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Nouvelles


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31 octobre 2021

Psychose débutante : évaluer l’intérêt d’un entrainement cognitif intensif

Les troubles psychotiques se caractérisent par un ensemble de symptômes traduisant un dysfonctionnement du cerveau chez les personnes qui en sont atteintes : interprétation altérée du monde réel, délires, hallucinations, modification de leurs émotions, difficultés pour réfléchir ou pour s’exprimer (troubles cognitifs), tendance à s’isoler ou à ne plus prendre soin d’elles. 

Cette maladie progressive émerge à l’adolescence et peut évoluer vers la schizophrénie si elle n’est pas traitée suffisamment tôt, mais elle peut se stabiliser et se rétablir si elle est reconnue tôt et si des soins adaptés sont mis en place sans délai.

Afin de pouvoir bloquer, voire inverser, cette progression, est-il possible de détecter au plus tôt les signes précurseurs et trouver de nouvelles cibles d’intervention thérapeutiques ?

C’est le défi du programme PsyCARE et d’une nouvelle étude réalisée au sein de l’équipe par la post-doctorante Dr. Qin He et le Dr Boris Chaumette, qui apporte des réponses prometteuses à ces questions.
Les chercheurs de cette équipe se sont intéressés aux troubles cognitifs car ils sont une caractéristique essentielle de la schizophrénie et précèdent l’apparition de la maladie proprement dite. La cognition peut être affectée dans plusieurs domaines tels que l’attention, la mémoire de travail, l’apprentissage verbal ou encore les fonctions exécutives (planification, inhibition comportementale…) ; ces déficits peuvent être évalués notamment par la mesure du quotient intellectuel (QI).

Il est également connu que la schizophrénie est une maladie complexe faisant intervenir à la fois des facteurs environnementaux (tels que l’utilisation de drogues ou le stress) mais aussi des facteurs génétiques, pour lesquels de nombreux variants communs ont pu déjà être identifiés comme augmentant le risque de développer la pathologie, dans de larges cohortes de patients. Chacun de ces variants a une influence limitée mais des scores de risque polygéniques peuvent être calculés pour chaque patient à partir de la présence de l’ensemble des variants génétiques.

Les chercheurs ont étudié, chez 107 patients présentant un état mental à risque de développer une psychose et suivis pendant un an, les performances cognitives et calculé des scores de risque polygéniques pour différentes pathologies psychiatriques, dont celui associé à la schizophrénie.

Les résultats montrent que les déficits cognitifs pourraient précéder l’apparition de la psychose et que l’architecture génétique associée à la schizophrénie aurait un impact sur la cognition chez les patients présentant un état mental à risque.

Ces résultats pourraient ainsi aider à identifier les individus les plus à risque de développer des déficits cognitifs et ceux qui bénéficieraient le plus d’entrainement cognitif. Ils ouvrent ainsi une voie prometteuse pour des approches thérapeutiques personnalisées, adaptées à chaque patient dans les phases précoces de la psychose et basées sur les scores de risque génétiques, comme cela a déjà été proposé pour l’autisme.

Dans ce contexte, l’équipe du Pr Krebs lance des études visant à mettre en place un entrainement cognitif intensif chez des patients avec une psychose débutante. Cet entrainement reposera sur des tâches réalisées sur des tablettes avec le soutien d’un psychologue qui adaptera le contenu et supervisera les exercices menés par le patient.

Les recrutements démarreront prochainement et les patients peuvent être adressés au Centre d’évaluation pour les Jeunes Adultes et Adolescents (C’JAAD) au GHU Paris Psychiatrie et Neurosciences (cjaadcontact@ghu-paris.fr)

Communiqué GHU, 19 octobre 2021

30 octobre 2021

Handicap psychique : des aidants à bout de souffle

Droits bafoués, stigmatisation omniprésente... "Entre stagnation et dégradation", la situation des aidants de proches avec des troubles psychiques inquiète. Une association réclame un "véritable plan santé mentale".

30 % des aidants affirment que le quotidien de leur proche s'est aggravé en une année tandis que 64 % déclarent que la maladie a eu un impact sur leur propre santé. "En cette journée nationale des aidants, la situation doit évoluer !", réclame l'Unafam. Le 6 octobre 2021, l'association qui accompagne l'entourage des personnes vivant avec des troubles psychiques dénonce les "manquements et abandons" que vivent des milliers de Français dans la deuxième édition de son baromètre des proches aidants. Face à ce "terrible constat", elle invite les pouvoirs publics à agir d'urgence.

Des droits non respectés

« A l'heure où l'ONU condamne la France pour sa politique du handicap et cible tout particulièrement sa mauvaise prise en compte du handicap psychosocial, plus de 4 000 répondants (...) révèlent la non-effectivité des droits et les déficits criants d'offre », explique l'association qui regrette que « nous soyons encore loin d'une société inclusive pour tous ». « La psychiatrie doit repenser la place de l'entourage », poursuit-elle. 71 % des aidants ont notamment le sentiment de ne pas être suffisamment accompagnés dans le parcours de soins de leur proche et 54 % ne rencontrent jamais l'équipe soignante, les privant ainsi de participer au processus de rétablissement.

