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22 octobre 2025

[Livre] : À la table des loups

Adam Rapp ; Editions du Seuil ; parution 22/08/25 (512 pages) ; Traduit de l’anglais (États-Unis) par Sabine Porte

Des années 50 à nos jours, un grand roman américain qui évoque les racines du mal avec une puissance et une intelligence rares.

Lorsque les frère et sœurs Larkin quittent le nid familial, chacun poursuit un fragment du rêve américain. Myra est infirmière en prison tout en élevant son fils, Lexy incarne la bourgeoisie des banlieues chic, Fiona plonge dans la bohème new-yorkaise, et Alec, autrefois enfant de chœur, disparaît dans les méandres de l’Amérique profonde. Si leurs existences sont radicalement différentes, une constante semble les rapprocher : la violence la plus sauvage rôde autour d'eux et, à leur insu, la mort les frôle à plusieurs reprises. Puis leur mère commence à recevoir d’inquiétantes cartes postales, dont elle choisit d’ignorer le message.
Adam Rapp excelle à raconter cette histoire familiale qui se déroule sur près de soixante ans et se lit le souffle court. Avec finesse, il explore comment les non-dits, la maladie mentale et l’exposition à la violence, quelle que soit sa forme, influencent les vies au fil du temps et sur plusieurs générations. D’une langue vive et précise, il révèle ce qui, bien souvent, se cache sous le vernis de la normalité.

21 octobre 2025

Les anticorps de lama : nouvelle piste thérapeutique contre la schizophrénie

Des scientifiques de l'Institut de génomique fonctionnelle (IGF) viennent de concevoir un nanocorps issu d’anticorps de lamas, capable d’activer spécifiquement un récepteur au glutamate impliqué dans la régulation de l’activité des neurones. L’effet thérapeutique de ces nanocorps a été évalué dans deux modèles précliniques de la schizophrénie.

20 octobre 2025

[Podcast] : Comment l'environnement de chacun impacte-t-il sa santé mentale ?

Podcast (37mn) publié le mercredi 24 septembre 2025

Les avancées scientifiques en santé environnementale permettent aujourd’hui d'affiner notre compréhension de l'impact des expositions individuelles sur le risque de développer un trouble psychique. Où en est plus précisément la recherche ? Quels sont les mécanismes d’action en cause ?

Avec Baptiste Pignon, psychiatre et chercheur à l’INSERM

Quels sont les liens entre exposition au long cours à la pollution atmosphérique et santé mentale ? Des études récentes montrent l'influence de la pollution de l'air, et notamment l’exposition aux particules fines, sur l’augmentation du risque de schizophrénie et de troubles du spectre de l'autisme. D’autres s’intéressent à l’impact du réchauffement climatique sur la santé mentale. Ces nouvelles données changent-elles l’approche de ces troubles mentaux et de leur prévention ?

Comment l'environnement de chacun impacte-t-il sa santé mentale ? | France Inter

19 octobre 2025

[Livre] : Santé mentale : contention et isolement, des pratiques de plus en plus décriées, mais toujours vivaces

Par Victor Dhollande ⸱ Mercredi 24 septembre 2025

Malgré les avancées scientifiques dans le domaine de la psychiatrie, encore 8.000 patients ont été soumis à ces pratiques en 2022. Témoignage d'une patiente qui a vécu plusieurs expériences traumatiques : contention, isolement. Un vécu qu'elle a décidé de raconter dans un livre*.

Il y a 20 ans, Philippa Motte traverse un épisode maniaque d’une rare intensité. Après avoir arpenté le bitume parisien pendant plusieurs jours, elle perd pied. Internée, elle ne comprend pas, se débat et finit par être maîtrisée de force. "On m'a mise dans une pièce fermée à clé, au départ sans me donner beaucoup d'explications", raconte-t-elle. "J'étais très agitée, et la réponse à ce comportement, ça a été la contention. On est venu, avec une ceinture en cuir, avec deux poignées sur le côté. C'est tellement brutal ! Ce qui est extrêmement frappant, c'est le degré de peur, même de terreur dans lequel j'étais."

