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13 décembre 2025

Guide : "Santé mentale, si on osait en parler ?"

Pour mieux informer et orienter, le Groupe VYV propose un guide pratique, élaboré avec des experts dont le Psycom. 

Son objectif : aider chacun à comprendre la santé mentale et à agir pour la préserver.

12 décembre 2025

Santé mentale : la psychiatrie peut-elle se passer de la contention ?

On pensait cette pratique révolue. Pourtant, en France, des personnes souffrant de troubles psychiques continuent de subir des contentions dites « mécaniques », où le patient est maintenu à un lit à l’aide de sangles aux poignets, aux chevilles et à la poitrine. 

« Une dizaine d’infirmiers m’ont pris et m’ont attaché, je ne comprenais pas ce qu’il se passait, se souvient Julien, 35 ans, qui, en 2017, s’est fait emmener aux urgences par les pompiers. Je me suis retrouvé ligoté à une table pendant quatre ou cinq heures, alors que je m’étais fait pipi dessus. » 

Le jeune homme avait déjà fait deux séjours en psychiatrie pour traiter sa bipolarité, mais n’avait jamais été attaché. Dans les services de soins sans consentement, sur 220 établissements, seuls 32 affirment ne pas pratiquer la contention, d’après une étude [PDF] de l’Institut de Recherche et de Documentation en Economie de la Santé (Irdes) datant de 2022. Rien que cette année-là, sur près de 76 000 patients, ce sont donc presque 8 000 d’entre eux qui ont été attachés. 

« Nous n’avions aucune données fiables auparavant concernant la contention, explique Magali Coldefy, chercheuse pour l’Irdes, spécialiste en santé mentale. Quand on compare avec nos voisins européens, la France se situe dans la moyenne supérieure. »

Santé mentale : la psychiatrie peut-elle se passer de la contention ?

11 décembre 2025

[18 décembre] : Ciné-débat avec le CinéPsy

En collaboration avec le CinéPsy (internes en psychiatrie), l'UNAFAM organise un ciné-débat autour du film "Memory",  réalisé par Michel Franco.


📅 Jeudi 18 décembre 2025 à 20h

📬Cinéma Star, 27 Rue du Jeu-des-Enfants à Strasbourg

Synopsis
Sylvia se rend depuis 13 ans aux réunions des Alcooliques Anonymes (AA). Elle travaille dans l’aide sociale, dans un foyer pour déficients, a une fille, et semble avoir retrouvé un équilibre. Lors d’une réunion d’anciens élèves, elle est abordée par Saul, qui la suit jusqu’à chez elle et reste planté devant son appartement sous la pluie. Récupéré par son frère et sa nièce, celui-ci est en fait atteint de la maladie d’Alzheimer, sa fille l’obligeant désormais à porter un collier, avec un numéro d’urgence pour les fois où il se perd. Mais pour Sylvia, les problèmes de mémoire de celui-ci, en font un réceptacle possible, pour évoquer un passé douloureux…
À l’issue de la projection, un débat autour du rôle de la mémoire et de l’oubli dans la reconstruction de soi, et l’importance du partage et de la résilience, sera animé par : 
  • Dr Philippe Meyer, psychiatre référent à la CUMP (Cellule d’Urgence Médico-Psychologique) 
  • Mme Nathalie JAEGGY, formatrice infirmière cadre, représentante de l'Unafam 67

⌛️Réservations conseillées, sur le site du cinéma via ce lien avec un tarif préférentiel de 5€ à 6 €, ou directement sur place.

10 décembre 2025

Psychiatrie : les droits des mineurs hospitalisés sont bafoués

Le contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) réclame la création d’un statut du mineur hospitalisé en psychiatrie pour que cesse la violation de ses droits, notamment l’usage de la contention et de l’isolement hors de tout cas, ainsi qu’un plan de réhabilitation de la pédopsychiatrie.

Atteintes aux droits fondamentaux et recours massif et injustifié à l’isolement et à la contention : l’alerte du contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL), publiée sous forme d’avis au Journal officiel ce 4 décembre 2025, jette une lumière crue sur les conditions de prise en charge des mineurs en psychiatrie. 

Et ce n’est pas tant les acteurs du soin qui sont ciblés (même si sont soulignés le délabrement de certains services hospitaliers et l’approche inadaptée de certains professionnels), que les autorités. La contrôleuse générale Dominique Simonnot dénonce « le décalage entre les obligations de l'État en matière de protection des droits des enfants et l'insuffisante protection des droits du mineur en établissement de santé mentale », qui conduit à ce que « les patients les plus vulnérables sont ceux que la loi protège le moins ».

