Nouvelles fixes

Nous avons besoin de vous !

Vous pouvez nous aider en adhérant à l'association :

https://www.helloasso.com/associations/troubles-psychiques-tous-partenaires/adhesions/adhesion-2024

Même si vous ne souhaitez pas adhérer, vous pouvez faire un don :

https://www.helloasso.com/associations/troubles-psychiques-tous-partenaires/formulaires/2

Nouvelles


Si vous voulez ajouter un commentaire à un article du blog...

...cliquez sur "Aucun commentaire" en bas de l'article !

30 septembre 2021

Les annonces d’Emmanuel Macron pour la psychiatrie

En clôture des assises de la santé mentale et de la psychiatrie, qui se sont tenues les 27 et 28 septembre, le président de la République, Emmanuel Macron a annoncé plusieurs mesures en faveur de la psychiatrie : l’ouverture de 800 postes pour les Centres médico-psychologiques (CMP), des consultations de psychologues remboursées sur prescription médicale, ou encore 80 millions d’euros pour la recherche sur les neurosciences, l’intelligence artificielle et les dispositifs médicaux.

Jusqu’à présent « ni moyens à la hauteur, ni reconnaissance »

"La santé mentale est un enjeu majeur, insuffisamment assumé dans notre pays. Les moyens mis pendant longtemps n’ont pas été à la hauteur, ni la reconnaissance", a constaté Emmanuel Macron. Relevant que "la pédopsychiatrie et la psychiatrie ont fait l’objet de sous-investissements importants", il en a observé les conséquences : "une perte d’attractivité et des fermetures de lits, résultats de la désaffection des soignants."

Néanmoins, le président n’a pas annoncé de nouveau plan pour la psychiatrie, seulement des mesures complétant la feuille de route de 2018, qui avait déjà permis de débloquer 1,4 milliard d’euros. Emmanuel Macron a articulé sa stratégie pour la psychiatrie autour de trois axes : améliorer la prévention, décloisonner et mieux organiser les soins, et investir dans la recherche.

"La santé mentale est un enjeu majeur, insuffisamment assumé dans notre pays" (Emmanuel Macron).

Sur le volet de la prévention, il a plaidé pour une communication grand public régulière sur la santé mentale. Il souhaite également développer les formations aux premiers secours en santé mentale. « À peine 10 000 secouristes sont formés actuellement. Notre objectif est d’en avoir 60 000 d’ici à 2023 », a projeté le président. Il veut par ailleurs améliorer la prévention sur le début de la vie en mettant en œuvre la stratégie des 1000 premiers jours et en développant une offre de psychiatrie en périnatalité. « À partir de 2022, un entretien post-natal obligatoire avec une sage-femme sera déployé et permettra un échange pour toutes les jeunes mères », a-t-il indiqué.

Pour poursuivre cette politique de prévention à l’école, il souhaite « ouvrir le dialogue avec l’Éducation nationale ». En parallèle, il envisage de déployer les maisons des adolescents, pour ces derniers et leurs familles. « L’objectif est d’en créer une par département (il en existe actuellement 118 mais inégalement réparties: 40 départements n'en ont pas, NDLR) et d’augmenter sur trois ans le développement des accueils familiaux thérapeutiques », a détaillé Emmanuel Macron.

Concernant l’organisation des soins, le président a loué le modèle de développement des centres médico-psychologiques (CMP), « qui a permis de développer un accompagnement, un traitement dans un cadre adapté ». Néanmoins, il a reconnu que « le manque de moyens des CMP a fragilisé certains territoires ». Il souhaite donc « renforcer le continuum ville-hôpital et poursuivre la logique de secteur ». Pour cela, 800 postes seront ouverts dans les CMP à partir de l’année prochaine. « Il faut réduire les délais d’attente, qui sont parfois devenus insupportables, au-delà de 18 mois », a insisté Emmanuel Macron, plaidant pour des « délais humains ».

Afin de mieux organiser la prise en charge précoce et d’affiner l’articulation du travail des psychologues et des psychiatres, il a décidé la prise en charge par l’Assurance maladie des consultations de psychologues à partir de 2022, sur la base d’un forfait de 40 euros pour la première séance de bilan, puis 30 euros pour les suivantes. Les consultations devront être prescrites par un médecin. « Toute la profession de psychologues n’était pas ravie », a reconnu Emmanuel Macron, qui assume cependant une mesure qui lui paraît « juste et proportionnée ». Il a précisé que les psychologues qui ne souhaitaient pas s’inscrire dans ces parcours de soins pourront continuer à pratiquer les tarifs qu’ils souhaitent.

Pour les psychiatres, une revalorisation déjà actée

En revanche, pour la rémunération des psychiatres, le président a renvoyé vers les mesures déjà décidées récemment, comme la revalorisation des consultations des psychiatres et pédopsychiatres libéraux prévues dans l'avenant 9 à la convention médicale, ainsi que les 8,2 milliards d'euros du Ségur destinée à renforcer l'attractivité des postes à l'hôpital et à en ouvrir de nouveaux. Ainsi, la consultation des psychiatres, neuropsychiatres et neurologues est revalorisée à un tarif de 42,5 euros. Par ailleurs une majoration spécifique de 3 euros est créée pour les consultations de psychiatres à destination de patients de moins de 16 ans. Enfin, la prise en charge en urgence (dans les deux jours ouvrables) suivant la demande d’un médecin d’un patient en ville par un psychiatre est également revalorisée à 85 euros.

