Nouvelles fixes

Nous avons besoin de vous !

Vous pouvez nous aider en adhérant à l'association :

https://www.helloasso.com/associations/troubles-psychiques-tous-partenaires/adhesions/adhesion-2024

Même si vous ne souhaitez pas adhérer, vous pouvez faire un don :

https://www.helloasso.com/associations/troubles-psychiques-tous-partenaires/formulaires/2

Nouvelles


Si vous voulez ajouter un commentaire à un article du blog...

...cliquez sur "Aucun commentaire" en bas de l'article !

18 mars 2024

Les antipsychotiques ne sont plus l’alpha et l’oméga du traitement de la schizophrénie.

De nouveaux traitements (tropisetron, mémantine, galantamine, minocycline, duloxetine, benzoate de sodium) ont été identifiés comme potentiellement efficaces en adjonction aux antipsychotiques dans le traitement de la schizophrénie.

Publiés le 7 février dans eClinicalMedicine, une revue du Lancet, les résultats d’une méta-analyse confirment l’intérêt d’ajouter ces molécules aux traitements de référence.

Ces résultats « devraient changer les recommandations pour la pratique dans le traitement de la schizophrénie ne répondant pas aux antipsychotiques », estime le Dr Guillaume Fond, psychiatre à l’Assistance publique - Hôpitaux de Marseille (AP-HM), enseignant et chercheur à la faculté de médecine de la Timone.

Dans ce travail, l’équipe a retenu 44 essais colligeant les données de 3 358 participants présentant une schizophrénie, traités soit par rispéridone, soit par clozapine, soit par des combinaisons d’antipsychotiques et qui évaluaient l’intérêt de 45 traitements complémentaires.

Un tiers des médicaments (16 médicaments) qui étaient ajoutés aux antipsychotiques ont démontré une efficacité significative par rapport au placebo pour au moins un critère de jugement.

Pour Medscape édition française, le Dr Fond revient sur les principaux enseignements et les perspectives de cette étude. Lire l'interview complète.



17 mars 2024

Troubles du sommeil et santé mentale, les liaisons dangereuses

Article paru sur SLATE (Sarah Chellappa - 15 mars 2024)

Dépression, trouble bipolaire, anxiété... Tous ces troubles psychiques peuvent être associés à des problèmes de sommeil et à un rythme circadien perturbé, notamment chez les personnes jeunes.

Chacune des cellules de notre corps possède un rythme circadien. Véritables horloges biologiques, ces rythmes suivent une durée à peu près équivalente à vingt-quatre heures (circadien vient du latin circa, «autour», et dies, «jour»). Ils sont critiques pour notre santé et notre bien-être: ils influent par exemple sur le cycle veille-sommeil ou sur la régulation hormonale.

Lorsque notre mode de vie ne correspond pas à l'alternance jour-nuit, notre rythme circadien peut se trouver perturbé. C'est par exemple le cas lorsque nous sommes soumis au décalage horaire ou lorsque nous travaillons de nuit. Divers facteurs comme le vieillissement, la génétique ou certaines maladies (telles que les maladies auto-immunes et la maladie d'Alzheimer) ont également pu être associées à des perturbations à long terme du rythme circadien.

La qualité du sommeil et les perturbations du rythme circadien peuvent aussi être de bons indicateurs du déclenchement ou de la rechute de certains troubles psychiques, notamment la dépression, l'anxiété, le trouble bipolaire et la schizophrénie. Plus les perturbations du sommeil et du rythme circadien d'une personne sont sévères, plus son humeur se dégrade, ce qui aggrave le risque de rechute et compromet l'efficacité de ses traitements médicaux.




16 mars 2024

Rencontres-dédicaces à Paris, le 18 mars

À l'occasion des Journées de la Schizophrénie, le Collectif Schizophrénie et Positive Minders organisent le 18 mars une rencontre avec des auteurs engagés pour changer la psychiatrie

Nous accueillerons :

. Boris Chaumette, auteur de « Schizophrénie et génétique, un ADN de la folie ? », paru en janvier 2024.ed. Humensciences,

. Fabrice Saulière, auteur de « Vivre avec un trouble bipolaire ; du diagnostic à la vie quotidienne », éditions Mango, paru le 29/09/2023

. Sami Richa, auteur de «12 cas cliniques en éthique psychiatrique », ed. Complicités eds, paru le 15/01/2024

Présentation également du dernier ouvrage de Tania Lecomte "Manuel de réadaptation psychiatrique, 3e édition », ed. Presses Université du Québec, paru le 01/06/2023

La présentation des ouvrages par les auteurs, sera suivie d’un temps d’échanges avec le public, puis d’une séance de dédicaces des ouvrages.

