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18 novembre 2025

Invitation : Marché de Noël solidaire de l'UNAFAM

Message de nos amis de l'UNAFAM...

L’UNAFAM Bas-Rhin a le plaisir de vous inviter à son Marché de Noël solidaire, un moment convivial et chaleureux que nous organisons grâce à l’engagement des bénévoles !

📍 ROUTE NOUVELLE ALSACE - 34, route de la Fédération – Strasbourg

📅 Quand ?

  • Vendredi 21 novembre 2025 de 16h à 19h
  • Samedi 22 novembre 2025 de 14h à 18h
  • Dimanche 23 novembre 2025 de 14h à 18h

✨ Au programme :

  • Bredele maison
  • Vin chaud & jus de pommes chaud 
  • Confiture de cynorrhodon
  • Décorations de Noël artisanales

Préparés avec soin par notre équipe de bénévoles. 

Venez nombreux partager ce moment festif et soutenir nos actions !

16 novembre 2025

Une thérapie numérique efficace dans la schizophrénie en phase III

AMSTERDAM (TICpharma) - Une thérapie numérique associée au traitement antipsychotique s'est montrée efficace pour réduire les symptômes négatifs expérientiels chez des patients atteints de schizophrénie dans un essai de phase III, selon les résultats présentés au congrès de l'European College of Neuropsychopharmacology (ECNP), à Amsterdam et rapportés par Click Therapeutics et Boehringer Ingelheim dans un communiqué le 13 octobre.

L'étude CONVOKE est "le premier et unique essai clinique à montrer une réduction statistiquement significative des symptômes négatifs expérientiels de la schizophrénie en complément du traitement antipsychotique standard", se félicitent les deux partenaires.

Cette thérapie numérique, dont le nom de code est CT-155 ou BI 3972080, a été développée pour fournir des techniques d'intervention psychosociale interactive ciblant les croyances défaitistes et le manque de motivation.

Ce logiciel fixe aux patients des objectifs personnalisés qui s'alignent sur le niveau de fonctionnement actuel qui est propre à chacun pour favoriser l'engagement dans des activités du monde réel (activation comportementale) et propose des interventions thérapeutiques visant à aider les patients à atteindre ces objectifs (restructuration cognitive, entraînement des compétences sociales et des affects positifs ainsi que de la capacité à tolérer la détresse), expliquent la biotech américaine et le groupe allemand.

Dans cette phase III américaine, ont été inclus 457 adultes atteints de schizophrénie depuis 14,8 ans en médiane, avec des symptômes négatifs modérés à sévère définis par un score initial d'au moins 2 points sur au moins deux des trois domaines parmi les activités sociales, professionnelles et récréatives de l'échelle CAINS-MAP (score initial médian de 26 points), traités par antipsychotique à dose stable.

Ces patients ne devaient notamment pas être traités par plus de deux antipsychotiques (ou deux formulations différentes) ni avoir suivi de psychothérapie au cours des trois derniers mois, selon des critères d'exclusion présentés en session orale, le 13 octobre, par Abhishek Pratap, directeur exécutif global evidence lead chez Boehringer Ingelheim.

Ils ont été randomisés en double aveugle entre l'ajout de la thérapie numérique CT-155 et une application mobile contrôle (présentation similaire, fonctionnement incitant à un engagement quotidien, avec quelques éléments d'éducation thérapeutique).

Il apparaît tout d'abord que le niveau d'engagement dans l'étude est resté élevé tout au long des quatre mois prévus, s'élevant à 70,4% avec la thérapie CT-155 et 76,5% avec l'appli contrôle à la fin de l'étude. Les données montrent également un engagement quotidien des patients, avec une utilisation médiane de 76 jours au cours de l'étude (vs 92 jours), pendant 8 minutes par jour en médiane (vs 2 min).

Le critère principal d'évaluation a été atteint, avec une réduction des symptômes négatifs expérientiels (avolition, anhédonie…) après 16 semaines d'utilisation de la thérapie numérique, de 6,8 points sur l'échelle CAIN-MAPS vs -4,2 points avec l'appli contrôle, soit une amélioration de 62%, avec une taille d'effet D de Cohen de -0,32, un résultat statistiquement significatif et équivalent à ce qui est observé dans des essais cliniques évaluant des antipsychotiques, des antidépresseurs ou des psychothérapies, selon Abhishek Pratap.

Les analyses de sensibilité ont montré la robustesse de ce résultat, retrouvée également dans les analyses par sous-groupe.