Pour les libéraux, il a indiqué son désir de « réfléchir à d’autres formes de revalorisations », comme des intéressements aux missions de santé publique.

Concernant le nombre de lits, le président a reconnu que « dans certains territoires, le mouvement de fermetures de lits a été trop rapide ». Un dispositif de « lits à la demande » va être mis en place avec un financement de 15 millions d’euros en 2022, puis 25 millions d’euros par an à partir de 2023, soit environ 500 ETP.

Le président a estimé par ailleurs qu’il fallait « mieux reconnaître le rôle des infirmiers en psychiatrie » et a envisagé une augmentation du nombre d’infirmiers en pratiques avancées (IPA) « au-delà de ce qui a été prévu par le Ségur ». Un financement de 3 millions d’euros en 2022 et 6 millions d’euros par an à partir de 2023 est prévu pour former 540 IPA supplémentaires.

De plus, 20 nouvelles équipes mobiles de psychiatrie de la personne âgée vont être créées, avec un financement de 5 millions d’euros à partir de 2022. En parallèle, 40 équipes mobiles pour la santé somatique devraient voir le jour.

La prise en charge en urgence (dans les deux jours ouvrables) est revalorisée à 85 euros.

80 millions d’euros pour la recherche

Dernier axe de la stratégie d’Emmanuel Macron : la recherche. Le président a décidé d’investir massivement dans les neurosciences, l’intelligence artificielle et les dispositifs médicaux. « L’État soutiendra un programme de recherche dédié à la santé mentale financé dans le cadre du 4e programme d’investissement d’avenir (PIA4), à hauteur de 80 millions d’euros, piloté par l’Inserm et le CNRS », a-t-il annoncé. Enfin, il a soutenu la création de l'Institut de stimulation cérébrale à l'hôpital Saint-Anne et du centre de recherche e-care, à Robert Debré.

800 postes dans les CMP, psychologues remboursés : les annonces d’E. Macron pour la psychiatrie (medscape.com)

28 septembre 2021

27 septembre 2021

Festival Senti’Mental : de Strasbourg à Colmar en passant par Sélestat

Le Centre Ressources Culture et Handicap de L’Évasion a programmé, en partenariat avec l’association Lézard de Colmar, huit rendez-vous (spectacles, ciné et docu-débats, théâtre forum…) du 
30 septembre au 12 octobre 

à Sélestat, Colmar, Erstein et Strasbourg, 

dans le cadre des Semaines d’Information sur la Santé mentale.

Le festival Senti’Mental voit le jour dans un contexte bien particulier lié à la pandémie, dans lequel la santé mentale de toutes et tous a été mise à rude épreuve. L’isolement lié aux confinements successifs, à la fermeture des écoles et universités ou encore la généralisation du télétravail ont remis sur le devant de la scène un sujet bien trop souvent considéré comme secondaire, voire tabou. Les clichés sont nombreux dès que sont évoqués des mots comme «psychiatrie», «dépression», «addiction» ou «bipolarité». Pourtant, une personne sur quatre est concernée par un trouble psychique au cours de sa vie. Pour certains, c’est un moment de vie, pour d’autres, c’est un bouleversement tel qu’on parle de handicap.

Ce moment si singulier que nous traversons ensemble est l’occasion de questionner notre vision de la santé mentale, en utilisant le medium que nous maîtrisons le mieux, celui des arts et de la culture. C’est dans ce contexte, ainsi qu’en lien avec les Semaines d’Information sur la Santé mentale (du 4 au 17 octobre), que l’association Lézard, qui organise des événements culturels à Colmar depuis plus de 30 ans, et L’Évasion, à Sélestat, structure de référence sur la question art/inclusion depuis plus de 15 ans et ayant récemment créé un Centre Ressources Culture et Handicap, se sont associés pour la création d’un temps fort visant à faire se rencontrer grand public, personnes en situation de handicap psychique, professionnel·le·s de santé et du médico-social ou encore étudiant·e·s.

Les films et les spectacles proposés, accessibles au plus grand nombre, permettent de combattre avec vivacité, humour et poésie les préjugés sur les troubles psychiques. Il s’agit aussi de se questionner sur l’histoire et l’état actuel de la psychiatrie en France, et de souligner ce qui nous rassemble tous en tant qu’êtres humains, comme les émotions ou l’expérience du deuil. L’échange est au coeur du festival. À l’issue de chaque spectacle et de chaque film, un temps de débat est proposé avec les artistes et les intervenant·e·s professionnel·le·s invité·e·s pour l’occasion.

Elen Gouzien, directrice de L’Évasion
Thomas Passuello, coordinateur de l’association Lézard

26 septembre 2021

[Recherche] : Résultats préliminaires d’une revue systématique des études portant sur la stigmatisation dans la schizophrénie.

Présentation d'une thèse intitulée : 

"Résultats préliminaires d’une revue systématique des études portant sur la stigmatisation dans la schizophrénie."

Morgane Joseph et Martin Vidal Penas (Internes en D.E.S de psychiatrie)
Hôpitaux Universitaires de Strasbourg (direction Dr Guillaume Fond)

https://www.youtube.com/watch?v=JemUS3wShyM



24 septembre 2021

[Recherche] : La dépression, les troubles bipolaires et la schizophrénie partagent des similitudes au niveau des bactéries intestinales

Le microbiote intestinal est un vaste sujet d’étude passionnant et qui suscite un intérêt grandissant ces dernières années. Cela est notamment dû au fait que plus la médecine avance et explore les mécanismes de différentes maladies (physiques ou psychiatriques), plus nous constatons que nombre d’entre elles semblent liées à des perturbations au sein des populations de bactéries intestinales. Une nouvelle étude britannique suggère qu’un certain nombre de troubles psychiatriques partagent des perturbations communes du microbiote intestinal.

