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31 décembre 2020

Délire et Schizophrénie

Dans la revue : Santé Mentale n°253 - Décembre 2020

Les idées délirantes représentent un véritable enjeu pour les équipes soignantes, dans la mesure où elles offrent le spectacle déroutant d’un rapport au monde en total décalage avec l’expérience commune du rapport à la réalité. Comment entrer en contact et instaurer une relation thérapeutique avec une personne délirante ? En complément du traitement médicamenteux, différentes approches proposent, sans se positionner de manière frontale, de travailler avec le patient sur ses croyances délirantes ou encore de dialoguer avec les voix…






23 décembre 2020

Comment le cerveau "mange" les connexions pour maintenir sa plasticité

Article du 23 décembre 2020

Dans une étude parue dans Nature le 23 décembre 2020, des chercheurs ont montré que ce sont les astrocytes et non les microglies qui éliminent constamment les connexions synaptiques excitatrices, excessives et inutiles, des adultes en réponse à l'activité neuronale.

 

Cette modulation astrocytaire pourrait être une piste de traitement dans divers troubles neurologiques impliquant une mauvaise "taille" des synapses, comme certaines formes d'autisme, la schizophrénie, la démence fronto-temporale ou les crises graves d'épilepsie.


https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/cerveau-cerveau-mange-connexions-maintenir-plasticite-84914/




21 décembre 2020

Clotilde Coureau : son nouveau combat pour sensibiliser les Français aux maladies psychiatriques

©Bestimage
Clotilde Coureau s’engage auprès de la Fondation pour la recherche médicale (FRM) afin de faire avancer la recherche sur les maladies psychiatriques. Et sensibiliser le grand public.

Comment êtes-vous devenue ambassadrice ?

Clotilde Coureau - J’ai reçu un appel de la FRM un peu avant le premier confinement pour me demander si nous pouvions travailler ensemble, et j’ai aussitôt accepté. Un domaine de la recherche m’interpellait, celui des maladies mentales. J’ai moi-même perdu ou vu souffrir plusieurs amis, qui n’ont pas été diagnostiqués suffisamment à temps et n’ont pas reçu de traitements appropriés.

Comment expliquer que la recherche en psychiatrie soit le parent pauvre de la recherche biomédicale en France ?

Clotilde Coureau - Faute de budgets suffisants, la recherche, notamment celle destinée à explorer de nouvelles voies thérapeutiques, connaît un retard considérable. Elle n’est pas considérée comme prioritaire, car les maladies mentales (dépression, anorexie, schizophrénie, troubles bipolaires…) sont toujours entourées d’un grand tabou, bien qu’elles touchent aujourd’hui près de douze millions de Français et que ce chiffre risque de s’aggraver avec la crise sanitaire. Elles sont associées à un sentiment d’échec, de peur, de honte, qui empêche de nombreuses personnes « qui ne vont pas bien » de consulter. Or ces maux du psychisme sont des maladies comme les autres, qui peuvent et doivent être soignées.

Votre message aux pouvoirs publics ?

Clotilde Coureau - Passer du temps au laboratoire du Pr Marie-Odile Krebs, à l’Institut de psychiatrie et de neurosciences de Paris, m’a permis de mieux comprendre le processus de maturation cérébrale des ados et les graves répercussions d’une importante consommation de cannabis sur leur santé mentale. Je ne comprends pas pourquoi ces informations capitales ne parviennent pas aux jeunes, par le biais des établissements scolaires. La prévention est essentielle quand on sait que 75 % des maladies psychiatriques débutent avant l’âge de 25 ans. Il faut agir vite, sinon, les conséquences sur la vie de la personne, mais aussi sur son entourage, peuvent être dramatiques.

18 décembre 2020

COVID-19 : LES PATIENTS EN PSYCHIATRIE "À VACCINER EN PRIORITÉ"

Alors que la stratégie vaccinale contre la COVID-19 va se mettre en place, le groupe ressources de la Conférence nationale des présidents de CME de CHS (CME-CHS) alerte dans un communiqué sur les points suivants : 

– L'âge élevé (au-delà de 65 ans) et les comorbidités somatiques ont été identifiés comme facteurs de risque avérés d'hospitalisation ou de décès en cas de contamination par le SARS-CoV-2. 

– L'espérance de vie des patients souffrant d’une pathologie psychiatrique chronique est réduite de 10 ans par rapport à la population générale, en raison, entre autres, de comorbidités somatiques fréquentes et d’un mauvais état de santé général. Cette vulnérabilité particulière liée à la pathologie psychiatrique doit conduire à sa prise en compte comme facteur de risque de forme grave de COVID-19. C'est pourquoi les patients porteurs de pathologies psychiatriques chroniques (schizophrénies et troubles bipolaires) doivent faire partie des publics à vacciner en priorité au cours des premières étapes de la campagne. Dès la disponibilité des premières doses vaccinales, le groupe ressources souhaite que la situation des patients hospitalisés en service de psychiatrie, notamment les patients dont les séjours sont de longue durée, soient considérées comme prioritaires au même titre que les personnes âgées et résidents en services de long séjour (EHPAD, USLD).

