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31 janvier 2023

Une étude révèle un comportement qui permettrait de soigner la dépression et l'anxiété

Si le fait de suivre une thérapie peut permettre de réduire voire soigner ses troubles anxieux et dépressifs, faire preuve d'altruisme et de gentillesse auraient également un impact positif sur la santé mentale, selon une étude de l'université de l'Ohio.

La gentillesse serait-elle la clé du bonheur ? Pas nécessairement, mais cette qualité pourrait en revanche réduire l’anxiété et la dépression chez les personnes qui en souffrent. C’est en tout cas ce que montre une étude menée menée l'année dernière par des chercheur·euses de l’Ohio State University et publiée dans The Journal of Positive Psychology. Selon elleux, “l’accomplissement de bonnes actions conduit à des améliorations notables de la santé mentale qui ne sont pas observées dans deux autres techniques thérapeutiques couramment utilisées pour traiter cette condition”, comme le rapporte Version Femina.
Les liens sociaux et la gentillesse permettent de réduire les troubles anxieux et dépressifs

Selon David Cregg, en charge de l’étude, liens sociaux et gentillesse sont connectés, mais pas interchangeables : être entouré·e ne suffit pas à réduire les troubles anxieux et dépressifs, ces connexions doivent s’accompagner de bonnes actions. “Le lien social est l’un des ingrédients de la vie associé au bien-être. Faire preuve de gentillesse semble être l’un des meilleurs moyens de promouvoir ces connexions”, explique-t-il dans un communiqué. Cette étude montre notamment que les actes de gentillesse permettent de réduire les troubles anxieux et dépressifs tout simplement car cela permet de se concentrer sur autre chose et d’apaiser l’esprit.

Jennifer Cheavens, professeure à l’université de l’Ohio et co-autrice de l’étude, explique : “On pense souvent que les personnes qui souffrent de dépression ont assez de choses à penser, on ne veut pas leur en rajouter en leur demandant en plus d’aider les autres. Mais les résultats de cette étude montrent que c’est faux. [...] Faire preuve de gentillesse et se concentrer sur les besoins des autres aide à se concentrer sur autre chose et pourrait même aider les personnes qui souffrent de dépression et d’anxiété à se sentir mieux”.

Faire preuve de gentillesse une fois ne suffit pas

Pour les besoins de cette étude, les chercheur·euses se sont concentré·es sur 122 habitant·es de l’Ohio qui souffraient de stress et de troubles anxieux et dépressifs modérés à sévères. Iels les ont divisé·es en trois groupes, deux groupes de thérapie cognitive comportementale et un groupe de réévaluation cognitive et d’activités sociales. Le premier groupe a suivi des activités thérapeutiques tandis que le groupe social devait organiser deux activités d’ordre social par semaine. Le dernier groupe devait effectuer un acte de pure gentillesse deux jours par semaine, défini comme “une action, petite ou grande, au bénéfice de l’autre ou pour rendre une personne heureuse, qui implique un engagement de son temps ou de son argent”. Certaines personnes ont donc préparé des gâteaux pour leurs ami·es, d’autres organisé des promenades ou encore laissé des mots gentils sur des post-it pour leurs colocs.

Après dix semaines de recherche, les trois groupes ont montré des résultats positifs et les personnes ont toutes pu observer une réduction de leurs troubles anxieux et dépressifs. Cependant, le groupe qui a montré les meilleurs résultats est celui qui devait effectuer des actes de gentillesse plusieurs fois par semaine. “Les actes de gentillesse ont montré un avantage [par rapport aux autres groupes] en aidant les participant·es à se sentir plus connectés aux autres, ce qui est un facteur important du bien-être”, explique David Cregg. 
Si être gentil·le ne permet pas nécessairement de guérir complètement ses troubles dépressifs ou anxieux, David Cregg estime que “quelque chose d’aussi simple qu’aider les autres peut faire des miracles pour aider les personnes malades à soigner leurs troubles anxieux et dépressifs comparé à certains traitements”.


30 janvier 2023

Plaid-Care : une recherche pour dégager les leviers d’une psychiatrie peu coercitive

La recherche Plaid-Care (Psychiatrie et libertés individuelles) étudie le fonctionnement des établissements psychiatriques n’ayant pas ou peu recours à des mesures de contrainte, afin de dégager les leviers d’une discipline plus respectueuse des libertés individuelles.

Les établissements psychiatriques présentent d’importantes disparités en matière de coercition : tandis que des établissements y recourent fréquemment, d’autres ne l’emploient qu’exceptionnellement. Outre les inégalités relatives au respect des droits, ces disparités induisent une perte de chances pour une partie des patients et pèsent sur le système de santé. L’étude d’établissements moins coercitifs, aujourd’hui peu visibles et investigués, peut permettre de dégager les leviers d’une psychiatrie plus respectueuse des libertés individuelles. Dans ce contexte, la recherche Plaid-Care, menée avec une équipe multidisciplinaire (sciences infirmières, sociologie, géographie, anthropologie), a pour objectif de mieux comprendre le fonctionnement des établissements moins coercitifs, afin d’identifier :

– les acteurs, les outils, les savoirs, les compétences ainsi que les formes d’organisation, de coordination et de coopération ;

– les effets des politiques de moindre recours sur les parcours de soins, et sur le vécu des patients et des professionnels.

Méthodologie

Financée par l’Institut pour la recherche en santé publique (Iresp), l’étude se déroulera de novembre 2021 à octobre 2023 et comprendra :

– une revue de littérature nationale et internationale ;

– l’étude intensive de quatre établissements, ou pôles, moins coercitifs et bénéficiant d’une certaine antériorité ;

– l’étude de trois établissements de la région Auvergne-Rhône-Alpes, engagés dans un processus de transformation et de limitation du recours à la coercition.

Les outils d’investigation consisteront en entretien semi-directifs, observations et entretien de validation.

L’étude a reçu un avis favorable du Comité d’éthique Terre d’éthique (CHU de Saint Etienne). Résultats attendus : novembre 2023.

• Plaid-Care, Psychiatrie et libertés individuelles. Etude d’établissements caractérisés par un moindre recours à la coercition. Contacts : Sébastien Saetta, coordinateur de la recherche, Sebastien.Saetta@chu-st-etienne.fr et grsipsy@gmail.com

29 janvier 2023

Enquête parents "Handicaps et vie quotidienne". Faites entendre votre voix.