Les résultats pour les critères secondaires, comme les symptômes de motivation et de plaisir, les symptômes négatifs expressifs, les symptômes positifs ou le fonctionnement social, n'ont pas été présentés et ne sont pas non plus mentionnés dans le communiqué.

La thérapie numérique CT-155 a par ailleurs été bien tolérée, avec aucun événement indésirable grave en lien avec le traitement. L'incidence des événements indésirables était de 9,3% avec la thérapie CT-155 et de 13,4% avec l'appli contrôle mais leur nature n'a pas été précisée. Aucun n'a conduit à l'abandon prématuré de l'étude.

Click Therapeutics et Boehringer Ingelheim avaient obtenu, en 2024, le statut de Breakthrough Device Designation pour la thérapie CT-155 de la part de la Food and Drug Administration (FDA) américaine. Ce traitement est prévu pour être proposé sur prescription, indiquent-ils.

Une étude multicentrique est par ailleurs en cours pour évaluer l'efficacité de l'appli CT-155 en vie réelle auprès de 262 patients. Elle doit s'achever début 2027, selon le registre américain des essais cliniques ClinicalTrials.

Luu Ly Do Quang

Une thérapie numérique efficace dans la schizophrénie en phase III - TICpharma

Schizophrénie : une thérapie numérique efficace sur les symptômes négatifs - Santé Mentale

15 novembre 2025

Psychiatrie : des médecins réclament le remboursement de certains traitements non encore autorisés

Par Le Figaro avec AFP

Les approvisionnements de médicaments à base de quétiapine, souvent prescrits pour traiter la schizophrénie et les troubles bipolaires, vont rester compliqués au moins jusqu’à la fin de l’année.

Les signataires d’une tribune soulignent que l’adoption d’une telle mesure pourrait «partiellement pallier la pénurie de psychotropes frappant le pays» depuis le début de l’année.

Un collectif de professionnels de santé appelle l'État à autoriser le remboursement de certains médicaments prescrits en psychiatrie même lorsque leur indication ne correspond pas à celle pour laquelle ils sont autorisés, dans une tribune publiée dans le quotidien Le Monde* daté de mercredi.

Les signataires - des psychiatres dont le professeur Antoine Pélissolo, des pharmaciens et pédopsychiatres, l'association Bicycle etc... - déplorent que «certains psychotropes ne sont en effet pas remboursés par la sécurité sociale dans le cadre de leurs usages en psychiatrie, et ce malgré le niveau de preuve tels qu'ils sont mondialement recommandés».

Ils soulignent que cette rigidité «exclut les patients les plus démunis de l'accès à des traitements qui sont parfois les seuls efficaces», «une situation particulièrement vraie en médecine extra-hospitalière où les psychiatres sont plus susceptibles d'être contrôlés par la Caisse d'assurance maladie pour des prescriptions hors AMM», c'est-à-dire des médicaments prescrits pour une maladie ou un trouble autre que celui officiellement autorisé par les autorités sanitaires.

Une pénurie de psychotropes en France

Or, en psychiatrie, 43,5% des prescriptions se font hors autorisation de mise sur le marché (AMM), précisent-ils. Ces molécules «parfois indispensables» diminuent selon eux, «considérablement le recours à d'autres prises en charge (bien plus coûteuses quoique remboursées)» mais aussi le taux d'hospitalisation, la fréquence de consultations et des arrêts de travail. «La possibilité pour un praticien de faire accéder son patient au remboursement de ces molécules sans être inquiété par la CPAM est une mesure peu coûteuse pouvant être adoptée sur directive ministérielle», écrivent-ils.

L'adoption d'une telle mesure, pourrait aussi, selon eux «partiellement pallier la pénurie de psychotropes frappant le pays» depuis le début de l'année. Ils demandent que «soit établie la liste des médicaments dont les patients de psychiatrie doivent pouvoir bénéficier quelles que soient leurs ressources, y compris si cela implique une prise en charge par la CPAM alors que la molécule n'a pas d'AMM dans cette indication».

Les approvisionnements de médicaments à base de quétiapine, souvent prescrits pour traiter la schizophrénie et les troubles bipolaires, vont rester compliqués au moins jusqu'à la fin de l'année, a prévenu lundi l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). L'autorité sanitaire maintient aussi un suivi hebdomadaire de la situation d'autres antipsychotiques (rispéridone, chlorpromazine, venlafaxine, téralithe), confrontés à des difficultés d'approvisionnement à des degrés divers.

Alors que la santé mentale est «grande cause nationale» en 2025, ces pénuries sont une épreuve pour les malades, pour qui un arrêt brutal de traitement peut avoir des conséquences dramatiques.

