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31 mai 2023

Elon MUSK : vers le transhumanisme ?

ELON MUSK A REÇU LE FEU VERT POUR IMPLANTER DES ORDINATEURS DANS DES CERVEAUX HUMAINS

L'autorité suprême américaine sur les questions de matériel médical, la FDA, vient de donner le feu vert à Neuralink, d'Elon Musk, pour des essais humains. Cette entreprise cherche à implanter des ordinateurs dans des cerveaux vivants, avec des premiers résultats contestés sur des chimpanzés.

Avez-vous vu les Gardiens de la Galaxie Vol.3 ? Le dernier film de James Gunn porte en grande partie sur le personnage de Rocket Raccoon, un raton-laveur rendu intelligent après avoir été le sujet d'expérimentations atroces.

Sans transition, parlons de Neuralink, le projet d'Elon Musk, qui vise à implanter des ordinateurs dans nos cerveaux. Le but serait autant d'affecter les capacités du cerveau en question que de permettre au sujet d'accéder directement à internet ou à des appareils connectés. Selon Musk, les puces Neuralink pourraient permettre de soigner la dépression, l'obésité, la schizophrénie, la navigation internet ou la communication télépathique.

Très cyberpunk, mais aussi sans danger, selon le patron de Tesla et SpaceX, qui dit avoir tellement confiance en ce projet qu'il serait prêt à l'appliquer à ses propres enfants. Ce n'est sûrement pas l'avis des 1500 singes morts dans les quatre dernières années dans les laboratoires de Neuralink.

Un pas de plus vers le transhumanisme

Aujourd'hui, la FDA, pour Food and Drug Administration, l'organisation qui régule la sécurité alimentaire et médicale américaine, a autorisé Neuralink à débuter des expérimentations humaines. L'entreprise ne recrute pas encore de volontaires et n'a pas encore dévoilé la forme que prendrait cette étude, ni son but précis. Il faut s'attendre à plus d'informations dans les jours ou semaines à venir.

L'idée d'une interface directe entre notre cerveau biologique et le monde informatique est aussi terrifiant que passionnant : ce serait un premier pas vers le transhumanisme, ou la transformation du corps humain par la technologie, un thème central de la science-fiction. Dans cette même science-fiction, cela mène rarement à une fin heureuse. Seriez-vous prêt à implanter un ordinateur dans votre cerveau ?

Elon Musk a reçu le feu vert pour implanter des ordinateurs dans des cerveaux humains (mensup.fr)

30 mai 2023

"Papa, je suis schizophrène…" : médecin et père d’un enfant malade, il témoigne pour défendre la psychiatrie publique

Alors qu’une infirmière a été tuée au CHU de Reims par un homme souffrant de troubles mentaux, un médecin et père d’un jeune homme atteint de schizophrénie témoigne de l’abandon du système psychiatrique public et de la difficulté à faire face à la maladie.
Extrait :
Je suis parent d’un jeune homme devenu schizophrène. En deux ans, il a dû être hospitalisé de nombreuses fois, lors de ces crises délirantes très agitées, nécessitant un «transport» – c’est proprement le mot – en ambulance après un passage à domicile du médecin accompagné d’un policier le menottant. Je me rappelle sa première sortie d’hôpital, après deux semaines de neuroleptiques : plus calme, il ouvrit la fenêtre de la voiture en savourant l’air sur son visage, comme après un séjour carcéral. Et puis, les traitements arrêtés volontairement – "parce qu’ils m’endorment" -, tout recommençait : hallucinations, agitation, refus de tout dialogue devenu impossible, médecin, police, urgences psychiatriques, enfermement, retour au calme, acceptation des traitements, et retour chez nous, où il vivait. Le diagnostic n’était pas certain. "Il faudrait envisager une psychanalyse", disait le psychiatre hospitalier. Et puis, lors d’une énième consultation au Centre médico-psychologique, constat d’échec du médecin face au fils se moquant d’elle : "Vous ferez aussi bien que moi" ! L’impression d’abandon, du fils et de sa famille, était immense. Aucune proposition de soutien ne fut faite.

29 mai 2023

[Réflexion] : Le pouvoir des mots

Les mots sont importants, et même si ce ne sont que des mots, ils peuvent blesser, stigmatiser, enfermer, condamner. On sait par exemple qu’il suffit d’avoir été interné en psychiatrie une seule fois et d'en parler pour perdre environ 30 % de chance à l'embauche. Une chance qui avoisine le zéro dans le cas de certains diagnostics, comme la schizophrénie ou la dépression. Les psychiatres les plus souples n’hésitent d’ailleurs plus à requalifier la dépression en burn-out, socialement plus acceptable. De même, certains psychiatres préfèrent qualifier d’autistes des patients qui auraient été il y a 10 ans considérés comme schizophrènes afin de ne pas hypothéquer leur avenir.

