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31 août 2023

Quatre classes ou dispositifs pour les enfants autistes vont ouvrir à la rentrée.

Une bonne nouvelle !

Huit classes ou dispositifs supplémentaires destinés à accueillir quelque 68 élèves autistes doivent ouvrir à la rentrée dans le Grand Est, dans le cadre des grandes orientations de la stratégie interministérielle 2023-2027 pour les troubles du neurodéveloppement (autisme, Dys, TDAH, TDI), dont quatre en Alsace. Ces enfants pourront ainsi faire leur rentrée à l’école, au sein d’une classe spécifique et avec une équipe formée, tout en rejoignant ponctuellement une classe ordinaire.

Trois unités d’enseignement maternelle autisme (Uema) sont prévues en Alsace à Strasbourg (école maternelle Rosa-Parks), à Hésingue (Roland-Igersheim) et à Guebwiller (maternelle Magenta). Enfin, un dispositif novateur d’autorégulation (DAR) est prévu au groupe scolaire d’Ingwiller, permettant aux enfants d’être avec leurs camarades dans une classe ordinaire et de bénéficier en plus d’un accompagnement individualisé auprès d’une équipe de professionnels dont la présence bénéficie également à l’équipe pédagogique.

Sur l’ensemble de la France, 110 de ces classes ou dispositifs ouvrent pour les élèves autistes à la rentrée, dont 37 en maternelle et 73 en élémentaire, pour près de 1 000 enfants autistes.

https://www.dna.fr/education/2023/08/28/quatre-classes-ou-dispositifs-pour-les-enfants-autistes-a-la-rentree

29 août 2023

Trop d’enfants en situation de handicap "privés de rentrée"

Des milliers d’enfants en situation de handicap n’ont pas accès à une scolarisation adaptée, déplore l’Unapei à une semaine de la rentrée des classes.

"Ils sont oubliés de la société" : des milliers d’enfants en situation de handicap n’ont pas accès à une scolarisation adaptée, déplore l’Unapei, l’une des principales associations dans le secteur du handicap intellectuel, à une semaine de la rentrée des classes.

"Malheureusement, trop d’enfants en situation de handicap seront encore privés de rentrée et leurs droits à l’éducation sont bafoués", a dénoncé mardi dans un communiqué Luc Gateau, le président de cette fédération regroupant des associations de personnes handicapées mentales et leurs familles.



28 août 2023

Psychiatrie nutritionnelle, une discipline digne d'intérêt

"Traditionnellement, les psychiatres et la psychiatrie ne pensent pas à ce qu'il se passe sous le cou, comme si le corps et le cerveau étaient déconnectés", a lancé la Pre Felice Jacka (Université Deakin, Australie) lors d'une présentation, sous l’égide de la Fondation FondaMental, à l'occasion des Journées Neurosciences Psychiatrie Neurologie (JNPN 2023) .

En séance plénière, la pionnière de la psychiatrie nutritionnelle a fait le point sur cette discipline qui tend à accumuler des preuves sur l'impact de l'alimentation sur la santé mentale[1]. Elle s'est positionnée du côté de la science prévenant dès son introduction que la psychiatrie nutritionnelle n'était pas une médecine "complémentaire" ou encore "alternative" ou "intégrative".

24 août 2023

Prévenir le stress post-traumatique après Wintzenheim : « De l'observation et du sur-mesure »

Interview du Dr Hingray, responsable de la Cump de Nancy

Onze personnes, dont dix en situation de handicap, sont décédées le mercredi 9 août dans l’incendie d’un gîte à Wintzenheim (Haut-Rhin). La Dr Coraline Hingray, psychiatre au centre du psychotraumatisme de Nancy (CPN) et au CHRU, responsable médicale de la Cellule d'urgence médico-psychologique (Cump) de Meurthe-et-Moselle (54), revient pour le « Quotidien » sur les spécificités de la prise en charge psychologique des victimes.

LE QUOTIDIEN : Comment s’est structurée l’intervention de la Cump 54 ?

Dr HINGRAY : La Cump 54 a été déclenchée par la préfecture et le Samu dès le mercredi matin (9 août), lorsqu’on a compris qu’au moins quatre victimes venaient de Meurthe-et-Moselle.

Le premier défi de toute Cump est de trouver rapidement le dispositif le plus adapté à l’évènement, alors que les informations arrivent au compte-goutte et sont changeantes. En quelques heures, j’ai dû passer plus d’une trentaine de coups de téléphone, pour déterminer comment intervenir au mieux, de quelle manière, auprès de quel public, à quel endroit, dans quel délai… et pour mobiliser les volontaires.

J’étais aussi en contact avec la Cump locale du 68 (Haut-Rhin), qui s’est rendue immédiatement à Wintzenheim, pour savoir si ses professionnels avaient reçu des personnes du 54 et éventuellement identifié des signes d’alerte, par exemple un état aigu de dissociation péri-traumatique, facteur de risque de troubles post-traumatiques.

Très vite, nous avons décidé de mettre en place un poste d’urgence médico-psychologique (Pump) téléphonique (assuré par un médecin et des psychologues), pour les proches dispersés sur le département.

Puis dès le jeudi, nous sommes allés avec des infirmiers volontaires et formés à la rencontre des familles, rassemblées à l’occasion de la venue de la ministre du Handicap Fadila Khattabi. Nous avons pu mener des entretiens individuels et familiaux, tandis que le Pump téléphonique rappelait les personnes déjà vues. Nous avons aussi mis en place une cellule dans le nord du 54, sous la direction du Dr Stéphane Keller, au sein du foyer de victimes décédées, pour les co-résidents et professionnels.

Cette fin de semaine et la semaine prochaine, nous préparons plusieurs interventions dans les différents foyers et les établissements et services d'aide par le travail (Esat) pour les résidents et professionnels présents ou de retour de vacances.

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