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Nouvelles


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31 juillet 2022

Congrès Réh@b' 2022 - À la conquête du pouvoir d'agir

Retrouvez l'intégralité des symposiums et plénières de Réh@b' 2022 sur notre playlist dédiée. Certaines captations ayant été impactées par la coupure intégrale de l'agglomération angevine le premier jour, les fichers ont été totalement corrompus. Nous nous en excusons par avance.


https://www.youtube.com/playlist?list=PLUPoBA3E6rSFWbgG43ERhbOIcau_LMCLr

30 juillet 2022

Un nouvel "HOPITAL DE JOUR" de psychiatrie pour la personne âgée

Ouverture à Strasbourg (Robertsau)

Structure d’évaluation psychiatrique globale qui s’adresse aux personnes âgées de 65 ans ou plus présentant une problématique psychique prévalente.

L’orientation se fait par un médecin. Selon l’indication médicale, l’évaluation comportera :

- Un bilan psychiatrique
- Un bilan neuropsychologique
- Un bilan social
- Une prise en soin soignante

Des activités thérapeutiques sont proposées :

- Des activités relationnelles (lectures, jeux de sociétés, chant...).
- Des activités dans la ville (promenade, marchés, visite découverte)
- Des activités créatives (dessin, peinture, modelage)
- Des activités bien-être (soins esthétiques, snoezelen, résonance énergétique par stimulation cutanée RESC)

Un rendez-vous avec le psychiatre sera programmé en amont de la prise en soin. Si l’admission est validée, une demi-journée d’accueil par l’équipe soignante sera proposée pour la présentation des locaux, de l’équipe, du fonctionnement, du projet de soin et de son organisation.

Pour en savoir plus : http://www.ch-epsan.fr/epsan/hdjppa48.html



29 juillet 2022

Se rétablir avec Projeu

Ce jeu de cartes propose au patient d’évaluer et de visualiser ses besoins par grands thèmes, pour co-élaborer son projet de rétablissement

Projeu est un outil d’aide à la co-construction et au suivi du projet personnalisé de rétablissement à travers un support ludique. Du côté du patient en effet, s’investir dans un tel processus reste parfois abstrait et complexe. Développé par Dominique Mautuit, docteur en anthropologie de la santé, Projeu est destiné aux personnes avec handicap psychique et peut être proposé en individuel ou en groupe.


Les buts du jeu sont de :


– faire le point sur sa situation dans 12 domaines de vie (mobilité, communication, vie relationnelle/affective, soins de santé, soins personnels, alimentation-nutrition, travail, loisirs, apprentissage et application des connaissances, habitation, utilisation des biens et services, responsabilités civiles et financières) ;

– définir des objectifs de réhabilitation psychosociale ;

– identifier un programme personnalisé (remédiation cognitive, entraînement aux habiletés sociales, inscription dans des ateliers ou groupes, éducation thérapeutique…).


Le jeu comprend un plateau, un dé à douze faces (pour les 12 domaines) et 212 cartes à jouer. Sont joints également des « outils satellites » (trames vierges de projet personnalisé à remplir ; feuilles de cueillettes de données ; fiches de suivi d’objectifs). Les cartes à jouer déclinent des situations du quotidien (items) dans 12 domaines (par ex dans l’alimentation : carte « préparer ses repas », « lire une recette » « planifier des menus » « diversifier son alimentation »… ) Notons que la formulation des items et des domaines de vie est issue d’une étude participative qui a mobilisé plus de 400 personnes, afin d’adopter un langage commun et compréhensible par tous les acteurs.


En pratique, après avoir lancé le dé, la personne explore sa situation dans le domaine tiré en plaçant les cartes piochées à un des quatre angles du plateau de jeu : « C’est une force » ; « J’ai besoin d’être aidé » ; « C’est un objectif » ; « Joker » (Cela ne me concerne pas). Lorsqu’elle identifie un objectif, la discussion s’engage sur les besoins précis, afin de prioriser/élaborer des buts à atteindre et les moyens à mettre en œuvre (par ex. utiliser un support pour objectiver ses prises alimentaires, participer à un atelier diététique…). Petit à petit, la trame du projet est ainsi discutée et complétée par la personne, accompagnée des professionnels.


Dans l’attente d’un éditeur, Projeu est disponible sur demande (format numérisé).

