Nouvelles fixes

Nous avons besoin de vous !

Vous pouvez nous aider en adhérant à l'association :

https://www.helloasso.com/associations/troubles-psychiques-tous-partenaires/adhesions/adhesion-2024

Même si vous ne souhaitez pas adhérer, vous pouvez faire un don :

https://www.helloasso.com/associations/troubles-psychiques-tous-partenaires/formulaires/2

Nouvelles


Si vous voulez ajouter un commentaire à un article du blog...

...cliquez sur "Aucun commentaire" en bas de l'article !

30 août 2022

Le FIPHFP revalorise ses aides en faveur de l'emploi des personnes en situation de handicap

Afin de compenser l’inflation en France, le Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la Fonction publique (FIPHFP) revalorise certaines de ses aides en faveur de l’emploi des personnes handicapées. Ces revalorisations prendront effet le 1er septembre 2022.

Le FIPHFP annonce également le début du déploiement d’un programme exceptionnel visant à accompagner les employeurs publics sur quatre axes prioritaires : l’accessibilité numérique, l’évolution de carrière des travailleurs handicapés, les nouveaux modes et lieux de travail, ainsi que l’accompagnement des personnes ayant un handicap invisible.

Les premières mesures d’application ont été prises lors du Comité national du FIPHFP, le 30 juin dernier.


https://www.fiphfp.fr/actualites-et-evenements/actualites/le-fiphfp-revalorise-ses-aides-en-faveur-de-l-emploi-des-personnes-en-situation-de-handicap

28 août 2022

[A voir absolument] : Un clip pour changer les regards sur les handicaps

Le clip des élèves scolarisés en Ulis (unités localisées pour l'inclusion scolaire) au collège Albert-Camus de Soufflenheim a été mis en ligne et présenté au public le mardi 28 juin.

Les nombreux spectateurs, les élèves ayant participé au projet et leurs parents, les partenaires et des personnalités locales et académiques, ont été émus par les mots forts des élèves, évoquant leur handicap et la difficulté d’accepter les moqueries ou même parfois les coups de leurs camarades.

Ce clip joyeux et pétillant, préparé depuis de longs mois , ambitionne de faire changer le regard des petits et grands, et ceci dans tous les milieux, sur les différents handicaps, visibles ou invisibles.


Le chanteur Jean-Jacques Goldman leur a écrit une carte postale pour les féliciter.



26 août 2022

[Documentaire] : Mon enfant après moi

"Tous les parents qui ont des enfants handicapés gardent toute leur vie un fond d’inquiétude. Quand on avancera en âge, que deviendra notre enfant ?

Parents vieillissants d’adultes handicapés, ils s’inquiètent de la vie de leur enfant après leur disparition. Une plongée bouleversante dans le quotidien d’une maison d’accueil familial en Vendée, qui leur offre la perspective d’un avenir apaisé.

Adoptée à 3 mois et victime d’une agression en 2016 qui l’a privée de son autonomie et l'a "stressée", répète-t-elle, Marie-Madeleine, trisomique, vit sous le regard aimant et protecteur de sa mère, Annie. Laquelle, à 74 ans, sent son énergie décliner et son inquiétude croître pour l’avenir de sa fille trentenaire, amenée à lui survivre après sa disparition. Dédiée aux parents isolés en charge d’enfants handicapés, la maison d’accueil du Boistissandeau, en Vendée, leur apporte alors le réconfort d’une solution, quand les pouvoirs publics tardent à prendre la mesure du désarroi des familles confrontées à cette situation. Dans un château entouré d’un parc arboré, l’institution aux allures de foyer collectif croise les destins de ces parents démunis et de leurs enfants qu’elle accompagne avec douceur, entre sorties, piscine, Scrabble et confiance partagée. À 103 ans, la vaillante doyenne, Odette, sait désormais qu’elle peut partir en paix, avec la certitude que son fils Pascal, 63 ans, sera bien entouré dans ce lieu où il a trouvé ses repères.

Passage de relais

Avec sensibilité et à juste distance, Martin Blanchard a suivi cette fragile communauté mouvante, composée par une structure unique, qui assiste les familles dans un délicat passage de relais, entre soulagement et apprentissage des règles de la collectivité, fin de l’isolement et difficultés à renoncer au lien d’exclusivité unissant les parents aux enfants. Mettant en lumière un enjeu de société rarement abordé, le film souligne aussi l’urgence de s’en préoccuper, à l’heure où l'espérance de vie des personnes handicapées ne cesse de progresser. Irriguée par les torrents d’amour entre ses protagonistes, combattants fourbus du quotidien pour les plus anciens, une émouvante ode à la vie malgré tout, en même temps qu’un éloge discret de la différence.

