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31 octobre 2025
Fortes tensions sur la rispéridone, utilisée pour traiter la schizophrénie et les troubles bipolaires
Depuis plusieurs mois, le laboratoire Janssen, filiale pharmaceutique du groupe américain Johnson & Johnson, assurait l'approvisionnement des médicaments à base de rispéridone injectable pour compenser la rupture de stock du laboratoire Teva provoquée par des problèmes de production du fabricant grec Pharmathen. Mais, « la distribution de tous les dosages du médicament RisperdalConsta LP (Janssen) a été suspendue le temps des investigations sur un potentiel défaut qualité », indique l'ANSM dans un communiqué.
« Lors d’un contrôle, le laboratoire Janssen a identifié un problème de production sur le RisperdalConsta L.P. 25 mg/2 ml, 37,5 mg/2 ml et 50 mg/2ml en seringue préremplie » et « a alors bloqué tous les lots potentiellement touchés par ce problème », détaille l'autorité sanitaire. À la suite de cette suspension, « les médicaments à base de rispéridone injectable en seringue préremplie font l’objet, depuis le début du mois d’octobre, de très fortes tensions d’approvisionnement qui impactent toute l’Europe et devraient durer jusqu’en novembre 2025 », selon l'ANSM.
L'agence demande aux prescripteurs de « privilégier un traitement par palipéridone injectable (Xeplion et génériques) plutôt que par des formes orales de rispéridone déjà en tension d’approvisionnement ». La palipéridone est un dérivé de la rispéridone.
Santé. Fortes tensions sur la rispéridone, utilisée pour traiter la schizophrénie et les troubles bipolaires
Actualité - Fortes tensions d’approvisionnement en rispéridone injectable : privilégiez le relais de traitement par palipéridone injectable - ANSM
30 octobre 2025
[Recherche] : on demande votre aide !
Participez à une recherche !
Une étude menée par le CHU de Montpellier, le laboratoire EuroMov et les Universités de Montpellier et Paul-Valéry Montpellier 3 cherche à recueillir les avis de tous sur un éventuel changement de nom de la schizophrénie.
Elle s’adresse à la population générale, aux professionnels de santé, aux chercheurs, aux personnes concernées et à leurs proches.
Objectif : entendre les points de vue de tous sur un sujet important de santé mentale.
Critère de participation : avoir 18 ans ou plus.
Durée : environ 10 minutes.
Lien vers le questionnaire : https://www.soscisurvey.de/
Merci d’avance pour votre contribution et votre soutien à la diffusion de cette étude !
28 octobre 2025
"Choisir psychiatrie" : une campagne pour séduire les étudiants en médecine
Le Collège national des universitaires de psychiatrie (CNUP), au travers de la campagne de promotion de la spécialité « Choisir Psychiatrie », regrette que cette année, le nombre de postes vacants en internat de psychiatrie atteigne 15 % du nombre de postes attribués à l’issue de l’examen classant national (ECN). « La psychiatrie reste en bas du classement : sur 554 postes ouverts, seuls 468 ont été pourvus, soit 15 % des postes restés vacants. Ce chiffre confirme l’urgence d’agir pour nombre de postes ouverts en 2025 était de 554, contre 547 en 2023 et 2024, et 528 en 2018.
Nuits de la psychiatrie
La déception est d’autant plus grande qu’une grande campagne de promotion de la psychiatrie a été lancée en 2024, « Choisir psychiatrie ». Aux côtés du Cnup, l’association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf) et l’association française fédérative des étudiants en psychiatrie (Affep) ont en effet lancé cette année-là une série d’initiatives pour promouvoir la psy. Telles les Nuits de la psychiatrie, « organisé partout en France pour faire se rencontrer étudiants en médecine, internes en psychiatrie et psychiatres en exercice. Speed dating et tables rondes laissent ensuite place à un moment convivial pour des échanges plus informels ». Ou encore des films professionnels, et des vidéos didactiques, disponible sur les réseaux sociaux.