• Contact : D. Mautuit, dmautuit@gmail.com


Se rétablir avec Projeu - Santé Mentale (santementale.fr)




28 juillet 2022

Droits des proches aidants : un guide pour mieux comprendre

L’Unapei a décidé de créer un guide pour aider les aidants familiaux à mieux comprendre leurs droits et à faciliter leur quotidien. 

Afin de répondre aux besoins des proches aidants, le mouvement associatif Unapei a décidé de créer un guide dans un but précis : apporter des conseils pratiques et informations utiles pour une mise en œuvre effective des droits des proches aidants.

Ce guide, intitulé « Handicap : les droits des proches aidants », a été réalisé en partenariat avec la Mutuelle Intégrance, qui poursuit un but commun. Ce que souligne Stéphane Bridel, son directeur général adjoint : « À la Mutuelle Intégrance, nous soutenons depuis toujours les personnes vulnérables et bien évidemment nous avons développé des solutions pour leurs accompagnants. Ces aides sont aujourd’hui indispensables sachant qu’actuellement en France, 8 à 11 millions de personnes soutiennent un proche en perte d’autonomie pour des raisons liées à l’âge, un handicap, une maladie chronique ou invalidante. Soutenir le Guide “Droit des aidants” de l’Unapei prend ainsi tout son sens. Celui-ci va permettre de compléter l’accompagnement des aidants, d’une façon pratique et dans un langage simple ».

De plus, l’UNAPEI explique vouloir apporter des informations claires, faciles à comprendre et à s’approprier avec des solutions concrètes appliquées à chaque difficulté du quotidien.

Comment se procurer le guide ?

Le guide « Handicap : les droits des proches aidants », est disponible au prix de 14 euros.Néanmoins, il faut savoir qu’il y a une réduction de 5 % pour tout adhérent à une association du réseau Unapei.

Si vous êtes intéressé par ce guide, rendez-vous ici.

https://handirect.fr/droits-des-proches-aidants-un-guide-pour-mieux-comprendre/ 

27 juillet 2022

[Bande dessinée] : "Se rétablir"

Se rétablir

La santé mentale, tout le monde en a une et parfois, elle nous joue des tours.
Le rétablissement est le concept selon lequel on peut mener une existence heureuse et épanouie avec un trouble psychique. On y apprend que se rétablir n’est pas guérir, c’est vivre avec.

Se rétablir, c’est aussi le travail d’une vie : (re)connaître son trouble, le comprendre, l’apprivoiser, trouver du soutien, retrouver son pouvoir décisionnaire…

Ce livre recueille avec humour les témoignages de personnes directement concernées. Qu’elles soient entendeuses de voix comme Romain, bipolaires comme Chloé ou atteintes de TDAH à l’instar de Jonathan, chacune nous prouve que nous ne sommes pas uniquement définis par nos neurodivergences, et qu’avec un accompagnement adapté, il est possible de s’en sortir.

Le projet, raconté par sa créatrice : 

https://www.exemplaire-editions.fr/projets/financement-participatif/se-retablir

Pour commander le livre :



26 juillet 2022

[Replay] : Revoir les meilleurs moments des "Journées Neurosciences-Psychiatrie-Neurologie"

Les JNPN (Journées Neurosciences-Psychiatrie-Neurologie) 2022 ont eu lieu les jeudi 30 juin et vendreid 1° juillet à Paris.

Retrouvez les meilleurs moments !

Vidéo Best of 2022

Les JNPN 2022 sont heureux de partager avec vous cette vidéo des meilleurs moments de ce congrès qui capte l'ambiance générale de cette deuxième édition. De quoi vous donner envie d'être parmi nous l'année prochaine et de participer à cet événement exceptionnel.


REPLAY SESSIONS 2022

Prenez le temps cet été de découvrir les sessions des JNPN 2022 disponibles en Replay sur différents thèmes : la maladie de Wilson, le sport, le sommeil, troubles de l'humeur, le chemsex, la neuroimagerie... et de nombreux autres sujets.


http://xuj6k.mjt.lu/nl3/4F6Zpc-pa648dc4DTOHiNg?m=AM0AAM8EMLwAAAAQUAwAAGH2pJAAAAAATwwAAPMTABIDLgBi1tMY0qJqgrlHTm2Ohx0SGozq8gASC4M&b=7ea817cb&e=6ff8e873&x=oxIUYtnZ8dRiGPrSVqt8ejpvVwu4a5Ysto3dQs29uko

25 juillet 2022

[Vidéo] : Un polar déstigmatisant !