La méta-analyse, publiée dans la revue JAMA Psychiatry, a révélé que la dépression, le trouble bipolaire, la schizophrénie et l’anxiété étaient tous associés à des anomalies microbiennes intestinales similaires, notamment à des quantités plus élevées de bactéries pro-inflammatoires.

Lire la suite sur TrustMyScience


23 septembre 2021

La "Fédération Française des Psychologues & de Psychologie" va participer aux Assises de la Santé mentale et de la Psychiatrie

La FFPP (Fédération Française des Psychologues & de Psychologie) a été invitée aux Assises de la Santé mentale et de la Psychiatrie qui se déroulent les 27 et 28 septembre 2021.

Environ 70 professionnels interviendront lors de ces journées : délégués ministériels et interministériels, élus, usagers, psychiatres, hauts fonctionnaires… et trois psychologues y prendront part :

– Cora Von Hammerstein, Psychologue, Service de Psychiatrie et d’Addictologie, Hôpital Paul Brousse,

– Gladys Mondière, Psychologue et Docteure en Psychologie, Présidente de la Fédération Française des Psychologues et de Psychologie

– Aurélie Untas, Psychologue, Présidente de l’Association de Psychologie de la Santé et Professeur de psychopathologie à l’Université Paris Descartes.


Concernant la FFPP, pourquoi accepter d’y participer ?

– Parce que la FFPP, avec le SNP, travaille avec le Ministère de la Santé et des Solidarités depuis plus d’un an à la question du remboursement des consultations de psychologie ;

– Parce que si nous ne représentons pas tous les psychologues, et que nous n’en avons pas la prétention, nous travaillons sur de nombreux dossiers concernant la profession : réglementation de la déontologie, allongement des études, travaux avec nos collègues par notre représentation à l’EFPA, participation au Comité Stratégique de Santé Mentale et à la Commission Nationale de Psychiatrie, et précédemment au Conseil National de Santé mentale… ;

– Parce qu’il nous a semblé important de porter la voix des psychologues et qu’après discussion avec les organisations de l’appel du 10 juin, nous nous sommes mis d’accord sur la possibilité de présenter nos points communs d’interpellation.

Depuis près de 20 ans, la FFPP, conformément à ses missions, vise à promouvoir la qualification de l’excellence de la discipline et de s’affirmer comme un interlocuteur majeur dans les débats qui concernent la profession. C’est dans ce sens que nous avons décidé de participer aux Assises, de manière cohérente avec nos engagements, et sans complaisance.

Bien trop souvent, les psychologues se sont retrouvés en dehors des discussions qui les concernent. Nous préférons ne pas être absents de ces débats.







22 septembre 2021

Les webconférences de l’ANAP - Psychiatrie et Santé mentale

Les projets territoriaux de santé mentale (PTSM) visent à améliorer le parcours de santé et de vie des personnes concernées par des troubles psychiques. Quels principes devraient guider les actions à déployer dans les territoires ?

Au programme

12 octobre (12h30 - 14h00) : "Prise en charge globale : cap sur le nouvel ambulatoire"
Dépasser le cadre des structures existantes et bâtir des dispositifs adaptés, efficaces et pérennes

14 octobre (12h30 - 14h00) : "Améliorer le suivi somatique : il y a urgence !"
Organiser et faciliter le suivi somatique des personnes concernées : quelle feuille de route pour changer la donne ?

15 octobre (12h30 - 14h00) : "Parcours en santé mentale : le numérique, un incontournable"
Développer des réponses innovantes pour mieux former les professionnels et coordonner les parcours : exemples d’outils e-santé prometteurs

21 septembre 2021

[Dossier] : Psychiatrie, soigner autrement

Alors que vont se tenir à la fin du mois les Assises de la santé mentale et de la psychiatrie, le magazine La Croix-L’Hebdo s’est immergé au sein du G21, un pôle de santé mentale des Hauts- de-France où il n’est pas question de "patient" mais d’"usager", et où la maladie se soigne au sein de la cité.

Lire l'article disponible en ligne : 




En complément :

Les 5 principes de la "psychiatrie citoyenne"

1/ Les droits de l’homme et du citoyen sont inaliénables, les troubles psychiques ne les annulent en aucun cas.

2/Justice et psychiatrie, prison et hôpital, enfermement et soins ne doivent plus être confondus.

3/ C’est la société, et donc les services de santé mentale, qui doit s’adapter aux besoins des patients et non le contraire.

4/ Il faut aller au terme de la politique de sectorisation, pensée en 1945, et fermer les lieux d’exclusion médicaux et sociaux.

5/ La lutte contre la stigmatisation et les discriminations est indispensable : sensibiliser la population afin de modifier les préjugés de dangerosité, d’incompréhension et d’incurabilité entourant les personnes ayant affaire à la psychiatrie.

======================

La psychiatrie en chiffres

Les malades

En France, chaque année, une personne sur cinq est touchée par un trouble de la santé mentale. Le taux de suicide y est de 13,2 pour 100 000 habitants. La moyenne européenne est de 10,5 pour 100 000 habitants.

