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22 juillet 2024

Des antipsychotiques spécifiques associés à un risque accru de pneumonie

Les antipsychotiques à forte dose, en particulier quétiapine, clozapine et olanzapine sont liés à un risque accru de pneumonie chez les patients atteints de schizophrénie.

MÉTHODOLOGIE :

À l’aide de plusieurs registres de données à l’échelle nationale, les enquêteurs ont extrait des données sur les personnes ayant reçu des soins hospitaliers pour schizophrénie ou trouble schizo-affectif (n = 61 889) entre 1972 et 2014.

Les données sur la consommation de médicaments ont été recueillies à partir d’un registre d’ordonnances et comprenaient les dates de délivrance, le coût, la dose, la taille de l’emballage et la formulation du médicament. Les données sur les dates et les causes de décès ont été obtenues à partir du registre des causes de décès.

Après l’entrée dans la cohorte, le suivi a débuté en janvier 1996 ou après le premier diagnostic de schizophrénie pour les personnes diagnostiquées entre 1996 et 2014.

Le critère de jugement principal était l’hospitalisation pour pneumonie comme principal diagnostic d’admission à l’hôpital.

RESULTATS :

Au cours des 22 années de suivi, 8917 patients (14,4 %) ont eu une ou plusieurs hospitalisations pour pneumonie et 1137 (12,8 %) sont décédés dans les 30 jours suivant leur admission.

Le risque de pneumonie était le plus élevé avec l’utilisation de quétiapine à forte dose (> 440 mg/j) (P = .003), suivi par les doses élevées (≥ 330 mg/j) et moyennes (180 à P P = .02).

Par rapport à l’absence d’utilisation d’antipsychotiques, la monothérapie antipsychotique a été associée à un risque accru de pneumonie (P = .03), alors que la polythérapie antipsychotique ne l’était pas.

Seule l’utilisation d’antipsychotiques à forte puissance anticholinergique était associée à un risque de pneumonie.

EN PRATIQUE :

« L’identification des médicaments antipsychotiques associés au risque de pneumonie pourrait permettre de mieux éclairer les programmes de prévention (par exemple, les vaccinations) », ont noté les chercheurs. « Deuxièmement, la disponibilité d’estimations du risque de pneumonie pour des antipsychotiques individuels et pour des groupes d’antipsychotiques pourrait favoriser l’élaboration de directives de prescription personnalisées », ont-ils ajouté.

SOURCE :

L’étude a été menée par le Dr Jurjen Luykx, du Centre médical universitaire d’Amsterdam, Amsterdam, Pays-Bas. publié en ligne le 26 juin 2024, à JAMA Psychiatrie.

LIMITES :

Les chercheurs n’ont pas pu prendre en compte tous les facteurs de risque susceptibles d’accroître le risque de pneumonie chez les personnes atteintes de schizophrénie, comme le tabagisme et les habitudes de vie. De plus, les cas de pneumonie n’ayant pas nécessité d’hospitalisation n’ont pas pu être inclus dans l’analyse, de sorte que les résultats ne peuvent être généralisés qu’aux cas de pneumonie grave.

Des antipsychotiques spécifiques associés à un risque accru de pneumonie - Les Actualites

21 juillet 2024

Des préconisations pour les patients "difficiles" en psychiatrie

Lors d’une journée de restitution de ses travaux, le 24 juin, la Commission nationale de psychiatrie (CNP) a émis une dizaine de préconisations pour améliorer les parcours des patients difficiles. Dans le contexte en tension de la discipline, et des attentes sociales sécuritaires, concilier nécessité de soins et restriction de liberté reste « un travail d’orfèvre »…

Créée en 2021, la Commission nationale de psychiatrie (CNP) regroupe les acteurs de la discipline au sens large (hospitaliers, universitaires, libéraux, psychologues, infirmiers, patients, directeurs…), avec l’objectif de promouvoir auprès de la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) des dispositifs et des méthodes en prise directe avec les réalités du terrain. Présidée par M. Lejoyeux, Pr de psychiatrie et d’addictologie, elle se compose de différentes sous-commission thématiques et s’articule autour d’un groupe opérationnel psychiatrie coordonné par Radoine Haoui, chef de pôle psychiatrie au CH de Béziers. Une journée de restitution de ses travaux a été organisée le 24 juin au ministère de la Santé. Trois tables-rondes ont permis d’aborder des enjeux d’actualité : la question des malades dits difficiles ; les relations entre psychiatre et psychologue dans le cadre des psychothérapies et parcours de soin ; les innovations.