Vous êtes parents d’une personne avec handicap intellectuel, autisme, polyhandicap ou handicap psychique ? 

Participez en ligne à l’enquête Unapei pour faire entendre votre voix.

La société évolue. Les aspirations des personnes en situation de handicap et de leurs proches aussi. Et vous, quelles sont vos attentes en 2023 ?

Parce que chaque parcours est unique et que chaque expérience est riche d’enseignements, l’Unapei vous propose de contribuer individuellement à une grande enquête. Elle vous invite, en une vingtaine de minutes*, à participer à une démarche essentielle.

Vous êtes mère, père ou beau-parent d’une personnes en situation de handicap ? Faites part de l’impact de son handicap sur votre vie personnelle et/ou professionnelle, de vos attentes concernant les aides et démarches administrative, de vos difficultés quotidiennes, des soutiens dont vous avez besoin…

Une fois collectés et analysés, les résultats de cette enquête permettront à l’ensemble des associations du réseau Unapei d’alimenter leurs politiques associatives et de toujours mieux porter la voix des familles auprès des pouvoirs publics. N’hésitez pas à faire connaitre cette initiative à d’autres parents.  Merci pour votre participation !

Je participe




28 janvier 2023

L’EMDR pour traiter le stress post-traumatique. Cette thérapie peut-elle être utilisée pour le traitement d’autres troubles psychiatriques ?

L’EMDR est une psychothérapie par mouvement oculaires qui cible les mémoires traumatiques des individus.

C’est en 1987 que l’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing ou « désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires ») est pour la première fois décrite dans des publications scientifiques par la psychologue américaine Francine Shapiro.

De nombreuses études cliniques contrôlées et randomisées montrent que l’EMDR est efficace pour traiter les troubles de stress post-traumatique, donnant de très bons résultats par rapport à l’absence de traitement ou à d’autres approches pharmacologiques ou psychothérapeutiques. En outre, plusieurs méta-analyses ont ensuite confirmé l’efficacité clinique de cette approche. Ces recherches et évaluations ont permis de montrer des améliorations comparables pour l’EMDR à celles obtenues avec les thérapies cognitives et comportementales qui sont aussi indiquées pour le traitement des troubles de stress post-traumatique.

Ces résultats prometteurs ont poussé des équipes de recherche à étudier les effets de l’EMDR pour le traitement d’autres troubles psychiatriques. Dans ce contexte, l’intérêt de l’EMDR est à nuancer : plusieurs études sont limitées par des biais méthodologiques et les résultats sont mitigés. Il est important de souligner que l’EMDR n’est pas une approche thérapeutique miracle qui pourrait « tout soigner ». En effet, la technique cible les traumatismes psychiques – or ces derniers ne sont pas forcément caractéristiques de tous les troubles psychiatriques.

Cependant, ces dernières années, des progrès ont été faits pour mieux comprendre des pathologies comme la schizophrénie et la dépression, montrant qu’un souvenir traumatique peut parfois être un facteur déclenchant ou aggravant. Dans ce contexte, l’EMDR pourrait donc être utile pour compléter d’autres approches thérapeutiques et pharmacologiques proposées à certains patients, améliorant un peu plus leur santé mentale en travaillant sur le ou les traumatismes associés à leur pathologie...

27 janvier 2023

[Diplôme] : "Devenir une personne experte en situation de handicap"

L'APF France Handicap annonce :

Dans le cadre de notre partenariat avec la Chaire UNESCO Santé Sexuelle & Droits Humains, nous vous invitons à candidater pour le diplôme 

"Devenir une personne experte en situation de handicap"

Initié par l’Université Paris-Diderot, il est également proposé par les Universités de la Réunion et de Saint-Étienne. 

Les objectifs pédagogiques du programme 2022-2023 : 
  • Maîtriser des fondamentaux sur le handicap : se repérer dans le système sanitaire, social et médico-social ; déterminer les besoins et les droits. 
  • Intervenir en éducation thérapeutique (ETP). 
  • Intervenir comme médiateur en santé/pair-aidant. 
  • Accompagner la sexualité des personnes en situation de handicap. 
  • Améliorer son parcours social et professionnel. 
Notre association intervient dans plusieurs modules et fait partie du jury d’évaluation des étudiants et contribue aux réflexions des responsables universitaires relatives au contenu et à l’évolution du diplôme. 
 
Peuvent candidater : les personnes en situation de handicap, leurs proches ou bien encore les professionnels du champ médico-social, sanitaire, social et de l’éducation. Les participants pourront être accompagnés de leur aidant. 
Un tarif préférentiel réduit à 50 % est proposé par l’Université de Paris aux adhérents d’APF France handicap. 
 
>> Je m'inscris via : C@nditOnLine

Il faut créer votre compte et ensuite téléphoner à Madame Luise Mury, Gestionnaire Service Formation Continue de l'UFR Médecine – Université Paris Cité, pour qu’elle puisse vous inscrire, car la période d’ouverture d’inscription est officiellement fermée : +33(0)1 57 27 85 12 
 
 
>> Je télécharge la plaquette de présentation





26 janvier 2023

[Guide] : La prestation de compensation du handicap aide humaine

L’extension de la prestation de compensation du handicap (PCH) aux personnes atteintes de troubles psychiques, cognitifs, intellectuel, du spectre autistique (TSA) ou d’autres troubles neuro-développementaux (TND), précisée par le décret du 19 avril 2022, est effective depuis le 1er janvier 2023. 

La PCH peut ainsi couvrir des besoins d’aide humaine dans le domaine du « soutien à l’autonomie », notamment pour les personnes ayant un handicap cognitif ou psychique. 
En ce début d’année, la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) publie donc un guide à destination des personnels des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) dont l’objectif est « d’assurer une application harmonisée de ce nouveau texte sur le territoire national. » Au-delà, le guide se veut pragmatique, apportant des repères notamment en termes de démarche d’évaluation, de cotation des activités et d’actes essentiels au regard du « soutien à l’autonomie » et présente des exemples concrets de situations.