Vous aimez les séries policières ? Celle-ci est faite pour vous !

Astrid et Raphaëlle



Lorsque la commandante Raphaëlle Coste s’adresse au service des archives judiciaires de la police pour les besoins d’une de ses enquêtes, elle ne se doute pas qu’elle va rencontrer une jeune femme aussi brillante que déroutante, Astrid. Encyclopédie vivante des enquêtes criminelles, cette dernière, âgée de 30 ans, a un signe particulier : elle est autiste Asperger, un syndrome qui la rend spéciale, et précieuse dans certaines circonstances. Elle lui prête main forte pour mener à bien ses investigations.

Toutes les informations sur la série :

24 juillet 2022

Plus de 10 % de la population mondiale souffre de troubles mentaux

L’Organisation mondiale de la Santé vient de diffuser un rapport sur l’état psychique de la population à travers la planète. Les chiffres communiqués le 17 juin dernier sont alarmants. Plus de 10 % de la population mondiale souffre de troubles mentaux. Et les suicides constituent aujourd’hui plus d’un décès sur 100… Pour l’OMS, chacun des États membres doit adapter sa politique de santé à cette urgence sanitaire.


« La dépression et l’anxiété ont augmenté de 25 % au cours de la première année de la pandémie. Alors que l’on recensait déjà près d’un milliard de personnes souffrant de troubles psychiques. » Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus ouvre le dernier rapport de l’institution, diffusé le 17 juin 2022, en insistant sur les répercussions psychiques dues au Covid-19. Et sur « son terrible bilan en termes de santé mentale ». 


Une personne sur huit touchée par des troubles mentaux


La dernière étude d’envergure sur l’état de la santé psychique dans le monde, réalisée par l’OMS, datait de plus de 20 ans. Ce nouveau rapport* met en avant l’ampleur des troubles mentaux à travers la planète. En effet, ces troubles touchent aujourd’hui « une personne sur huit. Et le suicide représente plus d’un décès sur 100 ». A titre d’exemple, les conclusions données par l’Organisation mondiale de la santé montrent que la schizophrénie concerne environ 1 adulte sur 200. « Les personnes souffrant de troubles schizophréniques ou d’autres troubles psychiques sévères meurent en moyenne 10 à 20 ans plus tôt que la population générale. Et la plupart du temps de maladies physiques évitables. »


Au-delà de ces chiffres inquiétants, l’OMS met en avant les conséquences dramatiques pour l’économie de chaque pays. Les problèmes de santé mentale sont en effet « extrêmement couteux ». Notamment en raison des « pertes de productivité » qu’ils entraînent. Or, d’après le rapport, les réponses apportées par les gouvernements restent « insuffisantes et inadaptées ». 

 

Pour améliorer la situation de la santé mentale à travers le monde, l’Organisation internationale a établi en 2013 un plan d’action globale, que chaque État membre s’est engagé à respecter. Or, l’étude publiée en juin 2022 met en évidence les difficultés d’application de ce programme. « Bien des pays n’ont pas les moyens de mettre en œuvre chacune des actions décrites dans le rapport. » 


Pour pallier ces manquements dans les politiques de santé internationales, l’OMS préconise plusieurs leviers d’amélioration. Parmi ces recommandations figurent le renforcement « des soins de santé mentale. De façon à ce que tout le spectre des besoins dans ce domaine soit couvert. Par un réseau de services et d’accompagnements accessibles, abordables et de qualité ». En conclusion, la santé mentale « doit se voir accorder plus d’importance. Et susciter un plus large engagement, à repenser les environnements influant sur la santé mentale. Tout en renforçant les systèmes qui en sont chargés » .


* Rapport mondial sur la santé mentale: transformer la santé mentale pour tous. Vue d'ensemble (who.int)




https://www.vivamagazine.fr/plus-de-10-de-la-population-mondiale-souffre-de-troubles-mentaux/

23 juillet 2022

[Controverse] : La dépression ne serait pas liée à de faibles taux de sérotonine dans le cerveau

Les conclusions  d'une nouvelle étude récemment publiée restent pour l'instant très controversées et sont loin de convaincre toute la communauté scientifique.