Une stigmatisation omniprésente

Autre donnée phare : plus de 30 % des sondés déclarent que leur proche vit chez eux et moins de 20 % des personnes vivant avec des troubles psychiques travaillent. Une situation "inacceptable" pour l'Unafam qui estime que, pour rendre leurs droits effectifs, il faut notamment leur permettre d'accéder aux dispositifs de logement accompagné, de maintien dans l'emploi et de compensation du handicap. Pour l'heure, seuls 7 % bénéficient de la PCH. Le 5 octobre 2021, le gouvernement annonce néanmoins que la Prestation de compensation du handicap (PCH) aide humaine pour effectuer certains actes de la vie quotidienne sera élargie, notamment, aux personnes avec un handicap psychique, probablement dès 2022.

De même, dans une période où la question de la santé mentale est au cœur de l'actualité (ses Assises nationales, qui ont eu lieu les 27 et 28 septembre à Paris, ont débouché sur une trentaine de mesures tandis que le 3e Sommet mondial dédié est accueilli par la France les 5 et 6 octobre, (articles en lien sur le site ci-dessous), il est, selon elle, « impensable » que ceux qui ont le plus besoin d'être accompagnés soient victimes de discriminations. Or, 69 % des personnes interrogées déclarent que la maladie de leur proche est représentée de façon « stigmatisante et anxiogène » dans la presse (contre 65 % en 2020).

A quand un « véritable » plan santé mentale ?

A quelques mois de l'élection présidentielle, Marie-Jeanne Richard, présidente de l'Unafam, interpelle les candidats sur la situation « critique » de ces aidants. Pour changer la donne, elle requiert la mise en œuvre « d'un véritable plan santé mentale, doté de moyens financiers adaptés aux enjeux de soins et d'accompagnements, piloté par une agence nationale ». « Ce n'est qu'avec une politique volontariste et coordonnée entre tous les acteurs que nous construirons une société plus juste, plus inclusive », conclut-elle.

Handicap psychique : des aidants à bout de souffle



29 octobre 2021

[Livret] : Le nouvel ambulatoire en santé mentale : pour une vie debout !

Présentation

Améliorer le parcours des personnes vivant avec des troubles psychiques est un enjeu fort des projets territoriaux de santé mentale. Il appartient aux acteurs du territoire de s'organiser pour améliorer, fluidifier et sécuriser le parcours des personnes concernées. Cela implique d'aller vers ces personnes, leur apporter une réponse globale visant leur rétablissement sans négliger leur accès aux soins somatiques. Ces acteurs disposent également d'outils numériques qui peuvent faciliter leur mise en lien avec les autres professionnels du territoire et avec les personnes concernées.

Ce livret s'appuie sur des retours d'expérience d'acteurs qui ont mis en place des dispositifs originaux, au-delà des établissements et des structures. Il est étayé par la contribution de trois groupes de réflexion composés d'experts et d'équipes pionnières représentant une vingtaine d'établissements et de personnes concernées.

A qui s'adresse cette publication ?

Grand public
Professionnels de santé du sanitaire, du médico-social et du social
Etablissements de santé (Directions, PCME, Directeurs des soins, porteurs de projets, équipes soignantes, administratives…)
Etablissements et services médicaux sociaux
Etablissements sociaux qui souhaitent apporter une réponse systémique aux besoins de la population
Référents en ARS
Contenu de la production

La publication "Le Nouvel ambulatoire en santé mentale – Pour une vie debout !"

15 monographies
8 fiches pratiques

Parcours - Le nouvel ambulatoire en santé mentale : pour une vie debout ! (anap.fr)



28 octobre 2021

[Recherche] : Souffrir de diabète pendant la grossesse augmente le risque de maladie mentale des enfants à naître

De plus en plus d'études démontrent que les troubles psychiatriques ont pour partie des origines biologiques.

Selon une nouvelle étude du JAMA, les femmes qui souffrent de diabète pendant leur grossesse ont plus de risques d’avoir un enfant atteint de troubles psychiatriques.

"Le diabète pendant la grossesse est-il associé à des troubles psychiatriques chez l’enfant à naître pendant les quatre premières décennies de sa vie ?", se sont demandés les chercheurs en préambule.

Schizophrénie, anxiété, déficience intellectuelle

Pour répondre à leur interrogation, les chercheurs ont étudié les trajectoires de vie de 2 413 335 bébés nés au Danemark entre 1978 et 2016. 151 208 (6,4%) d’entre eux se sont vus diagnostiquer un trouble psychiatrique au cours de leurs 40 premières années de vie. Et les enfants nés de mères ayant souffert de diabète pendant leur grossesse étaient plus susceptibles de développer un trouble psychiatrique (schizophrénie, anxiété, déficience intellectuelle, problème de développement ou du comportement) que leurs pairs non exposés.

"Les résultats de l'étude indiquent que l'exposition prénatale des fœtus au diabète maternel est associée à des risques accrus de plusieurs troubles psychiatriques dans les 40 premières années de vie de ces enfants", concluent les auteurs de l’étude.

JAMA Netw Open. 2021;4(10):e2128005. doi:10.1001/jamanetworkopen.2021.28005

27 octobre 2021

[Livre] : "Réinventer notre santé mentale avec la Covid-19"

Ecrit par Marion Leboyer, Lisa Letessier et Anne de Danne, Le livre "Réinventer notre santé mentale avec la Covid-19"  vient de paraître aux éditions Odile Jacob.

 

L’ambition de cet ouvrage est tout d'abord de faire un constat sur les conséquences psychiques, psychologiques et sociales de la crise sanitaire.

 

La Covid-19 a eu un impact pour des millions de personnes. Ses conséquences, notamment psychologiques et psychiatriques, vont s'inscrire dans le temps long.

 

Près d’une personne sur cinq développera des difficultés psychologiques et des troubles mentaux.