La psychiatrie est un monde qui écope de nombreuses critiques. Beaucoup de services de psychiatrie sont dans un état déplorable, des alertes de pénurie de soignants remontent tous les jours, les pratiques d’isolement ne sont toujours pas de dernier recours. Cette situation est intolérable. Mais nous n’aurons pas des soignants par un coup de baguette magique. Alors ? Il est l’heure d’oser d’autres formes de soins et d’accompagnements. Côté patient et entourage, on attend le déploiement des pépites qui nous ont été présentées dans le cadre du fonds d’innovation organisationnelle en psychiatrie. Portons ces mots haut et fort. Faisons connaître ces bonnes pratiques.

Il y a aussi les mots qui ne sont pas prononcés… Une situation qui efface les personnes. Le psychiatre Lucien Bonnafé a dit : "On juge du degré de civilisation d’une société à la façon dont elle traite ses fous". A l’heure où nous clôturons cette lettre, nous nous interrogeons. Quel degré de civilisation dans une société qui amalgame troubles psychiques et violence, qui ne pose pas le sujet de la compensation du handicap psychique, qui efface les usagers de la psychiatrie des discours politiques, qui précarise les familles et jette à la rue, voire en prison ceux qui n’en ont plus ?

28 mai 2023

[Recherche] : La carence en vitamine D affecte les neurones en développement dans la schizophrénie

Des neuroscientifiques de l’Université du Queensland ont découvert comment la carence en vitamine D affecte les neurones en développement dans la schizophrénie, en utilisant une nouvelle technologie.

Le professeur Darryl Eyles s’est appuyé sur les recherches antérieures de son laboratoire du Queensland Brain Institute reliant la carence maternelle en vitamine D et les troubles du développement cérébral, tels que la schizophrénie, pour comprendre les changements fonctionnels qui se produisent dans le cerveau.

La schizophrénie est associée à de nombreux facteurs de risque développementaux, à la fois génétiques et environnementaux. Bien que les causes neurologiques précises du trouble soient inconnues, ce que l’on sait, c’est que la schizophrénie est associée à un changement prononcé dans la façon dont le cerveau utilise la dopamine, le neurotransmetteur souvent appelé «molécule de récompense» du cerveau.

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27 mai 2023

5 juin : Ciné-débat "Tout pour être heureux"

Les associations ALT et Ithaque vous proposent une soirée débat le

lundi 5 juin à 20h au cinéma Star

autour du film :

"Tout pour être heureux ?" : un voyage inédit au cœur des familles

Jérôme, père de famille d’un naturel optimiste, craint de revivre avec sa fille ce qu’il a connu avec Cédric, son frère aîné. Beau gosse, intelligent, d’un milieu privilégié… Cédric avait tout pour être heureux. Pourtant à l’adolescence, il a basculé dans une addiction fatale aux stupéfiants et à l’alcool.

Jérôme décide de partir à la rencontre de femmes et d’hommes que l’on entend rarement : les sœurs et les frères des personnes dépendantes. Ensemble, ils vont briser les silences, rompre avec les clichés, soulager les blessures, y mêler le rire et l’espoir.

De la Champagne à la Normandie, de Paris à New York et Barcelone, la quête de Jérôme l’entraîne dans un voyage qui libère la parole… un voyage inédit au cœur des familles. »

La billetterie est ouverte !



https://www.cinema-star.com/saint-exupery/reserver/F570494/D1685556000/VF/




26 mai 2023

Déconstruire les préjugés autour des troubles schizophréniques

A voir : Une très belle infographie mettant en regard les mythes et la réalité autour des troubles schizophréniques.

Traduction (résumée) du schéma :

1 : la schizophrénie n’est pas un dédoublement de la personnalité ni la dissociation entre des personnalités multiples

2 : (particulièrement d’actualité) les personnes avec une schizophrénie sont plus souvent victimes de violences que responsables d’actes violents. Quand la violence arrive, elle est souvent liée à d’autres facteurs que la schizophrénie elle-même (toxiques par exemple..)

3 : on entend parfois que la schizophrénie est liée aux parents (surtout la mère). C'est très culpabilisant et faux ! C’est un trouble neurodeveloppemental dont les causes sont multiples [facteurs génétiques, environnementaux (toxiques, stress...), interactions entre ces facteurs...]

4 : il est faut de croire que les personnes avec une schizophrénie ne peuvent pas travailler. Il existe des accompagnements efficaces pour l’emploi avec les approches de réhabilitation psychosociale, en complément des soins habituels.

