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20 novembre 2024
"Ce sont des personnalités singulières" : comment annoncer un trouble psychique à un nouvel amour ?
PSYCHOLOGIE - Informer un partenaire que l'on est atteint de schizophrénie ou de troubles bipolaires est une question de tempo... et de confiance.
Nouer une relation amoureuse, la broder et l'enrichir relève rarement du long fleuve tranquille. Cela peut s'avérer encore plus compliqué pour les personnes atteintes d'un trouble mental, à l'instar de 13 millions de Français, dont 3 millions souffrent de troubles psychiques sévères.
La première embûche est de choisir le moment adéquat pour en parler à son partenaire. "Cela ne sert à rien de l'évoquer avant que la relation ne s'installe dans la durée", affirme Anne-Victoire Rousselet, psychologue et psychothérapeute spécialisée en thérapie comportementale et cognitive, autrice de "Mieux vivre avec la schizophrénie" (Dunod). "Certains malades ont l'impression d'être malhonnêtes s'ils ne le révèlent pas immédiatement, mais ce n'est pas exact. Il faut qu'une relation de confiance se construise avant d'aborder cette vulnérabilité."
Nouer une relation amoureuse, la broder et l'enrichir relève rarement du long fleuve tranquille. Cela peut s'avérer encore plus compliqué pour les personnes atteintes d'un trouble mental, à l'instar de 13 millions de Français, dont 3 millions souffrent de troubles psychiques sévères.
La première embûche est de choisir le moment adéquat pour en parler à son partenaire. "Cela ne sert à rien de l'évoquer avant que la relation ne s'installe dans la durée", affirme Anne-Victoire Rousselet, psychologue et psychothérapeute spécialisée en thérapie comportementale et cognitive, autrice de "Mieux vivre avec la schizophrénie" (Dunod). "Certains malades ont l'impression d'être malhonnêtes s'ils ne le révèlent pas immédiatement, mais ce n'est pas exact. Il faut qu'une relation de confiance se construise avant d'aborder cette vulnérabilité."
19 novembre 2024
Dépression psychotique : plus qu'une simple dépression nerveuse
La dépression psychotique, considérée comme la forme la plus grave de dépression, touche environ 15 % des personnes souffrant d'épisodes dépressifs majeurs. Ce type de dépression est relativement fréquent et souvent sous-diagnostiqué.
Une page web est consacrée à cette dépression. Voir ci-dessous le sommaire :
Dépression psychotique : plus qu'une simple dépression nerveuse
Définition : qu'est ce que la psychose, ou une crise psychotique ?
Dépression psychotique : un trouble mental qui associe une dépression sévère à des symptômes de psychose
Symptômes : comment se comporte une personne psychotique ?
Symptômes de dépression classique
Symptômes psychotiques spécifiques
Episode psychotique, schizophrénie, trouble délirant : comment différencier ces troubles mentaux d'une mélancolie délirante ?
Comment soigner une dépression psychotique ?
Traitements médicamenteux : antidépresseurs et antipsychotiques
Electroconvulsivothérapie : une technique mobilisée en cas de résistance aux médicaments
Importance du suivi thérapeutique
Dépression psychotique : une des formes les plus sévères de dépression | Elsan
Une page web est consacrée à cette dépression. Voir ci-dessous le sommaire :
Dépression psychotique : plus qu'une simple dépression nerveuse
Définition : qu'est ce que la psychose, ou une crise psychotique ?
Dépression psychotique : un trouble mental qui associe une dépression sévère à des symptômes de psychose
Symptômes : comment se comporte une personne psychotique ?
Symptômes de dépression classique
Symptômes psychotiques spécifiques
Episode psychotique, schizophrénie, trouble délirant : comment différencier ces troubles mentaux d'une mélancolie délirante ?
Comment soigner une dépression psychotique ?