Les dépenses remboursées au titre des maladies psychiatriques et de la consommation de psychotropes représentent le premier pôle de dépenses de l’assurance-maladie avec 23,4 milliards d’euros en 2018.

Les psychiatres

En 2019, la France compte 15479 psychiatres en exercice, soit 23 pour 100000 habitants, ce qui la situe au 4° rang de l’Union européenne. Mais la répartition sur le territoire est très hétérogène. Il y a seulement 9 psychiatres pour 100000 habitants dans l’Aube ou le Cantal, contre 37 dans le Rhône et 99 à Paris.

Un psychiatre sur deux a plus de 55 ans.

En 2020, la France compte 597 pédopsychiatres, dont la moyenne d’âge est de 65 ans. 17 départements ne comptent aucun pédopsychiatre.

L’hospitalisation

Sur 12,9 millions de patients hospitalisés en 2019, 419 000 l’ont été en psychiatrie (6 pour 1 000 habitants). Parmi ceux-ci, 12 % ont moins de 18 ans, 3 % ont 80 ans ou plus.

Le temps moyen d’hospitalisation pour un patient à temps complet est de 58 jours.

2,1 millions de patients ont été pris en charge en ambulatoire en établissements sous dotation annuelle de financement (DAF). Cela représente 21,3 millions d’actes. Parmi ceux-ci, 59 % ont été réalisés en centres médico-psychologiques (CMP), 6 % au domicile du patient.

Sources : Agence technique de l’information sur l’hospitalisation (Atih) et L’observatoire 2021 de la santé mentale en France (Mutualité française)

=============================

Une BD

HP (tomes 1 et 2), de Lisa Mandel

Avec une mère et un beau-père tous deux infirmiers en psychiatrie, l’autrice de BD Lisa Mandel a une bonne vue d’ensemble sur le sujet. À travers eux et leurs collègues infirmiers, elle revisite plusieurs décennies de psychiatrie en France. Très documenté, âpre mais souvent drôle, HP permet de saisir les évolutions du secteur et les difficultés qu’il rencontre, parmi lesquelles le manque de moyens.

L’Association, 14 € et 13 €

=============================

Un documentaire

Le monde normal

Pour Public Sénat, la documentariste Hélène Risser revient à l’hôpital psychiatrique d’Erstein (Bas-Rhin). Ses parents y étant tous les deux soignants, elle y a vécu enfant. Elle confronte ses souvenirs de la psychiatrie ouverte des années 1970 à celle beaucoup plus "enfermante" d’aujourd’hui.

link.infini.fr/mondenormal

20 septembre 2021

Rencontre avec le Docteur Yann HODE

Caf’Conf’ organisée par PromesseS



Mardi 28 septembre de 18h30 à 20h

Rencontre avec le Dr Yann Hodé* sur le thème "Le rétablissement – Les Faits et les Espoirs" proposée par l’équipe de PromesseS.

Le Dr Yann HODE fera, dans un premier temps, un panorama rapide des travaux qui ont amené à la notion de rétablissement ainsi que des études sur la définition de rétablissement. Il abordera ensuite les espoirs: ce que l’on peut espérer en fonction des accompagnements proposés, sachant que la rémission symptomatique et fonctionnelle n’est pas le seul objectif, comment la personne peut optimiser ce parcours de rétablissement et comment on pourrait en attendre encore plus. Après cette présentation, un temps d’échanges permettra de répondre aux différents questionnements des participants.

*Dr Yann HODE. Psychiatre
Ancien Praticien Hospitalier au CH Rouffach
A l’origine du développement du réseau Profamille en France
Particulièrement engagé dans la prise en charge des schizophrénies

INSCRIPTION_A_LA_RENCONTRE_AVEC_YANN_HODE.docx (live.com)




18 septembre 2021

[Recherche] Schizophrénie : grossesse, accouchement et complications néonatales

Le journal  The Lancet Regional Health Europe publie la première étude nationale explorant les pertes de chance des enfants de femmes atteintes de schizophrénie en France. Vingt-quatre indicateurs de santé de la mère et de l’enfant ont été recueillis chez plus de 3 millions de femmes qui ont eu une naissance entre le 1er janvier 2015 et le 31 décembre 2019.

Les mères atteintes de schizophrénie ont plus de troubles métaboliques et d’addictions, elles accouchent plus souvent d’enfants mort-nés, elles ont plus d’interruptions médicales de grossesse, plus de césariennes, de naissances prématurées, d’enfants en retard de croissance avec faibles poids de naissance. Ces analyses étaient appariées et ajustées pour des facteurs de confusion comme le niveau socioéconomique, le tabagisme ou la consommation d’alcool entre autres, qui ne permettent pas d’expliquer ces résultats.  

Enfin, moins d'un tiers des femmes enceintes atteintes de schizophrénie ont reçu des contacts réguliers avec des soins psychiatriques ambulatoires.

Cette étude souligne l'importance des disparités de santé entre les femmes enceintes atteintes et non atteintes de schizophrénie ainsi que chez leurs nouveau-nés. Les résultats de l’étude suggèrent des recommandations préliminaires visant à poursuivre les efforts de prévention des risques métaboliques, à promouvoir le sevrage tabagique précoce, l'abstinence d'alcool et l'arrêt de l'abus de substances, et à développer des programmes spécifiques pour d'autres besoins non satisfaits pendant et avant la grossesse. 