*En psychiatrie, « les patients devraient être remboursés de certaines molécules non encore autorisées »

Psychiatrie: des médecins réclament le remboursement de certains traitements non encore autorisés


Pour aller plus loin, consultez le site suivant très informatif sur le sujet :

Prescription hors autorisation de mise sur le marché en psychiatrie adulte - Afis Science - Association française pour l’information scientifique

14 novembre 2025

Accès aux soins pour les personnes en situation de handicap : état des lieux et solutions

Vingt ans après la Loi Handicap, les inégalités persistent. De nombreuses personnes en situation de handicap rencontrent encore des obstacles dans leur parcours de soins. 

Quelle est la réalité de ces inégalités aujourd’hui ? Quelles solutions existent pour un accès aux soins équitable et sans entrave ? C’est ce que propose de découvrir « Handicap & Santé », une série de cinq reportages réalisés par Doctissimo, avec le soutien de Sanofi.

Épisode 4 - Handicap psychique et neurologique : lever le tabou


Comment sortir des tabous et améliorer l’accès aux soins de santé ?

13 novembre 2025

[Livre] : SCHIZOPHRENIE : Se rétablir de la maladie durablement avec une méthode unique basée sur l’expérience vécue, les neurosciences et la psychologie

Florent Babillote paru le 11 septembre 2025 

Et s'il était enfin possible de se rétablir durablement de la schizophrénie ?

Le diagnostic est tombé, et avec lui, un sentiment de fatalité ? Vous ou un proche êtes confronté au brouillard de la confusion, à l'isolement, aux traitements qui semblent ne gérer que les symptômes, sans jamais offrir de véritable espoir ? Vous n'êtes pas seul.
L’auteur a connu ce chemin semé d'embûches. Il a vécu la maladie de l'intérieur. Mais au lieu de la subir, il l'a transformée en une quête de connaissance.

Ce livre sur la schizophrénie n'est pas un simple manuel théorique de plus. 

C'est le témoignage puissant et la feuille de route d'un homme qui a tracé son propre chemin vers le rétablissement. En fusionnant son expérience vécue avec les dernières avancées en neurosciences et en psychologie appliquée, Florent Babillote a mis au point une méthode unique et nouvelle.
Il ne s'agit plus de simplement survivre, mais d'apprendre à mieux vivre avec la schizophrénie et, à terme, de reprendre le contrôle de sa vie.

Amazon. fr - SCHIZOPHRENIE: Se rétablir de la maladie durablement - Babillote, Florent - Livres



12 novembre 2025

Langue française : emploi inapproprié des mots ‘’schizophrène’’ et ‘’schizophrénie’’ .

Commentaire concernant l’émission "La grande matinale", rubrique "L’invité de 8h20, le grand entretien" du 14/10/2025, avec Philippe Aghion et l’emploi inapproprié des mots "schizophrène" et "schizophrénie".

Nous sommes de fidèles auditeurs de France Inter, merci pour vos émissions .
Bravo à Philippe Aghion pour le prix Nobel et merci infiniment à Nicolas Demorand pour son livre et son magnifique témoignage sur ses troubles psychiques.

2025 : Santé mentale, grande cause nationale, est-ce que chacun ne pourrait pas, à minima, faire attention aux termes qu’il emploie ? En parlant de l’usage de son téléphone Philippe Aghion dit "Je suis très schizophrène (11min. 12). J’ai cette schizophrénie-là (11min 22)".

Mais que vient faire ce nom de maladie psychique, très invalidante, dans la discussion ?!
Les mots ont un sens. Mal les utiliser, c’est les galvauder.

Monsieur Aghion, diriez-vous … que c’est complètement cancéreux ou sidéen… Non, vous ne le diriez pas.

La schizophrénie est une maladie que nous connaissons car l’un de nos fils en est atteint. Des aidants, des associations de familles de malades se battent pour que cette maladie fréquente (1 % de la population et 13 millions de personnes souffrent de troubles psychiques, soit 20 % de la population) soit mieux comprise et traitée.
Trop souvent dans les discours politiques et médiatiques, le terme « schizophrénie » est détourné. Chaque fois que nous entendons des personnes cultivées et intelligentes employer le nom ‘’schizophrénie’’ dans un contexte négatif et inapproprié nous sommes surpris, déçus, voire énervés.
La banalisation de l’utilisation péjorative du mot « schizophrénie » et de ses variations pour parler d’une personne ou d’une situation ambivalente, renforce les préjugés, la stigmatisation et l’isolement des personnes qui vivent avec ce trouble psychique. Il faut continuer d’expliquer, de diffuser des informations afin de corriger les préjugés, d’où mon courrier.
Si vous le souhaitez, veuillez contacter une association (par exemple l’ Unafam) pour avoir plus d’informations sur cette maladie et sur la façon d’en parler susceptible d’aider au mieux le plus grand nombre et corriger les préjugés.
En vous remerciant d’avoir pris le temps de nous lire et au plaisir de continuer à écouter France Inter.