Depuis les années 1960, la plupart des scientifiques s'accordent à penser que les symptômes de la dépression sont causés, entre autres, par un déséquilibre chimique dans le cerveau. On observe par exemple un dysfonctionnement de certains neurotransmetteurs comme la sérotonine (aussi connue sous le nom de 5-hydroxytryptamine ou 5-HT). Des traitements contre la dépression –à l'image des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)– ont ainsi pour but «d'augmenter la disponibilité de sérotonine dans le cerveau», rappelle New Scientist.

Une récente analyse de dix-sept études, publiée le 20 juillet 2022 dans la revue Molecular Psychiatry, vient toutefois remettre en question ce consensus scientifique. Effectués par des chercheurs de l'University College London et menée par la psychiatre Joanna Moncrieff, ces travaux de recherches se sont penchés, entre autres, sur «les molécules présentes dans le liquide céphalorachidien où la sérotonine se décompose» ou encore «les niveaux de récepteurs de la sérotonine et leur degré d'activité» chez les personnes souffrant de dépression.
Selon les conclusions des chercheurs, il n'y a aucune preuve qu'une faible activité ou quantité de sérotonine provoque une dépression. «La conclusion de notre article est que nous ne savons pas à quoi servent les antidépresseurs ISRS», commente Joanna Moncrieff. "L'une des possibilités serait qu'ils agissent par le biais d'un effet placebo"

Une analyse controversée

Pour d'autres chercheurs, cette nouvelle étude présente cependant des limites non négligeables. Selon Johan Lundberg, de l'Institut Karolinska (Suède), les recherches menée par Joanna Moncrieff ne font pas état d'une distinction entre les personnes souffrant de dépression chronique et celles qui présentent des épisodes dépressifs, «dont l'état au moment de l'évaluation pourrait affecter le fonctionnement de leur système sérotoninergique».

«Il est essentiel d'analyser séparément les données des études qui examinent les mêmes patients lorsqu'ils sont malades et lorsqu'ils sont en rémission, afin de disposer de conditions optimales pour examiner l'hypothèse», soutient Lundberg.

«Il faut reconnaître que la 5-HT n'est probablement qu'un des facteurs contribuant à la dépression», avance de son côté Paul Albert, spécialiste des neurosciences à l'Université d'Ottawa, au Canada. «Compte tenu de l'important effet placebo dans le traitement de la dépression, il est probable que la contribution d'autres systèmes, notamment la dopamine qui est impliquée dans l'effet placebo, soit plus importante que celle de la 5-HT.»

Du côté du Royal College of Psychiatrists qui regroupe d'éminents psychiatres britanniques, les spécialistes rappellent que «l'efficacité des antidépresseurs varie selon les personnes, et les raisons en sont complexes». Surtout, les médecins exhortent la population à «ne pas arrêter de prendre [leurs] antidépresseurs sur la base de cette étude, et [encouragent] toute personne ayant des inquiétudes concernant son traitement à contacter son médecin généraliste».



22 juillet 2022

[Actualité] : Daniel Karol quitte l’Établissement public de santé d’Alsace du Nord (Epsan)

Après 18 années à la tête de la plus grande structure hospitalière spécialisée d’Alsace, Daniel Karol, quitte l’Établissement public de santé d’Alsace du Nord (Epsan). Yasmine Sammour, directrice de l’hôpital civil de Strasbourg et directrice déléguée du pôle psychiatrie, devrait lui succéder.


Santé. Daniel Karol quitte l’Établissement public de santé d’Alsace du Nord (Epsan) (dna.fr)




20 juillet 2022

Connaissez-vous la socio-esthétique, qui permet à certain.e.s patient.e.s de se (re)découvrir ?

Cette activité de médiation corporelle consiste à réaliser des soins auprès de personnes fragilisées par une atteinte de leur intégrité physique (maladie, handicap, vieillesse, etc) et /ou psychique (maladies mentales, addictions, etc), mais aussi auprès de personnes en détresse sociale (au chômage, en détention, etc).


Il s'agit en fait d'une spécialisation du métier d’esthéticienne ou de cosméticienne : elle nécessite l'obtention d'un CAP d’esthétique-cosmétique et plusieurs années de pratique préalable, avant la réalisation d'une formation qualifiante, reconnue par le Ministère de la Santé, qui justifie de connaissances et de compétences complémentaires relatives aux pathologies rencontrées dans les milieux médicaux et sociaux. Les socio-esthéticiennes peuvent ainsi accompagner des personnes aux pathologies plus ou moins lourdes. 