 

Dr Guillaume FOND - APHM (Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille) Aix-Marseille Université

A voir : une vidéo explicative de l’étude publiée dans The Lancet sur la grossesse des femmes atteintes de schizophrénie :

https://www.youtube.com/watch?v=w46Xd4kk0C8




https://authors.elsevier.com/sd/article/S2666-7762(21)00186-1

[RAPPEL] : Assises de la Santé Mentale et de la psychiatrie

Après la consultation publique de l’été, les Assises de la santé mentale et de la psychiatrie sont fixées aux 

27 et 28 septembre

avec une clôture par le Président de la République le 28 septembre en fin de journée, selon le ministère des Solidarités et de la Santé.

Ces Assises se tiendront par visioconférence.




17 septembre 2021

Ciné'Psy : le retour !

Après un an et demi d'absence, agrémenté d'une situation sanitaire et culturelle complexe, le Ciné'Psy fait (enfin) son grand retour dans les salles !

Cette année, nous tenterons (si la situation sanitaire le permet) d'organiser une séance par mois environ. Nous ne manquerons pas de vous tenir informés.

La première séance est d'ores et déjà planifiée :

Mardi 21 Septembre à 20h, au Cinéma l'Odyssée

Autour du film Premier Contact (Arrival)

Sur le thème des Interactions Sociales et de la Communication

Avec la participation du Professeur Carmen Schröder, Pédopsychiatre au CHRU

Les tarifs habituels sont reconduits : 5€ sur présentation de la carte étudiante (ou du certificat de scolarité), 8€50 si non étudiant. A noter que les cartes UGC Illimité et Ciné Campus fonctionnent.



Nous vous remettons par ailleurs le lien vers la Page Facebook "Club Cinepsy", où nous partagerons également les informations : https://www.facebook.com/ClubCinepsy.

16 septembre 2021

[Rediffusion] : La psychiatrie fait-elle peur ?

Si les populations sont de plus en plus sensibilisées à la question des maladies mentales au travers de témoignages et d’œuvres de fictions évoquant des pathologies comme la schizophrénie, l’autisme de haut niveau ou la dépression, le grand public peut encore avoir une image erronée de leur prise en charge.

Le traitement de nombre de ces pathologies psychiatriques font encore l’objet de fantasmes, de peurs et de tabous qui sont source de grandes souffrances et de stigmatisation des malades et de leurs proches, et peuvent conduire à des retards de prise en charge préjudiciables. Mieux connaître et mieux comprendre ces maladies comme les possibilités de traitement est essentiel.

Comment lever les tabous sur l’hospitalisation psychiatrique ? Quels sont les modes d’accès aux soins ou encore les conduites à tenir en cas de troubles suspects ?

Dr Boris Chaumette, psychiatre au GHU Paris Psychiatrie et Neurosciences à Paris. Chercheur dans l'Unité INSERM U1266. Docteur en Psychiatrie et en Neurosciences, étudiant la génétique et l'épigénétique des troubles psychiatriques en particulier la schizophrénie

Pr Samuel Mampunza, neuropsychiatre, ancien doyen de la Faculté de Médecine de Kinshasa, ancien doyen de la Faculté de Médecine de l’Université protestante au Congo, et actuel secrétaire général académique (vice-recteur) de l’Université Protestante au Congo (UPC). Actuel président de la Société africaine de santé mentale (SASM)

Stéphane Cognon, pair-praticien en Santé mentale depuis septembre 2018. Auteur de "Je reviens d’un long voyage, candide au pays des schizophrènes", aux éditions Frison-Roche. Il livre son témoignage sur son expérience de la maladie psychique, qui l’a touché à l’âge de 20 ans.

15 septembre 2021

[Recherche] : La FDA approuve un traitement de la schizophrénie (Johnson & Johnson)

Les sociétés pharmaceutiques Janssen de Johnson & Johnson ont annoncé le 1er septembre que la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis avait approuvé l'Invega Hafyera (palmitate de palipéridone à 6 mois), un antipsychotique atypique à longue durée d'action et à injection semestrielle, dans le cadre du traitement de la schizophrénie chez l'adulte.

L'approbation repose sur une étude de phase III montrant que 92,5% des patients traités par Invega Hafyera n'avaient pas fait de rechute à 12 mois.

'Les résultats de l'essai de phase III fournissent des preuves convaincantes que le palmitate de palipéridone à 6 mois offre un contrôle des symptômes à plus long terme avec le moins de doses par an, ce qui peut favoriser une plus grande adhésion des patients', a commenté Gustavo Alva, directeur médical chez ATP Clinical Research et Investigateur d'un essai clinique de 6 mois sur le palmitate de palipéridone.

14 septembre 2021

[Podcast] Pandémie et santé mentale : quel avenir pour la psychiatrie ?

À retrouver dans l'émission "L’Invitée des matins d’été" par Chloë Cambreling

La crise sanitaire a révélé les difficultés des services psychiatriques à répondre à une nouvelle demande de soins. Repère essentiel pour une population de plus en plus attentive à sa santé mentale, la psychiatrie n'en vit pas moins une crise de reconnaissance.

Pour comprendre les ressorts de ce désintérêt, les Matins d'Eté accueillent Pauline Chaste, cheffe du service de pédopsychiatrie de l'hôpital Necker - Enfants Malades à Paris, et Marine Gilsanz, présidente de l’Association française fédérative des étudiants en psychiatrie (Affep).

13 septembre 2021

Soutien psychologique : "Mon Sherpa", l'appli gratuite qui vous veut du bien

Prix de l'innovation lors du congrès de l'Encéphale, l'application "Mon Sherpa" vise à apporter un soutien psychologique aux personnes qui souffrent d'anxiété, de troubles du sommeil ou de stress. 
Développée par des psychiatres et des chercheurs, elle ne remplace pas le médecin mais enrichit le suivi.

