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30 juin 2022

Non, les schizophrènes ne sont pas dangereux !

"Non, les schizophrènes ne sont pas dangereux", démonte le psychiatre Jean-Victor Blanc - YouTube


Référence à son livre : Pop & Psy - Comment la pop culture nous aide à comprendre les troubles psychiques

Jean-Victor Blanc, Editions Plon, paru le 24/02/22


RÉSUMÉ

Dans ce véritable manuel pop de la psychiatrie moderne (et vice versa), le Docteur Jean-Michel Blanc éclaire d'un jour nouveau les principales pathologies et évoque la santé mentale d'une manière plus positive et plus conforme à son quotidien de médecin. Lorsque les stars et les séries nous aident à comprendre les troubles psychiques...

La représentation des troubles mentaux est généralement erronée et paradoxale. D'un côté, ils exercent une fascination, des tabloïds aux nombreuses œuvres mettant en scène des troubles psychiques ; de l'autre, ils font peur, et leurs approches artistiques, souvent terrifiantes, sont prises pour argent comptant. Fréquemment abordée, la maladie mentale reste pourtant mal comprise.


- Se rase-t-on forcément la tête comme Britney Spears lorsqu'on est bipolaire ?
- La schizophrénie ressemble-t-elle à un dédoublement de la personnalité façon Black Swan ?
- Une série Netflix peut-elle déclencher des suicides ?
- Si je prends des antidépresseurs, vais-je me retrouver dans Requiem for a Dream ?

Répondre à ces questions en mixant culture pop et psychiatrie, tel est le pari du Dr Jean-Victor Blanc dans ce livre à la fois sérieux, scientifique et divertissant. Ainsi souhaite-t-il rendre sa discipline, encore méconnue, accessible au grand public afin de diminuer la stigmatisation dont les personnes touchées par les troubles psychiques sont victimes. 

https://www.youtube.com/watch?v=StEB3-ld910

29 juin 2022

Tri téléphonique aux Urgences psychiatriques : l’expérience stéphanoise est concluante

A l’occasion d’une session consacrée aux urgences psychiatriques lors du congrès Urgences 2022, la Professeure Catherine Massoubre, cheffe du service des urgences psychiatriques et de l'unité de crise du CHU de Saint-Etienne a décrit le dispositif, appelé Psy15, mis en place par son hôpital pour mieux prendre en charge les situations de détresse psychique.

Une plateforme téléphonique en lien avec le SAMU a été créée aux urgences pour répondre aux appels à motifs psychologiques de 9h à 17h30. L’objectif est de faciliter le conseil, d’orienter au mieux les patients en difficulté psychologique et d’éviter le recours massif aux urgences.


Une des originalités du système est que le psychiatre n’intervient qu’en deuxième ligne : ce sont des infirmières (IDE) expérimentées en psychiatrie et/ou psychologie qui prennent les appels. L’IDE doit pouvoir répondre – donner un conseil médical, proposer une téléconsultation adaptée, mobiliser le SAMU/SMUR ou permettre d’avoir un accès simple à un autre professionnel – par l’option la mieux adaptée à la situation de l’appelant. Pour ce faire, les IDE ont pour rôle de faire le lien avec l’appelant. 


Bilan avec 1 an et demi de recul

Parmi les motifs de recours aux Urgences Psy15, la psychiatre a listé 25% de patients suicidaires, 30% souffrant d’angoisse, 15% d’agitation, 13% de délires et d’hallucinations. "Quand le patient est extrêmement inquiétant, on bascule sur le médecin régulateur pour envoyer les secours".


Sur la période de janvier à septembre 2021, 55% des appels ont conduit à une arrivée aux Urgences contre 97% d’arrivage aux Urgences pour appels psy avant la mise en place dispositif.

"Ce chiffre est aujourd’hui plus bas, après 1 an et demi, on est passé à 40% d’envoi aux Urgences, ce qui s’explique par l’expérience acquise par les IDE", considère-t-elle.