 

Ces troubles sont liés aux effets délétères de la crise sanitaire (confinement, isolement, angoisse pour soi et pour ses proches, deuil, crise économique,...).

Mais, comme nous l'apprend l'immunopsychiatrie, ils sont également liés à l’infection du virus elle-même. 

 

Face à ce constat, les auteurs souhaitent cependant délivrer un message clair : il existe des solutions individuelles et collectives.

 

Ainsi, cet ouvrage décrit différentes techniques (TCC, Mindfulness, psychologie positive, ASMR, ... ) qui pourront nous apprendre à construire et améliorer notre résilience face à la crise et à prendre soin de notre santé mentale.

 

Depuis sa création en 2007, et plus particulièrement depuis la pandémie de Covid-19, la Fondation FondaMental alerte sur la nécessité d'appliquer des solutions qui existent et qui ont fait leurs preuves, sur le modèle du plan cancer :

  • Une augmentation des investissements avec une perspective dans la durée
  • Une vision globale qui va de l'information à la recherche en passant par les soins
  • Un opérateur de pilotage unique

Cette crise ne pourrait elle pas être une chance pour notre système de se réinventer ? 




26 octobre 2021

Impact du confinement : une charge supplémentaire pour les aidants


Rapport final de l’enquête "Impact du confinement : une charge supplémentaire pour les aidants", menée par le CIAAF national (animé par l’UNAF) avec l’IRES (Institut de Recherches Economiques et Sociales) : rapport final de l’enquête.

25 octobre 2021

D'où vient la clinophilie, cette envie irrépressible de rester au lit ?

La clinophilie – ou le fait d’avoir envie de rester dans son lit - est un symptôme peu connu de certains troubles psychiatriques. Il peut notamment être révélateur d’une dépression ou d'une schizophrénie.

Qu’est-ce que la clinophilie ?

La clinophilie désigne "le fait d’être attiré et d’aimer son lit. De façon élargie, c’est le fait d’aimer rester chez soi", définit le psychiatre Nicolas Neveux. Ce n’est pas une maladie, mais le symptôme d’un trouble.

La clinophilie n’est donc pas associée à un besoin de sommeil mais à un besoin de se sentir en sécurité. "Le réflexe, quand on ne va pas bien, c’est de se mettre au lit. C’est le lit consolateur", explique le Dr Neveux.

Quels sont les troubles qui se cachent derrière la clinophilie ?

Cette envie de rester allonger des heures durant est souvent annonciatrice d’une pathologie psychologique ou psychiatrique. La plus commune étant la dépression. Pour le Dr Neveux, "c’est un symptôme au même titre que la tristesse, le pessimisme ou la péjoration de l’avenir. La dépression doit être traitée et devient une urgence lorsque la personne commence à avoir des pensées suicidaires", explique-t-il. C’est donc le diagnostic sous-jacent à cette clinophilie qui va être traité, plutôt que le symptôme en lui-même.

Ce symptôme peut aussi être le signe d’une schizophrénie. La personne se sent menacée ou persécutée par l'environnement extérieur et préfère rester dans ce lieu rassurant que constitue le lit. Il peut aussi se percevoir chez les personnes ayant des troubles anxieux comme l’agoraphobie (peur des lieux publics) ou les Troubles Obsessionnels Compulsifs (TOC).

Quels sont les traitements ?

Dans le cas de la dépression, deux psychothérapies ont prouvé leur efficacité : la thérapie interpersonnelle (TIP) et la thérapie cognitive et comportementale (TCC).

La première psychothérapie consiste à mettre en avant l’importance et les bienfaits des interactions sociales. Cela permet à la personne de créer de l'apaisement émotionnel via des liens sécures avec son entourage. La deuxième vise à démontrer que le fait de rester chez soi n’apporte aucun bénéfice à long terme. "L’antidépresseur n’est pas un passage obligatoire dans la dépression", estime pour sa part le Dr Neveux.

En revanche, les médicaments sont souvent indispensables pour traiter la schizophrénie, qui est une maladie plus complexe. "Pour cette maladie, c’est une prise en charge plus globale. En général, le patient dépressif ou anxieux est conscient de son trouble, ce n’est pas toujours le cas pour le schizophrène ", explique le psychiatre.

24 octobre 2021

Lando NORRIS : Parler de santé mentale peut "beaucoup aider les autres"

Lando NORRIS est un pilote de Formule 1 de premier plan. Il espère que sa volonté de s'exprimer sur les difficultés qui ont été les siennes incitera des personnes à parler plus ouvertement de leurs problèmes.

Pour lui, poser les mots sur son ressenti peut mener d'autres personnes à identifier leurs problèmes et à prendre à leur tour la parole. "Je me sens bien mieux maintenant qu'il y a deux ans. Et ça me permet de tout apprécier beaucoup plus."

"On apprécie beaucoup plus la vie. On ne passe pas son temps à s'inquiéter ou à paniquer, etc. On se sent juste mieux. Et je pense que plus les gens en parleront, plus tout le monde trouvera la confiance pour chercher de l'aide. Personnellement, ça m'a beaucoup aidé. Et je sais que ça peut aussi beaucoup aider les autres."

La santé mentale des sportifs est un sujet de plus en mis en lumière. En témoignent les prises de paroles de la joueuse de tennis Naomi Osaka ou de la gymnaste Simone Biles ces derniers mois, et Lando Norris s'inscrit dans cette lignée. 

23 octobre 2021

[Handicap] : Une place devant l'entreprise c'est bien, une place dedans c'est mieux.