RV le 18 mars de 18h00 à 20h00

Hôtel 1K, 13 Boulevard du Temple, 75003 Paris

Salon Cuzco

Entrée gratuite sur réservation (nombre de places limitées)

INSCRIPTION : https://www.helloasso.com/associations/collectif-schizophrenies/evenements/rencontre-d-auteurs-dedicaces

15 mars 2024

[Appel à participation] : Étude EVA - "Être parent et avoir un problème de santé mentale"

Nous avons reçu cette proposition. Si vous souhaitez participer à l'enquête...

==========

Madame, Monsieur, 

Nous menons, au sein de l’Université Paris Cité et de l’Université de Bordeaux, l’étude EVA visant à explorer le point de vue des parents ayant une maladie chronique ou en situation de handicap sur l’aide apportée par leur(s) enfant(s). 

L’objectif est plus précisément de mieux comprendre le vécu des patients lorsqu’ils sont parents et qu’ils ont des enfants mineurs ou jeunes adultes. Il s’agit d’explorer la qualité de vie des patients, leur besoin d’aide, et leur perception du vécu de leur(s) enfant(s).

Les résultats permettront de développer l’accompagnement des patients et de leur famille.

 

Participation :

Cette étude s’adresse aux personnes :

  • Ayant un problème de santé mentale chronique
  • Ayant au moins un enfant âgé entre 6 et 25 ans vivant à leur domicile (quotidiennement ou très régulièrement).

La participation consiste à compléter un questionnaire en ligne, de 20 minutes environ, de manière anonyme et confidentielle.

 

Vous trouverez toutes les informations relatives à l’étude sur la page https://jaid.recherche.parisdescartes.fr/eva/ dont :

 

Si vous êtes intéressé(e) par cette étude, n’hésitez pas à y participer et à la diffuser autour de vous !

Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez contacter l’équipe JAID à l’adresse suivante : jaid.psycho@u-paris.fr

Nous vous remercions de votre attention.

14 mars 2024

[25 mars] Formation MOOC : "Se rétablir, un vrai délire ?"

Le lundi 25 mars 2024, débutera une nouvelle session de la formation au rétablissement, en ligne et gratuite, intitulée "Se rétablir, un vrai délire ?".

Grâce à sa forme ludique, ce MOOC (=
Cours d'enseignement diffusé sur Internet) est à la portée d’un large public.

Que vous soyez proches, personnes souffrant d’un trouble psychique, professionnels, étudiants ou simplement sensibles à la problématique du rétablissement, vous trouverez dans ce MOOC des éléments qui éveilleront toute l’importance de la place de la santé mentale dans nos vies.

Découvrez le contenu de ce cours : Semaine 0 - Explications du MOOC (youtube.com)


Lien d'inscription: Accueil | HES-SO Numérique

Durée de la formation : 6 semaines (à distance)
Temps de travail hebdomadaire: 2 h 30 à 3 h
Prix : gratuit

13 mars 2024

FondaMental plaide pour la pérennisation et l’amplification de son modèle de centre expert en psychiatrie

Devant des parlementaires et des institutionnels, les dirigeants de la fondation FondaMental ont appelé à la pérennisation et à l’amplification du modèle original de prise en charge, complémentaire de l’offre sectorielle, que sont les centres experts en psychiatrie.

Le 28 février 2024, de nombreux parlementaires, institutionnels, représentants des usagers, et acteurs de santé se sont rendus à l’hôpital Albert-Chenevier (AP-HP, UPEC) de Créteil pour une visite des Centres Experts Psychiatrie. L'objectif de cette visite : présenter les acquis du modèle des Centres Experts en matière d'amélioration du pronostic, d'organisation de soins, de recherche et d'impact médico-économique.