Tri téléphonique aux Urgences psychiatriques : l’expérience stéphanoise est concluante (medscape.com)

28 juin 2022

[Podcast] : "La schizophrénie, dont souffre mon frère, est violemment stigmatisée"

Le podcast "Rebond, vivre avec le handicap" interroge des personnalités sur leur rapport au handicap et la façon dont elles vivent avec. Le rappeur Gringe se confie sur la maladie de son frère Thibault et sur l’importance de libérer la parole. 

Sur scène, le public a découvert son flow aux côtés du rappeur Orelsan dans le groupe Les Casseurs flowters, avant de le retrouver dans une carrière solo, couronnée par un disque d’or pour son album Enfant lune. Derrière l’écran, les spectateurs l’ont aperçu dans les films Carbone, Les Chatouilles, Comment c’est loin, mais aussi des séries TV comme Validé ou VTC.

Mais c’est dans le rôle d’un écrivain que le rappeur et acteur Gringe a publié son premier roman, Ensemble, on aboie en silence. De son vrai nom Guillaume Tranchant, il a mis sur le papier les échanges entre lui et son jeune frère Thibault, atteint de schizophrénie. Une façon de comprendre la maladie et de partager un quotidien. Désormais parrain de l’association La Maison perchée, qui accompagne les jeunes adultes souffrant d’un trouble psychique, il nous explique comment vivre avec cette maladie, et quel est son impact sur la vie familiale et professionnelle.

Gringe se confie dans « Rebond, vivre avec le handicap », un podcast du Monde en partenariat avec l’Agefiph. Depuis le 29 mars, tous les mardis, retrouvez le témoignage d’une nouvelle personnalité.

Accéder au transcript de l’interview grâce à ce lien.

Retrouvez tous les épisodes de « Rebond » ici : « Rebond », le podcast du « Monde » qui parle du handicap

27 juin 2022

[Agenda] : Rappel de quelques dates importantes !


[Conférence] : J’aide un.e proche… Quels sont mes droits ?

Lundi 27 juin de 14 heures à 16 heures

à la Maison de la CEA, 4 rue des magasins, 67800 Bischheim.

https://psy-partenaires.blogspot.com/2022/06/conference-jaide-une-proche-quels-sont.html

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[Webinaire] : Vivre avec des troubles psy et des troubles cognitifs

Lundi 27 juin 2022 à 18h 


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[Ciné-Débat] : L'UNAFAM (Union des familles et amis de malades et/ou handicapés psychiques) vous convie à son ciné-débat autour du film "A la folie", sorti le 6 avril 2022


Mardi 28 juin à 20h

au cinéma Star St Exupéry (18, Rue du 22 Novembre - Strasbourg)

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[Congrès] : Journées Neurosciences Psychiatrie Neurologie (JNPN)


"Le cerveau en partage"


jeudi 30 juin et vendredi 1er juillet 2022 


Palais des Congrès, Paris


https://psy-partenaires.blogspot.com/2022/06/journees-neurosciences-psychiatrie.html

25 juin 2022

De l'autisme à la schizophrénie : le rôle de la neuroinflammation dans les maladies psychiatriques

Parlons neuroinflammation : on sait maintenant comment un état d'inflammation persistante peut être associé à la fois à des maladies psychiatriques et neurodégénératives.

Parmi les dernières recherches, on s'intéresse particulièrement au lien entre les infections virales pendant la grossesse et le risque de troubles neurodéveloppementaux chez l'enfant à naître.

Un sujet sur lequel le professeur Pistis de l'Université de Cagliari est intervenu lors du XVe Congrès mondial sur l'inflammation, qui s’est tenu à Rome du 5 au 8 juin.

Un nombre croissant d'études en Italie et dans le reste du monde ont montré qu'un état d'inflammation persistante est associé à la fois à des maladies psychiatriques et à des maladies neurodégénératives.

