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21 décembre 2020

Clotilde Coureau : son nouveau combat pour sensibiliser les Français aux maladies psychiatriques

©Bestimage
Clotilde Coureau s’engage auprès de la Fondation pour la recherche médicale (FRM) afin de faire avancer la recherche sur les maladies psychiatriques. Et sensibiliser le grand public.

Comment êtes-vous devenue ambassadrice ?

Clotilde Coureau - J’ai reçu un appel de la FRM un peu avant le premier confinement pour me demander si nous pouvions travailler ensemble, et j’ai aussitôt accepté. Un domaine de la recherche m’interpellait, celui des maladies mentales. J’ai moi-même perdu ou vu souffrir plusieurs amis, qui n’ont pas été diagnostiqués suffisamment à temps et n’ont pas reçu de traitements appropriés.

Comment expliquer que la recherche en psychiatrie soit le parent pauvre de la recherche biomédicale en France ?

Clotilde Coureau - Faute de budgets suffisants, la recherche, notamment celle destinée à explorer de nouvelles voies thérapeutiques, connaît un retard considérable. Elle n’est pas considérée comme prioritaire, car les maladies mentales (dépression, anorexie, schizophrénie, troubles bipolaires…) sont toujours entourées d’un grand tabou, bien qu’elles touchent aujourd’hui près de douze millions de Français et que ce chiffre risque de s’aggraver avec la crise sanitaire. Elles sont associées à un sentiment d’échec, de peur, de honte, qui empêche de nombreuses personnes « qui ne vont pas bien » de consulter. Or ces maux du psychisme sont des maladies comme les autres, qui peuvent et doivent être soignées.

Votre message aux pouvoirs publics ?

Clotilde Coureau - Passer du temps au laboratoire du Pr Marie-Odile Krebs, à l’Institut de psychiatrie et de neurosciences de Paris, m’a permis de mieux comprendre le processus de maturation cérébrale des ados et les graves répercussions d’une importante consommation de cannabis sur leur santé mentale. Je ne comprends pas pourquoi ces informations capitales ne parviennent pas aux jeunes, par le biais des établissements scolaires. La prévention est essentielle quand on sait que 75 % des maladies psychiatriques débutent avant l’âge de 25 ans. Il faut agir vite, sinon, les conséquences sur la vie de la personne, mais aussi sur son entourage, peuvent être dramatiques.

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