Soutien psychologique : "Mon Sherpa", l'appli gratuite qui vous veut du bien (franceinter.fr)









12 septembre 2021

[Podcast] : Les maladies psychiatriques rares

Penser être déjà mort (Syndrome de Cotard), croire que ses proches ont été remplacés par des sosies (Syndrome de Capgras), parler sa langue maternelle avec un accent étranger (Syndrome de l’accent étranger)… Les maladies psychiatriques rares se traduisent notamment par des troubles de l’identification, des désordres mentaux liés à des lésions cérébrales ou de fortes réactions émotionnelles, après une expérience traumatisante.

De plus, certaines maladies rares peuvent entraîner des maladies psychiatriques. Ainsi, 2 à 3% des patients souffrant de schizophrénie sont porteurs d’une anomalie génétique. Quelles sont les causes de ces pathologies ? Quelle prise en charge est possible pour les patients ?

Dr Boris Chaumette, psychiatre responsable du Centre de Référence pour les Maladies Rares à expression psychiatrique au GHU Paris Psychiatrie et Neurosciences (ex-hôpital Sainte Anne), chercheur en génétique des troubles psychiatriques à l'Institut de Psychiatrie et Neurosciences de Paris (unité INSERM U1266) et enseignant à l'Université de Paris.

Pr Samuel Mampunza, neuropsychiatre, ancien doyen de la Faculté de Médecine de Kinshasa, ancien doyen de la Faculté de Médecine de l’Université protestante au Congo et actuel secrétaire général académique (vice-recteur) de l’Université Protestante au Congo (UPC). Actuel président de la Société africaine de santé mentale (SASM)

Avec le témoignage de Justine, dont la mère est atteinte du syndrome de Diogène

Les maladies psychiatriques rares - Priorité santé (rfi.fr)



11 septembre 2021

ÉPSYKOI : La Santé Mentale des Jeunes

A l’adolescence, les signes de mal-être psychique peuvent être abordés à travers 4 grands thèmes : 
Déprime, 
Angoisse, 
Addiction, 
Sentiment de persécution.

Ils sont passés par là...







10 septembre 2021

Dépression post-partum : l’unité pilote en psychiatrie périnatale de l’EPSAN de Brumath

Sujet encore trop tabou, la dépression post-partum toucherait environ 20% de femmes après la naissance de leur(s) enfant(s).


 A Brumath, l’Etablissement Public de Santé Alsace Nord, un centre de ressources et de soins en psychiatrie périnatale accueille ces femmes et leur(s) bébé(s), tout en accompagnant aussi les pères. Le Secrétaire d’Etat en charge de l’Enfance et de la famille l’a visité fin mai. France 3 Grand Est consacre un article à ce centre ressources, qui dispose d’un hôpital de jour, d’une unité à temps plein et depuis peu, d’une équipe mobile pluri-professionnelle qui intervient au domicile des jeunes parents.

Dépression post-partum : "On ne naît pas mère, on le devient", immersion dans une unité de psychiatrie périnatale (francetvinfo.fr)




09 septembre 2021

[Colloque] : Parcours de soins, de santé, de vie. Que nous apprend la COVID-19 ?

L' Association du Congrès de Psychiatrie et de Neurologie de Langue Française (CPNLF)
organise son 119e colloque international :

du 15 au 17 septembre

Forum du Pertuis, La Rochelle

"Parcours de soins, de santé, de vie. Que nous apprend la COVID-19 ?"

Comité d’organisation : Amine Benyamina (Paris), Olivier Dubois (Saujon), Ludovic Gicquel (Poitiers), Emile-Roger Lombertie (Limoges), Patrick Martin (Paris), Pierre Vidailhet (Strasbourg), Pierre Thomas (Lille

Vice-Président de l’association du CPNLF 2021 : Jean-Marie Danion (Strasbourg)

CPNLF Congrès de Psychiatrie et de Neurologie de Langue Française (cpnlfcongres.com)



08 septembre 2021

[Agenda] : LE CAFÉ DES AIDANTS

L’objectif du "Café des aidants" est de permettre aux proches aidants s'occupant d'une personne dépendante, malade ou handicapée, jeune ou âgée, d’avoir accès à un espace et à un temps privilégié en présence de professionnels. Les participants se retrouvent afin d’échanger, de partager les expériences et de recevoir de l’information.

Les 3 rencontres du Café des aidants du mois de septembre, auront lieu de la manière suivante :

Thème : "Aidant, si je ne le fais pas, qui le fera ?"

DEUX rencontres se dérouleront en présentiel, sans inscription et dans la limite des places disponibles à la Maison des Syndicats, 1, rue Sédillot, 67000-STRASBOURG :

- Jeudi 2 septembre de 18h à 19h30 – salle A
- Jeudi 16 septembre de 14h30 à 16h00 – salle A

UNE rencontre aura lieu en visioconférence, sur inscription et dans la limite des places disponibles le :

- Jeudi 9 septembre de 17h30 à 18h30 via ce lien

Flyer septembre à décembre 2021 à télécharger



07 septembre 2021

Le sport, un outil de lutte contre la mortalité prématurée des patients en psychiatrie

La Dr Caroline Agostini, psychiatre au sein de l'établissement public de santé mentale à Caen, assure la présidence de "Sport-en-tête", qui promeut le sport comme outil de soin en complément du traitement conventionnel.