Traitements médicamenteux : antidépresseurs et antipsychotiques
Electroconvulsivothérapie : une technique mobilisée en cas de résistance aux médicaments
Importance du suivi thérapeutique
Dépression psychotique : une des formes les plus sévères de dépression | Elsan
18 novembre 2024
[28 novembre] : Colloque : Qu’est-ce qui ne tourne pas rond ? Prévenir, repérer, accompagner
Jeudi 28 novembre 2024 de 9h00 à 12h00
Qu’est-ce qui ne tourne pas rond ? Prévenir, repérer, accompagner
Co-organisé par l’Institut Pasteur de Lille et la Fondation PILEJE
En présentiel au studio Gabriel, Paris 8ème et en digital en direct.
Sur inscription :
Fondation PiLeJe : https://www.fondation-pileje.com/
16 novembre 2024
[27 novembre] : Colloque Recherche Unafam
Cette édition du Colloque Recherche Unafam s'intéressera aux
"Recommandations de bonnes pratiques : Une voie de progrès vers de bons soins pour tous".
Il se déroulera au Ministère de la santé (14 rue Duquesne, Paris 7ème)
de 9h à 18h le mercredi 27 novembre.
15 novembre 2024
Les Lucioles à Montpellier : 𝘎𝘳𝘰𝘶𝘱𝘦 𝘥𝘦 𝘴𝘰𝘶𝘵𝘪𝘦𝘯 𝘥𝘦́𝘥𝘪𝘦́ 𝘢𝘶𝘹 𝘫𝘦𝘶𝘯𝘦𝘴 𝘢𝘵𝘵𝘦𝘪𝘯𝘵𝘴 𝘥𝘦 𝘵𝘳𝘰𝘶𝘣𝘭𝘦𝘴 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘴𝘢𝘯𝘵𝘦́ 𝘮𝘦𝘯𝘵𝘢𝘭𝘦 𝘦𝘵 𝘢̀ 𝘭𝘦𝘶𝘳𝘴 𝘱𝘳𝘰𝘤𝘩𝘦𝘴.
Saluons la création d'une nouvelle association par un groupe de jeunes à Montpellier.
Ils se décrivent eux-mêmes comme :- un groupe de jeunes motivés à couper le cycle hôpital - vie sociale - rechute.
- un groupe de jeunes cherchant à sensibiliser et faire connaître les troubles/maladies psy.
- un groupe de jeunes voulant apporter des outils et des moyens non médicalisés aux autre
- un groupe de jeunes qui souhaite prévenir et réduire les risques de rechute psychologiques.
- un groupe d'échanges et de discussion basé sur la pair-aidance et le savoir expérientiel de chacun.e.s, pour ne plus se sentir seul face a son/ses troubles
Ils veulent apporter de l'espoir aux jeunes en souffrance psychologique/psychique et qui se sentent dans l'impasse.
- un groupe de jeunes voulant apporter des outils et des moyens non médicalisés aux autre
- un groupe de jeunes qui souhaite prévenir et réduire les risques de rechute psychologiques.
- un groupe d'échanges et de discussion basé sur la pair-aidance et le savoir expérientiel de chacun.e.s, pour ne plus se sentir seul face a son/ses troubles
Ils veulent apporter de l'espoir aux jeunes en souffrance psychologique/psychique et qui se sentent dans l'impasse.
Le groupe de partage sur Whatsapp :
https://chat.whatsapp.com/C9CZneVoovS7Mx7I8Ltl5C
Le mail pour les contacter :
14 novembre 2024
Déstigmatiser les maladies psy : priorité de Barnier en 2025
Après l'annonce de la santé mentale comme Grande cause nationale de 2025, Michel Barnier dévoile les enjeux majeurs : la déstigmatisation, la prévention, le repérage précoce, la recherche et la généralisation des outils de coordination territoriale.
Déstigmatiser les maladies psychiques : priorité du gouvernement en 2025 ? C'est ce qu'a déclaré Michel Barnier, le 10 octobre 2024, lors d'un déplacement dans la Vienne à l'occasion de la Journée de la santé mentale, évoquant notamment de futures "campagnes de sensibilisation". Le Premier ministre, qui avait annoncé en septembre vouloir faire de la santé mentale la "grande cause nationale" en 2025, a promis le "même ordre d'ambition" que pour de grandes causes passées sur le handicap ou le cancer.