Réalisation : Martin Blanchard

A voir sur Arte

25 août 2022

Gènes de susceptibilité dans la schizophrénie

Dans un éditorial pour le British Journal of Psychiatry, le professeur (britannique) de psychiatrie David Curtis rappelle qu’on a désormais identifié « des gènes dans lesquels des variants rares et nocifs augmentent considérablement le risque de développer une schizophrénie » et que ces découvertes pourraient « influencer notre perception générale de la maladie mentale », en apportant en particulier "des informations sur l’étiologie de la schizophrénie", sans négliger la possibilité (proche ou lointaine ?) qu’une compréhension accrue des mécanismes biologiques sous-jacents puisse « éventuellement conduire à de meilleurs traitements. »

Des variantes génétiques à risque


Ainsi, les résultats de l’étude collaborative SCHEMA[1] (concernant les données de séquence d’exome[2] chez 24 248 personnes atteintes de schizophrénie et 97 322 sujets-témoins) « impliquent clairement dix gènes conférant un risque substantiel dans l’étiologie de la schizophrénie. »

L’auteur précise que pour chacun de ces gènes, « des variantes génétiques rares se trouvent plus fréquemment » chez les personnes atteintes de schizophrénie que chez les sujets-témoins. Pour certains gènes, on estime que ces variantes génétiques « augmentent le risque de développer cette maladie d’un facteur dix ou davantage. »

Alors que les chercheurs se sont intéressés à des « variantes extrêmement rares », présumées à l’origine d’une « perte complète de la fonction d’un gène ou d’un produit protéique gravement endommagé », ils ont découvert que pour les dix gènes en question, il existe « un excès de telles variantes statistiquement significatif » chez les personnes avec schizophrénie, « même après correction pour tester des milliers de gènes. »


So what ?

Le Pr Curtis note que l’implication de variants « dans plusieurs gènes différents » susceptibles de « causer séparément la schizophrénie » n’implique pas forcément l’existence de « différents sous-types de schizophrénie », dans la mesure où il est courant, en génétique, « de reconnaître qu’un syndrome particulier peut résulter de variants dans différents gènes. »

Ces variants peuvent concerner « des formes plus ou moins sévères de la maladie » ou une expression atypique, mais « il n’existe pas de corrélation claire » entre le facteur de risque génétique et son effet phénotypique.

En résumé, les résultats actuels apportent « très peu de preuves » que les sujets avec l’un de ces variants génétiques identifiés relèvent d’une « forme de schizophrénie différente en termes de présentation, de gravité ou de réponse au traitement. »


Curtis D. Identification of specific genes involved in schizophrenia aetiology - what difference does it make? Br J Psychiatry. 2022 Aug;221(2):437-439. doi: 10.1192/bjp.2021.153. PMID: 35382908.





JIM.fr - Gènes de susceptibilité dans la schizophrénie

23 août 2022

Sylvie Retailleau, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, en visite à l’UPEC le 5 juillet 2022

La ministre s’est rendue à la faculté de Santé de l’UPEC (Université Paris-Est Créteil), où elle a découvert l'Institut Mondor de Recherche Biomédicale (IMRB) et ses activités. 

Elle a visité l'unité mixte de recherche qui porte le projet PROPSY : au service de la recherche médicale en psychiatrie, ce programme vise à étudier les mécanismes sous-jacents, les causes et les conséquences des facteurs de risque en psychiatrie, afin de développer une nouvelle filière biomédicale française en santé mentale. Piloté par l’Inserm et le CNRS, le projet PROPSY est mené en partenariat avec la Fondation FondaMental, l’Université Paris-Est Créteil, le CEA, Sorbonne Université, l’Université de Bordeaux, l’Université de Lille et l’Université de Paris. 

La ministre a ainsi pu échanger avec l’équipe de NeuroPsychiatrie Translationnelle de Marion Leboyer autour ce projet ambitieux pour développer la psychiatrie de précision sur l’ensemble du territoire et découvrir leurs travaux centrés sur 4 des troubles les plus invalidants : le trouble bipolaire, les troubles dépressifs majeurs, la schizophrénie et les troubles du spectre de l’autisme.





Sylvie Retailleau, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, en visite à l’UPEC (u-pec.fr)

22 août 2022

7 septembre : J’AIDE UN.E PROCHE… L’EPUISEMENT, ON EN PARLE ?

Le CIDFF67 dans le cadre d’un appel à projet porté par la CPAM, propose un atelier de prévention des risques d’épuisement à destination des proches aidant.e.s. Cet atelier animé en partenariat avec la Plateforme de Répit et d’Accompagnement le Trèfle, aura comme but d’ouvrir la parole sur ce sentiment représentatif de l’aide apportée à un.e proche.

J’AIDE UN.E PROCHE… L’EPUISEMENT, ON EN PARLE ?


Mercredi 7 septembre 2022 à 14h


CIDFF du Bas-Rhin – 1 rue de la Vieille Ile – 67500 HAGUENAU


Le CIDFF du Bas-Rhin en lien avec la CPAM, et en partenariat avec la Plateforme de Répit et d'Accompagnement le Trèfle, propose un atelier de prévention des risques d'épuisement à destination des proches aidant.e.s.

 

Il n'est pas nécessaire de s'inscrire.

Informations :

Ilona STAERLE - CIDFF67 - 03 88 32 03 22 - 07 66 85 95 03 - istaerle@cidff67.fr 



21 août 2022

CPTS, COSEN ????? Keksekça ?

CPTS = Communauté Pluriprofessionnelle Territoriale de Santé 

COSEN = Communauté Pluriprofessionnelle Territoriale de Santé (CPTS) de l’Eurométropole Nord

La COSEN est une association de droit local créée par des professionnels de santé. Elle rassemble les acteurs de santé de son territoire autour de projets co-construits. Elle a pour but d’apporter une réponse coordonnée aux besoins sanitaires et médico-sociaux de la population du territoire, et réduire les inégalités de santé. Elle agit en renforçant la coordination interprofessionnelle, et en développant les échanges.