5 : il est faux de penser que la schizophrénie ne se traite pas. On peut espérer une rémission grâce à une approche personnalisée incluant les traitements, la remédiation cognitive, les approches TCC, l’éducation thérapeutique…

Au final quelques rappels qui sont nécessaires, quand on voit comment les troubles schizophréniques sont encore mal connus et stigmatisés dans les médias.



25 mai 2023

[30 mai + 21 juin] : Webinaire sur la Prestation de compensation du handicap (PCH)

Depuis le 1er janvier 2023, le soutien à l’autonomie dans la PCH aides humaines est ouvert aux personnes en situation de handicap lié à des altérations des fonctions mentales, cognitives, psychiques.

Pour mieux comprendre et favoriser l’accès à cette aide, vous êtes invité à un webinaire qui se déroulera en deux temps :

Le 30 mai de 9h30 à 12h30

Intervenants : Professeur Christine Passerieux, Cyril Desjeux directeur scientifique de Handéo, Roselyne Touroude Vice-Présidente Unafam.

• Les altérations des fonctions mentales, cognitives, psychiques et leurs retentissements

• Les modalités d’accès à la PCH aides humaines, en particulier au soutien à l’autonomie

• Bien comprendre pour bien remplir le dossier de demande à la MDPH et préparer la visite d’évaluation du professionnel de la MDPH.





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Le 21 juin de 9h30 à 12h30

Intervenants : Cyril Desjeux, Roselyne Touroude, Marie Delaroque directrice du dispositif habitat Côté Cours (Vivre et devenir).

• Le soutien à l’autonomie : comment est-il défini ?

• A quoi ça sert, pour les personnes handicapées psychiques, pour les familles ?

• Qui peut apporter ce soutien à l’autonomie ?

• En quoi la PCH soutien à l’autonomie est complémentaire d’autres aides, d’autres modalités de soutien ?


24 mai 2023

29 mai : Cinquième édition du Psychodon : Sensibiliser le public à la maladie psychique

Du 29 mai au 12 juin

Le Psychodon revient cette année pour sensibiliser le public sur la maladie psychique. Plusieurs événements sont organisés comme une mobilisation citoyenne, une campagne de sensibilisation et une grande soirée festive et caritative.

Pour cette 5e édition, Le Psychodon voit les choses en grand pour sensibiliser le grand public sur les troubles de santé mentale et psychique qui touchent 12 millions de personnes en France.

Une campagne pour libérer la parole

Du 29 mai au 12 juin, le Psychodon lance une campagne aux côtés de l’agence de communication Rébellion pour libérer la parole sur les maladies psychiques. Cette campagne prendra la forme d’une vidéo de sensibilisation.

Durant le week-end du 11 au 12 juin prochains, le Psychodon appelle à une mobilisation citoyenne sur la santé mentale. L’objectif est de rassembler autour de la campagne de 2023 : “La santé mentale, ce n’est pas que dans la tête”.

La Marche Ensemble pour La Santé Mentale

Avec La Marche Ensemble, le Psychodon organise le 11 juin dans plusieurs villes de France, comme Paris, Lyon et Marseille une grande marche pour dire non à la stigmatisation des personnes concernées par un trouble psychique. La Marche Ensemble réunira les usagers en santé mentale, les familles, aidants, associations et les professionnels du soin.

Le Psychodon s’installe à l’Olympia

Le 12 juin, le Psychodon s’installe à l’Olympia à l’occasion d’une grande soirée festive et caritative. De grands noms de la chanson française s’associeront à Yannick Noah, parrain du Psychodon, pour chanter pour la santé mentale. L’objectif est de soutenir les appels aux dons pour la recherche, la prévention, l’accompagnement des personnes malades, des familles et des aidants. L’intégralité des recettes sera reversée au Psychodon, Agir pour la santé mentale. Pour plus d’informations : ICI

23 mai 2023

Un marqueur du cerveau pourrait indiquer un risque de suicide plus élevé.

"Notre étude fournit des preuves que ce marqueur de connectivité cérébrale peut être identifiable avant une tentative de suicide, suggérant qu'il pourrait aider à identifier les personnes à risque de suicide", explique Audreyana Jagger-Rickels. "Cela pourrait également conduire à de nouveaux traitements ciblant ces régions du cerveau et leurs fonctions sous-jacentes."

Chaque jour aux États-Unis, 130 personnes en moyenne se suicident. En 2021, 12,1 millions d'Américains ont sérieusement envisagé le suicide, selon les Centers for Disease Control and Prevention ; 3,5 millions d'entre eux ont même fait un plan.