INFLAMMATION PENDANT LA GROSSESSE ET RISQUE DE DÉVELOPPEMENT DE MALADIES PSYCHIATRIQUES

Les derniers développements dans le domaine de la recherche sur la corrélation entre les infections virales pendant la grossesse et le risque de développer des maladies psychiatriques chez les enfants sont particulièrement pertinents.

Pathologies généralement diagnostiquées dans la petite enfance, comme l'autisme, ou à la fin de l'adolescence, comme la schizophrénie.

D’après le Pr Pistis « La grossesse représente une période particulièrement vulnérable non seulement pour la mère, mais aussi pour le fœtus.

Il est en effet possible que toute infection virale, comme le Covid-19 ou même une grippe banale, contractée par la femme enceinte puisse augmenter le risque – quoique très faible, je tiens à le préciser – de développement de maladies psychiatriques chez l'enfant à naître.

C'est un phénomène qui a déjà été observé dans le passé, dans le cas d'autres pandémies virales, et lié surtout au diagnostic de schizophrénie ou de troubles du spectre autistique ».

Plus précisément, il a été mis en évidence comment le processus inflammatoire déterminé par la réponse immunitaire maternelle à une infection peut être un facteur qui, en combinaison avec d'autres - y compris, par exemple, une prédisposition génétique, une naissance prématurée ou des complications obstétricales - peut altérer le développement neurologique du fœtus avec des conséquences à long terme.

NEUROINFLAMMATION : ENTRE NOUVELLES CONNAISSANCES ET PERSPECTIVES D'AVENIR

La neuroinflammation n'est pas une maladie en soi, mais une affection qui accompagne de nombreuses maladies neurodégénératives ou psychiatriques.

On parle de neuroinflammation lorsque le cerveau présente un état inflammatoire, parfois même léger, mais qui peut tout de même altérer le fonctionnement des cellules nerveuses, provoquant une série de symptômes neurologiques ou psychiatriques.

Par conséquent, chez les patients souffrant de ce type de trouble, la neuroinflammation peut être responsable d'une nouvelle aggravation de la maladie et de son évolution.

«Il est très important, poursuit le professeur Pistis, de continuer à étudier ce phénomène car l'état neuro-inflammatoire peut être la sonnette d'alarme de nombreux troubles psychiatriques, des maladies qui ne peuvent être identifiées par des tests de laboratoire.

Si donc on détecte des signes, par exemple dans le sang, de cet état neuro-inflammatoire, on peut procéder au diagnostic précoce de ces pathologies ».

«À cela s'ajoute, conclut le professeur Pistis, la possibilité de développer de nouvelles thérapies ou d'utiliser des médicaments déjà disponibles aujourd'hui pour une grande variété de maladies dans le but de réduire la neuroinflammation et d'avoir ainsi une arme supplémentaire dans le traitement des maladies psychiatriques et neurodégénératives. 


De l'autisme à la schizophrénie : le rôle de la neuroinflammation (emergency-live.com)

24 juin 2022

En eaux troubles : "Quand la schizophrénie s’invite dans les fratries"

Quand la schizophrénie vient percuter une famille, elle bouleverse tout un écosystème.

Elle impacte les liens qui nous unissent, les rôles au sein de la famille, les trajectoires de vie.
Ce documentaire (podcast audio 58mn) propose une plongée intime et sensible dans les témoignages de personnes qui racontent comment le trouble de leur frère, de leur sœur, a impacté leur vie.






23 juin 2022

Journées Neurosciences Psychiatrie Neurologie (JNPN) sur le thème : "Le cerveau en partage"

Journées Neurosciences Psychiatrie Neurologie (JNPN)


"Le cerveau en partage"


jeudi 30 juin et vendredi 1er juillet 2022 


Palais des Congrès, Paris


Les JNPN sont un moment d'échanges et de constats mutuels, autour d'une structure commune : le cerveau et son fonctionnement. 