DuoDay est une initiative permettant tous les ans à une personne handicapée de passer une journée en contexte professionnel au sein d'une entreprise, d'une association ou d'une autre organisation, d'observer le travail d'un collaborateur et de participer à ses tâches quotidiennes.
La prochaine édition est prévue le 18 novembre 2021, dans le cadre de la Semaine européenne pour l'emploi des personnes handicapées du 15 au 21 novembre.

C'est dans ce contexte que la société LIDL propose en Alsace, plusieurs postes à découvrir :
 - 3 offres sur le poste d'opérateur logistique (préparation de palette) sur la plateforme logistique (Entzheim),

- 3 offres sur le poste d'assistant administratif sur la direction régionale (Entzheim),

 - plusieurs offres sur le poste d'équipier polyvalent sur les supermarchés de Strasbourg Meinau, de Lingolsheim, de Wissembourg, de Val de Moder, de Mulhouse, (rue de Thann), de Vieux Thann.

Le poste d’Equipier Polyvalent consiste à mettre en rayon les produits, la cuisson et la mise en rayon du pain, le nettoyage du supermarché, enlever les cartons, et enfin encaisser les clients.

Comment participer ?
-  soit je possède déjà un compte, j’y accède en saisissant mon identifiant et mon mot de passe des années précédentes ;

-  soit c’est la première fois : je suis guidé pas à pas pour créer mon compte.



22 octobre 2021

Une agence intérim au service du handicap à Mulhouse et Strasbourg

Deux agences Up interim, dédiées aux personnes en situation de handicap, vont ouvrir leurs portes à Mulhouse et à Strasbourg le mardi 2 novembre. L’objectif de ces agences est de favoriser l’égalité des chances et contribuer à trouver des solutions d’emploi durable pour les personnes en situation de handicap, tout en veillant à leur bien-être au travail. 

Ce projet a vu le jour il y a quelques mois, en février 2021, entre l’ Adapei les Papillons Blancs d’Alsace (APBA), Alemploi et l’ association Marguerite Sinclair , trois structures qui s’inscrivent dans la loi du 5 septembre 2018 qui réforme les EA (entreprises adaptées) en EATT (entreprise adaptée de travail temporaire)
CONTACTER 
Magali Rusterholtz : tél. 06.63.73.23.27 ; mail : recrutement.upinterim@mail.com, le site internet est en cours d’élaboration. 
Les agences UP Interim sont situées 14, quai Kléber à Strasbourg et 12, rue Wilson à Mulhouse.

21 octobre 2021

Ciné'Psy : la suite !

Deuxième film présenté par Ciné'Psy

Mardi 26 Octobre à 19h45, au Cinéma l'Odyssée

Autour du film Joker de Todd Phillips

Sur le thème des Troubles Psychotiques et de la Représentation des Troubles Mentaux au Cinéma

Avec la participation du Professeur Fabrice BERNA, Psychiatre et chef de service au CHRU


Les tarifs sont inchangés : 5€ sur présentation de la carte étudiante (ou du certificat de scolarité), 8€50 si non étudiant. A noter que les cartes UGC Illimité et Ciné Campus fonctionnent. Les places seront en vente dès la semaine précédant la séance.

Attention : au vu de la file d'attente au dernier ciné-débat, si vous achetez votre place le soir même, merci de venir 15 minutes en avance pour ne pas rater le début du film !

Lien vers la Page Facebook "Club Cinepsy", pour trouver toutes les nouvelles informations : https://www.facebook.com/ClubCinepsy

20 octobre 2021

La Psycyclette, patients et soignants dans le même peloton​​​​​​

La Psycyclette est une randonnée à vélo de plus de 1000 kilomètres mêlant des personnes vivant avec des troubles psychiques, des soignants et des cyclotouristes. Le journal "La Croix" a participé en septembre à sa septième édition, du Mont-Saint-Michel à Toulouse.

Extrait :
.../...
Sur la quarantaine de participants, un tiers vit avec des maux invisibles - schizophrénies, troubles bipolaires, dépression, stress post-traumatique… - et est "stabilisé" par des médicaments. Certains sont hospitalisés, d’autres l’ont été. Le noyau dur est constitué de personnes suivies à l’hôpital Marchant, dont les services proposent des sorties à vélo dans le cadre d’ateliers thérapeutiques dits "médiatisés". Ce groupe est complété par des usagers du Centre d’accueil thérapeutique à temps partiel de Saint-Dié (Vosges) et une poignée de "candidats libres".
.../...

Vous pouvez retrouver les 3 articles du dossier parus les 12,13 et 14 octobre 2021 sur le site de l'UNAFAM d'Ille-et-Vilaine.


 

19 octobre 2021

18 octobre 2021

Conférence-débat : "L’autisme au cœur d’un projet innovant"

Conférence-débat 

mercredi 20 octobre à 19 h 

à la Maison des Associations de Strasbourg

Le Lions Club Orangerie de Strasbourg et le Dispositif d’accompagnement et de soins coordonnés pour l’autisme (Dasca) organisent une conférence-débat sur le thème "L’autisme au cœur d’un projet innovant", animée par Aurore Kiesler, référente mission ressource autisme- Dasca.

Le Dasca est un établissement de l’association Adèle de Glaubitz qui accueille des enfants âgés de 3 à 15 ans porteurs de troubles du spectre de l’autisme. Son objectif est de proposer un accompagnement intensif et limité dans le temps, permettant à ces enfants et adolescents d’être orientés vers le milieu ordinaire. 