Dossier technique – Mise en œuvre du décret n° 2022-570 du 19 avril 2022, articles 2 et 3 – Guide à destination des équipes pluridisciplinaires des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH), CNSA, décembre 2022. A télécharger sur https://www.lemediasocial.fr



25 janvier 2023

24 janvier 2023

[27 janvier] : J’aide un.e proche… Quels sont mes droits ?

Le Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles du Bas-Rhin (CIDFF67), en lien avec la ville d’Erstein organise un atelier 

"J’aide un proche… Quels sont mes droits ?". 

Vendredi 27 janvier 2023 de 14 heures à 16 heures

Cet atelier est à destination des proches aidant.e.s.

Ci-dessous la présentation de l’évènement :

 

Evènement

J’aide un.e proche…Quels sont mes droits ?

Vendredi 27 janvier 2023 de 14 heures à 16 heures,

à la Maire d’Erstein, 1 place de l’Hôtel de Ville – 67150 ERSTEIN

 

Le Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles du Bas-Rhin (CIDFF67), organise en lien avec la ville d’Erstein un atelier à destination des proches aidant.e.s.

 

Vous aidez un proche (parent, grand-parent, enfant, oncle/tante, amis, voisin,… ) ?

Vous vous questionnez sur vos droits?

Venez découvrir cet atelier où nous aborderons les droits des aidant.e.s, ainsi que les dispositifs d’aides, les congés spéciaux, le droit au répit ou comment se protéger tout en protégeant mon.ma proche.

 

Lors de cet atelier du 27 janvier à 14 heures, une juriste ainsi que le référente de l’action du CIDFF seront présentes pour vous présenter les différents dispositifs et pour répondre à vos éventuelles questions.

 

Renseignement et inscription : Ilona Staerle – istaerle@cidff67.fr - 

07 66 85 95 03 – 03 88 32 03 22

23 janvier 2023

[Récompense] : L'association Animal'Hom reçoit un trophée !

Prix initiatives Région Alsace – Banque populaire Alsace Lorraine Champagne

Quatre associations bas-rhinoises ont été récompensées par le « Prix Initiatives Région » et le « Fonds ACEF pour la Solidarité » 2022 et ont reçu chacune, un chèque de 3 000 € ainsi qu'un magnifique Trophée.

Le Prix Environnement a été attribué à Animal’Hom de Krautwiller, représentée par Sandrine Choffardet, directrice dont la ferme pédagogique a pour vocation à renouer le lien social de personnes en situation de handicap psychique en leur apportant autonomie, mieux-être et santé.

BAS-RHIN : quatre trophées et 12 000 € remis par les Prix Initiatives Région Alsace et le "Fonds Acef pour la Solidarité" 2022 (bpalc.fr)



22 janvier 2023

Handéo publie un référentiel pour l’accompagnement du handicap psychique

Les services et établissements certifiés Cap’Handéo garantissent aux personnes en situation de handicap et à leur famille un accompagnement spécifique répondant à leurs attentes, besoins, compétences et habitudes de vie. Un nouveau référentiel Cap’Handéo intéresse aujourd’hui la certification en France pour les établissements et services médico-sociaux qui accompagnent les personnes en situation de handicap psychique.

Construit à l’initiative et avec le soutien de l’Unafam, le référentiel « Cap’Handéo ESSMS handicap psychique » constitue la seule certification en France pour les établissements et services médico-sociaux qui accompagnent les personnes en situation de handicap psychique. La certification « Cap’Handéo Services et établissements – Handicap psychique » aide à identifier les services et établissements médico-sociaux accompagnant des personnes d’au moins 16 ans en situation de handicap psychique pour que chacun puisse bénéficier d’un accompagnement sur mesure, précis et adapté.

Un référentiel exigeant

Une évaluation des besoins en soin de la personne

L’évaluation de la personne en situation de handicap psychique est une étape fondamentale afin de proposer un cadre structuré, personnalisé et cohérent avec la personne, ses capacités, aspirations et les attentes ainsi que les risques liés à la situation de handicap.Elle permet d’aider la personne à faire des choix, de rechercher son adhésion et de favoriser sa réhabilitation au regard des facteurs environnementaux et personnels qui peuvent faciliter ou faire obstacle à l’accompagnement de ces choix.

Un accompagnement promouvant des dynamiques de réhabilitation et de coordination renforcées avec l’environnement de la personne

L’établissement ou le service propose un accompagnement structuré, personnalisé et cohérent avec la personne, ses particularités et son environnement. Les interventions s’inscrivent dans un processus de réhabilitation et de rétablissement au service de l’autonomie et de l’autodétermination des personnes. La coordination mise en place participe à la dynamique de mobilisation et d’innovation des réponses sur le territoire.

Une reconnaissance de l’expertise des familles

Les proches aidants sont associés à l’évaluation afin qu’ils puissent formaliser les difficultés rencontrées, les aides nécessaires, leurs préférences quant aux modalités d’intervention. Les interventions proposées prennent en compte l’expertise et les compétences des proches aidants, leurs besoins, leurs attentes et leurs avis pour accompagner les personnes. Les proches aidants se voient proposer des temps d’information, de formation afin le cas échéant de les guider dans l’accompagnement au quotidien et les soutenir leurs savoir-faire.

Des professionnels formés et accompagnés

Les professionnels sont accompagnés à leur entrée dans la structure et reçoivent une formation sur les spécificités liées au handicap psychique. La structure met en œuvre un plan de développement des compétences des intervenants et des cadres ainsi que des temps de consolidation des pratiques professionnelles.



• Lire le 


21 janvier 2023

Trouble schizo-affectif : causes, symptômes à reconnaître, traitements

Le trouble schizo-affectif se caractérise par un trouble mental associant des symptômes d'un trouble bipolaire (caractérisé par plusieurs épisodes dépressifs ou la présence simultanée d'épisodes dépressifs et de manie) et des symptômes d'une schizophrénie.

1. Qu’est-ce qu’un trouble schizo-affectif ?

Le trouble schizo affectif est, aujourd’hui encore, assez peu connu en comparaison du trouble bipolaire, des troubles psychotiques ou des addictions. Il touche pourtant de nombreuses personnes, environ 1 % de la population générale.

