Tribune
Le
plan psychiatrie et santé mentale annoncé le 11 juin par le
gouvernement manque d’une approche globale, estime, dans une tribune au
« Monde », un collectif de professionnels de santé et de personnes
concernées par un trouble psychique, qui plaide pour une stratégie
interministérielle dotée de moyens pérennes.
Notre
collectif Santé mentale grande cause nationale représente plus de 3 400
organisations mobilisées de longue date pour faire de la santé mentale
une priorité politique. Face à l’urgence, nous prenons acte des récentes
annonces du gouvernement, mais appelons à aller plus loin pour porter
une vision ambitieuse, pluriannuelle et transversale.
Le plan santé mentale et psychiatrie,
annoncé le 11 juin par le ministre chargé de la santé et de l’accès aux
soins, Yannick Neuder, constitue un signal fort : repérage et
intervention précoces, dès l’école ; investissements dans les centres
médico-psychologiques ; soutien aux équipes mobiles ; ou encore suivi
post-crise. Ce sont des réponses concrètes qui redonnent du souffle à
une psychiatrie publique en grande tension.
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Liste des premiers signataires : Sandrine Broutin, directrice générale de la Fondation Falret ; Aude Caria, directrice de l’organisme public Psycom ; Dominique Guillot, président de l’association Argos 2001 ; Marie-Odile Krebs, présidente du réseau Transition ; Pierrick Le Loeuff, délégué général du Collectif national des groupes d’entraide mutuelle (Cnigem) ; Denis Leguay, président de Santé mentale France ; Angèle Malâtre-Lansac, déléguée générale d’Alliance pour la santé mentale ; Clémence Monvoisin, présidente de l’Innovation citoyenne en santé mentale (ICSM) et du festival Facette ; Maéva Musso, présidente de l’Association des jeunes psychiatres et des jeunes addictologues (AJPJA) ; Déborah Sebbane, directrice du Centre collaborateur OMS pour la recherche et la formation en santé mentale (CCOMS). Liste complète à retrouver sur ce site.