Maison des Associations de Strasbourg, 1 place des Orphelins, 67000-Strasbourg.

Prix d’entrée : libre 

Pass sanitaire obligatoire et inscription jusqu’au 18 octobre auprès de Madame Dano Klein – 

email : danoklein67@gmail.com 

Article des DNA, le 17 octobre 2021

17 octobre 2021

[Webconférence] : Troubles psy et travail...

Ça bosse dur !

28 octobre 2021, 18h

Satisfaction ou stress ? 
Surmenage ou chômage ?
En cas de trouble psy, le monde du travail est-il source de rétablissement ou risque de rechute ? De burn-out ? 
Comment reprendre le travail : en milieux protégés ou dans l’économie primaire ? 
Quels sont les dispositifs de retour à l’activité ? 
Comment évaluer ses capacités ? 
A quoi faut-il veiller ? 
Existe-t-il des entreprises bienveillantes ? 
Faut-il se dévoiler ?


Des patients, des professionnels et des proches seront là pour en parler, pour répondre aux questions que vous nous aurez préalablement adressées.
Le 28 octobre, seules les sorcières seront absentes, bien trop occupées à sillonner le ciel… Et leur mission n’est pas sans danger !...

Ces webconférences sont gratuites, très accessibles, positives et à la portée de tous et toutes.

Lien d'inscription : https://bit.ly28-octobre-18h


16 octobre 2021

THIERRY LHERMITTE : "IL NE FAUT PAS AVOIR PEUR DE LA SCHIZOPHRÉNIE"

Ce dimanche 10 octobre a eu lieu la journée mondiale de la santé mentale. Celle-ci vise à sensibiliser et à informer la population sur les troubles psychiatriques, comme la schizophrénie, une pathologie qui se traduit par une perception perturbée de la réalité, et qui toucherait 1% des personnes en France.

A cette occasion, Thierry Lhermitte, parrain de la Fondation pour la Recherche Médicale (FRM), qui finance de nombreux projets pour soigner ce type d’affections, s’est confié auprès de CNEWS sur son engagement.


Pourquoi avez-vous décidé de vous engager auprès de la FRM, qui organise du 11 au 15 octobre 2021, la première semaine de la recherche en santé mentale ?

Connaissant mon intérêt pour les sciences de la vie et la recherche médicale, la FRM m’a contacté en 2004. Cela fait donc 17 ans que je m’engage auprès de cette fondation, qui est très importante pour la recherche française. Cela me donne l'occasion de rencontrer des personnes extraordinaires, d’apprendre des choses, de m'impliquer dans plusieurs projets, et d’y apporter ma petite pierre.

Récemment, vous vous êtes rendu dans un laboratoire de psychologie au centre hospitalier Saint-Anne. Pourquoi est-ce important pour vous d’aller sur le terrain ?

J'ai en effet rencontré dernièrement des chercheurs spécialisés dans l’étude de la schizophrénie. Mais je visite un laboratoire tous les mois, et ce, depuis 7 ans. Cette démarche apporte de la visibilité aux chercheurs, dont on entend parler souvent uniquement à l’occasion des crises, mais qui travaillent tous les jours. Après mes visites, je fais un compte rendu dans les médias, et cela suscite des dons. Et ils sont indispensables. Il faut savoir que le don privé représente un tiers du budget des chercheurs.

Au cours de votre visite, les chercheurs ont-ils fait un point sur les traitements de la schizophrénie ? Actuellement, où en est la recherche ?

Pour l’heure, on n’en guérit pas, mais on peut contrôler la maladie via la prise de médicaments antipsychotiques. Les traitements sont lourds avec des effets secondaires, mais ils sont efficaces. La plupart des personnes touchées par cette maladie parviennent à avoir une vie normale. Cette maladie est traitée dans 90% des cas.

Comment cette maladie se manifeste-t-elle ?

Les symptômes principaux sont les hallucinations, visuelles et auditives, et des déficits cognitifs. La schizophrénie se caractérise aussi par un déficit motivationnel, un désintérêt pour les choses de la vie. Et tous ces troubles facilitent généralement la prise de substances psychotropes. En consommant des drogues, les patients espèrent trouver un soulagement.

Quelles sont les différentes causes de la schizophrénie ?

On l'ignore encore. Il y a à la fois une vulnérabilité génétique et des facteurs de l’environnement, comme la prise de cannabis à l’adolescence et le stress.

Généralement, quand cette maladie se développe-t-elle ?

Cette maladie se développe principalement à l’adolescence, période durant laquelle il y a une maturation cérébrale. C’est le moment où les circuits inhibiteurs, qui nous empêchent de faire des choses, se renforcent, et où les circuits excitateurs, qui, eux, nous motivent, diminuent. Le problème, c’est que l’on ne sait pas faire la différence entre une crise d’adolescence et le début d’une schizophrénie. Et les symptômes se ressemblent beaucoup.


A noter que la FRM organise du 11 au 15 octobre 2021, la première semaine de la recherche en santé mentale. Un programme digital d’échanges et de témoignages est prévu sur Instagram, ciblant cinq pathologies majeures : la dépression, la schizophrénie, les troubles bipolaires, les addictions et les troubles du comportement alimentaire (TCA).