Pour les proches laissés pour compte après un suicide, le chagrin est souvent assombri par le regret et la culpabilité : pourquoi ne savaient-ils pas que les choses allaient si mal ? Auraient-ils pu l'arrêter ?

Bien que de nombreux facteurs de risque de suicide soient bien connus (dépression, douleur chronique, violence familiale, présence d'armes à feu), on ne sait pas toujours pourquoi certaines personnes, et pas d'autres, passent de l'idéation à la planification d'une tentative.

Comme indiqué dans l'article publié dans le Journal of Affective Disorders , les chercheurs ont découvert que des connexions importantes dans le cerveau différaient entre les anciens combattants ayant des antécédents de tentatives de suicide - avant même qu'ils n'aient tenté de mettre fin à leurs jours - et ceux présentant des niveaux similaires de symptômes psychiatriques, mais sans une histoire de suicide.

Les différences résidaient dans la connectivité fonctionnelle entre les réseaux cérébraux impliqués dans le contrôle cognitif (ajuster notre comportement ou nos choix pour s'adapter à une certaine tâche ou à un objectif) et le traitement de la pensée autoréférentielle (réfléchir à ce que nous avons fait aujourd'hui ou à quelque chose d'embarrassant qui s'est passé il y a des années ou penser à ce que nous devons faire demain).

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Si vous ne lisez pas l'anglais, vous pouvez utiliser le traduction automatique de GoogleChrome.

Source : Gina DiGravio et Andrew Thurston pour l'Université de Boston

DOI de l'étude originale : 10.1016/j.jad.2023.04.061



22 mai 2023

HHC (hexahydrocannabinol) : un nouveau produit dangereux ?

Le ministre de la Santé François Braun s’est exprimé lundi 15 mai sur l’usage du HHC, un dérivé du cannabis vendu légalement mais qui inquiète de plus en plus les autorités sanitaires, et a plaidé pour une prochaine interdiction.

Ce ne pourrait être qu'une question de temps. Le HHC, produit de synthèse dérivé du THC, substance psychoactive du cannabis, est vendu en toute légalité en France. Une vente «anormale», a estimé François Braun, qui vise une interdiction dans les toutes prochaines semaines.

Le HHC, abréviation de hexahydrocannabinol, est obtenu après une réaction chimique d’hydrogénation des molécules cannabinoïdes et reste très similaire au THC contenu dans le cannabis, dont la vente est pourtant illégale en France.

Le HCC, lui, est pourtant aujourd'hui de plus en plus commercialisé, que ce soit sur Internet ou dans des boutiques spécialisées ayant pignon sur rue. Ses effets ne sont pas encore très connus mais selon les addictologues, ils pourraient chez certaines personnes être similaires à ceux obtenus avec le THC.




21 mai 2023

Schizophrénie : et si tout venait des gènes du placenta ?

Plus de 100 gènes liés au risque de schizophrénie semblent provoquer la maladie en raison de leur rôle dans le placenta plutôt que dans le cerveau en développement.

Le cerveau ne serait pas le seul responsable de l’apparition de la schizophrénie, généralement à la fin de l’adolescence ou au début de l’âge adulte. Des recherches publiées dans Nature Communications montrent que le placenta joue un rôle beaucoup plus important dans le développement de la maladie que ce que l'on pensait jusqu'à présent. "L'opinion communément partagée sur les causes de la schizophrénie est que les facteurs de risque génétiques et environnementaux jouent un rôle directement et uniquement dans le cerveau, mais ces derniers résultats montrent que la santé du placenta est également cruciale", a déclaré le docteur Daniel Weinberger.

Lire la suite ICI :




20 mai 2023

Proches aidants de dingues : indispensables et vulnérables

Le compagnon d’Anne vit avec une schizophrénie. Un trouble qui, dix ans après le début de leur relation de couple, prend soudainement plus de place, au point de le conduire à l’hôpital. Anne va alors devenir une proche aidante.

Les proches aidants apportent une aide informelle à une personne en perte d’autonomie, explique Shyhrete Rexhaj, professeure HES à l’Institut et Haute école de la santé La Source. Une responsabilité qui peut être lourde à porter pour ces proches, dont l’accompagnement est précieux non seulement pour la personne aidée, mais aussi utile pour la société.

Journaliste: Adrien Zerbini
Réalisation: David Golan
Production: Grégoire Molle
Attachée de production: Andreia Glanville


19 mai 2023

L’OMS veut soutenir le savoir expérientiel pour améliorer les pratiques

Les points de vue des personnes concernées par un trouble psychique est essentiel pour mieux comprendre les obstacles et pour renforcer les politiques, les programmes et les services de santé. Dans ce rapport, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) propose un focus sur les savoirs expérientiels de personnes avec une maladie non transmissible, un trouble de santé mentale et une maladie neurologique.