Miser sur la prévention et le repérage précoce
Deuxième "enjeu", selon le chef du gouvernement : "la prévention" et le "repérage". "On va généraliser la formation à la prévention, aux premiers secours en santé mentale", a-t-il déclaré. Pour "renforcer la prise en charge de premier recours", Michel Barnier a aussi souhaité "développer, en lien avec les services d'accès aux soins, des filières de psychiatrie permettant de mieux orienter les patients et de les accompagner dans leur prise en charge", ce qui suppose "l'engagement des psychiatres libéraux du secteur et des associations".
Généraliser les outils de coordination territoriale
Autre objectif affiché depuis la Vienne : la généralisation "des outils de coordination territoriale, comme les contrats locaux de santé mentale, qui permettent d'organiser les parcours et de favoriser la mobilisation des acteurs locaux". A plusieurs reprises, le Premier ministre a appelé à "un décloisonnement" et un "travail en commun", "en réseau", "au service de la population".
Tous les ministères sont concernés
Au gouvernement, la ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq, présente dans la Vienne, "portera le projet (...) mais ce n'est pas seulement son sujet. Voilà pourquoi le ministre en charge de la coordination interministérielle s'assurera que tous les ministères fassent de la santé mentale leur affaire", a souligné Michel Barnier, mentionnant l'éducation, le logement ou encore le sport.
Il a aussi remercié un trio à l'œuvre sur la future grande cause : le professeur de psychiatrie Michel Lejoyeux, Angèle Malâtre-Lansac, déléguée générale de l'Alliance pour la santé mentale, et Daniel Fasquelle, le maire du Touquet suivant ces questions au sein de l'Association des maires de France.
"Intensifier" l'effort de recherche sur la santé mentale
Par ailleurs, le chef du gouvernement a dit vouloir "intensifier" l'effort de recherche sur la santé mentale. Il a notamment annoncé le lancement d'un appel à projets, doté d'une enveloppe de 10 millions d'euros dans le cadre du plan France 2030, "pour faire émerger des technologies de santé numériques innovantes comme la télésurveillance à domicile ou des équipements connectés". C'est "un sujet majeur", car "un Français sur cinq est concerné par les questions de santé mentale", a martelé Michel Barnier.
Doubler les maisons des adolescents
Lors de ce déplacement, il a également affirmé sa volonté de "doubler d'ici trois ans" le nombre de maisons des adolescents en France, où l'on compte actuellement 125 de ces structures chargées d'accompagner les jeunes. Ces dispositifs, financés par les Agences régionales de santé et les collectivités territoriales, ont plus précisément pour mission l'accueil, l'information, la prévention et promotion de la santé, l'accompagnement et la prise en charge multidisciplinaire de l'adolescent, de sa famille et des professionnels qui les entourent. L'objectif ? Proposer aux jeunes en difficulté une écoute spécialisée et rapide, à proximité de chez eux, et les orienter éventuellement vers des prises en charge plus spécialisées.
Déstigmatiser les maladies psy : priorité de Barnier en 2025
Déstigmatiser les maladies psychiques : priorité du gouvernement en 2025 ? C'est ce qu'a déclaré Michel Barnier, le 10 octobre 2024, lors d'un déplacement dans la Vienne à l'occasion de la Journée de la santé mentale, évoquant notamment de futures "campagnes de sensibilisation". Le Premier ministre, qui avait annoncé en septembre vouloir faire de la santé mentale la "grande cause nationale" en 2025, a promis le "même ordre d'ambition" que pour de grandes causes passées sur le handicap ou le cancer.
Miser sur la prévention et le repérage précoce
Deuxième "enjeu", selon le chef du gouvernement : "la prévention" et le "repérage". "On va généraliser la formation à la prévention, aux premiers secours en santé mentale", a-t-il déclaré. Pour "renforcer la prise en charge de premier recours", Michel Barnier a aussi souhaité "développer, en lien avec les services d'accès aux soins, des filières de psychiatrie permettant de mieux orienter les patients et de les accompagner dans leur prise en charge", ce qui suppose "l'engagement des psychiatres libéraux du secteur et des associations".