La CPTS est constituée d’un bureau et d’un Conseil d’Administration composé de 6 collèges.

Dans le Collège 5 des usagers siège la présidente de l’association Troubles psychiques-Tous partenaires.

Pour tout savoir sur la COSEN :

La COSEN, CPTS Eurométropole Strasbourg Nord 

20 août 2022

Schizophrénie : Le Docteur NUSS nous dit tout !

Dans cette vidéo Live-Doctors (programme sponsorisé par l'organisme Retraite Plus), le Docteur Philippe Nuss, psychiatre, ancien interne des hôpitaux psychiatriques, Docteur en sciences et praticien hospitalier, responsable de l’unité de psychiatrie de jour à l’hôpital Saint Antoine et chercheur à l’UMR 7203, nous explique comment il a mis en place des groupes d'accompagnement des parents.

Selon le Dr Nuss, ces patients schizophrènes sont des jeunes qui sont extrêmement perdus et qui ont absolument besoin du soutien de leurs parents. Généralement, les familles passent d'abord par un stade de rejet du diagnostic et de refus du traitement. Ensuite, une fois ce stade passé, il est possible de les aider eux-mêmes à aller mieux. En effet, en allant mieux, ils montreront à leur enfant qu'il ne leur pèse pas.

Ce travail d’élaboration prend du temps et doit absolument se faire entre le soignant et la famille afin que celui ci puisse avoir un projet de vie qui fait sens.

Comment s'adresser aux patients schizophrènes ?

Selon le Dr Nuss, ces patients sont perplexes devant l’ambiguïté des stimulis qu'ils reçoivent. Leur défense, c’est de vivre dans un délire qui explique ces phénomènes. Il faut donc d'abord travailler sur la perception qu'ils ont du monde, la partager et leur expliquer que le traitement les aidera à modifier leur capacité perceptive problématique.

Pour en savoir plus sur le sujet, regardez la video suivante :

Voir la vidéo (6mn36)

Schizophrénie : Le Docteur Nuss nous dit tout! (retraiteplus.fr)

Pour en savoir plus, regardez les autres vidéos de notre chaîne Youtube Live Doctors !

https://www.youtube.com/watch?v=egziAHRkUnU



19 août 2022

[Solidarité] : Courir en tête à l'EPSAN

Soutenons la lutte contre les maladies mentales !

du 9 septembre à 12h au 10 septembre à 12h

Vous souhaitez faire un geste solidaire, venez faire un tour pour nous, chez nous, même en marchant…

Vous êtes sportifs ? Venez transformer votre jogging ou votre entrainement en une sortie solidaire ! ½h, 1h, ou plus, seul ou en groupe, en famille, entre amis…

Vous êtes une équipe, un club, une classe, un groupe d’amis ? Venez tenter un relais 3h, 6h, 12h ou 24h ! (avec toujours au moins un coureur sur le parcours).

Inscription sur place à partir de 11h vendredi 9 septembre.

Départ possible à toute heure (sauf pour les 24h départ 12h le 09/09)

Vestiaires, douches, locaux de détente et pour dormir (n’oubliez pas votre sac de couchage)

Petite restauration possible pendant les 24h : Tartes flambées vendredi midi et soir et samedi midi.

Animations assurées : musique, jeux, démonstrations, ateliers pour les enfants, programme à venir.

24 heures de course à pied, marche, seul, à plusieurs ou en relais

Cela se passe à BRUMATH, à l'EPSAN



17 août 2022

Le CBD permet de réduire l'intensité des crises d'angoisse selon une étude pilote

Le CBD, ou cannabidiol, est une substance issue du cannabis. Une étude australienne teste ses effets thérapeutiques sur les crises d'angoisse. Le début d'une histoire scientifique déjà prometteuse. 

Une petite étude pilote menée par Orygen, un centre médical australien spécialisé dans la santé mentale des jeunes, présente des résultats prometteurs sur l'effet du CBD pour soulager les crises d'angoisse chez les patients pour lesquels les traitements conventionnels ne fonctionnent pas.

« Nous voyons que de plus en plus de jeunes adultes expérimentent l'anxiété, c'est une forme de maladie mentale chez les jeunes et nous avons un besoin urgent d'innovation thérapeutique, explique le professeur Patrick McGorry et directeur exécutif d'Orygen. Le cannabidiol est une option prometteuse qui apparaît sûre et efficace. Nous avons besoin de recherches scientifiques pour confirmer cela et explorer son intérêt ».

Lire l'article ICI




16 août 2022

Cervelet : une nouvelle fonction "sociale" ?

Notre « petit cerveau », le cervelet, a bien plus de rôles à jouer dans nos comportements que prévu : il serait notamment essentiel à la socialisation.

Mais à quoi sert donc le cervelet, ce petit cerveau situé à l’arrière du gros qui contient pourtant autant de neurones que son frère ? On a longtemps pensé qu’il ne participait qu’aux fonctions motrices, à la coordination des mouvements et à l’équilibre, mais l’on découvre depuis peu qu’il intervient aussi dans des fonctions cognitives supérieures. Par exemple, quand on « éteint » les neurones de l’un de ces noyaux, cela provoque un appétit insatiable. 