Thierry Lhermitte : «Il ne faut pas avoir peur de la schizophrénie» | CNEWS



[©CHARLY TRIBALLEAU / AFP]


15 octobre 2021

[Recherche] : L’analyse vocale sur smartphone pour détecter les signes d’un trouble dépressif

Lors de la 180e réunion de l’American Acoustic Association (ASA), une équipe de recherche de l’Université du Maryland, aux États-Unis, a présenté un modèle d’intelligence artificielle pour détecter les signes d’une dépression. 

L’outil couplé à une application mobile, analyse la voix et remarque les potentiels changements pouvant indiquer d’une personne souffre de dépression ou en montre des signes précurseurs. Une étude qui rappelle le projet STOP qui analyse les publications sur twitter pour prévenir les risques de suicide. 




14 octobre 2021

Dépression : augmentation de 28% en 2020

28%

C’est l’augmentation du nombre de personnes touchées par des troubles dépressifs majeurs dans le monde en 2020, soit 246 millions de cas, contre 193 millions si la crise du Covid-19 et les confinements n’avaient pas eu lieu. 

Mené par des chercheurs de l’université australienne du Queensland, ce travail, publié le 8 octobre dans The Lancet, a recensé 48 études de janvier 2020 à fin janvier 2021. 

Les troubles anxieux sont en hausse de 26 %, soit 374 millions de personnes touchées, contre 298 millions de cas hors épidémie. Les plus affectés sont les jeunes, atteints par les fermetures d’écoles, et les femmes, confrontées à la surcharge de tâches domestiques et à un risque accru de violences conjugales. 

Selon les chercheurs, "ces résultats mettent en évidence un besoin urgent de renforcer les systèmes de santé mentale afin de faire face à la charge croissante de ces troubles dépressifs et anxieux".

Le Monde, numéro du 13 octobre 2021



13 octobre 2021

[Rappel] : La nuit de la Santé Mentale, avec l'association TP-TP

N'oubliez pas de nous rejoindre !

14 octobre 2021 de 18h à 23h

Un programme très riche de conférences (en ligne et en continu) accessibles à tous.

Vous y retrouverez une intervention de notre Association "Troubles psychiques-Tous partenaires" 

"Pair-aidance et droits des aidants"

A suivre en direct avec FaceBook live :

https://www.facebook.com/events/563743834743367/

- de 18h à 19h :

"Les droits des aidants" avec l'association TP-TP (Troubles psychiques-Tous partenaires), le CREHPSY Grand-Est en partenariat avec Isabelle OFFERLIN, neuropsychologue au pôle de Psychiatrie, de santé mentale et d’addiction des HUS.

- de 19h à 20h30 :

Conférence interactive sur la pair-aidance avec l'association GP3A (groupement des pairs-aidants d'Alsace)

- de 20h30 à 21h30:

L'entente de voix avec l'association "Au bon entendeur"

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Télécharger le programme complet

12 octobre 2021

Grande précarité et troubles psychiques - Note de cadrage

Intervenir auprès des personnes en situation de grande précarité présentant des troubles psychiques

Contexte

Les acteurs (pouvoirs publics, professionnels de la psychiatrie et de la santé mentale, de la lutte contre la pauvreté, du logement…) font des constats convergents, confortés par les données disponibles :

- une aggravation des phénomènes de précarité depuis vingt ans comme le montre l’augmentation continue du nombre de personnes sans logement

- une diversification des profils des populations très précaires, en lien avec la crise migratoire en particulier

- la surreprésentation des troubles psychiques parmi les populations les plus précaires, avec des liens complexes et intriqués entre les deux phénomènes

- des difficultés majeures d’accès aux soins, aux droits et aux prestations des populations cumulant ces vulnérabilités

La Direction Générale de la Cohésion Sociale (DGCS) a saisi la HAS (Haute autorité de Santé) en 2019 pour qu’elle élabore une recommandation de bonne pratique sur l’accompagnement de ces situations.

Objectifs

L’objectif de cette recommandation est de définir des bonnes pratiques, partagées par les acteurs (professionnels de santé et sociaux, pairs aidants) intervenant auprès des publics en situation de grande précarité présentant des troubles psychiques.

L’accent sera mis sur les pratiques et coopérations permettant de repérer, orienter et proposer un accompagnement (sanitaire et social) adapté aux besoins et choix des personnes.

Cette recommandation fournira :

- des outils spécifiques ciblant les priorités d’action des professionnels de première ligne

- des « focus » sur des situations particulières

- un outil d’aide à l’orientation à destination des usagers

La recommandation concerne les publics en situation de grande précarité. Le logement (absence de logement ou risque de le perdre) apparait comme un marqueur pertinent pour qualifier ces situations.

Professionnels et acteurs concernés

Principalement, professionnels des secteurs social et médico-social, professionnels de santé (équipes de psychiatrie, médecin généraliste…) et pairs-aidants intervenant auprès des personnes en situation de grande précarité, ainsi que d’autres acteurs, tels que les bailleurs sociaux, les acteurs de l’organisation territoriale, les personnes concernées.

11 octobre 2021

La très grande solitude des aidants de malades psychiques

Aidants et seuls

Manque d’information et d’accompagnement, stigmatisation, préjugés… Alors que l’importance de la santé mentale a été mise en lumière par la crise sanitaire, les proches des personnes vivant avec des troubles psychiques sont toujours aussi isolés. C’est ce que révèle le deuxième baromètre de l’Unafam, rendu public à l’occasion de la Journée nationale des aidants ce 6 octobre.

"Qui se soigne lorsqu’il n’a pas un toit sur la tête ? Peut se soigner lorsqu’il est sans ressources ? Et peut avoir une bonne santé mentale lorsqu’il est enfermé chez lui seul, sans soutien ?" 