La médiatrice de Radio France

Langue française #45/25 – La Médiatrice

11 novembre 2025

Schizophrénie : un antibiotique courant pourrait réduire le risque

Les patients s’étant rendus dans des services psychiatriques pour adolescents sont moins susceptibles de développer une schizophrénie à l'âge adulte s’ils sont traités par la doxycycline.

Hallucinations, idées délirantes, isolement social et relationnel… C’est ainsi que se traduit la schizophrénie. Cette maladie psychique débute souvent à l'adolescence, période critique de vulnérabilité. Afin de mieux comprendre comment la prévenir, des chercheurs de l'Université d'Édimbourg (Écosse) ont mené une étude parue dans la revue American Journal of Psychiatry* Dans le cadre de celle-ci, ils ont émis l'hypothèse que les jeunes ayant fréquenté des services psychiatriques pour adolescents exposés à la doxycycline, un antibiotique, présenteraient un risque moindre de développer une schizophrénie.

Afin de vérifier cette théorie, l’équipe a utilisé les données du registre national finlandais de santé. Elle a passé en revue les informations de 56.395 personnes, nées entre 1987 et 1997, ayant consulté des services psychiatriques pour adolescents, entre 13 et 18 ans, et s'étant vu prescrire des antibiotiques. Les patients ont été suivis depuis la première prescription d'antibiotiques jusqu'à l'âge de 30 ans.

Parmi eux, 16.189 avaient pris de la doxycycline. Ce médicament est indiqué dans le traitement des infections à germes sensibles à la doxycycline dans leurs manifestations respiratoires, génitales, urinaires, oculaires ou générales. De précédentes recherches suggèrent qu'elle peut réduire l'inflammation des cellules cérébrales et influencer l'élagage synaptique, un processus naturel par lequel le cerveau affine ses connexions neuronales. Un élagage excessif a été associé au développement de la schizophrénie.

"La formule g a été utilisée pour estimer le risque de schizophrénie en fonction des niveaux d'exposition à la doxycycline (dose cumulative de doxycycline utilisée : aucune utilisation de doxycycline ; faible utilisation : inférieur à 1.499 mg ; utilisation moyenne, 1.500-2.999 mg ; utilisation élevée, supérieur à 3.000 mg) pendant différentes périodes de suivi."

Un risque inférieur de 30 à 35 % de développer une schizophrénie grâce au doxycycline

Le risque de schizophrénie après 10 ans de suivi était de 2,1 % pour les personnes ayant pris des antibiotiques autres que la doxycycline. En comparaison, le risque de schizophrénie à 10 ans était significativement plus faible chez les patients traités par doxycycline. Ce dernier était inférieur de 30 à 35 %. "Actuellement, nous ne disposons d'aucune intervention connue pour réduire le risque de développer une schizophrénie chez ces jeunes. C'est pourquoi ces résultats sont si prometteurs.""Étant donné que cette étude était de nature observationnelle et non un essai contrôlé randomisé, nous ne pouvons pas tirer de conclusions définitives sur la causalité. Cependant, il s'agit d'un signal important qui justifie des recherches plus approfondies sur l'effet protecteur de la doxycycline et d'autres traitements anti-inflammatoires chez les jeunes patients en psychiatrie, afin de potentiellement réduire le risque de développer une maladie mentale grave à l'âge adulte", ont conclu les auteurs.

*Doxycycline Use in Adolescent Psychiatric Patients and Risk of Schizophrenia: An Emulated Target Trial | American Journal of Psychiatry

Schizophrénie : un antibiotique courant pourrait réduire le risque

08 novembre 2025

Dépression, schizophrénie : un biocapteur capable de détecter les maladies dans la salive

Des chercheurs ont mis au point un capteur portable capable de mesurer dans la salive la concentration d’une protéine liée à plusieurs maladies neurologiques ou psychiques comme la dépression et la schizophrénie.

La protéine facteur neurotrophique issu du cerveau (ou BDNF pour brain-derived neurotrophic factor) a été liée à plusieurs troubles neurologiques et psychiatriques comme la dépression, la schizophrénie ou le trouble bipolaire.