Ce trouble se caractérise par une combinaison de symptômes de la schizophrénie (idées délirantes, hallucinations) et des symptômes de troubles de l’humeur comme qu’une dépression ou une manie.

La « psychose » désigne des symptômes tels que les délires, les hallucinations, une désorganisation de la pensée et de la parole, ainsi que des comportements moteurs bizarres et inappropriés (notamment la catatonie), qui indiquent une perte de contact avec la réalité. « Affectif » fait référence aux émotions et à l’humeur de la personne.

Les médecins envisagent un diagnostic d’un trouble schizo affectif lorsqu’une personne présente à la fois une psychose et des troubles de l’humeur. Les symptômes de l’humeur doivent être présents plus de la moitié de la durée totale de la maladie et être associés à au moins deux symptômes de la schizophrénie : délires, hallucinations, discours désorganisé, peu d’émotions, réduction du langage, comportement désorganisé, etc.

Pour que les médecins distinguent le trouble schizo affectif de la schizophrénie et des troubles de l’humeur, ils peuvent avoir besoin d’une évaluation à long terme des symptômes de la personne et de la nature de leur évolution.

2. Quels sont les symptômes pour reconnaître un trouble schizo-affectif ?

Selon le DSM-IV (Manuel diagnostic et statistique des troubles mentaux IV), il existe plusieurs critères que doit remplir une personne pour être diagnostiquée comme souffrant de ce trouble. Tout d’abord, il faut que la personne ait connu une période continue de maladie au cours de laquelle elle présente un épisode dépressif majeur, maniaque ou mixte. Durant cette même période, la personne a eu des idées délirantes ou des hallucinations pendant au moins deux semaines. Enfin, les symptômes qui remplissent les critères d’un épisode d’altération de l’humeur sont présents pendant une part substantielle de la durée totale des phases active et résiduelle de la maladie.

Les symptômes de ce trouble sont donc ceux de la dépression, de la manie et de la schizophrénie. La dépression se caractérise par : une perte ou prise de poids, un petit appétit, un manque d’énergie, une perte d’intérêt pour les activités plaisantes, une impression de manquer d’espoir et de valeur, un sentiment de culpabilité, une tendance à dormir peu ou trop, une incapacité à penser ou à se concentrer et des idées noires.

La manie se traduit par : un faible besoin de sommeil, une agitation, une estime de soi affectée, une tendance à être facilement distrait, une augmentation de l’activité sociale, professionnelle ou sexuelle, des comportements dangereux ou autodestructeurs, des pensées rapides et une tendance à parler rapidement.

La schizophrénie quant à elle se manifeste par les symptômes suivants : hallucinations, délires, pensée désorganisée, comportement étrange ou inhabituel, mouvements lents ou immobilité, faible motivation et des problèmes de langage.

3. Quelles sont les causes d’un trouble schizo-affectif ?

Le développement du trouble schizo affectif peut être lié à de multiples facteurs : vulnérabilité génétique (expression des gènes), les perturbations du développement du cerveau pendant l’enfance ou l’adolescence, l’exposition intra-utérine à une maladie virale, historique personnel (par exemple une psycho traumatisme durant l’enfance), environnement social, etc.

4. Quels sont les traitements pour un trouble schizo-affectif ?

Comme le trouble schizo affectif conduit souvent à une invalidité à long terme, les personnes nécessitent souvent un traitement global, notamment : médicaments antipsychotiques, psychothérapie et soutien en milieu non hospitalier.

Les médecins appliquent les protocoles antidépressifs et anti-maniaques. En premier lieu, le professionnel recommande des médicaments pour améliorer l’humeur. Si ces derniers ne sont pas efficaces, il peut prescrire des antipsychotiques comme l’alopéridol ou la rispéridone.

Les patients présentant un trouble schizo affectif de type bipolaire seraient traités avec du lithium, de la carbamazépine, du valproate ou une combinaison des trois. Les patients souffrant d’un trouble schizo affectif de type dépressif devraient, eux, être traités via la consommation d’antidépresseurs. Certains professionnels recommandent une thérapie comportementale et cognitive. L’objectif de la thérapie est d’arriver à une stabilisation de l’humeur, un apprentissage des stratégies de gestion des symptômes psychotiques, ainsi qu’un travail sur d’autres problématiques éventuelles : stress chronique, addictions, etc.

Il s’agit d’un trouble complexe, dans sa définition et dans son traitement.

20 janvier 2023

[24 janvier] : Webinaire : "Les jeunes aidant.e.s"

Le Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles du Bas-Rhin (CIDFF67), vous invite, en partenariat avec l’association Jeunes aidant.e.s Ensemble (JADE), à un Webinaire sur la thématique des jeunes aidant.e.s. Ce webinaire est à destination des professionnel.le.s du médico-social et de l’insertion professionnelle.


Mardi 24 janvier 2023 de 14h à 15h30

 

Effectivement, dès 2019, l’Association JADE a présenté au Ministère des Solidarités et de la Santé son projet politique et sociétal de reconnaissance des jeunes aidant.e.s dans la société française.

Elle a su convaincre les pouvoirs publics d’agir en faveur des jeunes aidant.e.s en raison de l’urgence liée à leurs situations :

· Urgence de santé publique : risques pour la santé psychique et physique des jeunes aidant.e.s.

· Urgence sociale : certain.e.s jeunes aidant.e.s décrochent du système éducatif et sacrifient leur avenir pour rester

auprès de leur proche malade, situation de handicap et/ou de perte d’autonomie.

· Urgence sociétale : ces jeunes ne doivent pas être la variable d’ajustement de la politique du maintien à domicile.

 

 

Ce Webinaire aura comme but de mettre en valeur l’accompagnement des jeunes aidant.e.s (enfant ou jeune adulte scolarisé ou universitaire) dans notre société et des conséquences sur leur vie quotidienne. L’association JADE présentera également ses actions et ses projets.

 

 

WEBINAIRE ZOOM : Les jeunes aidant.e.s

Mardi 24 janvier 2023 de 14h à 15h30

 

Inscriptions et renseignements :

Ilona STAERLE  - 03 88 32 03 22 – istaerle@cidff67.fr 

19 janvier 2023

[Activité] : Marche itinérante avec l'association Colina

 Voici le programme des marches itinérantes 2023 de l'association Colina 

 

Se remettre en mouvement, se réapproprier son corps, sa forme...