Les séances de socio-esthétique s'inscrivent dans un parcours de soins défini par les équipes des établissements, médicaux, médico-sociaux et sociaux. Elles sont le plus souvent gratuites pour les bénéficiaires et s'adressent à tous les publics : hommes et femmes, enfants, adolescents, adultes et personnes âgées.





Connaissez-vous la socio-esthétique, quand le contact et les liens aident à guérir ? | Santé Magazine (santemagazine.fr)

19 juillet 2022

[Livre] : Idées reçues sur la schizophrénie

Idées reçues sur la schizophrénie

Bernard Granger, Jean Naudin ; Editeur Le cavalier bleu ; parution 25/08/22

Schizophrénie : tout le monde a déjà entendu ce terme qui est passé dans le langage courant sans que l'on sache précisément ce qu'il recouvre. Rien d'étonnant d'ailleurs, car la plupart des travaux sur la schizophrénie revêtent d'emblée un caractère spécialisé.

Cet ouvrage se propose de répondre aux questions les plus simples que le public se pose à propos d'une maladie qu'il sait grave et stigmatisante : à quels signes reconnaît-on la schizophrénie ? Quels sont les causes, les traitements ? Que peut faire l'entourage pour aider le patient ? Et pour le patient lui-même, comment vivre avec cette maladie ? Faut-il renommer la maladie ?

Bernard Granger et Jean Naudin mettent en commun leur expérience de praticiens et d'enseignants pour analyser les mécanismes de cette maladie mentale et en détailler les traitements.





14 juillet 2022

Fondation FondaMental – Newsletter Juin 2022

Interview "Psychoses auto-immunes : On est peut-être devant la pointe immergée de l'iceberg" (Laurent Groc)

Podcast "Cannabis et schizophrénie : Les symptômes qui doivent alerter" (Dr Baptiste Pignon)


Point recherche (15 juin) "Les effets secondaires survenus sous antidépresseurs sont influencés par l’âge et le sexe" (Dr Antoine Yrondi)


Point recherche (29 juin) "56,3 % des patients vivant avec une schizophrénie ont une mauvaise compréhension du vaccin contre la COVID-19" (Pr Delphine Capdevielle) 


Pour vous inscrire à la Newsletter, cliquer sur le lien :

Fondation FondaMental | (fondation-fondamental.org)




13 juillet 2022

[Article] : Schizophrénie et grossesse

Publication dans la revue Molecular Psychiatry d’une méta-analyse synthétisant les données concernant le risque augmenté de complications de grossesses et de morti-natalité chez les femmes ayant une schizophrénie. Les résultats appellent une action des pouvoirs publics pour éviter la transmission intergénérationnelle des inégalités.


Résumé de l'étude :

La grossesse est un moment clé de la vie pour enrayer la transmission intergénérationnelle des inégalités de santé. La schizophrénie expose l’individu atteint à de multiples risques pour la santé, et le fœtus est également concerné chez les femmes enceintes. Nous avons publié récemment les données Françaises de plus de 3 millions de femmes ayant accouché en France entre 2013 et 2016, montrant que malgré les efforts notre système de soin pour effacer les inégalités, les enfants de femmes avec schizophrénie sont encore plus souvent prématurés, avec des retards de croissance ou morts-nés. Nous avons souhaité synthétiser l’ensemble des données internationales pour analyser les différents systèmes de soin et proposer une feuille de route pour améliorer la santé des mères avec schizophrénie et de leurs enfants. Nous avons pour cela analyser plus de 40 millions de naissance entre 1999 et 2021 recueillies par 26 études nationales conduites dans 11 pays à revenus élevés.


Nos résultats ont confirmé que les mères avec schizophrénie présentaient davantage de diabète gestationnel, d'hypertension gestationnelle, de pré-éclampsie, d’hémorragies (antepartum et postpartum), de décollement du placenta, de menace de travail prématuré et de rupture prématurée des membranes, de césarienne, de souffrance fœtale, d’accouchement prématuré et très prématuré, d’une petite taille pour l'âge gestationnel et d’un faible poids de naissance, de malformations congénitales et des mortinaissances. Leurs nouveau-nés présentaient des risques plus élevés de décès néonatal, post-néonatal et de mortalité infantile.