Ce rapport est le premier opus d’une collection de l’OMS intitulée "De l’intention à l’action", qui vise à renforcer la base de données probantes sur l’impact de la participation significative et à combler le manque d’approches normalisées pour permettre la participation significative fonctionnelle. Cette collection a été pensée comme une plateforme pour que les personnes avec une expérience vécue ainsi que les organisations et institutions à la pointe sur ces questions échangent sur les solutions, les difficultés et les pratiques prometteuses. Elle vise également à fournir des récits inspirants et des modèles puissants, ainsi que des données probantes.

À cette fin, le présent rapport comprend six études de cas impliquant douze personnes avec une expérience vécue d’affections diverses. La troisième et la quatrième donnent la parole à des personnes avec un trouble psychiatrique (schizophrénie, dépression, troubles bipolaire). En psychiatrie, elles dénoncent les ravages de la stigmatisation et les maltraitances et décisions arbitraires liées aux "portes fermées" des établissements.

Ces études de cas mettent en évidence la nécessité d’inclure les personnes avec une expérience vécue à tous les stades de la prise de décision, dans les processus de co-création des accompagnements et de mise en œuvre conjointe, et dans le suivi et l’évaluation. Les personnes concernées sont souvent intégrées de façon purement symbolique ou réduites à un rôle de "représentant". A l’opposé de ces pratiques, les personnes doivent être reconnus comme experts essentiels, et consultés par les communautés et les responsables pour améliorer les résultats en matière de santé.

• De l’intention à l’action : le pouvoir des individus. Perspectives de personnes avec une expérience vécue de maladie non transmissible, de trouble de la santé mentale et de maladie neurologique. OMS, version en français en pdf

18 mai 2023

[Congrès] : Innover et échanger en temps de crise : une éthique du soin

Congrès de l’ARSPG (Association de Recherche et de Soutien de soins en Psychiatre Générale)


Thème : Innover et échanger en temps de crise : une éthique du soin »


9 juin 2023


Faculté de médecine La Pitié-Salpêtrière, Paris


Programme et infos | ARSPG Congrès




17 mai 2023

FIPHFP – le Tour de France des handicaps invisibles

Afin de sensibiliser les acteurs publics à l’emploi de personnes en situation de handicap invisible et d’améliorer la prise en compte de ces pathologies complexes, le Fonds pour l’insertion des personnes en situations de handicap dans la fonction publique (FIPHFP) organise, sur 2023 et 2024, un Tour de France des handicaps invisibles.

Dans chacune des régions de France, ce Tour de France propose une demi-journée de tables rondes, de témoignages et d’échanges adaptés à chaque territoire. Chaque étape sera l’occasion de faire un focus sur une typologie de handicap invisible avec l’intervention d’un grand témoin.

“Les handicaps invisibles sont particulièrement complexes et multiples dans leurs formes et dans les situations qu’ils recouvrent. Chaque pathologie possède des impacts différents sur la vie professionnelle et nécessite, par conséquent, des modalités d’accompagnement spécifiques. Pour améliorer la prise en compte de ces pathologies, le FIPHFP, en partenariat avec Acteurs Publics, entend mobiliser les employeurs publics et leurs partenaires pour un meilleur accompagnement de la diversité de ces situations.”

Ces tables rondes, ces témoignages et ces échanges permettront d’informer et de sensibiliser les acteurs publics, d’adapter et de favoriser l’emploi des personnes en situation de handicap invisible.

Seront ainsi abordés les sujets suivants :

  • Le handicap psychique : de quoi parle-t-on ?
  • Les différents acteurs de la prise en charge du handicap psychique ;
  • Le handicap psychique et l’emploi dans la fonction publique.

16 mai 2023

Troubles psy : le Crehpsy publie un auto-questionnaire gratuit pour évaluer la santé physique

Après une recherche participative, qui a permis d’élaborer puis valider cet auto-questionnaire de la santé somatique, destiné aux personnes concernées par des troubles psychiques, il est à présent disponible en téléchargement gratuit. Le Centre de ressources sur le handicap psychique des Hauts-de-France (Crehpsy), pilote du groupe de recherche « Ma santé physique » présente cet outil.

Les personnes atteintes par des troubles psychiques sévères ont un taux moyen de mortalité 2 à 3 fois supérieur à celui de la population générale, ce qui se traduit par une diminution de 10 à 20 années d’espérance de vie (1).