Programme : https://www.jnpn-paris.com/programme/


Inscription - Journées Neurosciences Psychiatrie Neurologie (jnpn-paris.com)

22 juin 2022

[Recherche] : Observations cliniques "prometteuses" contre la schizophrénie

Newron : observations cliniques "prometteuses" contre la schizophrénie

07/06/2022 


Newron assure avoir observé des données intermédiaires "prometteuses" sur son traitement expérimental contre la schizophrénie appelé "événamide". Le spécialiste milanais des affections du système nerveux central et périphérique, coté sur SIX, profitait d'un congrès de neuropsychopharmacologie à Taipei pour faire un premier pointage sur son principal programme clinique en cours.


Ce volet de recherche dit "ouvert" évalue l'événamide en complément d'une médication antipsychotique chez des patients souffrant de schizophrénie et ne répondant pas à ladite médication. Les observations sur les 100 premiers patients font état d'une atténuation des symptômes de psychose, ainsi que d'un taux de réponse de plus de trois quarts, indique un communiqué. L'étude doit porter sur un total 180 patients.


Newron espère pouvoir lancer au premier trimestre de l'année prochaine un programme clinique randomisé et contrôlé par placebo, susceptible de constituer le socle d'éventuelles demandes d'homologation.



Newron: observations cliniques "prometteuses" contre la schizophrénie | Zone bourse 

21 juin 2022

[Ciné-débat] : A la folie

L'UNAFAM (Union des familles et amis de malades et/ou handicapés psychiques) vous convie à son ciné-débat autour du film "A la folie", sorti le 6 avril 2022

Mardi 28 juin à 20h

au cinéma Star St Exupéry (18, Rue du 22 Novembre - Strasbourg)

Synopsis : Pour fêter l'anniversaire de sa mère, Emmanuelle vient passer quelques jours dans la maison de son enfance. Elle y retrouve temps passé et souvenirs qui règnent dans les lieux, mais aussi sa sœur aînée dont l’instabilité psychologique a trop souvent affecté les relations familiales. Personne ne se doute que cette fête de famille va rapidement prendre une tournure inattendue…


Animé par le Professeur BERNA, psychiatre, chef de service psychiatrie adulte à l'Hôpital Civil, responsable du Centre Expert Schizophrénie et Michelle ESCUDIE, Unafam 67.

20 juin 2022

[Conférence] : "J'aide un.e proche quels sont mes droits"

J’aide un.e proche… Quels sont mes droits ?

Lundi 27 juin de 14 heures à 16 heures

à la Maison de la CEA, 4 rue des magasins, 67800 Bischheim.

Vous aidez un proche (parent, grand-parent, enfant, oncle/tante, amis, voisin,… ) ? Vous vous questionnez sur vos droits ?

Venez participer à cette conférence où seront les droits des aidant.e.s, ainsi que les dispositifs d’aides, de congés spéciaux, de répit ou de protection.

Lors de cet atelier du 27 juin à 14 heures, une juriste ainsi que la référente de l’action du CIDFF seront présentes pour vous présenter les différents dispositifs et pour répondre à vos éventuelles questions.

Renseignements : par mail à haguenau@cidff67.fr ou au 03 88 32 03 22

Entrée libre

19 juin 2022

[Webinaire] : Vivre avec des troubles psy et des troubles cognitifs

Lundi 27 juin 2022 à 18h

Petits ou grands oublis, manque d’attention, désorientation, un mot coincé sur le bout de la langue, on en fait tous l’expérience au quotidien, ou presque. Sont-ce réellement des troubles cognitifs ?

Les intervenants de notre webinaire tenteront de vous aider à y voir plus clair et à comprendre comment les troubles psy sont souvent accompagnés de troubles cognitifs et quelles sont les solutions.

Professionnels, experts de vécu et proches répondront aux questions que vous nous aurez adressées dès l’annonce de ce webinaire.