Télécharger l'article


Dr Guillaume FOND @guillaumefond Hôpitaux Universitaires de Marseille, Responsable Centre Expert Schizophrénie et Dépression Résistante, Responsable Service d'Information Médicale Psychiatrie.




12 juillet 2022

Obésité des patients souffrant de schizophrénie et rôle de l’IPA (Infirmier en Pratique Avancée)

Dans son mémoire pour l’obtention du diplôme d’Etat infirmier de pratiques avancées (DEIPA) (en téléchargement), David Renzi met en évidence la plus-value que peut apporter ce nouveau professionnel (Infirmier en Pratique Avancée) dans la prise en charge de l’obésité chez les patients souffrant de schizophrénie, notamment en termes de coordination des parcours. Plus globalement, il s’intéresse à l’identité de cette profession émergente en psychiatrie.

• Prise en charge de l’obésité chez des patients souffrant de schizophrénie. Rôle de l’infirmier de pratique avancée dans la lutte et la prévention, David Renzi, Mémoire pour le DEIPA, juin 2021


Pour télécharger le mémoire :


Microsoft Word - RENZI.David_MEMOIRE-DEIPA.docx (santementale.fr) 




11 juillet 2022

La Réhab en pratique :"De la pluridisciplinarité au service de l’inclusion dans la cité"

Le centre support Normandie Réhab, en partenariat avec le Nouvel hôpital de Navarre, le Centre Hospitalier du Rouvray, le CHU Caen Normandie, l’ARS Normandie et avec la collaboration de l’Association PositiveMinders, ont organisé un colloque sur la pluridisciplinarité au service de l’inclusion dans la cité.


La Réhab en pratique : partie 1 (9h-10h15) - YouTube

09 juillet 2022

Le Jardi du Dedans » : kit pédagogique créé par le Psycom

Le Jardi du Dedans : kit pédagogique créé par le Psycom, avec le soutien de l’UNICEF France pour : 

  •  Sensibiliser les enfants à la notion de santé mentale : de quoi parle-t-on ? Qu’est-ce qui compose la santé mentale ? Quels sont les éléments qui permettent d’y prêter attention ? Ce qui peut aider quand ça ne va pas…
  • Ouvrir le débat pour lever le tabou sur la santé mentale : est-ce grave si je ne me sens pas bien ? Est-ce que ça veut dire que je suis fou ou folle ? Que vont penser les autres ? Faut-il que j’en parle ? À qui puis-je en parler ?
  • Aider les adultes à aborder ces questions complexes avec les enfants.

Ce kit pédagogique s’adresse aux enfants âgés de 8 à 11 ans. Il est recommandé de l’utiliser en petits groupes (classe, animation en médiathèque, centre de loisirs, etc.). Il comprend des conseils pour les adultes qui souhaitent parler de santé mentale avec les enfants.


Le Jardin du Dedans® se compose :

  •  d’une histoire sous forme d’un kamishibaï (théâtre d’images) composé de 12 planches illustrées,
  •  de deux livrets pédagogiques (1. Avant d’animer, 2. L’animation pas à pas).

Chaque planche du kamishibaï comprend au recto une illustration (vue par le public) et, au verso, le récit lu par la personne qui anime les échanges. Les planches sont glissées l’une après l’autre dans un support en bois appelé, en japonais, butaï (non fourni dans le kit). En l’absence de butaï, les planches peuvent aussi être présentées à la main au public ou via une projection vidéo à partir d’un ordinateur.


L’histoire s’articule autour de quatre grands thèmes :

  •  La santé mentale : éléments de compréhension
  •  Les mouvements et les influences de la santé mentale
  •  Les déséquilibres de la santé mentale et le poids du tabou
  •  Aller mieux, se soigner et s’entraider

Le Jardin du Dedans® peut être commandé gratuitement, sous forme de fichiers à télécharger puis à imprimer.




Le Jardin du Dedans® – Psycom – Santé Mentale Info

08 juillet 2022

Schizophrénie, ergothérapie et soins à domicile

L’accompagnement ergothérapique à domicile peut être très bénéfique pour les personnes souffrant de schizophrénie, pour qui « habiter » ne va pas de soi. Bryan Bauwers a consacré son mémoire de fin d’études en ergothérapie* à ce sujet, en s’appuyant sur des entretiens réalisés auprès de cinq ergothérapeutes.