Psychiatrie : les droits des mineurs hospitalisés sont bafoués, alerte le CGLPL | Le Quotidien du Médecin | Spécialités | Psychiatrie

09 décembre 2025

Stéphane Cognon, rétabli de la schizophrénie et devenu pair-aidant professionnel

Ce patient expert de 57 ans coanime notamment des ateliers de psychoéducation auprès de personnes hospitalisées ou en ambulatoire au GHU Paris psychiatrie & neurosciences. Pour lui, son métier aide à "renverser le rapport traditionnel entre l’institution sachante et le patient qui subit".

https://www.lemonde.fr/sante/article/2025/11/25/stephane-cognon-retabli-de-la-schizophrenie-et-devenu-pair-aidant-professionnel_6654726_1651302.html

08 décembre 2025

2026 : Reconduction de la grande cause nationale dédiée à la santé mentale !

La reconduction en 2026 de la grande cause dédiée à la santé mentale est saluée, mais les associations demandent des soins accessibles, une psychiatrie réorganisée et un soutien aux personnes en situation de handicap psychique.

La « grande cause nationale » 2026 sera, comme en 2025, dédiée à la santé mentale avec des « actions plus concrètes ». Matignon a annoncé, le 27 novembre 2025, cette prolongation après une réunion entre Sébastien Lecornu, la ministre de la Santé Stéphanie Rist et l'ex-Premier ministre Michel Barnier. Cette cause, annoncée par ce dernier en septembre 2024 puis lancée en janvier 2025, a « ouvert un nouveau chapitre dans la manière d'aborder la santé mentale en France : une parole simple, directe, bienveillante et accessible partout sur le territoire », juge Matignon dans un communiqué.

Une réforme saluée par les associations

« L'Unafam approuve cette reconduction, qui continue à briser le silence afin qu'aucune personne n'ait plus honte de s'exprimer lorsqu'elle, ou son proche, a une difficulté de santé mentale. Néanmoins, cet élan doit s'accompagner de mesures concrètes et d'une nécessaire réorganisation de la psychiatrie », explique-t-elle dans un communiqué le 28 novembre. Pour l'Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapés psychiques, « l'accès aux soins reste difficile et trop inégal selon les territoires, avec pour conséquence une errance médicale quasi-systématique », et la prise en charge peut « s'avérer traumatisante », notamment par l'usage de la contention pour des milliers de patients.

Améliorer l'accès précoce aux soins psychiatriques

La présidente de l'association, Emmanuelle Rémond, citée dans le communiqué, souhaite que le gouvernement « coordonne l'action interministérielle nécessaire pour améliorer la prévention, l'accès précoce à des soins psychiatriques de qualité et soutienne dans leur environnement toutes les personnes confrontées à une maladie psychique ».
De son côté, la Fédération de l'hospitalisation privée en psychiatrie (FHP Psy) a perçu comme « un signal fort » la prolongation de la grande cause, mais jugé que « la réalité reste dramatique : des milliers de personnes en souffrance psychique attendent des soins, alors que des services existent. Le problème n'est pas l'infrastructure : c'est l'organisation ». « Sans financement ni plan structurant (...) nous laissons perdurer 6 à 12 mois d'attente », a affirmé dans un communiqué cette organisation.

Santé mentale des jeunes en crise : urgence d'agir !

Avant l'annonce jeudi de Matignon, la Fédération des hôpitaux publics français avait interpellé le Premier ministre Sébastien Lecornu pour lui demander de reconduire la grande cause mais aussi de la dédier à la santé mentale des jeunes, vu « la gravité de la crise qui les frappe ». « Tant reste à faire. À l'hôpital, le manque d'effectif se fait toujours ressentir, et les services de psychiatrie restent saturés », « les centres médico-psychologiques (CMP) publics connaissent également de grandes difficultés », de sorte que les patients ont « un accès aux soins toujours plus difficile », avait notamment souligné la FHF dans un courrier transmis à l'AFP.

Santé mentale : grande cause prolongée, actions réclamées

07 décembre 2025

Santé mentale : faut-il s’inquiéter pour nos ados ?

En cette année 2025 où la santé mentale a été érigée en grande cause nationale, celle des jeunes Français a fait l’objet de multiples enquêtes. Leurs conclusions s’accordent sur un point : l’état de santé mentale des jeunes, en particulier celui des adolescents, se dégrade. 

Comment expliquer ce phénomène, et que peut-on faire en tant que parent ? Éléments de réponse.

