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10 décembre 2025

Psychiatrie : les droits des mineurs hospitalisés sont bafoués

Le contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) réclame la création d’un statut du mineur hospitalisé en psychiatrie pour que cesse la violation de ses droits, notamment l’usage de la contention et de l’isolement hors de tout cas, ainsi qu’un plan de réhabilitation de la pédopsychiatrie.

Atteintes aux droits fondamentaux et recours massif et injustifié à l’isolement et à la contention : l’alerte du contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL), publiée sous forme d’avis au Journal officiel ce 4 décembre 2025, jette une lumière crue sur les conditions de prise en charge des mineurs en psychiatrie. 

Et ce n’est pas tant les acteurs du soin qui sont ciblés (même si sont soulignés le délabrement de certains services hospitaliers et l’approche inadaptée de certains professionnels), que les autorités. La contrôleuse générale Dominique Simonnot dénonce « le décalage entre les obligations de l'État en matière de protection des droits des enfants et l'insuffisante protection des droits du mineur en établissement de santé mentale », qui conduit à ce que « les patients les plus vulnérables sont ceux que la loi protège le moins ».

Psychiatrie : les droits des mineurs hospitalisés sont bafoués, alerte le CGLPL | Le Quotidien du Médecin | Spécialités | Psychiatrie

09 décembre 2025

Stéphane Cognon, rétabli de la schizophrénie et devenu pair-aidant professionnel

Ce patient expert de 57 ans coanime notamment des ateliers de psychoéducation auprès de personnes hospitalisées ou en ambulatoire au GHU Paris psychiatrie & neurosciences. Pour lui, son métier aide à "renverser le rapport traditionnel entre l’institution sachante et le patient qui subit".

https://www.lemonde.fr/sante/article/2025/11/25/stephane-cognon-retabli-de-la-schizophrenie-et-devenu-pair-aidant-professionnel_6654726_1651302.html

08 décembre 2025

2026 : Reconduction de la grande cause nationale dédiée à la santé mentale !

La reconduction en 2026 de la grande cause dédiée à la santé mentale est saluée, mais les associations demandent des soins accessibles, une psychiatrie réorganisée et un soutien aux personnes en situation de handicap psychique.

La « grande cause nationale » 2026 sera, comme en 2025, dédiée à la santé mentale avec des « actions plus concrètes ». Matignon a annoncé, le 27 novembre 2025, cette prolongation après une réunion entre Sébastien Lecornu, la ministre de la Santé Stéphanie Rist et l'ex-Premier ministre Michel Barnier. Cette cause, annoncée par ce dernier en septembre 2024 puis lancée en janvier 2025, a « ouvert un nouveau chapitre dans la manière d'aborder la santé mentale en France : une parole simple, directe, bienveillante et accessible partout sur le territoire », juge Matignon dans un communiqué.

Une réforme saluée par les associations

« L'Unafam approuve cette reconduction, qui continue à briser le silence afin qu'aucune personne n'ait plus honte de s'exprimer lorsqu'elle, ou son proche, a une difficulté de santé mentale. Néanmoins, cet élan doit s'accompagner de mesures concrètes et d'une nécessaire réorganisation de la psychiatrie », explique-t-elle dans un communiqué le 28 novembre. Pour l'Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapés psychiques, « l'accès aux soins reste difficile et trop inégal selon les territoires, avec pour conséquence une errance médicale quasi-systématique », et la prise en charge peut « s'avérer traumatisante », notamment par l'usage de la contention pour des milliers de patients.

Améliorer l'accès précoce aux soins psychiatriques

La présidente de l'association, Emmanuelle Rémond, citée dans le communiqué, souhaite que le gouvernement « coordonne l'action interministérielle nécessaire pour améliorer la prévention, l'accès précoce à des soins psychiatriques de qualité et soutienne dans leur environnement toutes les personnes confrontées à une maladie psychique ».
De son côté, la Fédération de l'hospitalisation privée en psychiatrie (FHP Psy) a perçu comme « un signal fort » la prolongation de la grande cause, mais jugé que « la réalité reste dramatique : des milliers de personnes en souffrance psychique attendent des soins, alors que des services existent. Le problème n'est pas l'infrastructure : c'est l'organisation ». « Sans financement ni plan structurant (...) nous laissons perdurer 6 à 12 mois d'attente », a affirmé dans un communiqué cette organisation.

Santé mentale des jeunes en crise : urgence d'agir !

Avant l'annonce jeudi de Matignon, la Fédération des hôpitaux publics français avait interpellé le Premier ministre Sébastien Lecornu pour lui demander de reconduire la grande cause mais aussi de la dédier à la santé mentale des jeunes, vu « la gravité de la crise qui les frappe ». « Tant reste à faire. À l'hôpital, le manque d'effectif se fait toujours ressentir, et les services de psychiatrie restent saturés », « les centres médico-psychologiques (CMP) publics connaissent également de grandes difficultés », de sorte que les patients ont « un accès aux soins toujours plus difficile », avait notamment souligné la FHF dans un courrier transmis à l'AFP.