L’impact de la schizophrénie s’observe notamment au niveau du domicile. En effet, les symptômes de la maladie exposent la personne à des risques sanitaires et sociaux. Avec son expertise en milieu écologique, l’ergothérapeute peut apporter une aide dans plusieurs registres, ce qu’explore ce mémoire. B. Bauwers a mené une recherche qualitative, via des entretiens semi-directifs réalisés auprès de cinq professionnels intervenant à domicile de personnes souffrant de schizophrènes. Via l’instauration d’une relation de confiance et différentes médiations pour évaluer les difficultés du quotidien, l’intervention de l’ergothérapeute permet aux personnes de mieux s’approprier leur domicile et d’acquérir de l’autonomie.


* Le travail de l’ergothérapeute et de la personne atteinte de schizophrénie au sein de son domicile, vers une sécurité chez soi ? Étude qualitative. Bryan Bauwens. Mémoire pour l’Institut de formation en ergothérapie ASSAS, Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, année universitaire 2021-2022. En PDF.



Schizophrénie, ergothérapie et soins à domicile - Santé Mentale (santementale.fr)

07 juillet 2022

[Recherche] : Ils explorent le sommeil des jeunes schizophrènes

Publié le 10 mai 2022


Des troubles du sommeil aspécifiques sont souvent décrits dans la schizophrénie en particulier des troubles du rythme circadien et dans 50 % des cas une plainte d’insomnie modérée à sévère est rapportée par les patients.


Les troubles du sommeil chez les patients à haut risque de schizophrénie ont aussi pu être décrits comme critère de vulnérabilité et comme signe précoce.

En revanche, très peu d’études se sont intéressées spécifiquement au sommeil chez les patients souffrant de schizophrénie à début précoce (avant 18 ans). On sait bien que cette forme de schizophrénie se manifeste souvent par des symptômes plus sévères et davantage de comorbidités neurodéveloppementales et organiques.

Le Dr Cyril Hanin, chef de clinique du service de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent du Pr David Cohen à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière à Paris entend combler cette lacune.


Pour favoriser ses recherches, son laboratoire est soutenu par Biocodex qui l’a honoré de sa bourse soutenant des travaux sur les troubles du sommeil chez l’enfant. Dotée de 5000 € cette bourse, conjointement proposée la Société Française de Recherche et Médecine du Sommeil (SFRMS), permettra au Dr Hanin et à son équipe de décrire les différents troubles du sommeil des « patients avec trouble du spectre de la schizophrénie avec un début précoce » en tenant compte de la place des traitements et toxiques auxquels sont parfois exposés ces enfants et adolescents.


Déjà, en 2021, le Dr Cédric Hanin abordait dans Acta Psychiatrica Scandinavica l’association non fortuite qui pourrait exister entre la schizophrénie et la narcolepsie dans le cadre d’un début très précoce des troubles, avec l’hypothèse d’un neuro-développement altéré comme facteur commun.


Emmanuel Haussy




JIM.fr - Ils explorent le sommeil des jeunes schizophrènes

06 juillet 2022

Comment la phénoménologie inspire-t-elle une posture d’attention et de présence au patient qui est une voie de soin ?

Dès le début du 20e siècle, la phénoménologie s’est intéressée à la santé mentale et au soin psychique. Philosophes et psychiatres ont cherché ensemble des voies nouvelles de soin et de compréhension de la souffrance psychique et de l’existence. Le psychiatre Jean Naudin explique l’apport de la phénoménologie à son métier :

 “Ce qui caractérise l'intérêt des psychiatres pour la phénoménologie et l'intérêt de la phénoménologie pour l'expérience psychiatrique, c’est l’intérêt commun fait pour le style. C'est une approche esthétique du monde qui fait que j'ai choisi ce métier-là.”

Une approche que rejoint Claudia Gaulé, psycho-praticienne en Gestalt-thérapie : “Une des racines de la phénoménologie, c’est l'esthétisme, c'est cet instant de rencontre avec l'autre, de rencontre avec l'environnement où il se passe un moment fait de vibrations émotionnelles. Le message qui est adressé est plus un message de l'ordre poétique plutôt qu'un discours ou un récit, c’est un moment où l’on fait passer quelque chose.

Deux ouvrages inédits de Michel Foucault publiés fin 2021 ont révélé l’intérêt du philosophe pour ces nouvelles approches inspirées de la phénoménologie.

