Dessin de Coco, mars 2020. Crédits :  Coco / Compte Instagram @cocoboer

01 juin 2020

Meilleurs voeux !

Chers (futurs) adhérents,



Le démarrage de notre association en 2020 a été quelque peu freiné par l’apparition de ce maudit virus. La petite équipe aux commandes est néanmoins pleine d’espoir pour une année 2021 plus sereine lui permettant de mettre en œuvre ses engagements au profit des malades souffrant de troubles psychiques, de leur entourage et des soignants : information sur la maladie, sur la diversité des soins,  sur les progrès de la recherche…



L’évolution de la crise sanitaire nous dictera les moyens pour communiquer en toute sécurité afin d’écouter, d’aider et de lutter contre la stigmatisation, l’ignorance, l’isolement...

Ensemble, tous partenaires, faisons que cette année soit remplie d’espérance. Prenons soin de notre santé, de celle de nos proches, restons vigilants et confiants en l’avenir.



Michelle Escudié, Présidente de TP-TP