"Sport-en-tête" regroupe plus de 300 établissements psychiatriques à la fois médico-sociaux et hospitaliers, en France mais aussi en Suisse, Belgique et au Luxembourg. Il s'agit de valoriser l'aspect soin par le sport en psychiatrie.

Dr Caroline Agostini : « Le sport est un outil de lutte contre la mortalité prématurée des patients en psychiatrie » | Le Quotidien du médecin (lequotidiendumedecin.fr)

Région Est (sport-en-tete.fr)



06 septembre 2021

[Ressources] : Les Maux Bleus

Dans le rythme effréné de nos vies, au sein d’une société qui érige la performance et l’infaillibilité en valeurs capitales, on en finit par oublier qu’il n’y a pas de santé sans bien-être mental. C’est justement pour redonner sa place à la santé mentale que nous avons créé Les Maux Bleus, un espace de discussion libre et sans jugement. Parler ouvertement de santé mentale est le meilleur moyen de briser les clichés et tabous, et de lutter contre la stigmatisation dont font l’objet les personnes souffrant d’un trouble de santé mentale.

Épisodes

Hors-série 2 — Et maintenant

Dr. Nicolas Rainteau, psychiatre au CHU de Montpelier et au C2R Jean Minvielle.

Épisode 9 — Les assiettes chinoises

Alexandra et son fils Nathan nous parlent de la schizophrénie à début très précoce et de son impact sur la famille.

Épisode 8 — Jusque là, tout va bien

Alexis, un jeune homme souffre d’un trouble panique avec agoraphobie. Il nous parle de sa difficile cohabitation avec une anxiété dévorante, mais aussi de sa prise en charge et de son cheminement vers le rétablissement.

Épisode 7 — La prison de verre

Baptiste, un jeune homme a souffert d’alcoolodépendance pendant 10 ans. Il nous raconte comment il s’est retrouvé pris au piège et comment il en est sorti, notamment par l’écriture de son témoignage et par son activité de patient-expert pour accompagner celles et ceux qui sont aujourd’hui aux prises avec l’alcool.

Épisode 6 — Attiré par les étoiles

Thomas, un jeune homme souffrant de troubles bipolaires de type II. Il nous raconte comment il vit son trouble au quotidien, et nous explique son choix personnel de ne bénéficier que d’une prise en charge psychothérapique pour apprendre à cohabiter avec la maladie.

Épisode 5 — Le syndrome de l’imposteur

Leila, étudiante à Sciences Po et cofondatrice de l’association Stimuli, nous parle de ses troubles anxieux.

Épisode 4 — Amour, gloire et clichés

Jean-Victor Blanc est psychiatre et auteur de Pop & Psy. Il déconstruit les clichés en santé mentale, armé d’exemples issus de la pop culture.

Épisode 3 — Cinquante nuances de gris

Alexandre, un jeune homme de 26 ans, témoigne de son vécu d’une dépression qui dure depuis plusieurs années et dont il tente de s’extirper jour après jour.

Épisode 2 — Les étudiants fantômes

Patrick Skehan, délégué général de Nightline France, revient avec nous sur la santé mentale des étudiants, et l’aide que Nightline peut apporter.

Épisode 1 — L’obsession du contrôle

Coralie, 28 ans, souffre d’anorexie. Elle revient avec nous sur son parcours.


05 septembre 2021

[Poème] : Ciel couvert

Temps difficiles
Les jours défilent
Le doute s'installe
L'espoir s'fait la malle

Mon ciel se couvre, s'assombrit
Je n'vois plus au loin
Mais je souris
Tout ira bien

Temps difficiles
Ça l'était déjà avant
Je fais partie de ces gens
Qui voudraient changer ce monde fragile

Qu'en adviendra-t'il de son avenir ?
Cela est inquiétant
Pourrons-nous le secourir ?
Que deviendront les futurs enfants ?

Temps difficiles
Souvenirs de mon enfance
Où tout me semblait futile
Elle était belle l'insouciance

II était beau le ciel
Il était bleu, je me rappelle
La nuit je dormais sur mes deux oreilles
Aujourd'hui, j'entends Morphée rire sur mon sommeil

Temps difficiles
Battements de cils
Larmes faciles, c'est douloureux
Dure saison, il pleut dans mes yeux

Quel est mon but ?
Ma sat' chute
Ma vie s'éloigne
Les mots ça m'soigne

À c'qui paraît
Nous avons tous un rôle
Moi y en a aucun qui m'plaît
Je sais je suis pas drôle

Je reste spectatrice
Devant ces projecteurs
Le film me semble factice
Je suis pas à la hauteur

Je reviendrai jouer
Quand mon rôle je l'aurai trouvé
Mon personnage est perdu
Besoin d'une pause, il en peut plus

Besoin de m'enfuir pour me retrouver
Besoin d'accepter cette réalité
Qu'est le monde dans lequel je vis
Y a pas l'choix, c'est là que je grandis

C'est là que j'ai ma place
Parmi tant d'autres êtres humains
En ce moment je m'efface
Comme une peinture qui déteint

Mais j'espère que bientôt
Reviendront les couleurs
Parce que là c'est pas beau
C'est triste dans mon cœur

Je voudrais retrouver ses battements
Ceux qui font du bien à l'intérieur
Je voudrais pouvoir aller de l'avant
Avec son rythme confiant, celui du bonheur