Un groupe de recherche inclusive et participative, composé de personnes concernées par des troubles psychiques, des membres du Crehpsy Hauts-de-France et Laurent Lecardeur (Ph.D. chercheur) a créé un questionnaire selon la méthode des Patient reported outcomes measures (Proms) et validé, auprès d’autres personnes concernées, la pertinence et l’acceptabilité de ce dernier. Ce questionnaire d’auto-évaluation explore la santé physique sous différents angles : les facteurs d’empêchements et de mise en danger, les analyses sanguines, le sommeil, les liens avec les médecins généralistes et spécialistes, l’information sur la santé somatique…

Dans une volonté de faire entendre la voix des personnes concernées par des troubles psychiques et de rendre accessibles gratuitement des outils issus de leurs travaux au plus grand nombre, ce questionnaire peut être téléchargé librement et gratuitement par tous sur le site du Crehpsy.

15 mai 2023

[Témoignage] : "Je ne suis pas guéri, je suis rétabli" : le combat de Florent Babillote contre la schizophrénie

Entretien avec Florent Babillote, en avant première d’une conférence sur la schizophrénie qu’il anime.

au Polygone de Chevigny-Saint-Sauveur (Côte-d'Or).

Florent Babillote - Cela va très bien, Ça va beaucoup mieux que quand j'avais 24 ans. J'ai longtemps vécu avec une épée de Damoclès en me disant que j'allais rechuter. C'est ce qui m'a un peu sauvé. Le fait d'avoir cette peur de la rechute, ça m'a permis de faire attention à moi, de m'intéresser au coaching, au développement personnel, aux neurosciences. J'ai également été aide soignant dans l'unité dans laquelle j'avais été interné. C'est pour ça que je fais une conférence à Chevigny-Saint-Sauveur pour aider le maximum de personnes possible, les personnes soignées, mais aussi le personnel soignant. Et puis les gens qui ne connaissent pas la maladie.

Cela veut dire qu'on guérit de la schizophrénie ?

Je suis rétabli. Je n'ai pas de problème avec le mot guérir, je me sens très bien. Aujourd'hui, je fais du sport, j'ai une femme, j'ai une vie tout à fait finalement normale. Je me sens énormément mieux qu'avant, ça c'est sûr. Guéri, je ne sais pas. Ce serait plutôt à un psychiatre de le dire, mais rétabli, ça, c'est sûr. On me l'a dit que j'étais rétabli plusieurs fois.

Vous vous êtes rétabli avec quoi ? Avec des traitements ?

J'ai toujours un traitement. Je fais attention. Je fais beaucoup de sport, beaucoup de techniques de développement personnel, de neurosciences, de la programmation neurolinguistique. C'est de la reformulation. J'apprends beaucoup aux gens, par exemple, à reformuler les voix quand on en a, Freiner la paranoïa également. On travaille, on a des séances de coaching là dessus. C'est très important, ça aide beaucoup de personnes. C'est vrai que les gens ont un peu de mal à partager des vidéos parce que c'est un sujet qui est un peu tabou et je comprends tout à fait. Mais c'est vraiment important de les partager parce que ça peut aider beaucoup de monde.

Comment on se rend compte qu'on est schizophrène ?

On ne s'en rend pas compte. C'est les autres qui vous le disent. De treize ans à 24 ans, j'étais dans une errance de diagnostic. Je voyais bien que j'avais des phases où je n'étais pas bien du tout, des phases où j'avais des voix, de la paranoïa. Et c'est vrai que c'est eux qui vous le disent. J'aurais pu être acteur à un moment parce que mes parents pensaient que je faisais une crise d'adolescence alors que je m'enfermais dans ma chambre. Je disais que je jouais aux jeux vidéo, mais je criais à l'intérieur. Il y avait une voix que dans mon premier livre sur clarté, j'ai appelé l'autre. Cette voix qui m'a longtemps hanté, est toujours là par moments. Mais j'ai appris à très bien la maîtriser en fait, et à vivre sereinement avec.

Ça veut dire que dans votre quotidien, vous avez dû mettre en place des procédés ?

Un des process, c'est de reformuler la voix de façon positive pour qu'elle soit moins stressante. Ça peut être une hallucination. Le constat que je peux vous donner, c'est à la fois de savoir gérer votre stress pour faire diminuer l'hallucination, mais aussi vous pouvez faire des techniques de visualisation positive en fait, c'est à dire changer une hallucination en visualisation positive. Ça veut dire que les images que vous avez dans la tête vous les transformez en images positives avec un travail personnel à faire sur soi, ça prend du temps, mais c'est tout à fait faisable. Et ça, ça aide beaucoup de gens.

14 mai 2023

Cannabis : les jeunes hommes plus sensibles au risque de schizophrénie

D’après une étude danoise, les troubles liés à la consommation de cannabis pourraient augmenter le risque de développer une schizophrénie, en particulier chez les hommes jeunes.