Dans cet épisode, nous explorons différentes pratiques de thérapeutes inspirés par la phénoménologie comme l’analyse existentielle créée par Ludwig Binswanger que la psychanalyste Caroline Gros définit ainsi : “L'analyse existentielle au sens de Ludwig Binswanger, c'est la réunion de courants qui ne sont pas antagonistes, mais qui se marient, qui convergent, qui se sollicitent mutuellement. La psychanalyse d'un côté, la phénoménologie de l'autre. Et c'est avec l'apport de ces deux grandes sources que l'on peut travailler en analyse existentielle”.

Nous parlerons également de la Gestalt thérapie inspirée de la théorie de la perception, de la psychiatrie phénoménologique et serons notamment invités à suivre une séance à l’hôpital de Marseille avec Jean Naudin, et l’un de ses patients.

Un documentaire d’Élise Gruau, réalisé par Marie-Laure Ciboulet.


Une approche existentielle du soin psychique (radiofrance.fr)

05 juillet 2022

[Recherche] : Le cervelet, une région du cerveau clé pour la socialisation

Situé à l’arrière du crâne, le cervelet est une région du cerveau essentielle au contrôle de la fonction motrice, mais il contribue également aux fonctions cognitives supérieures, notamment aux comportements sociaux. Dans une étude récente, un consortium de recherche international comprenant des scientifiques de l’Inserm, de l’Université de Montpellier, du CNRS, de l’Institut de Neurociències Universitat Autònoma de Barcelone (INc-UAB) (Espagne) et de l’Université de Lausanne (Suisse) a découvert comment l’action d’un neurotransmetteur dans le cervelet, la dopamine, module les comportements sociaux via une action sur des récepteurs à dopamine spécifiques appelés D2R. En utilisant différents modèles de souris et des outils génétiques, les chercheurs et chercheuses montrent que des changements dans les niveaux de D2R, dans un type spécifique de cellules du cervelet, modifient la sociabilité et la préférence pour la nouveauté sociale, sans pour autant affecter les fonctions motrices. Ces résultats, publiés dans le journal Nature Neurosciences*, ouvrent la voie à une meilleure compréhension de certains troubles psychiatriques liés à la sociabilité, comme les troubles du spectre autistique (TSA), les troubles bipolaires ou la schizophrénie.

*Cerebellar dopamine D2 receptors regulate social behaviors | Nature Neuroscience



Le cervelet, une région du cerveau clé pour la socialisation | Salle de presse | Inserm

04 juillet 2022

Santé mentale des jeunes : appel aux bonnes volontés

Quelques chiffres alarmants :

43 % des étudiants en détresse psychologique, contre 29 % avant la pandémie (Observatoire de la vie étudiante – OVE –, 2021). Seuls 4 % d’entre eux ont pu consulter un service de santé universitaire ou bureau d’aide psychologique universitaire (OVE, 2021). Et seuls 1 % ont pu bénéficier des « chèques psy » débloqués par le gouvernement (ministère de l’enseignement supérieur, 2022). Le projet RHU PsyCARE dont le GHU Paris psychiatrie & neurosciences est promoteur, développe des essais cliniques afin d'améliorer les fonctions cognitives chez les jeunes et adolescents souffrant des pathologies émergentes.

Vous êtes intéressés ou vous connaissez des gens que ces essais pourraient intéresser ?

Contactez-nous sur scope@ghu-paris.fr Plus d'infos sur notre https://psy-care.fr

03 juillet 2022

Les MDPH formées pour mieux attribuer les nouvelles PCH

De nouvelles PCH complètent l'offre à compter de janvier 2023, notamment pour les personnes avec un handicap psychique ou sourdaveugles. Mais les professionnels des MDPH sont-ils formés pour accueillir ces nouveaux publics ? La CNSA se mobilise.

Ça va bouger du côté de la PCH… A compter du 1er janvier 2023, l'attribution de la Prestation de compensation du handicap sera en effet élargie aux personnes sourdaveugles et à celles vivant avec une altération des fonctions mentales, psychiques ou cognitives ou des troubles neurodéveloppementaux (articles en lien ci-dessous). Ainsi en a décidé le décret du 19 avril 2022. Pour autant, les professionnels des MDPH (Maisons départementales des personnes handicapées) sont-ils préparés pour évaluer correctement les besoins de ces nouveaux publics ? Pas certain…

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