Lors de cette visite, le Pr Marion Leboyer, Directrice Générale de la Fondation FondaMental, Benoît Mournet, député des Hautes-Pyrénées, Hélène de Faverges, Directrice référente Psychiatrie de l’AP-HP, le Pr Pierre-Michel Llorca, coordinateur des réseaux des Centres Experts, le Dr Ophélia Godin, chercheuse à l’Inserm, Pascal Mariotti, Président de l’Association des établissements du service public de santé mentale (AdESM), Marie-Jeanne Richard, présidente de l’Unafam, et le Pr Frank Bellivier, Délégué ministériel à la Santé mentale, ont présenté aux parlementaires et à la presse les acquis de ce modèle en matière d’amélioration du pronostic, d’organisation des soins, de recherche, et son impact médico-économique.

12 mars 2024

[18 mars] : "Y’a un truc qui va pas", le nouveau MOOC qui répond aux questions des frères et sœurs concernées par les troubles psychiques

À partir du 18 mars, découvrez sur la chaîne Youtube @Yauntrucquivapas, le nouveau MOOC de sept petits films conçus par et pour des fratries concernées par des troubles psychiques, avec l’expertise d’Hélène Davtian, docteur en psychologie et chargée de projet Jeunes Proches et Parentalité à l’Unafam, et Marie Koenig, psychologue clinicienne et responsable pédagogique à Alfapsy. 

L’objectif est de permettre aux frères et sœurs concernés par les troubles psychiques, quelles que soient leurs places dans cette fratrie et quel que soit le vécu qu’ils ont de ces troubles, d’avoir un accès facile, direct et gratuit à l’information dont ils ont besoin.

Pour participer en ligne à l’événement de lancement du premier épisode le 18 mars à 18h en présence d’Hélène Davtian, de Claire – sœur ayant participé à l’élaboration du projet, et Pierre Chosson, scénariste et réalisateur français notamment du film "Qu’est-ce qu’on va faire de Jacques ?", inscrivez-vous gratuitement

Avant-première Y'A UN TRUC QUI VA PAS (google.com)



11 mars 2024

"Comment vont les angoisses?": à Paris, des psys au chevet de sans-abri en détresse psychique

"Comment vont les angoisses?" : à Paris, une équipe mobile assure le suivi de personnes sans-abri souffrant de troubles psychiatriques, de la dépression à la schizophrénie, un accompagnement sur le fil entre acceptation, rupture de suivis et hospitalisation contrainte.

Station de métro Châtelet, 14h00. "Désolés pour le retard" : le psychiatre Thomas Mauras et l'infirmier Christophe Cieplinski, membres de l'équipe mobile psychiatrie précarité (EMPP) sud de Paris, serrent la main d'Edgar*, un jeune trentenaire coiffé d'un bonnet noir laissant échapper des cheveux bouclés.

"Comment ça va depuis la semaine dernière? Comment vont les angoisses?", demandent les deux professionnels. "Je n'ai pas le temps" de m'en occuper, répond le jeune homme, dont les "tocs" ont été repérés et signalés par une maraude sociale qui a prévenu l'équipe psy rattachée à l'hôpital Saint-Anne.

"Il présente des éléments psychotiques, avec des tocs atypiques, on lui a proposé à plusieurs reprises un traitement, il dit toujours qu’il n’a pas le temps", explique Thomas Mauras. "Mais il accepte une aide sociale, ça nous permet de le revoir plusieurs fois dans des contextes différents".

Selon une enquête de 2009 menée par le Samu social et l'Institut national de la santé et de la recherche médicale, un tiers (32%) des sans-abri à Paris présentent un trouble psychiatrique sévère nécessitant des soins.

Face à ces personnes qui ne sont souvent pas en mesure de venir consulter, des équipes mobiles EMPP ont été créées en 2005, à Paris et dans le reste du territoire, afin de faire des diagnostics, maintenir le lien, repérer les cas d'urgence et dans certains cas fournir des traitements.

Une personne sans-abri dort sur le Pont Neuf à Paris, le 5 mars 2024

"Il y a des gens qu’on ne va voir qu’une fois, on va les évaluer et on va estimer qu'il n'y a pas de troubles particuliers ou alors qu'il y a des troubles mais qui ne nécessitent pas de passer outre leur consentement" pour les hospitaliser, souligne Thomas Mauras. "Il y a aussi ceux qui sont très au fait de leurs difficultés et qui savent où consulter mais qui ne le souhaitent pas. Il y a enfin des gens qui nous envoient promener mais avec qui on finit au bout d’un certain temps par pouvoir établir un lien".