Santé mentale : contention et isolement, des pratiques de plus en plus décriées, mais toujours vivaces | France Inter

*Livre "Et c’est moi qu’on enferme" ; Philippa Motte ; Editions Stock ; paru le 07/05/25

18 octobre 2025

[Reportage] : Bienvenue dans un groupe de paroles...

Les parents face aux troubles psychiatriques de leurs enfants à la maison, "je ne sais plus comment faire, j'ai tout essayé"

Avant ou après les crises aiguës qui nécessitent une hospitalisation, les personnes atteintes de maladies psychiatriques sévères trouvent refuge chez leurs proches. Les parents se retrouvent ainsi tiraillés entre le besoin de protéger et la nécessité de fixer des limites à leurs enfants majeurs.

Il est un peu plus de 18 heures quand Michelle Escudié prend la parole. Autour d'elle, assis en cercle, une vingtaine de personnes de tous âges. L'ambiance est feutrée, des chuchotements ici ou là, quelques sourires. "Bonjour à tous et bienvenue dans ce groupe de paroles d'aidants", déclare d'une voix chaleureuse la coordinatrice de ce groupe de parole d'aidants psychiatriques.

Pendant cinq minutes, elle commencera par rassurer les nouveaux venus : s'ils le souhaitent, ils peuvent s'exprimer sans peur. L'anonymat dans ce groupe de parole mensuel d'aidants psychiatrique est non seulement demandé mais requis. Certains d'entre eux sont là de manière quasi clandestine. "Surtout, ne donnez pas de détails trop précis : mon fils risquerait de savoir que je suis venue, nous glisse après coup une participante. S'il le sait, tout pourrait s'effondrer."

"Tout", c'est cette relation de confiance si fragile tissée entre les parents et leurs enfants malades. D'abord parce que, dans les premiers temps, ils refusent d'admettre leur maladie. Et rejettent toute proposition d'aide. "Il devient très agressif dès que je lui parle du psychiatre ou de maladie", dit Vera, la quarantaine, la voix tremblante. Son fils, adulte, s'est mis à délirer depuis quelques mois, des hallucinations qu'elle reconnaît quand il en a, mais qu'il refuse d'assimiler à des symptômes pathologiques. Vera a encore une fille mineure. Pour sa sécurité et son bien-être, elle voudrait voir son fils suivi. "Mais je ne sais plus comment faire, j'ai tout essayé", souffle-t-elle.

16 octobre 2025

[Recherche] : Nectarine, une équipe vitaminée pour améliorer les soins en santé mentale

Une nouvelle équipe-projet, dénommée Nectarine, vient de voir le jour à l’antenne Inria de Strasbourg. Son noyau ? Les expériences psycho-physiques, l’IA, l’analyse de données, la modélisation et la simulation. Son nectar ? Faciliter la mise au point de traitements neuromodulateurs non invasifs au service de la santé mentale. Présentation avec son fondateur, Axel Hutt.

Des défis majeurs en santé mentale

Axel Hutt a entamé des études en physique dans les années 1990, mais a très vite pivoté vers les neurosciences computationnelles et n’en est (presque) plus jamais sorti. À tel point qu’aujourd’hui, le chercheur a créé au sein du Centre Inria de l’Université de Lorraine une nouvelle équipe dans ce domaine, baptisée Nectarine (Neuromodulation par mEdiCamenTs phARmacologIques et NumériquEs). Elle s’appuie sur les travaux qu’Axel Hutt, jusqu’ici rattaché à l’équipe-projet Mimesis, mène depuis 2019 en collaboration étroite avec l’équipe Inserm UMR 1329 "Strasbourg Translational Neuroscience & Psychiatry".