De façon générale, nous rappelons que pour toute vaccination, une information claire et appropriée doit être délivrée par le médecin traitant ; le bénéfice risque doit être évalué au cas par cas et discuté avec le patient en l’adaptant à son état clinique. Son consentement éclairé aidé le cas échéant par la personne de confiance ou toute personne qu’il aurait désigné à cette occasion doit être obtenu dans le cadre d’un protocole formalisé. Lorsque le patient est sous mesure de protection juridique, l’accord du tuteur doit être recueilli. 


Pour une stratégie vaccinale qui prenne en compte la particulière vulnérabilité somatique des patients en psychiatrie. 
Communiqué CME-CHS, 8 décembre. 
Santé Mentale - Covid-19 : les patients en psychiatrie "à vacciner en priorité" (santementale.fr)

17 décembre 2020

Atelier de pair-aidance gratuit

Le Collectif Schizophrénies propose à partir du 7 ou 8 janvier 2021 un atelier de groupe à distance destiné à des jeunes atteints de schizophrénie ou troubles apparentés. 

L’objectif de ce groupe est de favoriser le parcours de rétablissement par la pair-aidance.

Il est ouvert à des jeunes :
• âgés de 18 à 35 ans
• qui ont connu une hospitalisation
• et ont actuellement un suivi médical.
Le groupe est animé par Stéphane Cognon, membre du CA du Collectif et pair-aidant au GHU de l’hôpital ST Anne.

Il abordera des sujets comme l’hospitalisation, les traitements, l’alliance thérapeutique et utilisera comme support le livre témoignage de Stéphane "Je reviens d’un long voyage" (Éditions Frison Roche). Il est gratuit.
https://www.collectif-schizophrenies.com/temoignages/je-reviens-d-un-long-voyage

Taille du groupe : 8 personnes 


Modalités : 10 séances d’une heure, 1 fois par semaine, le jeudi ou le vendredi en début d’après-midi (soit de 13h30 à 14h30, soit de 14h à 15h). 
Séances via zoom ou autre outil de réunion à distance.

La confidentialité et l’anonymat des participants seront assurés. L’activation de la caméra ne sera pas obligatoire. Les séances seront enregistrées en audio exclusivement à des fins de recherche et de validation du programme et non diffusées. Une évaluation et un retour seront recherchés auprès des participants pour mesurer le bénéfice du groupe

RENSEIGNEMENTS - PRÉINSCRIPTION 

Merci d’écrire au Collectif : collectif.schizophrenies@gmail.com avec en objet : "Atelier de groupe".
Stéphane prendra contact avec vous pour répondre à vos questions et constituer le groupe.

16 décembre 2020

BD : "Vies incroyables, le handicap en action"

"Comprendre le handicap en BD - Inédite et ludique pour tout âge !"

15 décembre 2020

Vient de sortir ! "Classification des psychoses endogènes"

Classification des psychoses endogènes

Pr Karl Leonhard (auteur) 
Traduit par Jack R.Foucher, Julien Elowe, Fabrice Berna
Elsevier Masson (Editeur), paru le 2 septembre 2020

Résumé
 
À partir de l’étude de nombreux patients décrits de façon attentive sur de nombreuses années le psychiatre et neurologue allemand Karl Leonhard (1904-1988) a établi et complété tout au long de sa carrière une classification des psychoses endogènes (aussi connue sous le nom de classification de Wernicke-Kleist-Leonhard) plus fine que celles établies par le DSM ou la CIM et fondée sur l’observation clinique. Cette plus grande précision dans la description des différents phénotypes psychotiques (plus proches des situations rencontrées en pratique clinique) et leur organisation au sein de la classification permettent de mieux orienter les pistes de recherche sur les psychoses pour les patients leur pronostic et leur prise en charge.

Cette classification jamais traduite en français suscite un intérêt croissant et s’inscrit dans une nouvelle démarche de « médecine personnalisée ». Sa compréhension et son utilisation sont facilitées par la présence de nombreux résumés et cas cliniques. L’ouvrage expose ainsi l’ensemble des psychoses dites endogènes à savoir les psychoses épisodiques les psychoses cycloïdes ainsi que les schizophrénies de système et les schizophrénies non systémiques.
La traduction française ainsi que l’introduction resituant la classification et ses enjeux par rapport aux positions théoriques et aux travaux actuels sont assurées par Jack R. Foucher (neurologue et psychiatre, maître de conférences à l’Université de Strasbourg) Julien Elowe (psychiatre chef de service de l’hôpital psychiatrique de Prangins Suisse) et Fabrice Berna (psychiatre et professeur de psychiatrie à l’Université de Strasbourg).