18 juin 2022

L'OMS appelle tous les pays à investir davantage pour la santé mentale

"La souffrance est énorme"

Il n'y a que 2% des budgets nationaux et moins de 1% de toute l'aide internationale à la santé qui sont consacrés à la santé mentale, selon un rapport de l'Organisation mondiale de la santé. 

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) appelle toutes les nations à investir davantage dans la santé mentale. Avant le Covid-19, près d'un milliard de personnes vivaient avec un trouble mental, souligne l'agence des Nations unies, vendredi 17 juin, dans sa plus large étude sur le sujet réalisée en deux décennies. Mais, pendant la première année de pandémie, les taux de dépression et d'anxiété ont augmenté d'un quart et l'investissement n'a pas suivi. 

Seuls 2% des budgets nationaux et moins de 1% de toute l'aide internationale à la santé sont consacrés à la santé mentale, selon le rapport de l'OMS. "Tous ces chiffres sont très, très bas", a déclaré Mark Van Ommeren, de l'unité de santé mentale de l'OMS, lors d'une conférence de presse. Ce rapport souligne à quel point "la souffrance est énorme" à travers le monde, a-t-il ajouté.

Le document précise qu'environ une personne sur huit dans le monde vit avec un trouble mental. C'est pire pour ceux qui vivent dans des zones de conflit, où l'on estime qu'une personne sur cinq souffre d'un problème de santé mentale. Le rapport met aussi en évidence de vastes écarts entre pays concernant l'accès aux soins : alors que plus de 70% des personnes souffrant de psychoses reçoivent un traitement dans les pays à revenu élevé, ce taux tombe à 12% dans les pays à faible revenu. "Investir dans la santé mentale est un investissement pour une vie et un avenir meilleurs pour tous", insiste le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

17 juin 2022

[Evénement] : La Marche du Coeur à Molsheim

Dans le cadre du Marathon du Vignoble d'Alsace...

...venez participer à "La Marche du Coeur" (10 km)

Dimanche 26 juin 2022

Organisée au profit de l’ADOT 67 et de l'UNAFAM Bas-Rhin

Départ : 8h30 à 10h Village Marathon (Hôtel de la Monnaie Molsheim)

Arrivée : Village Marathon Molsheim

Navette : (7h à 16h) CORA Dorlisheim - Village Marathon

Inscription :

Samedi de 14h à 18h au Village Marathon
Dimanche de 8h30 à 10h au Village Marathon

Tarif : 10€
Montant intégralement reversé aux associations ADOT 67 et Unafam Bas-Rhin
Gratuit pour les - de 12 ans

16 juin 2022

[UNAFAM] : Journée d'information

L’Unafam 67 organise une journée d’information gratuite à destination de personnes confrontées à la maladie psychique d’un proche le 

samedi 25 juin de 9 h à 17 h 

au 34, route de la Fédération à Strasbourg 

Au cours de cette journée, animée par une professionnelle et une bénévole de l’Unafam 67 concernée par la maladie d’un proche, seront abordés quelques points essentiels : notions de base sur le handicap et les maladies psychiques, approche des différentes possibilités de soins, présentation des différentes structures sanitaires, médico-sociales et associations œuvrant dans le champ de la psychiatrie dans le Bas-Rhin, rôle et actions de l’Unafam. 

Parking gratuit à côté des locaux. Repas offert. 

Les intervenantes laisseront une large part à l’échange et s’attacheront à répondre aux questions du public. 

Inscription obligatoire et renseignements :
 67@unafam.org ou 06 45 30 10 18.



15 juin 2022

Immuno-psychiatrie : quelle relation entre inflammation et dépression ?

Immuno-psychiatrie 


Entretien avec Marion Leboyer, Psychiatre à Créteil et Robert Dantzer, Chercheur à l'Université du Texas, qui nous parlent de la relation entre inflammation et dépression.




https://www.youtube.com/watch?v=IGI9ibl8a5c

14 juin 2022

Usagers, partenaires des soins ?