Santé mentale : grande cause prolongée, actions réclamées

07 décembre 2025

Santé mentale : faut-il s’inquiéter pour nos ados ?

En cette année 2025 où la santé mentale a été érigée en grande cause nationale, celle des jeunes Français a fait l’objet de multiples enquêtes. Leurs conclusions s’accordent sur un point : l’état de santé mentale des jeunes, en particulier celui des adolescents, se dégrade. 

Comment expliquer ce phénomène, et que peut-on faire en tant que parent ? Éléments de réponse.

- Santé mentale des jeunes : quel état des lieux ?
- Pourquoi les filles semblent-elles plus touchées ?
- Quelles sont les causes de cette dégradation ?
- Comment agir en tant que parent pour aider son enfant ?

Santé mentale : faut-il s’inquiéter pour nos ados ? | Harmonie Santé

05 décembre 2025

La plateforme "Tel Pharma" sécurise l’usage des psychotropes

Dans la Nièvre, la plateforme « Tel Pharma » a été mise en place par le Centre hospitalier Pierre Lô pour sécuriser l’usage des psychotropes. 

Destinée aux patients et aux professionnels, elle a pour but d’informer et de répondre à toutes questions liées aux traitements, de prévenir les ruptures de soin en soutenant l’alliance thérapeutique. Cette initiative a été primée lors de la deuxième édition du Challenge Patient 2025 : "Et chez vous, comment le patient participe-t-il à la sécurité des soins ?"

Posez vos questions au 03 86 69 40 33 du lundi au vendredi de 8h à 18h pour obtenir un avis, gratuit.

La plateforme “Tel Pharma” sécurise l'usage des psychotropes - Santé Mentale

04 décembre 2025

[Insolite] : Consulter avec son chien sous le bureau pour améliorer sa santé mentale

Alors que les textes de loi sont assez vagues sur la présence d’un animal de compagnie au sein du cabinet des médecins, certains ont choisi de consulter en présence de leur chien. Deux thèses de médecine générale font un tour d’horizon de l’impact de cette pratique sur la santé mentale du médecin et sur la place prise par l’animal pendant les consultations.

Les entreprises et les collectivités autorisant la présence des animaux sur le lieu de travail dans le cadre du « Pet at Work » sont de plus en plus nombreuses : sur 10 employés qui viennent sur leur lieu de travail accompagnés de leur animal, huit déclarent un impact positif de cette présence sur leur implication. 60 % d’entre eux se perçoivent moins stressés, 39 % estiment que la communication dans l’équipe est améliorée et 17 % se trouvent plus productifs et efficaces. À un moment où les animaux sont de plus en plus naturellement acceptés dans les établissements médico-sociaux (thérapie assistée par l’animal), que peut-on dire de la situation des cabinets médicaux ?

Le premier constat est que le cadre réglementant la présence d’un chien dans l’espace de consultation reste flou. Si l’article R1112-48 du Code de la santé publique proscrit la présence d’animaux dans les établissements hospitaliers, cette interdiction ne s’étend pas aux cabinets médicaux libéraux, laissant place à des réponses variées. Or, selon le Conseil national de l’Ordre des médecins, la présence d’animaux dans les cabinets n’est pas autorisée pour des raisons d’hygiène, de sécurité et d’allergies.

S’interrogeant sur la réalité pratique de la présence de canidés dans les cabinets, deux jeunes médecins ont consacré leur thèse, en 2025, à ce sujet....

Consulter avec son chien sous le bureau pour améliorer sa santé mentale | Le Quotidien du Médecin | Libéral / Soins de ville | Exercice

03 décembre 2025

Troubles mentaux : et si c’était à cause des modifications d'un seul gène ?

Pour la première fois, il a été démontré que les mutations du gène GRIN2A pouvaient provoquer le développer d’une maladie mentale, comme la schizophrénie.

Schizophrénie, dépression, anxiété… Jusqu’à présent, les preuves montraient que ces troubles mentaux résultaient de l'interaction de nombreux facteurs, notamment génétiques. Mais dans une récente étude, parue dans la revue Molecular Psychiatry* des scientifiques l'Institut de génétique humaine du Centre hospitalier universitaire de Leipzig (Allemagne) ont révélé le rôle joué par un seul gène dans le développement de ces maladies.

