"Alors que toutes les disciplines médicales sont touchées (les urgences cet été, la biologie et la pédiatrie cet automne), la discipline psychiatrique continue de traverser une crise sans précédent et ce, dans un silence assourdissant des tutelles", écrivent ces organisations dans un communiqué. Selon elles, "il n’y a aucun dialogue engagé à ce jour avec le gouvernement malgré nos demandes insistantes et répétées".
Les assises de la santé mentale et de la psychiatrie qui se sont tenues à l'automne de l'année dernière n'ont pas donné les réponses attendues par la profession. Celle-ci dénonce toujours le manque « criant » de lits d'hospitalisation complète et les fermetures régulières de centres médico-psychologiques, « liés à une pénurie médicale et paramédicale qui touche aujourd’hui cinq établissements hospitaliers sur six ». « Cela est d’autant plus dommageable en période post Covid, pendant laquelle la souffrance de la population n’a cessé de croître en même temps que les demandes et besoins de soins » rappellent les organisations syndicales. Elles déplorent également une augmentation des situations de soins sous contrainte et d’isolement-contention ainsi qu'une surcharge administrative.