Santé Mentale, le mensuel des équipes soignantes en psychiatrie

N° 268 mai 2022 :  "Usagers, partenaires des soins ?"


Pourquoi est-ce si complexe de mettre en œuvre le partenariat avec les usagers de la psychiatrie ? La bonne volonté ne suffit pas ! Encore aujourd’hui, les savoirs dominants pèsent lourd et favorisent les postures d’autorités scientifiques médico-psycho-centrées en n’accordant que très peu de contrepoids aux savoirs expérientiels des patients. Pour les soignants, s’engager dans des approches participatives implique donc des changements de pratiques et de représentations sociales. Initiatives et recommandations.


Voir le sommaire détaillé :

https://www.santementale.fr/revue/numero-268-mai-2022/




13 juin 2022

[Recherche] : Demande d’une interne en psychiatrie à l’AP-HP

Nous avons reçu cet appel à participation :

Serait-il possible, par le biais de votre association, de diffuser un appel à participation sur vos réseaux ou par mailing liste auprès de vos adhérents ? Cela pourrait les concerner, ou concerner un membre de leur entourage.


Je mène dans le cadre de ma thèse une étude sur le vécu et l'aide apportée par les jeunes frères et sœurs de personnes en situation de souffrance psychique. 

Je cherche à recueillir le témoignage de frères et sœurs, entre 12 et 25 ans, de personnes atteintes d'un trouble psychiatrique quel qu'il soit.

Il s'agit d'une étude à petite échelle, dirigée et encadrée par le Dr Pionnié-Dax et Mme Dorard, psychologue MCU. 


La participation à cette étude nécessite le remplissage d'un questionnaire ainsi que la réalisation d'un entretien semi-structuré d'une trentaine de minutes, en visio, par téléphone ou en présentiel.


Ce projet permettra de mieux définir les problématiques et besoins des fratries et ainsi de proposer des pistes d'amélioration pour la prise en charge des patients et de leurs familles. 


Je suis disponible par téléphone ou par retour de mail pour échanger davantage autour de ce projet. 


Pour avoir plus d'informations :



https://docs.google.com/presentation/d/1UIRUy9itW8YkpmMM5v9mLOhiTypw6z6g/edit?usp=sharing&ouid=117418412137986060722&rtpof=true&sd=true


Camille Chalhoub 

06 73 63 56 85

12 juin 2022

[Témoignage] : Handicap psychique en colocation : être "chez soi d’abord"

Se sentir "chez soi", "retrouver une vie sociale", ne plus être "stigmatisé"... Les personnes handicapées psychiques accueillies en habitat partagé retrouvent "une vie la plus normale possible" hors de l'hôpital et des institutions spécialisées.

"Je fais partie des meubles", s'amuse Ariane Bordat, 39 ans, qui vit depuis son ouverture en 2011 dans une ancienne résidence étudiante transformée en colocation de vingt studios au Havre. Les vingt résidents de cet habitant partagé ont en commun d'être porteurs d'un handicap psychique, englobant des troubles qui touchent trois millions de personnes en France, selon l'Union nationale des familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques (Unafam).


Retrouver une vie sociale


Ariane souffre depuis son adolescence d'un "trouble de la personnalité borderline", avec des symptômes de schizophrénie et bipolarité. Déscolarisée, rencontrant des difficultés à nouer des attaches sociales, à vivre de manière autonome, elle a intégré le Dispositif habitat Côté cours de l'association Vivre et devenir. Comme ses colocataires, elle dispose d'un studio avec kitchenette ainsi que d'un espace collectif au rez-de-chaussée où sont pris en commun les repas du midi. Deux auxiliaires de vie accompagnent les résidents cinq jours sur sept. La nuit et les weekends, les colocataires sont autonomes. "On nous demande de nous impliquer dans la vie collective" en participant aux tâches ménagères. Il n'y a pas de contrôle au niveau des sorties, explique Ariane qui confie : "Habiter ici m'a permis de retrouver une vie sociale". Pour preuve, la jeune femme a un petit ami, elle a décroché un emploi de secrétaire en CDI au sein de l'association. Par ailleurs, son suivi médical est désormais très allégé, elle voit sa psychiatre tous les deux ou trois mois, contre une fois par semaine quand elle était adolescente.


