La communication entre les aires cérébrales est cruciale pour permettre au cerveau de traiter les signaux sensoriels et d’adopter une réponse comportementale appropriée. Or, des dysfonctionnements de ces voies de communication pourraient être fortement corrélés à l’apparition de la schizophrénie.
Pour la première fois, une équipe de l’Université de Genève (UNIGE), dans le cadre du Pôle de recherche national Synapsy, a démontré ce phénomène chez l’être humain. En analysant l’activité cérébrale d’enfants, d’adolescent-es et de jeunes adultes avec un risque génétique de la maladie, les chercheurs/euses ont démontré que la diminution de l’activation des ondes gamma, connues pour leur rôle dans la bonne transmission des informations dans le cerveau, était corrélée à l’émergence de symptômes psychotiques avant même l’apparition de troubles véritables.
Ces travaux sont à lire dans la revue The American Journal of Psychiatry. Ils permettent d’envisager un diagnostic très précoce de ces maladies.
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