Ces questions, posées par Marie-Jeanne Richard, présidente de l’Unafam (Union des familles et amis de malades et/ou personnes handicapées psychiques), à l’occasion des Assises de la santé mentale des 27 et 28 septembre, amènent une réponse évidente : sauf exception, personne !

Lourdes conséquences pour les relations sociales, sentimentales et l’emploi

C’est pourquoi l’association, constituée majoritairement de proches aidants, milite pour qu’il n’y ait plus de soins sans un accompagnement personnalisé. Cruellement absent aujourd’hui, il oblige les familles à pallier ce manque. Contraintes d’être toujours en première ligne, elles en paient le prix fort. En termes de santé, de relations sociales, sentimentales et même souvent, de carrière professionnelle. Le tout sur fond de silence, tant les troubles dont souffrent leurs proches génèrent de représentations négatives.

La fin de la stigmatisation et l’inclusion hors de portée selon les aidants

Ainsi, pour 69 % des répondants au deuxième baromètre de l’Unafam, publié ce 6 octobre, Journée nationale des aidants, la maladie de leur proche est représentée de façon stigmatisante et anxiogène dans les médias. Conséquence, la moitié des aidants ne parle pas facilement de cette maladie. Et une même proportion n’en informe pas son employeur. Plus inquiétant, ils sont 78 % à estimer que la déstigmatisation n’est pas pour demain et 20 % à ne pas croire à l’inclusion de leur proche dans la société.

De fait, les chiffres ne leur donnent guère de raisons d’être optimistes. Les répondants, à une écrasante majorité (entre 84 et 91 % selon les dispositifs) affirment que leur proche ne bénéficie pas de l’accompagnement d’un service médico-social (SAVS, Samsah ou Saad). Pas plus qu’il n’a accès à un logement accompagné ou à un service de job coaching pour son insertion professionnelle.

Des ressources et de l’aide humaine insuffisantes

Côté ressources, ce n’est guère mieux. Avec un taux d’incapacité situé, pour 45 % d’entre eux, entre 50 et 79 %, il n’est pas aujourd’hui possible de percevoir l’allocation adulte handicapé. Quant à la prestation de compensation du handicap, seuls 7 % des proches de personnes interrogées y ont droit. La situation devrait néanmoins évoluer. En effet, à partir de février 2022, les critères ouvrant droit à la PCH vont s’élargir. Afin de permettre aux personnes avec un handicap psychique, mental, cognitif ou un trouble du neuro-développement, de bénéficier d’une aide humaine. Les services de la secrétaire d’État chargée du handicap, Sophie Cluzel, ont annoncé que ce dispositif national serait d’abord testé dans trois départements (Ardennes, Gironde et Vosges).

Aidants pour l’argent, le logement, l’administratif

Mais en attendant, la famille et l’entourage constituent souvent la première ressource financière des personnes vivant avec des troubles psychiques (40 %). Dans un tiers des cas, leurs aidants les hébergent. Ces derniers déclarent en outre, à 70 %, leur apporter fréquemment une aide administrative. Et comme si cela ne suffisait pas, ce sont encore les aidants qui doivent réagir quand leur proche à besoin de soins. À 64 %, ils ont déjà dû signer au moins une demande d’hospitalisation sans consentement.

Pourtant, les aidants restent exclus du parcours de soins de leur proche. Plus de la moitié déclarent ne pas rencontrer l’équipe soignante. Et presque aussi nombreux sont ceux pour qui il n’y a pas eu d’annonce du diagnostic par un soignant. Perdus dans le monde de la psychiatrie, ils ne peuvent saisir les commissions d’usagers. Sans mots à mettre sur ce qu’ils vivent, ils peinent à trouver de l’aide, s’informer et se former pour soutenir leur proche. 

10 octobre 2021

Unafam : une générosité à toute épreuve

L’assemblée générale annuelle de l’Union nationale des amis et familles de malades et/ou handicapés psychiques du Bas-Rhin (Unafam) s’est tenue à la salle des fêtes municipale d’Illkirch-Graffenstaden. 
Une association dynamique, forte de 320 adhérents qui enregistre, après sept ans de mandat, le départ de son président, Jean-Pierre Lafleuriel, et de sa vice-présidente, Janine Lutzweiller.

Dans son rapport moral, Jean-Pierre Lafleuriel a insisté sur l’engagement de chaque bénévole qui consacre un temps important à sa mission (dialogue avec l’hôpital, formation, écoute téléphonique...)

Lire le compte-rendu dans les DNA du 8 octobre (cliquez pour agrandir l'image).



09 octobre 2021

[Invitation] : La nuit de la Santé Mentale

Réservez la date !

14 octobre 2021 de 18h à 23h

Un programme très riche de conférences (en ligne et en continu) accessibles à tous.

Vous y retrouverez une intervention de notre Association "Troubles psychiques-Tous partenaires" 

"Pair-aidance et droits des aidants"

A suivre en direct via FaceBook live :

https://www.facebook.com/events/563743834743367/

- de 18h à 19h :

"Les droits des aidants" avec l'association TP-TP (Troubles psychiques-Tous partenaires), le CREHPSY Grand-Est en partenariat avec Isabelle OFFERLIN, neuropsychologue au pôle de Psychiatrie, de santé mentale et d’addiction des HUS.