Généraliser les outils de coordination territoriale
Autre objectif affiché depuis la Vienne : la généralisation "des outils de coordination territoriale, comme les contrats locaux de santé mentale, qui permettent d'organiser les parcours et de favoriser la mobilisation des acteurs locaux". A plusieurs reprises, le Premier ministre a appelé à "un décloisonnement" et un "travail en commun", "en réseau", "au service de la population".
Tous les ministères sont concernés
Au gouvernement, la ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq, présente dans la Vienne, "portera le projet (...) mais ce n'est pas seulement son sujet. Voilà pourquoi le ministre en charge de la coordination interministérielle s'assurera que tous les ministères fassent de la santé mentale leur affaire", a souligné Michel Barnier, mentionnant l'éducation, le logement ou encore le sport.
Il a aussi remercié un trio à l'œuvre sur la future grande cause : le professeur de psychiatrie Michel Lejoyeux, Angèle Malâtre-Lansac, déléguée générale de l'Alliance pour la santé mentale, et Daniel Fasquelle, le maire du Touquet suivant ces questions au sein de l'Association des maires de France.
"Intensifier" l'effort de recherche sur la santé mentale
Par ailleurs, le chef du gouvernement a dit vouloir "intensifier" l'effort de recherche sur la santé mentale. Il a notamment annoncé le lancement d'un appel à projets, doté d'une enveloppe de 10 millions d'euros dans le cadre du plan France 2030, "pour faire émerger des technologies de santé numériques innovantes comme la télésurveillance à domicile ou des équipements connectés". C'est "un sujet majeur", car "un Français sur cinq est concerné par les questions de santé mentale", a martelé Michel Barnier.
Doubler les maisons des adolescents
Lors de ce déplacement, il a également affirmé sa volonté de "doubler d'ici trois ans" le nombre de maisons des adolescents en France, où l'on compte actuellement 125 de ces structures chargées d'accompagner les jeunes. Ces dispositifs, financés par les Agences régionales de santé et les collectivités territoriales, ont plus précisément pour mission l'accueil, l'information, la prévention et promotion de la santé, l'accompagnement et la prise en charge multidisciplinaire de l'adolescent, de sa famille et des professionnels qui les entourent. L'objectif ? Proposer aux jeunes en difficulté une écoute spécialisée et rapide, à proximité de chez eux, et les orienter éventuellement vers des prises en charge plus spécialisées.
Déstigmatiser les maladies psy : priorité de Barnier en 2025
13 novembre 2024
Une application pour améliorer la santé mentale grâce à l’alimentation
La Fondation FondaMental vient de lancer une application destinée à aider les personnes atteintes de dépression et à contribuer à la prévention des troubles dépressifs en améliorant leur alimentation.
La Pre Marion Leboyer, directrice générale de la Fondation FondaMental et Rémy Bonnasse, directeur général de DietSensor, en expliquent les principes à Medscape édition française.
« Nous avons de plus en plus de données observationnelles qui montrent un lien entre l’alimentation et le risque de développer une dépression », explique la Pre Marion Leboyer, psychiatre à l’hôpital Henri Mondor (AP-HP), directrice d’une unité Inserm et directrice générale de la Fondation FondaMental. « A partir de ces données, des essais thérapeutiques ont été réalisés et ont mis en évidence que certains aliments sont en capacité de prévenir la dépression, voire d’aider à améliorer la prise en charge des patients ».
Le régime méditerranéen, riche en légumes, fruits, huile d’olive ou encore fruits à coque, est notamment reconnu pour son efficacité pour améliorer la santé mentale. « En agissant sur la flore intestinale, ce type d’alimentation permet notamment de réduire l’inflammation, elle-même associée aux troubles de l’humeur dans 40 % des cas et fréquemment à l’origine d’une résistance aux traitements. Mais aussi d’agir sur les pathologies somatiques souvent associées, comme le syndrome métabolique », détaille-t-elle.