Dans le cadre de leurs travaux, ils sont partis d’un constat : "il a été récemment identifié que des variants rares du gène GRIN2A, codant pour la sous-unité GluN2A du récepteur N-méthyl-D-aspartate (NMDAR), confèrent un risque important de schizophrénie." Afin de déterminer la prévalence des troubles mentaux chez les personnes présentant des troubles liés à GRIN2A, qui joue un rôle central dans la régulation de l'excitabilité électrique des cellules nerveuses, l’équipe a analysé les données de 121 adultes porteurs d'une altération du gène GRIN2A. Ensuite, ils ont recherché la présence de symptômes psychiatriques chez ces patients.

*GRIN2A null variants confer a high risk for early-onset schizophrenia and other mental disorders and potentially enable precision therapy | Molecular Psychiatry

Troubles mentaux : et si c’était à cause des modifications d'un seul gène ?

02 décembre 2025

[Recherche] : Le Vinatier finance un projet doctoral sur les hallucinations dans la schizophrénie

Chaque année, Le Vinatier sélectionne et finance des projets doctoraux et post-doctoraux. Parmi eux, celui de Santiago Rodriguez, titulaire d’un master en neurosciences fondamentales et cliniques, porte sur les hallucinations chez les personne atteintes de schizophrénie. Le chercheur présente son travail sur le site de l’établissement.

Pouvez-vous nous rappeler qui encadrera votre projet ainsi que le service et la structure de recherche qui vous accueillera ?

Mon projet sera encadré par la Dr. Marine Mondino et par le Pr. Frédéric Haesebaert, deux membres de l’équipe PsyR2 du Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon (CRNL), situé au sein du Vinatier.

En parallèle, les études composant mon projet bénéficient de la collaboration de 11 centres hospitaliers sur tout le territoire national ainsi que d’un centre de neuroimagerie (CERMEP). (…)

(…)

Pouvez-vous nous expliquer votre sujet doctoral/post-doctoral ?

Mon projet doctoral s’articule autour de trois études portant sur les hallucinations chez les patients atteints de schizophrénie. L’objectif est de mieux comprendre les mécanismes cognitifs et cérébraux impliqués, afin de développer des approches thérapeutiques innovantes et personnalisées avec la stimulation cérébrale non invasive. (…)

Retrouvez l’intégralité de l’interview de Santiago Rodriguez sur le site du Vinatier Psychiatrie universitaire Lyon métropole

Le Vinatier finance un projet doctoral sur les hallucinations dans la schizophrénie - Santé Mentale

01 décembre 2025

[Application] : MediTchat

Qu'est-ce que MediTchat ?

MediTchat est une application qui permet aux personnes inscrites de :

✓ Poser leurs questions santé du quotidien à d'autres patients qui vivent la même chose
✓ Se sentir moins seuls face aux moments difficiles (nuits d'insomnie, doutes, peurs)
✓ Échanger des astuces pratiques (gestion de la douleur, organisation du quotidien...)

Depuis son lancement en juillet 2025, nous avons déjà connecté une soixantaine de patients qui témoignent du soulagement de pouvoir enfin échanger avec des personnes qui "comprennent vraiment".

Pour découvrir l'application ?

https://koalendar.com/u/meditchat

Contacts :

meditchat@gmail.com

06 11 04 24 60 (Diane Nieudan)

06 23 66 18 44 (Florence Spagnol)

meditchat.com

29 novembre 2025

[Livre] : Les émotions fantômes

Nous relayons le message reçu de Dominique Sanlaville

Ancien infirmier en psychiatrie, je vous informe de la prochaine parution de mon huitième livre aux éditions Bérangel, avec lesquelles je travaille et que je recommande vivement. Il sera intitulé :

"Les émotions fantômes", un titre évocateur.

La plupart des expériences vécues durant l’enfance jouent un rôle déterminant dans le développement émotionnel ultérieur. Elles laissent une empreinte, bonne ou mauvaise, et érigent les fondations de notre équilibre psychologique.

Les souvenirs ne sont donc pas qu’un simple retour dans le passé ; ils constituent notre identité. Inscrits en nous, ils influencent notre présent et notre futur. Parfois, ils peuvent être à l’origine d’un mal-être, de symptômes et de maladies. Comment peut-on s’en départir et tâcher de maîtriser ces fantômes d’hier ?

Quatre histoires, inspirées par mes expériences personnelles et professionnelles, tentent d’apporter un éclairage sur les mécanismes de transmission de la souffrance cachée.

Le livre sera préfacé par le Professeur Marcel RUFO et post facé par le Dr Hervé BOKOBZA.

Vous pouvez dès lors réaliser une précommande à partir du lien suivant :
https://fr.ulule.com/les-emotions-fantomes/coming-soon/

Les petites maisons d’édition, comme Bérangel, tentent de survivre et se battent pour conserver une liberté de parole, il faut absolument les soutenir.