« Cette campagne vise à modifier la perception du métier et à sensibiliser au sujet des difficultés rencontrées, explique le Pr Olivier Bonnot, président du Collège national des universitaires de psychiatrie (CNUP) interrogé par Medscape. L’objectif principal est de montrer que la réalité de ce travail diffère souvent des idées reçues. En psychiatrie, il existe des difficultés pour le recrutement ainsi que pour la prise en charge des patients, qui sont en grande partie liées à la situation de l’hôpital public dans l’ensemble du système de santé ».
Deux points sont à souligner, indique le psychiatre. « D’une part, le secteur de la psychiatrie rencontre les mêmes problématiques que l’ensemble du système hospitalier, et d’autre part, l’image de la discipline reste souvent fondée sur des représentations anciennes qui ne reflètent plus la réalité actuelle. La démarche consiste à informer le public que la violence n’est pas plus importante qu’ailleurs et que la discipline évolue avec des innovations et une pratique médicale consistante. Les maladies mentales sont prises en charge médicalement, contrairement à certaines images véhiculées dans les médias. L’objectif est de mieux faire connaître la profession afin de susciter l’intérêt et améliorer le choix d’orientation vers ce domaine », explique le psychiatre.
L’exemple anglais
Toujours est-il que ce genre de campagne porte ses fruits à moyen terme : ainsi, il a fallu plusieurs années en Grande-Bretagne pour que le même type d’actions promotionnels donne des résultats. « Changer l’image d’une discipline auprès des étudiants prend du temps. L’expérience britannique, où la campagne Choose Psychiatry a été déployée de 2017 à 2024 avec un fort soutien gouvernemental, montre qu’il a fallu près de sept ans pour atteindre un taux de remplissage de 100 % des postes en formation de psychiatrie dans les quatre nations du Royaume-Uni », rappelle Olivier Bonnot.
Pas de soutien des pouvoirs publics
Joint par Medscape, le collectif Choisir psychiatrie affirme ne pas être soutenu par les pouvoirs publics, quand bien même la santé mentale a été consacrée grande cause nationale en 2025. « En 2025, la santé mentale a été déclarée grande cause nationale, ce qui est important pour la promotion de la psychiatrie dans le cadre de « Choisir Psychiatrie ». Cependant, cette reconnaissance n’a pas été suivie de véritables moyens ou d’une large communication. La campagne « Choisir Psychiatrie » ne bénéficie d’aucun financement public et s’appuie principalement sur le soutien de la fondation ERIE, active dans le domaine de la santé mentale en France. L’État n’apporte qu’un appui limité en termes de communication », ajoute le Pr Bonnot.
Néanmoins, le collectif « Choisir psychiatrie » ne baisse pas les bras : « En France, où la mobilisation repose principalement sur les psychiatres et les associations étudiantes, les clichés freinent toujours les vocations. En 2026, Le CNUP et ses partenaires ont prévu d’étendre le dispositif événementiel des Nuits de la psychiatrie. Si la première édition avait eu lieu fin janvier 2025 dans 8 villes universitaires, l’an prochain, l’événement est élargi aux 32 villes universitaires ayant une UFR de médecine. Les Nuits de la psychiatrie auront lieu le 30 janvier 2026 ».
La campagne de promotion de la psychiatrie va aussi s’attacher à déstigmatiser cette spécialité. Selon les données du Cnup, « Une étude menée par l’Institut CSA en 2023 pour le Collège National des Universitaires de Psychiatrie révélait des chiffres troublants qui sont toujours d’actualité. Près de deux ans après, et malgré une année 2025 placée sous le signe de la santé mentale avec la grande cause nationale, ces représentations persistent.