 

6 à 10 jours de marche itinérante : plusieurs propositions entre fin avril et juillet : 3 sur les chemins de Compostelle, une en Bretagne, à des périodes différentes : vacances de Printemps – Juin – Juillet.

Des étapes d’environ 20 km par jour, en France

Un groupe à chaque fois de 12 personnes : binômes composés de jeunes adultes en rétablissement de troubles psychiques avec un proche : père, mère, frère ou sœur, ami et d'un duo d'accompagnants.

Marcher ensemble dans la nature, à son propre rythme dans un esprit bienveillant, à la fois familier et qui permet de nouvelles rencontres.

Un projet accessible à tous, seuls l’envie compte et un peu de préparation. 

  

-Retrouvez les dates et les parcours des marches :

dates et parcours 2023

Ce projet vous intéresse et vous avez envie d’en savoir plus ?

Nous vous proposons une réunion d’information ouverte à tous, via Google meet, pour répondre à toutes vos questions 


le 2 février à 20H00.


lien pour réunion google meet

Connectez-vous directement sans inscription préalable.

Si vous n’êtes pas disponible, contactez-nous sur l’adresse mail : 

contact@colina-asso.org


L’inscription sera à finaliser mi-mars pour organiser la logistique et vous proposer un accompagnement pour la préparation.

18 janvier 2023

[Livre] : Une autre lecture des troubles psychiques est possible

La santé mentale, un problème de riches. “Schizophrène”, “autiste” ou “psychopathe” utilisés à tort et à travers pour moquer ou disqualifier. Les psys, pas des vrais médecins, les médicaments qui rendraient accro… 
En quelque 250 pages, En finir avec les idées fausses sur la psychiatrie et la santé mentale, dynamite 70 clichés et mythes. Pour proposer des visions alternatives, comme l’explique Astrid Chevance, psychiatre, historienne et épidémiologiste qui a dirigé cet ouvrage collectif.

Lire l'interview :



17 janvier 2023

Prison : deux tiers des détenus libérés souffrent de troubles mentaux

Une enquête a été menée pendant deux années par l’équipe du Pr Pierre Thomas (CHU de Lille). Environ 70 000 prisonniers sont libérés chaque année. L'étude SPCS (Santé mentale en population carcérale sortante) s'est intéressée aux troubles psychiatriques existants chez ces détenus libérés. Les conclusions ont été présentés au congrès français de psychiatrie de Lille du 3 décembre 2022 et dévoilées par Le Monde.

L'équipe du CHU de Lille a constaté que près de deux tiers des hommes et trois quarts des femmes souffrent d'au moins un trouble psychiatrique et/ou lié à une addiction au moment de leur libération. Parmi les principaux troubles, les chercheurs ont noté des troubles de l'humeur ou affectifs, des troubles anxieux et des cas de stress post-traumatique. Il existe également un forte prévalence des addictions. "Nous refaisons le constat d’une prévalence très élevée de troubles psychiatriques en prison en France", détaille le docteur Thomas Fovet, psychiatre et coauteur de l’étude.

Grâce à ces résultats, les chercheurs soulignent l'importance d'analyser les besoins de soins et de mettre en place l'accompagnement nécessaire. "La mortalité des ex-détenus dans les cinq ans suivant leur libération est quatre fois supérieure à la moyenne en population générale", rappelle le docteur Thomas Fovet, psychiatre et coauteur de l’étude.

Une précédente étude s'était intéressée aux troubles psychiatriques des détenus incarcérés. "Plus de 20% des personnes incarcérées sont atteintes de troubles psychotiques dont 7,3% de schizophrénie et 7% de paranoïa et autres psychoses hallucinatoires chroniques. Au total, huit hommes détenus sur dix et plus de sept femmes sur dix présentent au moins un trouble psychiatrique, la grande majorité en cumulant plusieurs (troubles anxieux, dépressions, troubles bipolaires, psychoses…) et des dépendances. 35% à 42% des hommes étaient considérés comme manifestement malades, gravement malades ou parmi les patients les plus malades", rapportait la section française de l'Observatoire internationale des prisons.

16 janvier 2023

[Témoignage] : Kevin sur sa schizophrénie : la remise en question permanente et la difficulté pour les proches.

À 33 ans, Kevin témoigne de la remise en question permanente qui accompagne le diagnostic de schizophrénie. Il parle également de la difficulté pour les proches à manifester un soutien adéquat dans ce genre de situations. "Normal" est une web-série abordant la santé mentale à la première personne. Au travers de portraits, le spectateur plonge dans l'histoire de personnes vivant au quotidien avec des troubles d'ordre psychologique. 

"Normal" emmène le spectateur au-delà de la méconnaissance et des idées préconçues sur la santé mentale. En libérant la parole autour de la bipolarité, la schizophrénie, l'alcoolisme, l'autisme ou le harcèlement scolaire, les auteurs nous invitent à questionner la notion de normalité au sein de notre société.

15 janvier 2023

Newron avance ses pions contre la schizophrénie

Le laboratoire milanais Newron, coté à Zurich, revendique mardi de nouveaux résultats cliniques intermédiaires prometteurs pour son traitement expérimental contre la schizophrénie, l'événamide, en complément d'une médication antipsychotique inopérante. Les nouvelles données sur six mois confirment l'évolution prometteuses des symptômes subis par la centaine de patients recrutés sur six semaines, déjà annoncée en juin dernier.

La part des patients ayant bénéficié de ces améliorations a sensiblement progressé pendant ce laps de temps, souligne dans un communiqué le spécialiste des maladies du système nerveux central et périphérique. Seuls 85 des 100 patients à avoir bouclé la première étape sur six semaines ont toutefois aussi achevé le cycle de six mois de traitement.

"Les résultats sont d'autant plus remarquables que les patients ne réagissaient plus aux médicaments autorisés, voire ne l'avaient jamais fait", a expliqué à AWP le directeur général Stefan Weber.

Le groupe transalpin escompte sur cette base lancer avant la fin de l'année une étude pivot sur l'événamide dans l'indication contre la schizophrénie résistante au traitement (SRT).