Outils quotidiens pour adopter le régime méditerranéen
Pour mieux le faire connaître au grand public et pour l’aider à adopter des habitudes alimentaires saines, la Fondation FondaMental, en partenariat avec Inicea Santé Mentale et Addictologie, a demandé à la société DietSensor de mettre au point une application mobile.
« Le plus important c’est d’informer l’utilisateur et de lui donner des outils quotidiens pour favoriser le régime, tout en y allant pas à pas », souligne Rémy Bonnasse, directeur général et cofondateur de DietSensor.
Les utilisateurs de l’application, baptisée Food4Mood, reçoivent des conseils et des informations scientifiques sur les liens entre dépression et nutrition, élaborés en partenariat avec le Centre australien « Food and Mood » de la Deakin University.
Idées recettes et liste de courses
Ils peuvent utiliser une boîte à outils pour élaborer des recettes conformes au régime méditerranéen, grâce à des idées de recettes et des listes de courses adaptées.
« Ils peuvent aussi bénéficier de suggestions alimentaires toutes simples pour compléter un repas ou adapter leur liste de courses. C’est comme s’ils avaient la diététicienne au-dessus de leur épaule pour leur expliquer comment faire. Cela permet de modifier petit à petit ses habitudes alimentaires », détaille Rémy Bonnasse.
L’application s’adapte aux besoins de chaque utilisateur en tenant compte d’éventuelles pathologies associées comme le diabète ou l’hypertension. Les utilisateurs peuvent évaluer leur progression en utilisant le score PHQ8, une échelle internationale de mesure de la sévérité de la dépression et le score MEDAS pour évaluer l’adhésion au régime méditerranéen.
L’application Food4Mood est téléchargeable sur l’Apple store ou le Play store (logo avec une pomme rouge).
Elle propose une période d’essai gratuite de 7 jours, puis coûte 13 euros par mois, 25 euros pour 3 mois ou 60 euros pour un an.
« Nous avons voulu que l’application soit payante afin d’engager l’utilisateur. Mais ce prix reste modique, comparé à ce que coûteraient des consultations régulières avec une diététicienne », estime Rémy Bonnasse.
La Fondation FondaMental incitera les professionnels de ses réseaux et des Centres Experts qu’elle coordonne à proposer cette application à leurs patients. En parallèle, elle démarre une étude d’acceptabilité avec une trentaine de patients, en partenariat avec les Centres Experts Dépression Résistante et Troubles Bipolaires du Vinatier – Psychiatrie Universitaire Lyon Métropole.
Les professionnels de santé et centres de soins souhaitant proposer cette application à leurs patients, obtenir davantage d'informations ou s’impliquer dans le projet, peuvent contacter la fondation à l’adresse suivante: recherche@fondation-fondamental.org.
Une application pour améliorer la santé mentale grâce à l’alimentation
La Pre Marion Leboyer, directrice générale de la Fondation FondaMental et Rémy Bonnasse, directeur général de DietSensor, en expliquent les principes à Medscape édition française.
« Nous avons de plus en plus de données observationnelles qui montrent un lien entre l’alimentation et le risque de développer une dépression », explique la Pre Marion Leboyer, psychiatre à l’hôpital Henri Mondor (AP-HP), directrice d’une unité Inserm et directrice générale de la Fondation FondaMental. « A partir de ces données, des essais thérapeutiques ont été réalisés et ont mis en évidence que certains aliments sont en capacité de prévenir la dépression, voire d’aider à améliorer la prise en charge des patients ».
Le régime méditerranéen, riche en légumes, fruits, huile d’olive ou encore fruits à coque, est notamment reconnu pour son efficacité pour améliorer la santé mentale. « En agissant sur la flore intestinale, ce type d’alimentation permet notamment de réduire l’inflammation, elle-même associée aux troubles de l’humeur dans 40 % des cas et fréquemment à l’origine d’une résistance aux traitements. Mais aussi d’agir sur les pathologies somatiques souvent associées, comme le syndrome métabolique », détaille-t-elle.