Autre fonction envisagée : un rôle dans la socialisation. En effet, il y a trois ans, des chercheurs américains ont montré que si l’on « inactive » certains neurones du cervelet se projetant dans le système limbique – le réseau cérébral émotionnel, dit « de la récompense », situé au cœur du grand cerveau –, alors on rend des souris réticentes à l’idée d’approcher des congénères inconnus… Comme si elles ne souhaitaient plus « socialiser ».


Pour approfondir l’importance du cervelet dans la socialisation, Laura Cutando, de l’université de Montpellier, et ses collègues se sont donc intéressés à la dopamine, souvent appelée « molécule du plaisir », mais qui est en fait l’un des principaux neurotransmetteurs du système cérébral de la récompense : la dopamine colore nos pensées d’émotions et nous pousse à agir. En combinant des techniques d’analyse du contenu de cellules et d’imagerie, les chercheurs ont d’abord révélé, chez les souris, la présence de récepteurs particuliers de la dopamine – les récepteurs D2 – principalement sur un seul type de neurones du cervelet : les cellules de Purkinje, celles justement qui connectent le petit cerveau à son grand frère. Ensuite, avec des techniques d’électrophysiologie, Cutando et ses collègues ont prouvé que la dopamine régule bien l’activité des cellules de Purkinje, leurs récepteurs D2 étant donc fonctionnels. Mais pour faire quoi ?


Il fallait maintenant inactiver ces récepteurs dans le cervelet des souris afin de déterminer leur rôle dans le comportement de sociabilité des rongeurs ; ce que les scientifiques ont réalisé en créant des souris génétiquement modifiées pour ne plus l’exprimer. Conséquence : les animaux dépourvus de récepteurs D2 étaient bien plus sociables que leurs congénères, et ne présentaient aucune difficulté motrice. Par exemple, lors d’un des différents tests effectués par les chercheurs, les souris avaient le choix entre rester dans leur chambre, aller visiter une autre pièce où se trouvait un congénère déjà connu, ou encore aller visiter une autre chambre abritant une nouvelle souris qu’elles n’avaient jamais côtoyée. Ainsi, les souris exprimant moins de récepteurs D2 s’approchaient plus volontiers, que les rongeurs « normaux », du nouveau venu…


Mais d’où vient la dopamine qui stimule le cervelet et interviendrait ainsi dans les comportements sociaux ? Emmanuel Valjent, qui a dirigé cette étude, et ses collègues ont « observé des neurones qui relient le réseau cérébral de la récompense au cervelet, et qui fonctionnent avec de la dopamine ou de la noradrénaline. Mais on ignore encore si ce sont eux qui sécrètent la dopamine qui, à son tour, module l’activité des cellules de Purkinje ». Voilà donc de quoi redorer le blason de notre petit cerveau et probablement stimuler l’intérêt des chercheurs pour déterminer son implication dans les pathologies associées à des troubles des relations sociales, comme l’autisme, la schizophrénie ou la bipolarité…



Cervelet : une nouvelle fonction « sociale » ? | Cerveau & Psycho (cerveauetpsycho.fr)

15 août 2022

[Livre] : La santé psychique des génies – Génies du bien, génies du mal

Auteur : Patrick Lemoine ; Editions Odile Jacob ; 18 mai 2022

Einstein était-il normal ? Marie Curie bipolaire ? Picasso narcissique ? Et que penser de Freud ?

Patrick Lemoine, psychiatre, interroge la santé psychique de 45 grands personnages : des savants, des artistes, des hommes d’action que nous connaissons tous.
À quoi doivent-ils leurs exploits ? Quels sont leurs traits de personnalité ? Ont-ils des points communs ? Faut-il être un peu bizarre pour accomplir de grandes choses ou même un peu fou ? Tous ces génies cachent-ils une face sombre ? Existe-t-il des génies exclusivement voués au bien ? Qui sont les génies du mal ?
Patrick Lemoine analyse d’étonnants parcours de vie, débusque les zones d’ombre et de lumière. Il ose poser son diagnostic et même donner une note à chacun d’entre eux.

Un livre instructif, drôle, un autre regard sur ceux qui ont changé nos vies.

Patrick Lemoine est psychiatre, docteur en neurosciences, directeur d’enseignement à l’université Claude-Bernard de Lyon et expert auprès des tribunaux. Il est l’auteur de nombreux best-sellers, dont La Santé psychique de ceux qui ont fait le monde, et a dirigé, avec Boris Cyrulnik, une Histoire de la folie avant la psychiatrie.



14 août 2022

Rencontres santé "Proches aidants : du temps pour prendre soin de nous" à Strasbourg

La Mutualité Française Grand Est & ses partenaires* mettent en place à Strasbourg dès le mois de septembre 2022 les Rencontres santé « Proches aidants : du temps pour prendre soin de nous » combinant des ateliers thématiques autour de l’alimentation, de l’activité physique et de la rigologie dédiés spécifiquement aux proches aidants.

Tout le monde parle de santé, de bien-être, de prendre soin de soi, de ne pas s’oublier… Comment faire et à qui s’adresser lorsque l’on est aidant et que l’on accompagne un proche au quotidien ? Le programme « Proches aidants – Du temps pour prendre soin de nous » combine des ateliers thématiques autour de l’alimentation, de l’activité physique et de la rigologie dédiés spécifiquement aux proches aidants.