« Nous travaillons conjointement sur deux axes principaux : le déficit de l’attention et les troubles de la perception du temps chez les patients schizophrènes », indique Axel Hutt. Il faut dire que les défis à relever dans un cas comme dans l’autre sont conséquents : « Il existe des médicaments contre les déficits de l’attention, mais on sait qu’au bout de quelques années, le corps s’adapte et le traitement perd en efficacité, poursuit le chercheur. Quant à la problématique de la perception du temps dans la schizophrénie, elle empêche les patientes et patients d’anticiper les modifications de leur environnement ou les actions de leur entourage, ce qui leur complique grandement la vie. » Axel Hutt espère donc trouver de nouvelles pistes de traitement, pour la schizophrénie comme pour les TDA.

S’appuyer sur la modélisation pour améliorer les traitements

Pour cela, il a adopté une approche originale, inspirée de ses quatre années passées à la Deutsche Wetterdienst (entre 2015 et 2019), l’équivalent allemand de Météo France. « L’atmosphère est si complexe que les météorologues ne disposent pas d’un modèle parfait qui explique l’impact de chacun des paramètres en jeu, explique-t-il. En revanche, ils ont élaboré des modèles qui suffisent à prédire avec efficacité la météo. »

Dans le cadre de Nectarine, il compte procéder de la même façon : se passer de la connaissance (encore inaccessible aujourd’hui) du fonctionnement précis du cerveau, mais s’appuyer sur des modèles décrivant certains mécanismes pour améliorer la neuromodulation, c’est-à-dire l’utilisation de traitements (ici non invasifs) modifiant l’activité cérébrale chez des patientes et patients atteints de pathologies cérébrales. Une méthode appliquée dans deux thèses, coencadrées par Axel Hutt avec Anne Bonnefond et Anne Giersch, de l’UMR 1329.

Une thèse sur l’attention, l’autre sur la schizophrénie

La première thèse se concentre donc sur le déficit d’attention, avec en traitement testé le neurofeedback. La doctorante, Negin Majzoubi, a déjà mené des expériences psycho-physiques auprès de douze volontaires : elles et ils ont participé à un jeu cognitif qui teste l’attention, soit sans feedback, soit avec une image positive ou négative qui s’affichait lorsque la réponse était exacte ou non.

« Nos premiers résultats confirment ce qu’avaient commencé à montrer d’autres études : le neurofeedback améliore l’attention ; les temps de réponse sont réduits et le taux de bonnes réponses augmente », dévoile Axel Hutt. « C’est d’ailleurs assez logique : nous sommes tous plus motivés à travailler, et donc plus performants, lorsque nous obtenons un retour positif sur nos accomplissements. »

L’expérience sera renouvelée à l’automne, mais cette fois en observant également les ondes cérébrales des participants grâce à l’EEG (électroencéphalogramme). Ces données permettront de mieux comprendre ce qui se passe au niveau cérébral, mais surtout de faire ensuite appel à l’IA pour traiter les données. L’objectif ? En tirer un modèle qui permette d’adapter le neurofeedback en fonction de prédictions afin d’en faire un traitement le plus efficace possible.

La deuxième thèse vise quant à elle à établir si la stimulation magnétique transcrânienne (TMS), appliquée au niveau du cervelet, peut aider à améliorer la prédiction du temps chez les patients schizophrènes. Là encore, la doctorante Telma Nette, mène à la fois des expériences psycho-cognitives et des mesures EEG. « Le principe est le même : tester un traitement et tirer de ces observations, qui varient en fonction de chaque patient, un modèle générique qui nous permette ensuite d’améliorer le traitement pour tous les patients », reprend Axel Hutt.

Déficits de l’attention : à la recherche d’un protocole simple

De son côté, le chercheur souhaite aussi se lancer dans l’analyse des données d’une expérience menée il y a deux ans par un étudiant en master sur les battements binauraux (à basse fréquence) afin d’en observer les effets sur la relaxation ou la concentration. Un article sur le sujet est d’ailleurs en cours de publication. « Mon rêve serait qu’un jour, les patientes et patients qui souffrent d’un déficit de l’attention puissent bénéficier d’un protocole simple pour se traiter eux-mêmes au quotidien », espère Axel Hutt.