Un premier volet potentiellement décisif est déjà en cours de recrutement de patients, évaluant le traitement expérimental pour les patients présentant une réponse inadéquate à leurs antipsychotiques actuels, mais ne rentrant pas dans la catégorie SRT. Les résultats sont attendus avant la fin de l'année.

Newron prévoit d'ores et déjà de s'associer les services d'un partenaire pour ces prochains programmes cliniques avancés ainsi que pour une éventuelle distribution de son événamide, le marché de la schizophrénie étant trop vaste pour l'entreprise italienne, a indiqué son patron.

14 janvier 2023

[Webinaire] : "Après nous ? Assurer l’avenir de notre proche vulnérable"

Mardi 17 janvier de 17 à 19 heures

Le souhait d’assurer l’avenir d’une personne en situation de handicap invite à organiser la réflexion autour de trois thèmes centraux : Comment assurer son lieu de vie ? Comment assurer ses ressources financières ? Comment assurer sa protection juridique ? 
Il s’agit à la fois d’accompagner le parcours de vie actuel de la personne vulnérable et d’anticiper les mesures à prendre pour préparer le futur. Ce webinaire a vocation à éclairer le chemin des familles et des proches aidants par les apports et les témoignages de professionnels spécialisés.

Les intervenants :

Me Alexandra Grévin, Avocate en droit du handicap, auteure de deux guides juridiques : Droit du handicap et Face à l’autisme, cofondatrice de Fragilis

Me Philippe Bourdel, Notaire associé à l’Étude du 25, chargé d’enseignement à l’Université Paris-Dauphine, cofondateur de Fragilis

M. Frédéric Hild, Conseil en Gestion de Patrimoine spécialisé, fondateur du cabinet Jiminyconseil et cofondateur de Fragilis

(Fragilis est un family office dédié aux personnes vulnérables et à leur famille).


13 janvier 2023

Offre de soins en psychiatrie : le ministère soutient 94 projets

La 3ème circulaire de la campagne tarifaire et budgétaire des établissements de santé pour 2022 a alloué une enveloppe de 30 millions d’€ à la psychiatrie, au titre de 2 appels à projets nationaux dont les jurys indépendants se sont tenus fin novembre. Cette 4ème édition illustre une nouvelle fois la forte collaboration entre acteurs sanitaires, médico-sociaux et sociaux dans le domaine de la psychiatrie et de la santé mentale et traduit leur mobilisation. Ainsi, l’offre de soins en psychiatrie se renforce et la diversité des organisations et des réponses apportées par les professionnels de la discipline est pleinement mise en lumière.

10 millions d’€ soutiendront 36 projets ciblés sur l’innovation organisationnelle en psychiatrie, qui s’inscrivent dans les grandes orientations identifiées par le jury :

– mise en œuvre des parcours en psychiatrie favorisant la proximité et les articulations entre l’ensemble des acteurs du parcours de santé et de vie sur les territoires de santé mentale (prévention, soins, réinsertion et accompagnement de la citoyenneté)

– accès aux soins somatiques : dépistage, repérage et prise en charge précoce en lien avec les soins psychiatriques

– prévention et gestion des situations de crise, d’urgence et de soins sans consentement : respect et promotion des droits des patients

– développement du numérique au service des patients et des professionnels (téléconsultations, téléexpertise, applications et nouveaux services numériques…)

– dispositifs innovants de prévention, de repérage et de prise en charge précoce des enfants et des adolescents

– amélioration du parcours thérapeutique médicamenteux des personnes souffrant de pathologies psychiatriques.

Une attention particulière a été portée à certaines populations, notamment les personnes détenues et les personnes en situation de handicap psychique. Les projets seront financés pour une période de 3 ans puis évalués pour valider leur pérennisation. D’ailleurs, la 1ère vague de projets, financés durant 4 ans en raison de l’épidémie de Covid-19, est en cours d’évaluation.

20 millions d’€ soutiendront 58 projets ciblés sur la PEA pour renforcer de façon pérenne les équipes de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent et améliorer l’accessibilité ainsi que les parcours de soins. La priorité sera donnée aux territoires non pourvus ou sous-dotés au regard des besoins de la population : l’appel à projets contribue ainsi à la diversification de l’offre pour apporter une réponse spécifique aux difficultés rencontrées en pédopsychiatrie, associant des prises en charge en ambulatoire (équipes mobiles, consultations au sein des centres médico-psychologiques…), en hospitalisation de jour intensive, des lits de crise et des dispositifs intra-hospitaliers.

Le développement d’une offre spécifique à des publics particulièrement vulnérables sera également soutenu (troubles du neuro-développement, des conduites alimentaires, anxieux scolaires…) de même que la poursuite d’une meilleure prise en charge en psychiatrie périnatale, entre autre par l’essor d’équipes mobiles dédiées ou d’hôpitaux de jour.

12 janvier 2023

Le congé "santé mentale", un geste salvateur encore méprisé en entreprise

De plus en plus d'entreprises américaines mettent en place des "congés santé mentale". En proposant une réserve de jours dans lesquels les salariés peuvent puiser quand ils ont besoin de souffler psychiquement, ces sociétés misent sur le préventif, plutôt que sur le curatif. Mais qu'en est-il en France ?


Alors que certains n’osent toujours pas s’arrêter quand ils sont malades, il est presque impensable d’imaginer qu’un congé pour préserver (et non pas soigner) sa santé mentale puisse un jour trouver sa place dans les entreprises françaises.

Pourtant, outre-Atlantique, le “congé santé mentale” devient peu à peu la norme. En 2021, plusieurs géants comme Bumble, Mozilla ou encore Linkedin ont ainsi "offert une semaine du bien-être mental" à leurs employé.es, comme le relayait Forbes. Le but ? Contrer et apprendre de l'épidémie de burn-out actuelle, exacerbée par la crise sanitaire.

En parallèle, dans l’Hexagone, si 9 Français sur 10 assurent que leur travail a un impact sur leur santé mentale*, peu, voire pas de moyens sont mis en place pour préserver la psyché des salariés.

Lire l'article en entier :


Sommaire :

11 janvier 2023

Retour sur les Ateliers du rétablissement : nous y étions !!!!