◾️ ATELIERS « Alimentation – partageons ensemble ! » | Retrouver le plaisir de cuisiner, de manger et de partager un repas | Animés par Isabelle JECKER – Diététicienne-nutritionniste


« Etre proche aidant, c’est souvent être au four et au moulin, c’est gérer les courses, la préparation des repas, la vaisselle et parfois aider son proche lors du repas. » L’alimentation occupe souvent une place particulière, parce que nous mangeons tous les jours et plusieurs fois par jour. L’alimentation peut devenir un casse-tête, avec notamment la crainte de mal faire s’il faut adapter l’alimentation. L’objectif de ces ateliers est de mettre une diététicienne nutritionniste à votre disposition, pour que vous puissiez lui poser toutes les questions que vous souhaitez. Les problèmes des uns sont souvent rencontrés par d’autres et discuter pendant 2h des difficultés rencontrées, des questions que l’on se pose et des solutions possibles peut-être une aide pour tous.

  • 2022 : 8 sept.  – 6 oct. – 10 nov. – 1er déc. | 15h30 – 17h30
  • 2023 : 13 avril – 04 mai – 08 juin | 15h30 – 17h30

 

◾️ ATELIERS « Activité physique – Bougeons ensemble ! » | Retrouver le plaisir de bouger en toute sécurité à votre rythme | Animés par un éducateur sportif – Maison Sport Santé de Strasbourg


«Etre proche aidant, c’est souvent courir du matin au soir, c’est aussi porter, lever, soutenir son proche lors du réveil, de la toilette, du coucher ». Au programme de ce moment de détente et de bien-être actif : différents exercices de renforcement musculaire, d’équilibre, de coordination, de détente respiratoire et plein d’autres mouvements variés et ludiques pour entretenir et fortifier son corps, son esprit et surtout sortir de son quotidien. Ces séances sont accessibles à tous niveaux, chacun fera selon ses possibilités pour en retirer le meilleur et ainsi rester en bonne santé. Cette parenthèse sportive se veut avant tout un moment de détente et sans contrainte. [Prévoir une tenue dans laquelle vous êtes à l’aise, des baskets, une serviette et de l’eau.]

  • 2022 : 29 sept. – 20 oct. – 24 nov. – 15 déc. | 16h30 – 17h30
  • 2023 : 20 avril – 25 mai – 15 juin | 16h30 – 17h30

 

◾️ ATELIERS « RIGOLOGIE – Rions ensemble ! » | Retrouver le plaisir de sourire et mettre du rire dans sa vie | Animés par Sophie PAROLINI – Rigologue
« Etre proche aidant, c’est souvent être entraîné dans un tourbillon de préoccupations, de soucis, de tâches à réaliser, de problèmes à solutionner ».

Les exercices de rigologie permettent aux personnes de se concentrer sur elles-mêmes, de se déconnecter de tous les soucis du quotidien et de stimuler un rire naturel. Lors d’un atelier ce sont des outils variés qui viennent rythmer la séance : respirations, libération
émotionnelle, réveil corporel, sophrologie ludique, jeux, yoga du rire, psychologie positive, méditation du rire, relaxation… Le rire est excellent pour notre santé, il permet entre autre d’atténuer les douleurs, les souffrances, de solliciter les muscles, d’augmenter la capacité respiratoire, d’apaiser l’esprit et les émotions (colère, rancœur), d’améliorer le sommeil, de détendre le corps…

  • 2023 : 5 janv. / 2 fév. / 2 mars | 15h30 – 17h30
    19 janv. / 16 fév. / 16 mars | 16h30 – 18h30

Pour tous ces ateliers, RDV au Centre culturel Marcel Marceau (entrée à l’arrière du bâtiment) 5 place Albert-Schweitzer – 67100 Strasbourg

Pour s'inscrire (c'est gratuit !):

https://grandest.mutualite.fr/evenements/rencontres-sante-du-temps-pour-prendre-soin-de-nous-a-strasbourg/


Inscription gratuite : inscription@mfge.fr ; 06 49 85 62 31

*Organisé en partenariat avec l’Eurométropole de Strasbourg, les Cafés des Aidants de Strasbourg, l’Association française des Aidants, la Collectivité européenne d’Alsace, la Maison Sport santé de Strasbourg, la Conférence des financeurs de la Prévention et de la perte d’autonomie d’Alsace et la Carsat Alsace-Moselle.

12 août 2022

Troubles psychiques : "Les personnes avec des déséquilibres mineurs ont un taux de chômage deux fois plus élevé que la moyenne"

TRIBUNE

Célia Lemaire, Sarah Richard, EM Strasbourg Business School

Les deux chercheuses Célia Lemaire et Sarah Richard expliquent, dans une tribune au « Monde », que plus de 10 millions de personnes souffrent de troubles psychiques modérés en France. Or, si les employeurs surmontaient leur réticence, ce public pourrait bénéficier d’une meilleure insertion professionnelle.

La principale loi visant à l’insertion professionnelle des personnes handicapées a célébré ses trente-cinq ans le 10 juillet. Cette loi et les nombreux textes qui ont suivi ont permis des progrès considérables en matière d’inclusion, mais certains handicapés rencontrent malheureusement encore des barrières majeures sur le chemin de l’emploi, en particulier les handicapés psychiques.