Pour vivre en milieu ordinaire


Le Dispositif habitat Côté cours a été créé dans les années 2000 par l'hôpital psychiatrique du Havre qui souhaitait proposer une "réhabilitation psychologique" post-hospitalière aux personnes en situation de handicap psychique. Environ 400 patients sont accompagnés aujourd'hui. Le dispositif propose 125 logements dont huit maisons (bientôt dix en 2023) en habitat partagé. "Les personnes qui ont des troubles psychiques sont très stigmatisées. Longtemps, elles ont été orientées vers l'hôpital ou les institutions du type foyer. Or elles peuvent vivre en milieu ordinaire si elles sont accompagnées", explique la directrice de ce dispositif, Marie Delaroque. Avec comme premier impératif le fait "que la personne ait un toit sur la tête", insiste-t-elle. Les partenariats noués permettent ensuite un accompagnement des colocataires par des services d'aide à domicile (SAAD) et des services d'accompagnement médico-social pour adultes handicapés (SAMSAH), qui jouent un rôle de "filet de sécurité".


Objectif autonomie !


De nombreux médecins constatant que le bénéfice des soins était perdu après une hospitalisation faute de possibilité d'hébergement, le psychologue américain Sam Tsembéris a initié dans les années 1990 le programme "Housing First" ("un chez soi d'abord"). Alliance d'un logement et d'un accompagnement qui littéralement "enveloppe" la personne ("wraparound services"), "Housing First" est devenu une politique internationale recommandée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'ONU. En France, dans le prolongement de la loi Elan de 2018, qui instaurait un "forfait habitat inclusif", une "aide à la vie partagée" (AVP) a commencé à être déployée à compter du 1er janvier 2021 (article complet et vidéo explicative en lien ci-dessous). La prise en charge de son coût est assurée par les départements (70 sont engagés à ce jour) et la Caisse nationale de la solidarité pour l'autonomie (CNSA). "On est rentré dans un mouvement de généralisation de l'habitat inclusif", se réjouit Patty Manent, directrice du développement de Vivre et devenir. "L'objectif est d'autonomiser au maximum la personne et de lui offrir l'accompagnement dont elle a besoin pour pouvoir s'épanouir et vivre une vie la plus normale possible".



Handicap psychique en colocation : être "chez soi d'abord"

11 juin 2022

[Débat]: Vivre avec un proche atteint de troubles psychiques

Leur fils, leur fille, leur frère ou leur père… souffre de schizophrénie ou encore de bipolarité. Comment ont-ils vécu l’annonce de la maladie? Avec qui peuvent-ils en parler? Quels sont leurs soutiens ? Cinq lecteurs de Notre Temps sont venus courageusement partager leurs expériences.      

Principaux sujets abordés :


Comment avez-vous vécu l’irruption de la maladie psychique dans vos vies ?

Vous avez le sentiment de ne pas avoir été protégée ?

Le sujet est-il difficile à aborder avec l’entourage ?

Comment votre lien avec votre proche malade a-t-il évolué ?

Comment avez-vous vécu cette grand-parentalité ?

Et l’avenir, comment l’envisagez-vous ?


L'Unafam, une association à votre écoute

Reconnue d’utilité publique, l’Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques (Unafam) accompagne l’entourage des personnes vivant avec des troubles psychiques. Écouter, soutenir, former, défendre les droits des personnes concernées et de leurs familles, ainsi que lutter contre les préjugés, sont les missions auxquelles s’attellent 2000 bénévoles dans toute la France.



Débat: Vivre avec un proche atteint de troubles psychiques (notretemps.com)