Article : Prévention du risque suicidaire dans la schizophrénie

Titre : Prévention du risque suicidaire dans la schizophrénie : importance de la psychoéducation des familles

Auteurs :
Y.Hodé, J.Dubreucq, E.Valladier, N.Guillard Bouhet, S.Lemestré, J.Attal, O.Canceil, M.Biotteau, P.Laffond, A.Raynaud, I.Chéreau-Boudetk A.Montagne Larmurier, J.-Y. Giordana, B. Saingery, T.d’Amato, D.Willard.

L'Encéphale, Volume 46, Issue 6, December 2020, Pages 450-454

Résumé
Méthode
Étude rétrospective sur 1209 participants ayant participé au programme Profamille (*) version V3.2 sur 40 centres français, belges et suisses. La présence de tentatives de suicide chez les patients a été évaluée par un auto-questionnaire renseigné par le proche participant à Profamille. Une évaluation T0 explore les 12 mois précédant le début du programme, l’évaluation T1 explore les 12 mois suivant le programme.

Résultats
Le taux de tentative de suicide est de 6,4 % avant Profamille, de 2,4 % 12 mois après la fin du programme. On observe une réduction significative du taux de tentatives de suicide au cours des 12 mois (p = 0,0003) suivant Profamille.

Conclusions
Cette étude montre l’impact favorable de Profamille dans la réduction du taux de tentatives de suicide chez les patients avec schizophrénie. Dans la perspective d’une réduction des tentatives de suicide, nos résultats suggèrent l’intérêt de proposer Profamille précocement, lorsque le risque est le plus important.

 (*) Le Programme Profamille est un programme psycho-éducatif, destiné aux familles et proches de patients souffrant de schizophrénie ou de troubles apparentés. En proposant un programme sur deux ans, Profamille permet aux aidants familiaux de mieux réagir face à la maladie de leur proche souffrant de schizophrénie et de mieux les accompagner en leur donnant les clés de compréhension. Profamille a démontré son efficacité en réduisant les ré-hospitalisations des malades, en favorisant leur accès à l’emploi, en améliorant la qualité de vie et la santé des familles et en réduisant le nombre de tentatives de suicides des malades. C’est actuellement le programme de psychoéducation le plus utilisé dans le monde francophone et le seul qui ait fait l’objet d’évaluations.

13 décembre 2020

Des vidéos à voir !

Traitement du TOC dans la schizophrénie

A l'occasion d'un cas clinique, la question du traitement médicamenteux du toc dans la schizophrénie est abordée.

A.Garosi (interne en psychiatrie)/Dr G.Fond (Hôpitaux Universitaires de Marseille)

https://www.youtube.com/watch?v=z94v8h1doyw


Mortalité des patients avec schizophrénie et covid pendant la première vague

Les patients avec schizophrénie ont eu une mortalité hospitalière augmentée pendant la première vague en France. Analyse des causes potentielles.

Dr G.Fond/Pr L.Boyer (Hôpitaux Universitaires de Marseille)

https://www.youtube.com/watch?v=3RC-Y8kZmD0

07 décembre 2020

COVID : la troisième vague sera-t-elle psychiatrique ?

Très inquiètes de la montée des troubles psychiatriques dans la population, cinq personnalités du monde de la santé mentale alertent, d’une même voix, pour demander que soient prises d’urgence les mesures qui s’imposent.


Lire l'article complet, publié dans Medscape.

06 décembre 2020

Actualité : Rencontres "co-vivre l’après"

France Assos Santé Grand Est, l’organe de référence dans la région pour représenter les droits et les intérêts des usagers du système de santé, met en place des rencontres "co-vivre l’après". 


L’objectif de ces rencontres est de créer un espace bienveillant d’échanges entre personnes ayant été infectées par la COVID-19 sur leur vécu, leur ressenti et les difficultés qu’elles rencontrent depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois après l’infection. 

Handicap psy : confiné, isolé... Rompre le cercle vicieux

Hausses des conduites addictives, des dépressions, de l'isolement... "Le confinement fait craindre le pire pour la psychiatrie", s'alarme Marie-Jeanne Richard, présidente de l'Unafam.

Quelles réponses concrètes pour parer à l'urgence ?


Dossier spécial du magazine "Le FondaMental"

Magazine Le FondaMental n°6

Le magazine de la Fondation FondaMental consacre dans ce numéro un dossier spécial sur les stratégies thérapeutiques au service du rétablissement et met en avant des avancées scientifiques dans les troubles bipolaires, la schizophrénie ou encore la dépression résistante.