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25 juin 2022

De l'autisme à la schizophrénie : le rôle de la neuroinflammation dans les maladies psychiatriques

Parlons neuroinflammation : on sait maintenant comment un état d'inflammation persistante peut être associé à la fois à des maladies psychiatriques et neurodégénératives.

Parmi les dernières recherches, on s'intéresse particulièrement au lien entre les infections virales pendant la grossesse et le risque de troubles neurodéveloppementaux chez l'enfant à naître.

Un sujet sur lequel le professeur Pistis de l'Université de Cagliari est intervenu lors du XVe Congrès mondial sur l'inflammation, qui s’est tenu à Rome du 5 au 8 juin.

Un nombre croissant d'études en Italie et dans le reste du monde ont montré qu'un état d'inflammation persistante est associé à la fois à des maladies psychiatriques et à des maladies neurodégénératives.

INFLAMMATION PENDANT LA GROSSESSE ET RISQUE DE DÉVELOPPEMENT DE MALADIES PSYCHIATRIQUES

Les derniers développements dans le domaine de la recherche sur la corrélation entre les infections virales pendant la grossesse et le risque de développer des maladies psychiatriques chez les enfants sont particulièrement pertinents.

Pathologies généralement diagnostiquées dans la petite enfance, comme l'autisme, ou à la fin de l'adolescence, comme la schizophrénie.

D’après le Pr Pistis « La grossesse représente une période particulièrement vulnérable non seulement pour la mère, mais aussi pour le fœtus.

Il est en effet possible que toute infection virale, comme le Covid-19 ou même une grippe banale, contractée par la femme enceinte puisse augmenter le risque – quoique très faible, je tiens à le préciser – de développement de maladies psychiatriques chez l'enfant à naître.

C'est un phénomène qui a déjà été observé dans le passé, dans le cas d'autres pandémies virales, et lié surtout au diagnostic de schizophrénie ou de troubles du spectre autistique ».

Plus précisément, il a été mis en évidence comment le processus inflammatoire déterminé par la réponse immunitaire maternelle à une infection peut être un facteur qui, en combinaison avec d'autres - y compris, par exemple, une prédisposition génétique, une naissance prématurée ou des complications obstétricales - peut altérer le développement neurologique du fœtus avec des conséquences à long terme.

NEUROINFLAMMATION : ENTRE NOUVELLES CONNAISSANCES ET PERSPECTIVES D'AVENIR

La neuroinflammation n'est pas une maladie en soi, mais une affection qui accompagne de nombreuses maladies neurodégénératives ou psychiatriques.

On parle de neuroinflammation lorsque le cerveau présente un état inflammatoire, parfois même léger, mais qui peut tout de même altérer le fonctionnement des cellules nerveuses, provoquant une série de symptômes neurologiques ou psychiatriques.

Par conséquent, chez les patients souffrant de ce type de trouble, la neuroinflammation peut être responsable d'une nouvelle aggravation de la maladie et de son évolution.

«Il est très important, poursuit le professeur Pistis, de continuer à étudier ce phénomène car l'état neuro-inflammatoire peut être la sonnette d'alarme de nombreux troubles psychiatriques, des maladies qui ne peuvent être identifiées par des tests de laboratoire.

Si donc on détecte des signes, par exemple dans le sang, de cet état neuro-inflammatoire, on peut procéder au diagnostic précoce de ces pathologies ».

«À cela s'ajoute, conclut le professeur Pistis, la possibilité de développer de nouvelles thérapies ou d'utiliser des médicaments déjà disponibles aujourd'hui pour une grande variété de maladies dans le but de réduire la neuroinflammation et d'avoir ainsi une arme supplémentaire dans le traitement des maladies psychiatriques et neurodégénératives. 


De l'autisme à la schizophrénie : le rôle de la neuroinflammation (emergency-live.com)

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