Outils quotidiens pour adopter le régime méditerranéen
Pour mieux le faire connaître au grand public et pour l’aider à adopter des habitudes alimentaires saines, la Fondation FondaMental, en partenariat avec Inicea Santé Mentale et Addictologie, a demandé à la société DietSensor de mettre au point une application mobile.
« Le plus important c’est d’informer l’utilisateur et de lui donner des outils quotidiens pour favoriser le régime, tout en y allant pas à pas », souligne Rémy Bonnasse, directeur général et cofondateur de DietSensor.
Les utilisateurs de l’application, baptisée Food4Mood, reçoivent des conseils et des informations scientifiques sur les liens entre dépression et nutrition, élaborés en partenariat avec le Centre australien « Food and Mood » de la Deakin University.
Idées recettes et liste de courses
Ils peuvent utiliser une boîte à outils pour élaborer des recettes conformes au régime méditerranéen, grâce à des idées de recettes et des listes de courses adaptées.
« Ils peuvent aussi bénéficier de suggestions alimentaires toutes simples pour compléter un repas ou adapter leur liste de courses. C’est comme s’ils avaient la diététicienne au-dessus de leur épaule pour leur expliquer comment faire. Cela permet de modifier petit à petit ses habitudes alimentaires », détaille Rémy Bonnasse.
L’application s’adapte aux besoins de chaque utilisateur en tenant compte d’éventuelles pathologies associées comme le diabète ou l’hypertension. Les utilisateurs peuvent évaluer leur progression en utilisant le score PHQ8, une échelle internationale de mesure de la sévérité de la dépression et le score MEDAS pour évaluer l’adhésion au régime méditerranéen.
L’application Food4Mood est téléchargeable sur l’Apple store ou le Play store (logo avec une pomme rouge).
Elle propose une période d’essai gratuite de 7 jours, puis coûte 13 euros par mois, 25 euros pour 3 mois ou 60 euros pour un an.
« Nous avons voulu que l’application soit payante afin d’engager l’utilisateur. Mais ce prix reste modique, comparé à ce que coûteraient des consultations régulières avec une diététicienne », estime Rémy Bonnasse.
La Fondation FondaMental incitera les professionnels de ses réseaux et des Centres Experts qu’elle coordonne à proposer cette application à leurs patients. En parallèle, elle démarre une étude d’acceptabilité avec une trentaine de patients, en partenariat avec les Centres Experts Dépression Résistante et Troubles Bipolaires du Vinatier – Psychiatrie Universitaire Lyon Métropole.
Les professionnels de santé et centres de soins souhaitant proposer cette application à leurs patients, obtenir davantage d'informations ou s’impliquer dans le projet, peuvent contacter la fondation à l’adresse suivante: recherche@fondation-fondamental.org.
Une application pour améliorer la santé mentale grâce à l’alimentation
12 novembre 2024
[22 novembre] Journée d’étude : Entre accompagnement et entraide mutuelle, quel chemin pour le travail social ?
Vendredi 22 novembre de 9h à 17h
Organisateurs : GEM de Haguenau, l’Azimut et Social à venir (Association de soutien à la formation et aux métiers du social)
Les champs sociaux, médico-sociaux et sanitaires sont actuellement traversés par des réflexions profondes liées au pouvoir d’agir des “usagers”. S’y entremêlent enjeux démocratiques, autodétermination, co-construction, consentement ou encore libre adhésion.
Mais est-il possible d’aborder le pouvoir d’agir sans questionner les relations de pouvoir dans leurs dimensions systémiques ?