Continuer ma route éphémère
Mon passage indéfini sur cette Terre
Laisser mon empreinte à ma façon
Je sais pas ce que mes pas laisseront

Mon ciel se couvre, s'assombrit
Je n'vois plus au loin
Mais je souris
Tout ira bien

Notre avenir est un mystère
J'espère que bientôt mon ciel se dégagera
Que j'y vois un peu plus clair
Et que j'aille voir ce qu'il se passe là-bas

                    Cynthia



04 septembre 2021

Santé mentale : 3 grands évènements à la rentrée

Assises nationales de la santé mentale : 27 et 28 septembre

Annoncées en janvier 2021 par le président de la République, les Assises de la santé mentale et de la psychiatrie sont prévues les 27 et 28 septembre 2021 (dates à confirmer). Pilotées par l'Elysée et Matignon, elles doivent constituer une "réponse aux préoccupations fortes qui se sont exprimées concernant la santé psychique de nombreux Français, consécutive à la crise sans précédent de Covid-19, et, en particulier, chez les enfants, les jeunes et les personnes les plus vulnérables", selon le ministère de la Santé. Cet événement national doit permettre de « dresser un état des lieux partagé de la santé mentale et de l'offre de soins et d'accompagnement afin d'en tracer les perspectives d'amélioration ».

Sommet mondial sur la santé mentale : 5 et 6 octobre

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, accueilleront à Paris et en virtuel ce sommet intitulé "Mind our rights, now !" (Respectez nos droits, maintenant !). Réunissant des hauts responsables politiques, des organisations internationales, des professionnels de santé, des experts et acteurs de la société civile mais aussi des fondations et des personnalités issues du milieu académique, il a pour ambition de « renforcer la mobilisation internationale en faveur de la santé mentale, de promouvoir le respect des droits et de valoriser les expériences innovantes à l'international ».

32e Semaines d'information sur la santé mentale : 4 au 17 octobre

Enfin, du 4 au 17 octobre 2021, les Semaines d'information sur la santé mentale promettent de sensibiliser sur les droits des personnes avec un handicap psychique. Déployée dans toute la France, cette 32e édition aura pour thème « Pour ma santé mentale, respectons mes droits ». L'occasion d'aborder deux axes majeurs : le non-respect des droits comme facteur de risque pour la santé mentale et le non-respect des droits des personnes concernées par les troubles psychiques.

03 septembre 2021

[Webconference] : Troubles psy et santé... Les 2 faces de la forme

Rendez-vous le 
jeudi 30 septembre 2021 à 18h

Le trouble psy et la médication ont souvent un impact sur la santé physique.

Comme tout un chacun, il arrive également que le corps de détraque. Si des personnes concernées sont parfois négligentes face à la douleur ou aux signes du corps, elles sont surtout fréquemment discriminées en soins somatiques.

Alors, quand on souffre de troubles psy, comment entretenir sa forme ? Comment soigner un cancer, lupus ou trouble métabolique ? Comment obtenir que les soignants se parlent entre eux ? Comment distinguer souffrance physique et souffrance psychique ? Comment être pris au sérieux ?

Des patients, des professionnels et des proches seront là pour répondre aux questions que vous nous aurez préalablement adressées.

Ces conférences sont gratuites, très accessibles, positives et à la portée de tous et de toutes.

Lien d’inscription (à copier-coller) : https://bit.ly/30-septembre-18h

02 septembre 2021

Des soins psychiatriques modernes doivent respecter trois fondements

"Psychiatrie & Santé Mentale : les #idées des acteurs" est un livre numérique donnant la parole à 40 acteurs de terrain.

Grâce à celui-ci, le CRAPS (Centre de Recherche et d’Analyse sur la Protection Sociale) ouvre le débat via des recommandations, des axes de réflexion et des propositions pour la psychiatrie.

La Contribution #9 donne l'opportunité au Pr Nicolas Franck, psychiatre, chef de pôle centre rive gauche au Centre Hospitalier le Vinatier & responsable du centre ressource de réhabilitation psychosociale à l’université Claude Bernard Lyon 1, de s'exprimer sur ces 3 fondements :

1. Offrir aux personnes concernées de co-construire avec les professionnels de santé mentale un projet de soins qui soutienne au mieux leur processus de rétablissement, la réussite de leurs projets propres et leur inclusion sociale ;

2. Respecter leur autodétermination ;

3. Donner la priorité aux prises en charge ambulatoires, en réduisant autant que possible le recours à l’hospitalisation et à la contrainte.

01 septembre 2021

Troubles psychiques : comprendre et apprendre à accompagner

L’Unafam 67 organise le samedi 11 septembre une journée d’information gratuite à destination de personnes confrontées à la maladie psychique d’un proche.

Au cours de cette journée, animée par une professionnelle et une bénévole de l’Unafam 67 concernée par la maladie d’un proche, seront abordés quelques points essentiels : 

- notions de base sur le handicap et les maladies psychiques, 

- approche des différentes possibilités de soins, 

- présentation des différentes structures sanitaires, médico-sociales et associations œuvrant dans le champ de la psychiatrie dans le Bas-Rhin, 

- rôle et actions de l’Unafam.

Les intervenants laisseront une large part à l’échange et s’attacheront à répondre aux questions du public.


La journée se déroulera de 9 h à 17 h au Diapason à Vendenheim, 12 rue Jean-Holweg. Parking devant l’Espace Culturel. Repas offert. 

Inscription obligatoire et renseignements au 09 64 00 45 06