La question n’est pas que marginale. Plus de 10 millions de Français souffrent aujourd’hui de troubles psychiques modérés ; 2,5 millions effectuent chaque année un séjour en établissement psychiatrique. La pandémie a beaucoup amplifié les fragilités. Mais les employeurs, malgré la pénurie de talents, restent très réticents à accueillir ces publics, ignorant leur intelligence et leur créativité.

Les personnes avec des déséquilibres mineurs ont un taux de chômage deux fois plus élevé que la moyenne. Les plus gravement touchés sont, pour leur part, quasiment exclus du monde du travail. Alors que 40 % des handicapés, tous handicaps confondus, sont en emploi, ce n’est le cas que de 20 % des personnes dont la maladie a abouti à un handicap psychique reconnu.
Peur et incertitude

Ce type de handicap, en réalité, fait peur. Il est mal connu et souvent invisible au premier abord, ce qui augmente le sentiment d’incertitude. La fluctuation des symptômes désarçonne. Le risque d’absentéisme est problématique. Certains soupçonnent les personnes de simuler. Les adaptations du milieu de travail s’avèrent donc indispensables, et très différentes de celles nécessaires pour des handicaps moteurs ou sensoriels.

11 août 2022

Hôpitaux psychiatriques : des locaux aux pratiques, comment l'intimité des patients est menacée...

Hôpitaux psychiatriques : des locaux aux pratiques, comment l'intimité des patients est menacée, selon le CGLPL


Sous la pression d'un impératif sécuritaire, l'intimité est bafouée dans les prisons mais aussi dans les hôpitaux psychiatriques, dénonce le dernier rapport du Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL), rendu public le 7 juillet.


« Toute décision d'enfermement comporte, de façon plus ou moins explicite, l’autorisation de contrôler la vie des personnes concernées. L'intimité, la capacité de se préserver du regard d'autrui, ne se concilie pas aisément avec la vie collective dans un lieu de privation de liberté. La recherche de la sécurité peut justifier des atteintes portées à l'intimité mais conduit souvent à négliger ce droit », écrit Dominique Simonnot dans ce travail intitulé « L'intimité au risque de la privation de liberté ».


Qu'est-ce que l'intimité ? L'intérêt du rapport consiste à décrire minutieusement les situations dans lesquelles elle devrait s'incarner. Et à pointer les atteintes qui lui sont faites, sans que les professionnels en aient toujours conscience.


Du pouvoir de l'architecture aux pratiques intrusives

L'architecture met à mal l'intimité des patients dans les établissements de santé. Trop souvent, lit-on, les portes des chambres intègrent une vitre, un oculus, un fenestron. Cette prise de regard sur les patients est parfois accentuée par des pratiques intrusives de surveillance à distance. C'est le cas dans une clinique corse où 32 caméras couvrent les parties communes et chambres d'isolement, tandis que leurs images sont diffusées sur un moniteur visible par les patients, ou à Lens où « la confidentialité des soins au patient isolé n'est pas respectée : il est exposé à la vue de tous par des écrans des caméras situés dans le poste infirmier et visibles depuis le couloir ».


Parfois aucun carré noir n'empêche la vue sur les WC des chambres d’isolement, est-il précisé. Dans un centre hospitalier départemental (près d'Agen), des micros sont installés dans certaines chambres, en lieu et place de boutons d'appel. « Le respect de l’intimité interdit de recourir à des mesures de surveillance permanentes, notamment la vidéosurveillance constante dans les cellules, chambres et locaux sanitaires. Dans tous les cas, il ne peut y avoir recours à des dispositifs d’écoute », réagit le CGLPL.


L'intimité des patients est aussi écornée lorsqu'ils n'ont pas la maîtrise de l'éclairage ; systématiquement, l'interrupteur des chambres d'isolement est placé à l'extérieur, déplore le CGLPL. Le rapport dénonce l'occupation collective des locaux (chambres rarement individuelles, sans paravent ni séparation) et a fortiori la surpopulation, en particulier aux urgences, mais aussi, dans les services d'hospitalisation où des lits supplémentaires sont installés dans les chambres, voire dans un bureau, une chambre d'isolement ou un salon de visites des familles.

Le CGLPL attire l'attention sur la dépendance dans laquelle les patients isolés ou placés en chambre d'isolement sont placés à l'égard du personnel, ne serait-ce que pour aller aux toilettes. Ce, parfois sans système d'appel, ce qui donne lieu à des situations humiliantes. Ils se retrouvent parfois nus (ou assistés dans leurs gestes d'hygiène), devant des soignants de sexe différent, voire devant des agents de sécurité appelés à la rescousse.


Le port obligatoire du pyjama ou d'une tenue uniforme dans certaines unités d'admission et surtout dans les chambres d'isolement « s'assimile à une fouille qui ne dit pas son nom », voire à un « moyen de contrainte dès lors qu’il a vocation à contenir les patients entre les murs et à éviter le risque de fugue », lit-on. Et de recommander une prescription du port du pyjama au cas par cas, sur des considérations cliniques. Idem pour ce qui est de l'accès au téléphone portable ou au wifi, autorisé de manière très diverse selon les établissements et rarement selon des critères médicaux ou la volonté du patient.