A propos de la première table-ronde, le Pr Lejoyeux a précisé le positionnement de la CNP dans une interview au Quotidien du médecin : « Nous ne souhaitons pas attiser les polémiques autour de l’isolement et de la contention, des unités pour malades difficiles (UMD), ou des unités de soins intensifs en psychiatrie (Usip). Nous voulons aborder cette question du point de vue de la clinique, du patient et de l’organisation des soins, plutôt que des structures. Il s’agit de considérer qu’un épisode difficile fait partie d’un parcours psychiatrique. »

Les patients « difficiles », un « travail d’orfèvre »

À partir notamment des travaux du Pr Jean-Louis Senon, coprésident de la sous-commission nationale de psychiatrie légale, et des remontées des établissements, Radoine Haoui a présenté la problématique de la prise en charge de ces malades « dits difficiles ou présentant une complexité clinique, en raison de leurs troubles psychopathologiques ou des comorbidités ». Dans le contexte en tension de la discipline, et des attentes sociales sécuritaires, avec leurs lots d’injonctions paradoxales, il a souligné une « équation » complexe : « concilier nécessité de soins et restriction des libertés, droit des patients, protection des agents et sécurité des soins pour certains patients susceptibles de présenter une dangerosité psychiatrique, à certains moments de leur parcours » est un « travail d’orfèvre, qui exige compétences cliniques, formation, expérience, expertise, disponibilité, et bien sûr une architecture adaptée pour prendre soin de ces patients », a-t-il précisé. Il s’agit de mettre en œuvre un suivi personnalisé, un cadre thérapeutique contenant, dans le respect des droits et de la dignité de ces personnes.

Dans cette perspective, une série de préconisations se décline à différents moments des soins :

- Bien évaluer la phase aiguë de la maladie, sans stigmatiser le patient, pour poser un cadre thérapeutique « adapté et proportionné » et bien expliquer au patient les modalités de sa prise en charge.

- Repérer les patients difficiles pour mieux les prendre en charge. « Une minorité de patients, environ 2%, est à l’origine d’une part importante d’incidents violents ». Ces patients peuvent créer des clivages dans les équipes.

- Travailler l’organisation des soins dans l’unité. Les organisations doivent être plus lisibles, pour que les patients se repèrent mieux dans leur prise en charge. Des référents médico-soignants peuvent contribuer à cela. De plus, des activités thérapeutiques variées doivent être proposées.

- Mieux articuler les soins entre l’intra- et l’extra-hospitalier, pour éviter les risques de rupture et /ou les fugues.

- Organiser les admissions directes des patients en phase de décompensation dans leurs services, de préférence

- Interroger régulièrement la pertinence des mesures de soins sans consentement, de l’isolement et de la contention en fonction de la clinique. Des « staffs quotidiens, pluriprofessionnels » doivent être prévus. Debrieffer toutes les mesures de contrainte avec le patient est indispensable.

- Dans toute unité de soin fermée, veiller à la régularité de la présence médicale et surtout de l’encadrement médico-soignant.

- Maintenir les synthèses cliniques ou les supervisions, pour accompagner les équipes face à des événements violents. « Dans certains endroits, quand on est en mode dégradé, ces synthèses cliniques sautent, alors que ce n’est pas du temps perdu », a-t-il souligné.

- Planifier le suivi ambulatoire sur une période rapprochée de 20 semaines « puisqu’on sait notamment que 60% des situations de violence chez les patients schizophrènes surviennent » à cette période après la sortie de l’hôpital.

- Organiser des espaces d’échanges avec les partenaires (médico-sociaux, judiciaires… ).

Ces patients difficiles, qui souvent « mettent à rude épreuve les équipes » nécessitent « non pas une prise en charge particulière mais une prise en charge personnalisée et un cadre thérapeutique contenant dans le respect des droits et de la dignité de ces personnes ».

Des préconisations pour les patients « difficiles » en psychiatrie - Santé Mentale (santementale.fr)

20 juillet 2024

Un jour avec les "Premiers secours en santé mentale"

Comment devient-on secouriste en santé mentale ?

On a suivi la journée de Séverine Fix, formatrice de l'association Premiers secours en santé mentale, et ses élèves. Objectif ? Savoir réagir en cas de crise liée à un trouble psychique.

750 000. C'est le nombre de personnes que l'association Premiers secours en santé mentale (PSSM) France espère former d'ici 2030. 125 000 ont déjà leur statut de secouriste. Pour tout comprendre de cette formation, identique à sa grande sœur, dite « Prévention et secours civiques de niveau 1 », mais spécialisée en santé mentale, Handicap.fr est retourné en classe et a suivi, durant une journée, Séverine Fix et ses élèves. Rendez-vous dans le 13e arrondissement à Paris, au Centre Paris Anim' Victoire Tinayre.