- de 19h à 20h30 :

Conférence interactive sur la pair-aidance avec l'association GP3A (groupement des pairs-aidants d'Alsace)

- de 20h30 à 21h30:

L'entente de voix avec l'association "Au bon entendeur"

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Télécharger le programme complet


08 octobre 2021

La santé mentale, "c’est tous les jours qu’on devrait en parler"


Dans le cadre de la semaine d’information sur la santé mentale, qui connaît du 4 au 8 octobre une retombée locale à Saverne, plusieurs dizaines de personnes ont participé ce mercredi 6 octobre à des animations visant à "lever le tabou". Un arbre a été symboliquement planté à côté du port de plaisance.

07 octobre 2021

Ciné-débat : "Les Intranquilles"

Une nouvelle séance de ciné-débat autour du film "Les Intranquilles", sur le thème de la bipolarité.

Il sera animé par le Dr Philippe Meyer, psychiatre, et une bénévole de la délégation UNAFAM.

Mercredi 13 octobre 2021 à 19h30

Synopsis : Leila et Damien s’aiment profondément. Malgré sa fragilité, il tente de poursuivre sa vie avec elle sachant qu’il ne pourra peut-être jamais lui offrir ce qu’elle désire.
Sorti le 29 septembre

De Joachim Lafosse
Avec Leïla Bekhti, Damien Bonnard, Gabriel Merz Chammah

Cinéma Star Saint-Exupéry 
18,  Rue du Vingt-Deux Novembre à Strasbourg

Tarifs habituels - Réservation conseillée 


06 octobre 2021

[Recherche] : Alimentation et troubles bipolaires

Des recommandations diététiques spécifiques peuvent-elles aider les personnes vivant avec des troubles bipolaires à mieux gérer leur santé ? Peut-être un jour, selon une nouvelle étude.

Saunders et ses collègues ont conçu un régime pour modifier les niveaux d'acides gras polyinsaturés spécifiques (nutriments présents dans de nombreux aliments) que les participants consomment tout en continuant leurs soins habituels pour les troubles bipolaires, y compris les médicaments stabilisateurs de l'humeur. Des recherches antérieures ont montré que les médicaments pour traiter les troubles bipolaires modifient la façon dont le corps décompose ou métabolise les acides gras. Les sous-produits de ce processus activent différentes parties du système immunitaire et incluent d'autres processus chimiques qui affectent la façon dont le corps perçoit la douleur, un symptôme courant rapporté par les personnes vivant avec des troubles bipolaires.

Les résultats des essais cliniques montrent qu'un régime conçu pour modifier les niveaux d'acides gras spécifiques consommés par les participants peut aider les patients à avoir moins de variabilité dans leur humeur.

"Ce régime n'est pas destiné à être un traitement pour les personnes atteintes de troubles bipolaires qui souffrent de dépression ou de manie aiguë et sévère", explique Erika Saunders. "Au contraire, notre objectif est de développer des solutions pour aider les patients à mieux gérer à long terme leurs symptômes, y compris la douleur."

Lire l'article :
https://www.futurity.org/bipolar-disorder-fatty-acid-mood-2636462-2/

Étude originale :  DOI : 10.1111/bdi.13112


05 octobre 2021

La Maison Sport Santé de Strasbourg marche pour la santé mentale !

Le sport santé sur ordonnance s’ouvre aux patients présentant des troubles psychiatriques stabilisés.

La Maison Sport Santé de Strasbourg a organisé la 5ème marche pour la santé mentale le samedi 2 octobre.

Plus d'infos ici :





04 octobre 2021

[Recherche] : Certains antipsychotiques liés à une augmentation du risque du cancer du sein

L’utilisation d’antipsychotiques hyperprolactinémiants est associée de façon significative à un risque accru de cancer du sein chez les femmes atteintes de schizophrénie, suggère une nouvelle étude publiée dans The Lancet. Néanmoins, appelés à commenter ces résultats, deux experts sont plus mitigés et indiquent qu’à ce stade de la recherche, un changement de pratique clinique semble prématuré.

Les investigateurs ont comparé des données des registres finlandais portant sur plus de 30 000 femmes diagnostiquées schizophrènes. Sur ces patientes, 1 069 avaient aussi reçu un diagnostic de cancer du sein. Les résultats montrent qu’une exposition à long terme à des psychotiques hyperprolactinémiants était associée à une augmentation du risque de 56% de développer un cancer du sein comparé à une exposition de courte durée. Aucune association significative n’a été observée avec une exposition cumulée à des antipsychotiques sans effet sur la prolactine.

"Si vous devez programmer un traitement par antipsychotiques sur du long terme, préférez des antipsychotiques qui n’augmentent pas la prolactine chez les femmes et informez les filles du risque potentiel afin de permettre une décision partagée en toute connaissance de cause", a affirmé le chercheur Christoph Correll, professeur de psychiatrie (Hofstra/Northwell, New York) et co-auteur de l’étude à Medscape Medical News.

"Il importe de surveiller la prolactinémie et d’agir en cas d’hyperprolactinémie chez les femmes atteintes de schizophrénie traitées par antipsychotiques hyperprolactinémiants" insiste-t-il.

La prévalence du cancer du sein est augmentée de 25% chez les femmes atteintes de schizophrénie par rapport à la population générale. Les antipsychotiques ont longtemps été vus comme un coupable potentiel, mais les recherches n’ont pas permis de conclure, explique Christoph Correll.

Antipsychotic use and risk of breast cancer in women with schizophrenia: a nationwide nested case-control study in Finland - The Lancet Psychiatry

Certains antipsychotiques liés à une augmentation du risque du cancer du sein ?
 (medscape.com)