Le CGLPL recommande d'ailleurs « qu’un accès à internet soit aménagé dans les centres psychiatriques accueillant des patients en soins sans consentement, afin de permettre à ceux dont l’état clinique le permet de consulter leur messagerie, de se former ou de s’informer et d’initier des démarches pour préparer leur levée d’hospitalisation, en toute autonomie », sauf décision médicale contraire. Et hors présence médicale, sauf si tel est le souhait du patient.


Des soins pas toujours respectueux


Les contrôleurs s'interrogent sur la pertinence, dans les services universitaires, des « visites en chambre du chef de service suivi de son aréopage, qui imposent au patient une suroccupation ainsi qu’un envahissement de son espace intime, et associent parfois un personnel non médical ».

Ils remettent en cause des distributions des traitements au vu et au su du personnel et autres soignants, pendant les repas, ou bien à l’entrée de la salle de soins. « La confidentialité des soins et le secret médical contribuent au respect de l’intimité et de la vie privée et doivent être scrupuleusement respectés », écrit le CGLPL.

Le CGLPL appelle aussi à mieux reconnaître la vie affective et sexuelle des personnes privées de liberté, dont les patients des hôpitaux psychiatriques. Si les pratiques sont très diverses selon les établissements, le contrôleur déplore que trop souvent l'interdiction de toute relation sexuelle soit érigée en règle. « Seul le devoir de protection de l’institution à l’égard des personnes vulnérables, notamment des femmes (crainte des IST, des grossesses non désirées, des risques d'abus sexuels) est mis en avant ; le pouvoir d’agir des patients n’est jamais interrogé », lit-on. Et de plébisciter les quelques services qui, souvent à partir de la sensibilité particulière d'un soignant, ont fait de la sexualité des patients un objet de discussion.

Par ailleurs pour les détenus, le CGLPL pointe de graves entorses à l'intimité lors des soins, en particulier quand ils sont transférés de la prison pour être examinés à l'hôpital - des dérives également dénoncées par l'Observatoire international des prisons dans un rapport publié ce 6 juillet. Sont épinglés le menottage systématique des mains et parfois des pieds, la présence de surveillants en consultation, la confrontation au public dans les couloirs…



Hôpitaux psychiatriques : des locaux aux pratiques, comment l'intimité des patients est menacée, selon le CGLPL | Le Quotidien du Médecin (lequotidiendumedecin.fr)

09 août 2022

[Film] : Bateau thérapie : restaurer un bateau pour restaurer les hommes

Projet joliment intitulé "Bateau thérapie : restaurer un bateau pour restaurer les hommes"


Une expérience unique en France : un chantier naval thérapeutique lancé par Bernard de Vericourt. Cet usager de la santé mentale a choisi de se mettre au service d’autres porteurs de handicap mental. Le réalisateur Olivier Surville  a suivi toutes les étapes de la restauration du bateau. Un film touchant et édifiant sur le rétablissement et la pair-aidance. Un documentaire plein d’espoir produit par Wallraff, nouvel acteur dans le domaine du documentaire. Diffusion en octobre prochain ! 


Votre soutien à ce projet sera apprécié !


Issu d’une grande famille d’officiers, fils et petit-fils de marin, Bernard de Véricourt est ce que l’on appelle « un usager de la santé mentale « . En d’autres termes Il fréquente depuis une vingtaine d’années des établissements spécialisés et cela en raison d’un handicap psychique. Bernard a été diagnostiqué souffrant de troubles schizo-affectif qui ont chez lui provoqué des délires mystiques. Mais cette pathologie stabilisée depuis plus de 5 ans ne l’empêche pas de vivre à peu près normalement. Loin de là. Avec en sus beaucoup de générosité et d’altruisme.

Détenteur d’un CAP de charpentier de marine, Bernard a toujours eu l’idée d’apporter un réconfort et un soutien à des gens qui ont sensiblement le même parcours que lui. Alors un jour, avec ses économies et l’aide de quelques proches, il fait l’acquisition du « Dapherod », un Edel 2, petit voilier de 5,60 mètres fabriqué en 1967. La vétusté du bateau lui donne une idée : celle de faire restaurer ce bateau par des gens « comme lui ». Un magnifique projet vient de naitre. Il ne reste plus qu’à concrétiser la rénovation de ce bateau par des personnes en situation de fragilité sociale ou psychique.


Pour Bernard l’objectif est essentiel : « restaurer ce voilier c’est aussi restaurer la confiance en ceux qui prennent part au projet. Nous allons pouvoir tisser du lien social et bien sûr procurer un travail qui ait du sens.


C’est cette aventure humaine que le réalisateur Olivier Surville a choisi de filmer, des débuts de la restauration jusqu’à la mise à l’eau du voilier. La diffusion prévue de ce documentaire de 52mn est confirmée en octobre 2022.



Soutenez un documentaire "qui donne la pêche" sur la pair-aidance ! - Santé Mentale (santementale.fr)

08 août 2022

La santé mentale représente 14% des dépenses de santé

Data pathologies, nouvelle plateforme en open data lancé par l’Assurance Maladie le 20 juin dernier, permet de répondre à des questions comme : quels sont les effectifs de patients pris en charge pour ces différentes pathologies ? Comment évolue la prévalence ? Comment l’effectif est-il réparti sur le territoire français ? Quelles sont les dépenses remboursées affectées à chacune des pathologies identifiées ? La place, prépondérante, des maladies chroniques se confirme et la santé mentale représente à elle-seule 23,3 milliards d’euros, soit près de 14 % des dépenses totales si l’on regroupe les "maladies psychiatriques" et l’ensemble des "traitements chroniques par psychotropes".