- Santé mentale des jeunes : quel état des lieux ?
- Pourquoi les filles semblent-elles plus touchées ?
- Quelles sont les causes de cette dégradation ?
- Comment agir en tant que parent pour aider son enfant ?

Santé mentale : faut-il s’inquiéter pour nos ados ? | Harmonie Santé

05 décembre 2025

La plateforme "Tel Pharma" sécurise l’usage des psychotropes

Dans la Nièvre, la plateforme « Tel Pharma » a été mise en place par le Centre hospitalier Pierre Lô pour sécuriser l’usage des psychotropes. 

Destinée aux patients et aux professionnels, elle a pour but d’informer et de répondre à toutes questions liées aux traitements, de prévenir les ruptures de soin en soutenant l’alliance thérapeutique. Cette initiative a été primée lors de la deuxième édition du Challenge Patient 2025 : "Et chez vous, comment le patient participe-t-il à la sécurité des soins ?"

Posez vos questions au 03 86 69 40 33 du lundi au vendredi de 8h à 18h pour obtenir un avis, gratuit.

La plateforme “Tel Pharma” sécurise l'usage des psychotropes - Santé Mentale

04 décembre 2025

[Insolite] : Consulter avec son chien sous le bureau pour améliorer sa santé mentale

Alors que les textes de loi sont assez vagues sur la présence d’un animal de compagnie au sein du cabinet des médecins, certains ont choisi de consulter en présence de leur chien. Deux thèses de médecine générale font un tour d’horizon de l’impact de cette pratique sur la santé mentale du médecin et sur la place prise par l’animal pendant les consultations.

Les entreprises et les collectivités autorisant la présence des animaux sur le lieu de travail dans le cadre du « Pet at Work » sont de plus en plus nombreuses : sur 10 employés qui viennent sur leur lieu de travail accompagnés de leur animal, huit déclarent un impact positif de cette présence sur leur implication. 60 % d’entre eux se perçoivent moins stressés, 39 % estiment que la communication dans l’équipe est améliorée et 17 % se trouvent plus productifs et efficaces. À un moment où les animaux sont de plus en plus naturellement acceptés dans les établissements médico-sociaux (thérapie assistée par l’animal), que peut-on dire de la situation des cabinets médicaux ?

Le premier constat est que le cadre réglementant la présence d’un chien dans l’espace de consultation reste flou. Si l’article R1112-48 du Code de la santé publique proscrit la présence d’animaux dans les établissements hospitaliers, cette interdiction ne s’étend pas aux cabinets médicaux libéraux, laissant place à des réponses variées. Or, selon le Conseil national de l’Ordre des médecins, la présence d’animaux dans les cabinets n’est pas autorisée pour des raisons d’hygiène, de sécurité et d’allergies.

S’interrogeant sur la réalité pratique de la présence de canidés dans les cabinets, deux jeunes médecins ont consacré leur thèse, en 2025, à ce sujet....

Consulter avec son chien sous le bureau pour améliorer sa santé mentale | Le Quotidien du Médecin | Libéral / Soins de ville | Exercice

03 décembre 2025

Troubles mentaux : et si c’était à cause des modifications d'un seul gène ?

Pour la première fois, il a été démontré que les mutations du gène GRIN2A pouvaient provoquer le développer d’une maladie mentale, comme la schizophrénie.

Schizophrénie, dépression, anxiété… Jusqu’à présent, les preuves montraient que ces troubles mentaux résultaient de l'interaction de nombreux facteurs, notamment génétiques. Mais dans une récente étude, parue dans la revue Molecular Psychiatry* des scientifiques l'Institut de génétique humaine du Centre hospitalier universitaire de Leipzig (Allemagne) ont révélé le rôle joué par un seul gène dans le développement de ces maladies.

Dans le cadre de leurs travaux, ils sont partis d’un constat : "il a été récemment identifié que des variants rares du gène GRIN2A, codant pour la sous-unité GluN2A du récepteur N-méthyl-D-aspartate (NMDAR), confèrent un risque important de schizophrénie." Afin de déterminer la prévalence des troubles mentaux chez les personnes présentant des troubles liés à GRIN2A, qui joue un rôle central dans la régulation de l'excitabilité électrique des cellules nerveuses, l’équipe a analysé les données de 121 adultes porteurs d'une altération du gène GRIN2A. Ensuite, ils ont recherché la présence de symptômes psychiatriques chez ces patients.

*GRIN2A null variants confer a high risk for early-onset schizophrenia and other mental disorders and potentially enable precision therapy | Molecular Psychiatry

Troubles mentaux : et si c’était à cause des modifications d'un seul gène ?