Rappelez-vous... 

Le 8 décembre dernier, avaient lieu les Ateliers du rétablissement en Santé Mentale Grand Est (NANCY).
C'était plus de 380 participant.e.s , 20 stands, 19 ateliers et 9 coups de coeur.

Le groupe musique organisé par TP-TP, avec le GEM Aube, y était ! Et il a remporté un coup de coeur !

Voir la vidéo :



Informations :

10 janvier 2023

[Spectacle] : Vivarium

URGENT : un spectacle à voir !

Mardi 10 et mercredi 11 janvier à 20 h 30

Jeudi 12 à 19 h 

Vendredi 13 à 20h30

au TAPS Scala à Strasbourg

Un homme vient comme pour faire une conférence. Il semble un peu nerveux. Intimidé, surtout. L’enjeu est tellement grand pour lui. Il a tellement préparé cette rencontre !

Il en est un peu ridicule, dans son costume mal ajusté. Sa maladresse nous fait sourire. Il nous attendrit. C’est une sorte de clown, qui veut raconter. Raconter son histoire, et que tout soit dit. Son joyeux optimisme est ridicule, pathétique, et surtout très émouvant.

Ce Monsieur Cousin, – c’est son nom – est un timide statisticien, et il a adopté un python nommé Gros-Câlin, pour combler son manque de tendresse. Mais avoir un python chez soi ne simplifie pas les relations sociales. D’autant que Monsieur Cousin est amoureux de Mademoiselle Dreyfus, sa collègue de bureau.

Et il nous entraîne dans ses méandres, et tous ensemble nous voilà embarqués. Car ce n’est pas l’homme qui conduit le récit, mais le récit qui conduit l’homme.

« Lorsqu’un python s’enroule autour de vous et vous serre bien fort, vous n’avez qu’à fermer les yeux pour vous sentir tendrement aimé. C’est la fin de l’impossible, à quoi j’aspire de tout mon être. »

https://facteurs-communs.fr/spectacle/vivarium/

Ce spectacle, créé par Fred CACHEUX, est une adaptation de Gros-Câlin d’Emile Ajar (Romain Gary)


Renseignements : www.taps.strasbourg.eu

09 janvier 2023

Nouvelle PCH : 4 changements majeurs au 1er janvier 2023

C'est acté ! Le décret du 19 avril 2022 relatif à la PCH est entré en vigueur le 1er janvier 2023. Son ambition : améliorer l'accès aux aides humaines et son périmètre pour les personnes en situation de handicap, notamment psychique et mental.

Une Prestation de compensation du handicap plus ouverte... enfin ? Publié le 20 avril 2022, le décret n° 2022-570 * redessinant les contours de la PCH est entré en vigueur le 1er janvier 2023. Il apporte quatre changements majeurs : la modification de la liste des activités pour l'éligibilité générale à cette prestation, le changement des critères d'accès à l'élément aides humaines, l'ajout de deux actes essentiels de l'existence et la création d'un nouveau domaine d'aide humaine. Sur son site, Handéo décrypte ce texte complexe qui répond à une revendication de longue date des associations de personnes en situation de handicap.

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Lire le document complet :

08 janvier 2023

[Livre] : Un coup de hache dans la tête – Folie et créativité

Raphaël Gaillard, professeur de psychiatrie et responsable du pôle hospitalo-universitaire de psychiatrie de l’hôpital Sainte Anne ; éditeur Grasset ; paru le 5 janvier 2022 (Lauréat du prix de l’Académie française 2022).

RÉSUMÉ

Qu’est-ce qui fait de nous des êtres capables de créer ? Lorsque Diderot écrit que « les grands artistes ont un petit coup de hache dans la tête », il consacre une idée qui traverse les époques et les cultures : qu’il s’agisse de la mélancolie selon Aristote, de la tempête des passions selon les Romantiques ou du manifeste surréaliste, tous célèbrent le lien entre folie et créativité, au point de considérer la folie comme l’ordinaire du génie. Pourtant l’idée ne résiste guère à l’expérience quotidienne du psychiatre, qui raconte ici ses patients et montre combien la maladie les entrave et les livre à la souffrance.

C’est à partir de récentes études scientifiques qu’il devient possible de résoudre cette apparente contradiction : c’est du côté des parents, enfants, frères et sœurs des patients que pourrait bien se situer la propension à la créativité. Le lien entre folie et créativité devient un lien de parenté : notre ADN nous rend vulnérables aux troubles psychiques en même temps qu’il nous permet de créer. C’est parce qu’ils sont la contrepartie de ce qui fait de nous des êtres humains que ces troubles s’avèrent si fréquents. Pour créer une œuvre, il faut se représenter le monde en pensée. Or l’acte élémentaire de penser est en soi un acte de création, et un pouvoir qui n’est pas sans risque : en façonnant nos représentations du monde, nous devenons capables de les enrichir à l’infini. Pour faire œuvre ou pour se perdre.



07 janvier 2023

Les autistes ont une hypersensibilité à la douleur, selon l’Université de Tel Aviv

Cette découverte est probablement liée à l'un des traits spécifiques de l'autisme : le trouble de la régulation sensorielle.

Les personnes autistes ressentiraient la douleur à une intensité plus élevée que l’ensemble de la population et s’y adapteraient moins bien, selon une récente étude menée à l’initiative du Dr. Tami Bar-Shalita de la Faculté de médecine de l’Université de Tel Aviv.

Cette découverte est probablement liée à l’un des traits spécifiques de l’autisme : le trouble de la régulation sensorielle, indique le site de l’Association française de l’Université de Tel Aviv. Elle contredit l’opinion courante selon laquelle les autistes seraient apparemment « indifférents à la douleur ».

L’étude a été financée par la Fondation nationale des sciences d’Israël et approuvée par le comité d’éthique des institutions académiques. Elle a été publiée dans la prestigieuse revue PAIN.

Lire la suite : 

https://fr.timesofisrael.com/les-autistes-ont-une-hypersensibilite-a-la-douleur-selon-luniversite-de-tel-aviv/

06 janvier 2023

[Janvier 2023] : les nouvelles mesures pour les personnes en situation de handicap

La revalorisation du montant minimum des pensions d’invalidité

Le montant minimum des pensions d’invalidité bénéficiera d’une nouvelle revalorisation (après une revalorisation de 4% en juillet 2022) à hauteur de 0,8 %, au titre de l’inflation, passant ainsi de 293,96 € au 1er janvier 2022 à 311,56€ en janvier 2023.