Les collaborations et les horizons du spécialiste des neurosciences ne s’arrêtent pas là. Par exemple, il travaille également avec l’université d’Ottawa, au Canada, sur des théories mathématiques en neurosciences, ou encore avec l’Université de Fribourg, en Allemagne, pour laquelle il réalise l’analyse de données EEG d’expériences de neuromodulation.

Des traitements non invasifs en ligne de mire

Enfin, une demande de bourse est sur le point d’être déposée en collaboration avec l’Inci (Institut des neurosciences cellulaires et intégratives). « Notre objectif est de financer une thèse pour tester un algorithme, mis au point par un ancien doctorant, destiné à la neurostimulation en boucle fermée », détaille Axel Hutt. « Nous savons en effet que dans le cas d’une psychose par exemple, la puissance des ondes alpha est trop faible et celle des ondes gamma trop élevée. L’algorithme établi peut en théorie optimiser la neurostimulation pour chaque patient afin d’effacer ces déséquilibres et nous souhaitons le vérifier, d’abord sur des modèles animaux. »

Autant de recherches qui trouveront leur place au sein de l’équipe Nectarine et bénéficieront à la fois de l’expertise d’Axel Hutt, mais aussi de celle de l’autre membre permanent de l’équipe, Camille Gontier. Celui-ci, spécialiste de l’apprentissage actif, s’attachera à créer des algorithmes qui permettront d’étudier les résultats des expériences en temps réel pour adapter, en temps réel toujours, les paramètres de celles-ci afin de les optimiser. Et faciliter ainsi, encore, la mise au point de traitements non invasifs pour diverses pathologies cérébrales.

Nectarine, une équipe vitaminée pour améliorer les soins en santé mentale | Inria

15 octobre 2025

Livre : "Nos folies invisibles"

Sabrina Philippe ; Editeur Mazarine ; parution le 01/10/2025

Et si, derrière nos folies invisibles... se cachait notre humanité la plus profonde ? Yvan, jeune homme brillant, tente de survivre dans un monde qui ne comprend ni ses voix intérieures ni sa différence. Joséphine, elle, s’est perdue dans une passion amoureuse dévorante, jusqu’à franchir les frontières de la raison. Rien ne destinait ces deux âmes égarées à se rencontrer, sinon la mer, Dieppe, et ce besoin vital d’être enfin compris.
À travers leurs trajectoires entremêlées de rencontres, Sabrina Philippe nous entraîne dans un voyage bouleversant au coeur de la santé mentale, là où la folie n’est plus une barrière mais un territoire de partage, de compassion, et parfois de rédemption. Porté par une écriture sensible et lumineuse, ce roman interroge nos certitudes sur la normalité, la différence, et les mystères de l’invisible.
"Il faut être fou pour n’aimer qu’à moitié".

14 octobre 2025

Antipsychotiques : glycémie perturbée indépendamment de la prise de poids

Par le Dr Philippe Montereau

Les antipsychotiques sont indispensables dans les troubles mentaux sévères comme la schizophrénie, mais leur coût cardiométabolique est majeur. Si la littérature s’est surtout focalisée sur la prise de poids, la question cruciale est de savoir si les médicaments eux-mêmes perturbent la régulation glucidique, au-delà de l’adipogénèse.

Publiée dans le JAMA Psychiatry Vol 82 N°10, cette revue systématique et méta-analyse d’essais contrôlés randomisés, incluant 163 ECR (127 en méta-analyse), montre que, versus placebo, les antipsychotiques augmentent la glycémie à jeun (différence moyenne [DM] 0,72 mg/dL ; IC à 95 % 0,54–1,08), l’insulinémie à jeun (DM 1,94 μUI/mL ; 1,28–2,61), l’HbA1c (DM 0,04 % ; 0,02–0,05) et le risque d’hyperglycémie (OR 1,29 ; 1,04–1,59 ; p=0,02). Ces anomalies sont reproduites chez volontaires sains, confortant un effet pharmacologique direct qui ne se résume pas au gain pondéral.
Différences entre molécules indépendamment de la hiérarchie de prise de poids attendue

Au total, 35 952 patients sous antipsychotiques et 19 010 sous placebo ont alimenté la synthèse qualitative (28 975 et 15 101 en méta-analyse). Les altérations métaboliques concernent aussi la résistance à l’insuline (indices type HOMA-IR) et le risque d’hyperglycémie ≥126 mg/dL. En analyse de sous-groupes, ni le type de trouble psychiatrique, ni l’âge, ni l’exposition antérieure, ni la coprescription de psychotropes n’atténuent de manière constante la dysrégulation glucidique.