Une formation de 14 heures

Cette psychanalyste de métier apporte durant deux jours, soit 14 heures, les rudiments pour reconnaître, détecter et agir face à un trouble psychique. « L'idée, ce n'est pas que les secouristes puissent poser un diagnostic mais qu'ils puissent relever des éléments factuels pour déterminer si la personne vit plutôt quelque chose sur un versant dépressif, anxieux, psychotique, pour adapter les gestes. »

Déstigmatiser et agir

Dense, ce programme aborde des sujets lourds et très tabous comme la crise suicidaire. Pour éviter d'impacter la santé psychique de leurs élèves, les formateurs utilisent une sorte de code pour indiquer son malaise et sortir temporairement de la formation en cas de besoin. « J'ai des retours des participants qui me disent qu'ils ont appris beaucoup de choses, qu'ils se comportent désormais différemment, à la fois sur le vocabulaire qu'ils utilisent ou les questions qu'ils posent ou ne posent pas », se satisfait Séverine Fix, qui vise en premier lieu la déstigmatisation.
Ouverte à tous à partir de 18 ans, cette formation comprend deux jours consécutifs en présentiel ou sept modules de deux heures en visio, pour un tarif de 250 euros.

Voir la vidéo Une journée avec une formatrice premiers secours en santé mentale

19 juillet 2024

[Article] : Les familles comme partenaires des soins en santé mentale

Saïd Fattah et le Pr Vincenzo Di Nicola sont les coéditeurs d’un numéro spécial du journal de la WASP (World Assocation of Social Psychiatry) accompagnés du Dr Yann Hodé et du Dr Wydad Hikmat, illustrant la bonne santé du réseau francophone Profamille.

L’éditorial est enrichi d’un article co-écrit avec un pair-aidant stabilisé et actuellement salarié du CH de Rouffach, d’un article sur l’aidant familial et d’une présentation de recueil de poèmes.

17 juillet 2024

Emmanuelle Rémond, nouvelle présidente de l’Unafam

À l’issue de son Assemblée générale le 26 juin dernier, l’Union nationale des familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques (Unafam) annonce l’élection de sa nouvelle présidente : Emmanuelle Rémond succède ainsi à Marie-Jeanne Richard, pour un mandat de trois ans.

Emmanuelle Rémond, adhérente à l’Unafam depuis 2016, était depuis le 16 septembre 2021 déléguée départementale de la délégation Unafam de Paris (75). Elle est également administratrice d’Eufami, la fédération européenne des associations des familles de personnes ayant des troubles psychiques. Titulaire d’une maîtrise de civilisation allemande et diplômée de Sciences Po Paris, Emmanuelle Rémond a effectué un parcours professionnel en tant qu’éditrice et journaliste spécialisée en jeunesse et éducation. Elle s’est engagée comme bénévole à l’Unafam après avoir bénéficié de l’entraide et de la formation dispensées par l’association à la suite des troubles psychiques d’un proche.

Avec près de 16 000 adhérents et 354 points d’accueil répartis sur l’ensemble du territoire, l’Unafam présidée par Emmanuelle Rémond poursuivra, dans la lignée du mandat exercé par Marie-Jeanne Richard pendant six ans, son engagement quotidien pour la défense des intérêts communs des familles, des proches et des personnes souffrant de troubles psychiques. En 2023, près de 57 500 personnes ont été aidées directement ou indirectement par l’Unafam.

L’actualité récente démontre la nécessité de poursuivre le combat contre la stigmatisation des personnes concernées par un trouble psychique : alors que la flamme olympique circule dans toute la France, plusieurs préfectures ont fait connaître leur décision de supprimer sans appel les autorisations de sortie pour les personnes placées en soins à la demande d’un représentant de l’État. Cette situation est le reflet de la stigmatisation de la maladie psychique et de la discrimination que vivent les personnes concernées au quotidien, y compris de la part de l’État français.

16 juillet 2024

Flamme olympique : des patients de psychiatrie privés de sortie ! [La suite...]

Mise à jour 11 juillet : pour la CGLPL (Contrôleure générale des lieux de privation de liberté), les contraintes liées au maintien de l'ordre ne sauraient justifier des atteintes systématiques aux droits des patients.

La Contrôleure a mis en ligne le courrier adressé au ministère de l'Intérieur le 24 juin, qui n'a pas apporté de réponse. Elle pointe plusieurs instructions données par différentes préfectures à des établissements de santé mentale, visant à restreindre les droits des patients hospitalisés sur demande du représentant de l’Etat (SDRE). Ces instructions, justifiées par le passage de la flamme olympique dans les villes concernées, tendent à restreindre de manière significative les possibilités d’octroi à ces patients d’autorisations de sortie. « Les contraintes en termes de maintien de l'ordre et de garantie de la sécurité dans le contexte des festivités entourant l'organisation des jeux olympiques et paralympiques de Paris ne sauraient justifier que soient portées des atteintes systématiques et indifférenciées aux droits fondamentaux des patients hospitalisés sans leur consentement, pas plus qu'à ceux de toute autre catégorie de personnes privées de liberté ».