La possibilité de travailler en établissement et service d’aide par le travail (ESAT) et en milieu ordinaire pour les bénéficiaires de l’allocation aux adultes handicapés (AAH)

Les bénéficiaires de l’AAH orientés en ESAT par une décision de la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) en cours de validité, peuvent depuis le 1er janvier 2023 travailler simultanément en milieu ordinaire et ESAT.

L’élargissement de la prestation de compensation du handicap (PCH) aux personnes ayant un handicap intellectuel, cognitif, psychique ou un trouble du neuro-développement

La prestation de compensation du handicap (PCH) est une aide financière versée par le département. Elle permet de rembourser les dépenses liées à votre perte d’autonomie et comprend 5 formes d’aides : humaine, technique, aménagement du logement, transport, aide spécifique ou exceptionnelle, animalière.

Depuis le 1er janvier 2023, les personnes sourdaveugles ou atteintes d’une altération des fonctions mentales, psychiques ou cognitives peuvent bénéficier du financement d’une auxiliaire de vie pour accomplir des actes de la vie quotidienne, comme faire leurs courses, prendre les transports en commun, effectuer des démarches administratives.
On estime à environ 30 000 à terme, après une phase de montée en puissance, l’augmentation du nombre de bénéficiaires de cette prestation suite à l’élargissement des conditions d’éligibilité.

05 janvier 2023

[Documentaire] : Quelqu'un à qui parler

Plus de trois millions d'appels par an font retentir nuit et jour les lignes d'écoute et de soutien en santé mentale. Il y a là toujours le même espoir de secours, celui de trouver au bout du fil une voix humaine, un soutien bienveillant qui répondra, écoutera, aidera, et peut-être permettra de desserrer quelques instants l'étau d'une peine qui peut être colossale. Les écoutants sont les veilleurs consolants de notre époque, qui accueillent avec patience et altruisme toutes les peines et les tourments de notre société. 
C'est au travers de leurs écoutes et des mots qu'ils prononcent que l'on perçoit, en creux, tous les maux profonds dont souffre notre époque, ses blessures et le besoin patent d'un supplément d'humanité.

Diffusion le 04/01/23 à 22h55, disponible jusqu'au 12/05/23

04 janvier 2023

Soins sans consentement en psy : des patients mal informés

Deux tiers des patients hospitalisés sans consentement admettent ne pas comprendre la procédure judiciaire obligatoire dans le cadre de ces soins, d'après une étude menée par des chercheurs lillois en psychiatrie.

Mesures d'isolement, contention mécanique, œilletons aux portes… En France, les soins sans consentement, normalement utilisés en dernier recours en psychiatrie, sont encore monnaie courante. Le nombre de personnes hospitalisées sans consentement a même augmenté de 14 % entre 2012 et 2021, d'après une étude de juin 2022 de l'Institut de recherche et de documentation en économie de la santé (Irdes) (article en lien ci-dessous). Malgré l'ampleur du phénomène, ce sujet est rarement étudié du point de vue des patients eux-mêmes. Des chercheurs de l'Etablissement public de santé mentale Lille-Métropole et de la Fédération régionale de recherche en santé mentale des Hauts-de-France (FRSM) ont donc décidé d'en faire un sujet d'enquête.

Une audience devant le juge des libertés et de la détention

A l'occasion du 14e Congrès français de psychiatrie, du 30 novembre au 3 décembre 2022, ils ont publié l'étude « Compajuli », évaluant le « niveau de compréhension des patients de l'intérêt de l'audience avec le juge des libertés et de la détention (JLD) ». En effet, la loi du 5 juillet 2011 réformant les modalités de soins sans consentement en psychiatrie implique la tenue d'une audience devant le JLD, réalisée dans les douze jours qui suivent l'admission, afin de garantir les droits fondamentaux des patients hospitalisés sous contrainte. Elle leur permet ainsi d'exprimer, ou de faire exprimer par un tiers, leur désaccord et de demander la mainlevée des soins. Une fois l'audience tenue, le juge peut décider de mettre fin ou non à l'hospitalisation complète ou encore de maintenir les soins sous une autre forme (en ambulatoire, par exemple). Quarante-six patients hospitalisés en attente d'une audience devant le JLD ont ainsi été interrogés dans le cadre de cette étude, ayant reçu un questionnaire « explorant leurs connaissances subjectives et objectives » à ce sujet. Ils ont dû répondre à une vingtaine de questions, telles que : « Avez-vous été informé de l'audience avec le JLD ? Avez-vous reçu des explications ? Les termes utilisés étaient-ils compréhensibles ?… ». D'autres visaient à vérifier leur bonne compréhension des dispositions légales : « Pensez-vous que l'audience sert à vérifier le respect de la loi ? Pensez-vous que vous allez être jugé pour une faute ? ».

Mauvaise compréhension de la procédure judiciaire

Si la plupart des sondés présentaient un « niveau faible d'anxiété avant l'audience », deux-tiers d'entre eux (32 sur 46) n'ont pas compris l'intérêt de cette audience ni le rôle du juge. « Le seul critère statistiquement significatif qui permet de différencier les deux groupes de patients ayant une bonne ou une mauvaise compréhension objective de l'intérêt de l'audience devant le juge est le fait d'avoir reçu une explication claire sur son déroulement », expliquent les chercheurs. Si le sondage reste parcellaire, avec un échantillon réduit (46 patients), il a le mérite de braquer la lumière sur un sujet de droit complexe et méconnu. Un sujet pour lequel s'investit la contrôleuse générale des lieux de privation, Dominique Simonnot. Dans un rapport publié en mars 2022, cette dernière alertait déjà sur le manque de connaissance de la loi et des droits des malades par les soignants eux-mêmes. « Afin d'améliorer le niveau de compréhension des patients, il serait intéressant de s'inspirer de modèles d'information élaborés à l'étranger telles que les brochures utilisées en Irlande », indiquent les auteurs de l'étude.