Par exemple, alors que les personnes en bonne santé affichent un taux de BDNF supérieur à 20 nanogrammes par millilitre (ng/mL), celles atteintes de trouble dépressif majeur présentent des niveaux inférieurs à 10 ou 12 ng/mL.

Partant de ce constat, des chercheurs de l'Université de São Paulo et d'Embrapa Instrumentação (Brésil) ont développé un biocapteur portable capable d’identifier la protéine ainsi que les variations de sa concentration dans la salive. L'outil a été présenté dans la revue ACS Polymers Au en août dernier.

Le biocapteur se compose d'une bandelette flexible munie d'électrodes et d’un analyseur portable. En moins de trois minutes, l’appareil mesure la concentration de BDNF dans la salive. Les résultats peuvent être affichés en temps réel sur un appareil mobile via Bluetooth.

Les tests réalisés avec ce nouvel outil ont montré qu’il est capable de détecter de manière fiable des concentrations extrêmement faibles de la protéine dans les échantillons salivaires ainsi que les variations de taux.

"Il y a peu de capteurs qui effectuent ce type d'analyse, et le nôtre est celui qui a le mieux fonctionné. Il a détecté un large éventail de concentrations, ce qui est un très bon résultat d'un point de vue clinique. Lorsque les niveaux de protéines sont très bas, cela peut servir de signe avant-coureur pour les maladies et les troubles psychiatriques", explique Paulo Augusto Raymundo Pereira, chercheur dans une interview accordée à Agência FAPESP

Dépression : l’appareil pourrait aussi évaluer l’efficacité des traitements

Le biocapteur ne serait pas uniquement utile pour détecter les personnes à risque de dépression, schizophrénie ou autres troubles liés à BDNF. Comme il est capable de mesurer précisément aussi bien les hausses que les baisses des taux de la protéine, l’outil pourrait aussi améliorer le suivi thérapeutique des malades.

En effet, de précédents travaux ont démontré que les antidépresseurs font grimper les niveaux de cette protéine qui joue un rôle crucial dans la croissance et le maintien des neurones.

"En étant capable de signaler une augmentation du BDNF, il contribue comme outil pour surveiller les progrès du patient en fonction du traitement", confirme le scientifique. "Nous nous dirigeons vers la médecine personnalisée, dans laquelle les traitements seront de plus en plus adaptés à chaque individu. Dans le cas du biocapteur, il peut être optimisé pour s'adapter à différents profils", ajoute-t-il dans un communiqué.

Le Dr Pereira et son équipe travaillent désormais sur le dépôt d’un brevet de leur capteur dont ils ont estimé le coût à seulement 1,89 euro par unité.

Dépression, schizophrénie : un biocapteur capable de détecter les maladies dans la salive

07 novembre 2025

Groupes d’entraide mutuelle : bilan contrasté

Le bilan 2022-2023 de l’activité des Groupes d’entraide mutuelle (GEM), mené par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA), montre une consolidation du soutien à ces dispositifs. Toutefois, des disparités régionales persistent, le nombre de nouveaux adhérents est en baisse et les partenariats avec les MDPH ou les acteurs de l’insertion sociale et professionnelle restent limités.

Pour rappel, introduits par la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, les groupes d’entraide mutuelle (GEM) sont des dispositifs destinés à favoriser l’inclusion sociale et à rompre l’isolement des personnes en situation de grande vulnérabilité. 

Constitués sous forme d’association, ils ont pour vocation de soutenir l’autodétermination de leurs membres et de renforcer leur participation citoyenne. Fondés sur les principes de la pair-aidance et du pouvoir d’agir, ils réunissent des personnes confrontées à des difficultés similaires, favorisant ainsi le soutien mutuel et la création de liens sociaux.

06 novembre 2025

Des baskets et un dossard : aux courses de Colmar, des patients en soins psy vont dépasser la maladie

Sur la ligne de départ, on imagine que leur cœur va battre encore un peu plus fort que celui de leurs voisins. Ce dimanche 2 novembre, une petite équipe de patients en soins psychiatriques participera aux courses de Colmar. Rencontre avec un groupe qui a transformé un sport individuel en une formidable aventure collective.

Ils s’appellent Éric, Sophie, David ou Marie, ont traversé des graves périodes de dépression, souvent liées au travail, sont atteints de schizophrénie ou ont traversé des périodes d’addiction. Des parcours de vie passés par une hospitalisation en soins psychiatriques, qui ont convergé vers une même piste d’athlétisme, à enchaîner les tours de stade, quelle que soit la météo.

Athlétisme. Des baskets et un dossard : aux courses de Colmar, des patients en soins psy vont dépasser la maladie