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01 juin 2020

Meilleurs voeux !

Chers (futurs) adhérents,



Le démarrage de notre association en 2020 a été quelque peu freiné par l’apparition de ce maudit virus. La petite équipe aux commandes est néanmoins pleine d’espoir pour une année 2021 plus sereine lui permettant de mettre en œuvre ses engagements au profit des malades souffrant de troubles psychiques, de leur entourage et des soignants : information sur la maladie, sur la diversité des soins,  sur les progrès de la recherche…



L’évolution de la crise sanitaire nous dictera les moyens pour communiquer en toute sécurité afin d’écouter, d’aider et de lutter contre la stigmatisation, l’ignorance, l’isolement...

Ensemble, tous partenaires, faisons que cette année soit remplie d’espérance. Prenons soin de notre santé, de celle de nos proches, restons vigilants et confiants en l’avenir.



Michelle Escudié, Présidente de TP-TP




Article 1 : 2020/11/10

Depressive symptoms and chronic peripheral inflammation are associated with impaired functional remission in schizophrenia independently of psychotic remission

Résumé de l'étude publiée dans le Journal of Affective Disorders* et qui montre que la dépression et l'inflammation sont associés à un mauvais pronostic fonctionnel dans la schizophrénie, indépendamment de la rémission des symptômes psychotiques.
*https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33220563/

Contexte. Si la rémission psychotique dans la schizophrénie (SZ) a été définie par consensus et associée au pronostic, on manque de données sur les facteurs associés à la rémission fonctionnelle. 

Objectifs. Identifier les facteurs cliniques et biologiques associés à une rémission fonctionnelle altérée chez des patients ambulatoires , stabilisés, atteints de SZ.

Méthodes. Cette étude était une étude transversale menée sur tous les patients stabilisés SZ admis en consultation externe dans un hôpital psychiatrique universitaire de soins quotidiens. La rémission fonctionnelle a été définie par une évaluation globale du score de fonctionnement ≥61. La rémission psychotique a été définie selon des critères internationaux. La dépression a été évaluée à l'aide de l'échelle d'évaluation de la dépression de Calgary pour la schizophrénie. Des variables sociodémographiques, le statut tabagique, le traitement à la clozapine et l'obésité ont été rapportés. L'inflammation périphérique chronique a été définie par un taux sérique de protéine C réactive ultra sensible ≥3mg/L et le syndrome métabolique selon les recommandations internationales.

Résultats. 273 patients ont été inclus, parmi lesquels 51 (18,7 %) ont été classés dans le groupe de rémission fonctionnelle. Dans l'analyse multivariée, un taux de rémission fonctionnelle plus élevé a été associé à une rémission psychotique (odds ratio ajusté= 18,2, p <0,001), à des symptômes dépressifs plus faibles (aOR=0,8, p=0,018) et à une inflammation périphérique plus faible (aOR=0,4, p =0,046). Aucune association de rémission fonctionnelle avec l'âge, le sexe, la durée de la maladie, les antipsychotiques de deuxième génération, le traitement à la clozapine, le tabagisme, l'obésité ou le syndrome métabolique n'a été trouvée.
 
Conclusion. Les symptômes dépressifs et l'inflammation périphérique chronique sont associés à une rémission fonctionnelle altérée indépendamment de la rémission psychotique. Les  études futures devraient déterminer si l'amélioration des symptômes dépressifs et de l'inflammation périphérique chronique peut permettre aux patients atteints de SZ d'atteindre une rémission fonctionnelle.

Merci au Dr G. Fond ; Hôpitaux Universitaires de Marseille ; Service d’Information médicale

Article 2 : 2020/11/30

Comorbid Major Depressive Disorder in Schizophrenia: A Systematic Review and Meta-Analysis

Résumé de l'étude publiée dans Schizophrenia Bulletin* et qui montre que la dépression est trois fois plus fréquente dans la schizophrénie que dans la population générale, avec des conséquences majeures sur le pronostic.

La dépression caractérisée est un facteur pronostique majeur dans la schizophrénie. Cependant, la prévalence de la dépression dans la schizophrénie et les facteurs associés n'ont jamais été explorés dans une méta-analyse.

18 études et 6140 patients ambulatoires stabilisés ont été inclus. L'estimation de la prévalence de la dépression chez les patients avec schizophrénie était de 32,6 %. La prévalence de la dépression varie selon les facteurs suivants : l'inclusion de patients souffrant de troubles liés à la consommation de substances ou de maladies chroniques somatiques, l'âge, le niveau d'éducation et le nombre d'hospitalisations au cours de la vie.

La dépression est donc trois fois plus fréquente dans la schizophrénie que dans la population générale, et les décideurs devraient être davantage sensibilisés à la charge que représente la dépression pour les patients et leurs proches.

Merci au Dr G. Fond ; Hôpitaux Universitaires de Marseille ; Service d’Information médicale