Les différences entre molécules existent mais ne suivent pas strictement la hiérarchie de prise de poids attendue ; ainsi, des composés dits « neutres sur le poids » ne sont pas exonérés de risque glycémique, alors que certains avec propension pondérale élevée n’augmentent pas uniformément l’HbA1c. Les métarégressions ne retrouvent aucune relation avec la durée d’étude ni la dose moyenne, soulignant que des expositions brèves peuvent déjà dégrader la régulation glucidique.

Sur le plan clinique, ces effets se traduisent par un fardeau métabolique cumulatif, d’autant plus préoccupant que le diabète de type 2 reste sous-dépisté et sous-traité dans cette population. Il n’y a pas d’événements indésirables médicamenteux immédiats attendus dans des essais cliniques randomisés de courte durée, mais une augmentation significative de marqueurs glycémiques qui expose à un risque cardio-vasculaire accru à moyen terme.
Un parcours métabolique standardisé pour tout patient sous antipsychotique

La recherche a interrogé MEDLINE, Embase, PsycINFO, CINAHL, CENTRAL et Web of Science jusqu’au 3 février 2025, en retenant des ECR en double aveugle comparant antipsychotique versus placebo ou absence d’intervention, chez patients avec troubles mentaux sévères ou volontaires sains, sans restriction de molécule ni de durée. Les critères primaires étaient la glycémie et l’insulinémie à jeun, et l’HbA1c ; les analyses à effets aléatoires ont été complétées par des sous-groupes (diagnostic, durée, type d’AP, âge, coprescriptions, exposition antérieure) et des métarégressions.

Selon les auteurs, il est nécessaire d’instaurer un parcours métabolique standardisé pour tout patient traité par antipsychotique, même à « faible risque pondéral » : bilan de base (glycémie, HbA1c, profil lipidique), recontrôle à 4–12 semaines, puis surveillance trimestrielle/semestrielle selon le statut, intégrant poids, tour de taille et pression artérielle. En cas d’anomalies, il faut d’abord privilégier l’optimisation du mode de vie et discuter des interventions pharmacologiques fondées sur les preuves (metformine, et selon contexte, agonistes des récepteurs du GLP-1), tout en évaluant la possibilité de switch vers un antipsychotique au profil métabolique plus favorable. En somme, la prescription d’antipsychotiques doit désormais s’accompagner d’une vigilance glycémique systématique, car l’effet délétère ne se limite pas… à la prise de poids.

Antipsychotiques : glycémie perturbée indépendamment de la prise de poids

12 octobre 2025

Maladies mentales : "Chacun son vécu et la liberté d'en parler"

Podcast avec Maxime Perez-Zitvogel de la "Maison perchée" (19mn)

diffusé le mercredi 24 septembre 2025

Maxime Perez-Zitvogel, cofondateur de la "Maison perchée", association spécialisée pour les jeunes adultes vivant avec un trouble psychique et basée sur la pair-aidance – entraide entre personnes souffrant ou ayant souffert d'une même maladie somatique ou psychique, ou atteintes d'un même handicap.

Il fallait du courage pour être l'un des premiers de sa génération à raconter le grand effondrement, enregistrer une vidéo pour Konbini, la laisser devenir virale sur les réseaux sociaux, se revoir quelques années plus tard, le visage abîmé par les médicaments.

Maladies mentales : "Chacun son vécu et la liberté d'en parler", juge Maxime Perez-Zitvogel de la "Maison perchée" | France Inter