Flamme olympique : des patients de psychiatrie privés de sortie ! - Santé Mentale (santementale.fr)

15 juillet 2024

Choisir la psychiatrie : une campagne pour réenchanter la discipline !

En manque de professionnels à court et moyen terme, la psychiatrie (re)part en campagne pour séduire les étudiants en médecine et sortir cette discipline essentielle à la prise en charge de la santé mentale des Français des préjugés qu’elle génère.

Avec 15 000 praticiens en exercice, dont la moitié en milieu hospitalier et 12% des places demeurées vacantes lors de l’Examen Classant National (ECN) qui permet aux étudiants d’accéder aux différentes spécialités, les psychiatres se mobilisent pour redonner ses lettres de noblesse à leur spécialité. La psychiatrie est ainsi dans le TOP 4 des derniers choix de spécialité à l’ECN. Le Collège National des Universitaire en Psychiatrie (CNUP) s’associe à l’Association Nationale des Étudiants en Médecine de France (ANEMF) et l’Association Française Fédérative des Étudiants en Psychiatrie (AFFEP), pour porter leur campagne « Choisir psychiatrie », alors qu’un quart des médecins psychiatres ont plus de 65 ans et que 1 Franças sur 5, soit 13 millions de personnes vivent avec un trouble mental ou psychique et 7 sur 10 expriment le besoin de prendre soin de leur santé mentale.

La psychiatrie française part en campagne

Après la publication début 2024 du baromètre CSA ”Les Français et la psychiatrie”, toutes les parties prenantes de la discipline : médecins en exercice, internes et étudiants en médecine se mobilisent pour sortir la psychiatrie des idées reçues et montrer que la psychiatrie est une discipline à la pointe de la recherche, qui est en première ligne alors que les psychiatres sont premiers artisans du lien de confiance avec les patients dans le monde médical.

Si les pouvoirs publics se sont emparés du sujet et ont fait de la santé mentale un enjeu prioritaire de santé publique, le système de santé se heurte à un problème structurel et conjoncturel : une pénurie de médecins et le déclin progressif du nombre de médecins psychiatres sur le long terme. En effet, face aux besoins croissants et aux nouvelles aspirations des jeunes médecins, il faudrait, selon les calculs de la Fédération hospitalière de France (FHF), 1,7 nouveaux médecins psychiatres pour remplacer un médecin qui part à la retraite. Avec une population de praticiens qui vieillit, ce renouvellement aujourd’hui n’est pas assuré. Une situation de pénurie qui peut parfois être aggravée par de fortes disparités régionales sur le territoire.

Un dispositif d’information dévoilé à la rentrée

Les premières nuits de la psychiatrie auront lieu en France début 2025 dans 5 villes universitaires : Bordeaux, Grenoble, Lille, Strasbourg, Tours. Cet événement unique en France rassemblera étudiants et médecins autour des grands enjeux de leur discipline. Une campagne digitale sera déployée dès la rentrée universitaire, afin d’aller au plus près des étudiants en médecine, mais aussi des futurs étudiants.

Choisir psychiatrie : une campagne pour réenchanter la discipline ! - Santé Mentale (santementale.fr)

14 juillet 2024

Voici comment la chaleur affecte l’efficacité de vos médicaments

Entièrement immergés en été, les températures élevées vont rester avec nous pendant quelques mois. La Agence météorologique d’État (AEMET) alerte que la période de chaleur intense de cette année durera au moins jusqu’au 15 août. Compte tenu de cette prévision, le Conseil Général des Collèges Officiels des Pharmaciens (CGCOF) rappellent que de nombreux médicaments qu’une partie de la population prend régulièrement nécessitent une conservation particulière si les thermomètres montent de manière excessive.

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"Il existe également des médicaments qui interfèrent avec les mécanismes de perte de chaleur de notre corps. Par exemple, les antihistaminiques ou les médicaments contre la maladie de Parkinson. Enfin, il existe des médicaments qui peuvent directement augmenter la température corporelle, comme les analgésiques comme le tramadol ou les antipsychotiques pour la schizophrénie", soulignent les pharmaciens.

Lire l'article complet :

13 juillet 2024

[Podcast] : Les experts aux assises : l’expertise psychiatrique au pénal

Qu'est-ce qu'une expertise psychiatrique ?

Pourquoi en faire dans le cadre de procès au pénal ?

Quels en sont les objectifs ?

En quoi cela peut-il aider pour évaluer la responsabilité ?

Y a-t-il plus ou moins d'expertises qu'avant ?

Quel est donc ce métier d'expert ?