En France, près de 600.000 personnes sont atteintes par la schizophrénie, selon l’Inserm. Cette pathologie psychiatrique se caractérise par une perception perturbée de la réalité, des manifestations productives (idées délirantes, hallucinations…) ainsi que des manifestations passives (isolement social et relationnel…).

Le cannabis pourrait être un facteur favorisant l’apparition de la schizophrénie

Outre l’origine génétique, différents facteurs environnementaux peuvent favoriser le développement la schizophrénie. C’est notamment le cas de la consommation de cannabis. D’après une étude danoise publiée dans la revue Psychological Medicine, les hommes jeunes atteints par des troubles liés à la consommation de cannabis seraient plus à risque de développer une schizophrénie.

Lors de cette recherche, des scientifiques des services de santé mentale du Danemark et du National Institute on Drug Abuse (NIDA) ont analysé les dossiers médicaux de 6 millions de Danois âgés de 16 à 49 ans entre 1972 et 2021. L’objectif a été d’estimer la proportion des cas de schizophrénie pouvant être liée à un trouble dû à la consommation de cannabis au niveau de la population globale.

Cannabis et schizophrénie : une association très forte chez les hommes jeunes

Les chercheurs ont observé une association entre les troubles induits par la consommation de cannabis et la schizophrénie chez les hommes et les femmes. Ce lien était cependant beaucoup plus fort chez les hommes jeunes. D’après leurs résultats, près de 30% des cas de schizophrénie chez les hommes âgés de 21 à 30 ans auraient pu être évités si la consommation de cannabis avait été diminuée ou arrêtée. Aux yeux des auteurs de l’étude, les troubles liés à la consommation de cannabis semblent être un facteur favorisant le développement de la schizophrénie.

"L'enchevêtrement des troubles liés à la consommation de substances psychoactives et des maladies mentales est un problème de santé publique majeur, qui nécessite une action urgente et un soutien aux personnes qui en ont besoin (…) Les résultats de cette étude constituent un pas dans cette direction et peuvent contribuer à éclairer les décisions que les prestataires de soins de santé peuvent prendre pour soigner les patients, ainsi que les décisions que les individus peuvent prendre au sujet de leur propre consommation de cannabis", a noté Nora Volkow, co-auteure de l’étude et directrice du NIDA.

13 mai 2023

PROJET SOMATOPSY : Améliorons l'espérance de vie chez les personnes atteintes de maladies psychiatriques.

Nous relayons ici un appel de la Fondation FondaMental.



Chère amie, cher ami,

 

Le saviez-vous ? Développer des plateformes numériques constitue une formidable opportunité thérapeutique pour les personnes atteintes de troubles psychiatriques. Par exemple :

 

Mené actuellement par Ophélia Godin, épidémiologiste à l’Inserm, et financé par la Fondation FondaMental, le projet SOMATOPSY vise à améliorer le dépistage des maladies cardiovasculaires et des cancers chez les patients ayant une pathologie psychiatrique.

 

L’enjeu est vital, car l’espérance de vie de ces personnes est réduite de 15 ans en moyenne par rapport à la population générale. Le diagnostic et le traitement de leurs pathologies physiques sont en effet insuffisants.

 

Le budget annuel total de ce projet ambitieux s’élève à 145 000 €. Ce qui représente 145 dons exceptionnels de 1000 € (250 € après déduction fiscale sur l’IFI, 330 € après déduction fiscale sur l’Impôt sur le Revenu).

Avec votre soutien, la plateforme digitale SOMATOPSY permettra de guider les patients avec un trouble psychiatrique et les médecins dans le suivi des pathologies physiques. Notre objectif : dépister le plus tôt possible les maladies cardiovasculaires et les cancers pour augmenter l’espérance de vie des patients.

Ensemble, continuons à faire progresser la recherche et la médecine en psychiatrie. 

 
Marion Leboyer, Directrice de la Fondation FondaMental

Pr Marion Leboyer

Directrice générale de la Fondation FondaMental

Professeur de psychiatrie,

Hôpitaux universitaires Henri Mondor

 

12 mai 2023

[Enquête] : Inclusion des publics en situation de handicap dans les concerts de musiques actuelles

Transmission d'une information !

Madame Amélie Limaux,  chargée de mission musiques actuelles au Conseil Régional Grand Est et étudiante en master direction de projets culturels mène une enquête sur l’inclusion des publics en situation de handicap dans les concerts de musiques actuelles dans le Grand Est. Elle souhaite permettre aux personnes en situation de handicap d’expliquer les difficultés qu’elles rencontrent pour accéder aux concerts et les actions à mettre en œuvre qu’elles jugent pertinentes. 