En ce sens, nous souhaitons orienter nos réflexions à partir de la structure dans son ensemble, en proposant une analyse du lien entreAction Sociale et Économie Sociale et Solidaire. Pourcela, l’expérience des Groupes d’Entraide Mutuelle (GEM), tant au niveau de la vie quotidienne que dans l’autogestion du lieu, semble pouvoir nourrir nos échanges
Inscription pour la journée et / ou pour le repas : accueil@socialavenir.eu
Inscription pour la journée et / ou pour le repas : accueil@socialavenir.eu
11 novembre 2024
Clozapine et schizophrénie : des effets secondaires graves identifiés dans une étude menée sur 25 ans
Une étude approfondie menée par l’Université d’Helsinki* pointe les effets secondaires sérieux de la clozapine, un médicament puissant utilisé pour traiter la schizophrénie. Cette recherche montre que l’utilisation prolongée de la clozapine peut engendrer un risque accru de pneumonie et d’obstructions intestinales, contribuant ainsi à une hausse significative de la mortalité chez les patients.
Clozapine : un traitement réservé aux cas de schizophrénie résistants aux autres traitements
La clozapine est la seule option thérapeutique approuvée aux États-Unis pour les patients souffrant de schizophrénie résistante aux traitements conventionnels. Ce médicament cible les patients pour qui les antipsychotiques classiques ne sont pas efficaces, représentant environ 20 % des cas de schizophrénie. Retirée du marché dans les années 1970 en raison de risques élevés d’agranulocytose (chute dangereuse des globules blancs chez environ 2 % des utilisateurs), la clozapine a été réintroduite aux États-Unis après son approbation par la Food and Drug Administration (FDA) en 1989.
Clozapine : un traitement réservé aux cas de schizophrénie résistants aux autres traitements
La clozapine est la seule option thérapeutique approuvée aux États-Unis pour les patients souffrant de schizophrénie résistante aux traitements conventionnels. Ce médicament cible les patients pour qui les antipsychotiques classiques ne sont pas efficaces, représentant environ 20 % des cas de schizophrénie. Retirée du marché dans les années 1970 en raison de risques élevés d’agranulocytose (chute dangereuse des globules blancs chez environ 2 % des utilisateurs), la clozapine a été réintroduite aux États-Unis après son approbation par la Food and Drug Administration (FDA) en 1989.
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10 novembre 2024
Psychose : une thérapie utilisant des avatars semble prometteuse pour aider les patients qui entendent des voix
Entendre des voix est un symptôme courant des troubles psychotiques, notamment de la schizophrénie. Ces voix, parfois malveillantes et autoritaires, peuvent être très angoissantes pour le patient. Les traitements existants sont peu efficaces face à ces hallucinations auditives persécutrices. Une nouvelle thérapie numérique, mise au point par des chercheurs britanniques, propose d’incarner ces voix sous forme d’avatars. Le patient peu dès lors entamer un véritable « dialogue en face à face » avec les voix qui le hantent.
Environ 60% à 70% des personnes atteintes de schizophrénie entendent des voix angoissantes. Ces hallucinations auditives sont pénibles et nuisent grandement à la qualité de vie. La thérapie cognitivo-comportementale peut être utile, mais prend du temps. En outre, les recherches montrent que ses effets sont limités. « Il était donc essentiel que nous commencions à étudier de nouvelles formes de thérapie plus efficaces et plus courtes », a déclaré le professeur Thomas Craig, de l’Institut de psychiatrie, de psychologie et de neurosciences du King's College de Londres...
Psychose : une thérapie utilisant des avatars semble prometteuse pour aider les patients qui entendent des voix - Science et vie
Environ 60% à 70% des personnes atteintes de schizophrénie entendent des voix angoissantes. Ces hallucinations auditives sont pénibles et nuisent grandement à la qualité de vie. La thérapie cognitivo-comportementale peut être utile, mais prend du temps. En outre, les recherches montrent que ses effets sont limités. « Il était donc essentiel que nous commencions à étudier de nouvelles formes de thérapie plus efficaces et plus courtes », a déclaré le professeur Thomas Craig, de l’Institut de psychiatrie, de psychologie et de neurosciences du King's College de Londres...
Psychose : une thérapie utilisant des avatars semble prometteuse pour aider les patients qui entendent des voix - Science et vie
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