À l'image de cet homme, qui "entendait des voix", avait "des bouffées délirantes" et des comportements "très imprévisibles". Au bout de plusieurs rencontres, il "a finalement accepté de prendre un traitement" qui lui convient aujourd'hui. "Mais pour autant, il n'est pas prêt encore à aller dans un centre médico-psychologique".

16h. A quelques stations de Châtelet, Vera* est emmitouflée dans un duvet posée sur deux bouts de carton à même le sol, bonnet vissé sur la tête.

"Je suis très fatiguée, excusez-moi", souffle-t-elle dans le brouhaha des rames de RER. L'état psychique de la jeune femme, qui a brusquement quitté son centre d'hébergement d'urgence où elle logeait depuis un an, a suscité l'inquiétude d'une maraude sociale qui a prévenu l'EMPP.

"J'étais enfermée dans une chambre, c'était très dur, mes problèmes d'avant sont revenus, c'est pour cela que je suis retournée à la rue", explique-t-elle d'une voix douce, confiant avoir de "mauvaises pensées", perdre "la tête parfois" et se réveiller "souvent en pleurant".

"Ces pensées, vous n'arrivez pas à les chasser? Elles s'imposent à vous?", demande Thomas Mauras. "Non, ça va". Elle fait une pause. "Ça va mieux maintenant, je sais que je ne serais pas passée à l’acte, j’ai appris à vivre avec ma souffrance, à la gérer. Ne vous inquiétez pas pour moi".

"Est-ce que c'est une urgence psychiatrique? Ce n'est pas toujours criant, c'est pour cela qu'on pose toutes ces questions", explique Christophe Cieplinski. "Les idées de suicidaires de Véra* n'ont pas l'air d'être aussi présentes qu'il y a un an", note Thomas Mauras.

D'autres urgences sont plus "évidentes" et requièrent une hospitalisation, via dans certains cas une procédure dite de péril imminent. Au total, l'EMPP sud de Paris procède à une trentaine d'hospitalisations par an, une part toutefois infime (5%) de leurs interventions.

Parfois avec succès, parfois sans. Dans la rue depuis 25 ans, Jean*, un quinquagénaire souriant souffrant de psychose chronique sévère, a été hospitalisé à plusieurs reprises. Il a, quasiment à chaque fois, fugué de l'établissement, pour retrouver la rue.

* les prénoms ont été changés

10 mars 2024

[16 mars] : Les SchizAwards, la cérémonie pour arrêter de se faire des films sur la Schizophrénie !

samedi 16 mars à 20h30
(en ligne)

Il était temps de mieux raconter la schizophrénie et de prendre du recul sur ce que les films donnent à voir. Par conséquent, quelques jours après la 96e cérémonie des Oscar, PositiveMinders lance les SchizAwards : la cérémonie pour arrêter de se faire des films sur la schizophrénie. 

Cette cérémonie sera présentée par Morgane Cadignan, humoriste et chroniqueuse, accompagnée d’un jury composé de six experts (psychiatres, personnes vivant avec une schizophrénie, proches, réalisateurs et acteurs) pour éclairer le grand public.

Inscription gratuite



09 mars 2024

Schizophrène, autiste, bipolaire… Ces termes psy utilisés pour s’insulter qui stigmatisent les malades !

Un psychiatre a lancé une pétition demandant aux politiques "d’arrêter d’utiliser les troubles psychiques comme des insultes". Les associations craignent régulièrement une stigmatisation.

"De la même manière qu’on ne dit plus sale noir ou sale homosexuel, j’aimerais qu’on ne puisse plus dire non plus sale autiste ou sale schizophrène !" 

Le sang d’Hugo Baup n’a fait qu’un tour, le week-end du 25 février, en entendant le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, traiter à plusieurs reprises Emmanuel Macron de "schizophrène". Pour ce psychiatre au centre hospitalier de Périgueux, les politiques devraient "arrêter d’utiliser les troubles psychiques comme des insultes", pour reprendre le titre de la pétition qu’il a lancée en ligne dans la foulée*. En cinq jours, son texte avait atteint un millier de signatures.

*Pétition · Arrêtez d’utiliser les troubles psychiques comme des insultes ! · Change.org

Schizophrène, autiste, bipolaire… Ces termes psy utilisés pour s’insulter qui stigmatisent les malades - Le Parisien