L’Assurance Maladie poursuit ainsi sa démarche d’ouverture en matière de données de santé. Data Pathologies met ainsi à la disposition de tous les acteurs de la santé et du grand public les données sur la prise en charge des pathologies des Français, analysées chaque année sous la forme d’une cartographie médicalisée des dépenses.

"En 2020, ce sont les données de 66,3 millions de personnes qui ont été agrégées, représentant un montant global de dépenses de 168 milliards d’euros. Au total, plus d’1,5 milliard de feuilles de soins sont passées au crible par les experts de la Cnam pour rendre ainsi exploitables ces données"

https://www.santementale.fr/2022/07/la-sante-mentale-represente-14-des-depenses-de-sante/

07 août 2022

[Documentaire ] : Maladies mentales : SOS, familles en détresse

 Maladies mentales : SOS, familles en détresse

Documentaire

Realisateur: Bruno Timsit


Résumé du programme


En France plus de deux millions de personnes vivent avec un trouble psychique sévère : bipolarité, schizophrénie, trouble de la personnalité borderline… Des pathologies qui impactent l'entourage du patient. Soins infirmiers, surveillance médicale, ménage… Les proches doivent souvent assumer seuls toutes ces fonctions dans le huis clos familial.


Maladies mentales : SOS, familles en détresse en streaming - Replay France 5 | France tv


Diffusé le 01/08/22, disponible jusqu’au 08/08/22




[Recherche] : Les benzodiazépines n'ont eu aucun effet additif sur l'efficacité de la cariprazine

Gedeon Richter : les benzodiazépines n'ont eu aucun effet additif sur l'efficacité de la cariprazine, ni sur les symptômes totaux, ni sur l'hostilité ; la cariprazine avec et sans benzodiazépine était significativement meilleure que le placebo correspondant pour améliorer la schizophrénie aiguë

Entre le 4 et le 7 juin 2022, lors de la 30e réunion annuelle de l'Association européenne de psychiatrie (EPA), organisée virtuellement, de nouvelles analyses des études de la cariprazine sur la schizophrénie ont été présentées par Gedeon Richter Plc. 

Dans la communication orale du professeur Christoph U. Correll, il a été démontré que les benzodiazépines n'avaient aucun effet additif sur l'efficacité de la cariprazine, ni sur les symptômes totaux, ni sur l'hostilité. De plus, deux affiches scientifiques ont démontré que la cariprazine est une option de traitement prometteuse pour les patients atteints de schizophrénie chronique, ainsi que pour le traitement des symptômes affectifs chez les patients atteints de schizophrénie et de dépression bipolaire. Les antipsychotiques se sont avérés être efficaces pour traiter les symptômes positifs, mais la gestion des symptômes négatifs, cognitifs et affectifs reste souvent un défi. 

Dans sa communication orale, le professeur Correll a présenté une nouvelle analyse sur l'utilisation des benzodiazépines pendant le traitement par la cariprazine, montrant que la cariprazine avec et sans benzodiazépine était significativement meilleure que le placebo correspondant pour améliorer la schizophrénie aiguë du point de référence à la semaine 6, comme le montrent les réductions du score total PANSS. De plus, la cariprazine sans benzodiazépines a nettement surpassé le placebo correspondant pour améliorer les symptômes d'hostilité. D'autres résultats suggèrent que l'utilisation des benzodiazépines est associée à un âge plus élevé, à une durée de maladie plus longue et à un pronostic plus mauvais. Le potentiel de la cariprazine dans le traitement de la schizophrénie chronique a été étudié chez des patients qui étaient soit des patients atteints de schizophrénie aiguë qui souffraient de ce trouble depuis au moins 15 ans (c.-à-d. des patients schizophrènes à un stade avancé), soit des patients présentant des symptômes négatifs prédominants ([SNP] c.-à-d. des patients résiduels). 

Selon les résultats présentés sur une affiche, la cariprazine a démontré une supériorité par rapport au placebo dans le traitement de la schizophrénie à un stade avancé et a produit des améliorations numériquement plus importantes que la rispéridone dans la population de patients SNP résiduels. Des patients issus d'études sur la schizophrénie et la dépression bipolaire ont été inclus dans les analyses portant sur le potentiel de la cariprazine à améliorer les symptômes dépressifs. Les résultats (également démontrés sur une affiche) ont révélé que la cariprazine a nettement surpassé le placebo dans les populations atteintes de schizophrénie et de dépression bipolaire, comme en témoignent les réductions de l'échelle des syndromes positifs et négatifs (schizophrénie) et de l'échelle d'évaluation de la dépression de Montgomery-Åsberg (MADRS).



06 août 2022

Développer la psychonutrition dans la pratique clinique psychiatrique

Une information du Dr FOND :


L'article "Développer la psychonutrition dans la pratique clinique psychiatrique"(en français, une fois n'est pas coutume) est disponible en libre accès jusqu'au 16 septembre sur ce lien :


https://authors.elsevier.com/a/1fUWvoBtsP4V