Vous pouvez l'aider en répondant à son questionnaire au plus tard le 31 mai à 23:59.  


 https://framaforms.org/laccessibilite-dans-les-musiques-actuelles-en-grand-est-point-de-vue-des-personnes-en-situation-de 


Le temps de remplissage de ce questionnaire a été estimé entre 8 et 15 minutes pour des personnes seules ou aidées.

 

Même si vous n’êtes pas en mesure de répondre immédiatement, un accusé de réception ou de lecture l’aiderait beaucoup dans le cadre de son travail.


Pour toute information complémentaire vous pouvez la contacter : 


Amélie Limaux I Chargée de mission Musiques Actuelles junior

Direction de la Culture

06 73 58 01 40

Amelie.limaux@grandest.fr


En vous remerciant, bien cordialement.




11 mai 2023

Etude ALIMENTAL : les chercheurs ont besoin de vous !

Rejoignez nous dans la grande étude ALIMENTAL (alimentation, activité physique et santé mentale).

Déjà 17000 personnes nous ont rejoint ! 

Cela ne prend que quinze minutes pour remplir le questionnaire en ligne.

Le lien de l'étude est ici (à copier coller dans la barre si le lien ne fonctionne pas):

https://framaforms.org/exploration-des-liens-entre-alimentation-activite-physique-et-depression-chez-les-individus-a-risque

10 mai 2023

[Podcast] : De nouvelles thérapies existent pour soigner notre santé psychique. Quelles sont-elles ? Comment choisir ?

Emission « Grand bien vous fasse ! » du 25 avril 2023

Quelles sont les nouvelles thérapies qui permettent d’alléger ces souffrances ou bien de guérir ? Que valent la neurostimulation, l’EMDR ou la thérapie d’acceptation et d’engagement face aux traditionnelles thérapies psychanalytiques ou aux TCC, les thérapies comportementales et cognitives ?

Notre invité, le psychiatre David Gourion nous éclaire sur la révolution des nouvelles thérapies.

09 mai 2023

Ouverture de la Maison de l’Autisme

La Maison de l’autisme physique et numérique a ouvert ses portes mardi 11 avril.

Ce lieu d’écoute, d’information et d’accompagnement s’adresse aux personnes autistes, à leurs parents, à leurs proches mais également aux professionnels de santé et toutes les personnes soucieuses de s’informer sur ce trouble du neuro-développement.

Elle est animée par une équipe de conseillers qui accueillent avec ou sans rendez-vous les personnes en demande d’informations et d’orientation.

Vous y trouverez également : un centre de documentation, un amphithéâtre, une cafétéria, un studio d’enregistrement « Le Lab », un piano mais aussi un sas de décompression à l’entrée, un espace sensoriel ou encore des alcôves, des bloqueurs de sons et une signalétique affordante de part et d’autre de l’espace de 1400 mètres carrés. Le tout a été pensé avec des personnes autistes, familles, aidants, professionnels et associations dans le but d’accueillir au mieux les personnes autistes en tenant compte de leurs spécificités.

Cette Maison est également un lieu de rencontre et de formation pour les associations et porteurs de projets qui peuvent gratuitement, louer une salle.

Une programmation culturelle, des expositions, des colloques, des projections, des tables rondes sont également proposés au grand public.

Où trouve-t-on la Maison de l’autisme ?


Au 10 Rue Waldeck Rochet Bâtiment 521, 93300 Aubervilliers, à proximité du métro (ligne 12) Front populaire, du Campus Condorcet et du Comité d’organisation des Jeux Olympiques ou sur internet www.maisondelautisme.gouv.fr

08 mai 2023

12 mai : Journée des Aidants à Wissembourg

 Journée des Aidants à Wissembourg

Vendredi 12 Mai 2023


Maison des Associations et des Services

2 rue du Tribunal 67160 WISSEMBOURG


Programme :

Forum des aidants ouvert de 10h à 16h30

En présence des acteurs, professionnels et associatifs, de l’aide aux aidants du territoire.

 

Temps collectifs de répit - gratuit


9h30 à 11h SUR INSCRIPTION au 03 88 32 03 22 ou 07 66 85 95

Atelier de musicothérapie, une bulle sonore de détente et de bien-être en musique


12h15 à 13h30 SUR INSCRIPTION au 03 88 32 03 22 ou 07 66 85 95 03

Repas partagé entre aidants

animé par des comédiens

(plateau repas gratuit)


14h à 15h

Visionnage du film « Paroles d’aidant » suivi d’échanges, un temps de lâcher prise et de partage

 

 

Informations et Inscriptions au CIDFF67 :

03 88 32 03 22 ou 07 66 85 95 03

haguenau@cidff67.fr