Jusqu’à 61% des Français affirment que l’univers de la psychiatrie leur fait peur, plus d’un sur deux ne saurait pas vers quel type de professionnel se tourner en cas de trouble mental, et 51 % des lycéens pensent que la psychiatrie, c’est avant tout de l’enfermement. »
Force est de constater que le chantier est gigantesque.
info@newsletter.medscape.fr
25 octobre 2025
"On n'est pas autiste": quand la politique alimente la stigmatisation du handicap
"En utilisant le terme d'autiste, mes propos ont blessé et ce n'était pas mon intention. J'en suis sincèrement désolé et je présente mes excuses", a écrit le ministre du Travail et des Solidarités sur le réseau X.
Sa remarque avait fait réagir sur les réseaux sociaux des élus de gauche et associations de défense des personnes handicapées.
"Ces mots blessent, stigmatisent, perpétuent des clichés, et participent à l'exclusion des personnes autistes, c'est du validisme", a par exemple protesté la députée écologiste Marie-Charlotte Garin.
"L'autisme n’est ni un défaut ni une insulte. Les mots comptent, surtout quand ils viennent d’un ministre des Solidarités", a fustigé le député Génération.s de Dordogne Sébastien Peytavie.
"C'est tous les mois qu'il y a des sorties comme ça, que ce soit par des politiciens ou des journalistes sur les plateaux télé", déplore Hugo Baup, médecin psychiatre.
"Les troubles psychiques (comme la schizophrénie ou la bipolarité, ndlr) et neurodéveloppementaux (l'autisme, ndlr) servent souvent en politique pour décrédibiliser l'adversaire", décrypte-t-il à l'AFP.
Or l'usage de ces expressions contribue à stigmatiser ces troubles, signalent associations et psychiatres.
"C'est insultant de traiter quelqu'un d'+autiste+", indique à l'AFP Danièle Langloys, présidente d'Autisme France, en réaction aux propos de Jean-Pierre Farandou.
"Ça ne donne pas tellement envie de parler de son trouble et de demander de l'aide", appuie Hugo Baup, soulignant que "si, en plus, on se sent rejeté par la société, ça peut produire du désespoir, de la dépression, des idées suicidaires".
En sous-entendant que l'autisme correspond à une incapacité d'écoute et de compréhension, Jean-Pierre Farandou a véhiculé, selon les experts, une image erronée de ce trouble.
Celui-ci se caractérise par un ensemble d'affections et se manifeste de diverses manières, au-delà d'un comportement social atypique, comme des difficultés à passer d'une activité à l'autre ou une attention exagérée aux détails.
La schizophrénie est tout aussi mal comprise.
"Les politiciens utilisent le mot en général pour exprimer l'idée d'un dédoublement de personnalité. Alors qu'en fait, il s'agit de la difficulté à percevoir correctement la réalité. Donc ça n'a rien à voir", explique à l'AFP Jean-Christophe Leroy, président de l'organisation PositiveMinders, qui lutte pour la déstigmatisation des troubles psychiques.
Hugo Baup a lancé, en février 2024, une pétition appelant à "arrêter d'utiliser les troubles psychiques (et neurodéveloppementaux) comme des insultes", qui a récolté plus de 40.000 signatures.
Il réclame "une exigence d'honorabilité chez les politiciens et les journalistes".
"Je demande que les politiciens utilisent le reste du dictionnaire, qui est largement assez riche et beau pour ne pas se focaliser sur les troubles psychiques", indique le psychiatre.
Le gouvernement, qui a déclaré la santé mentale "grande cause nationale" de l'année 2025, "devrait être sensibilisé un minimum aux dégâts que cause l'utilisation à tort et à travers de ces mots", estime Jean-Christophe Leroy.
S'il observe une évolution des pensées, il avance que celle-ci est portée par la société, notamment les jeunes, "et les pouvoirs publics suivent un peu".
De son côté Danièle Langloys demande "une campagne nationale de sensibilisation à l'autisme" pour rattraper le "retard" qu'accuse la France sur cette question.
Elle invite également M. Farandou à rebondir pour faire en sorte que "la solidarité à l'égard des personnes autistes devienne une cause publique".
"On n'est pas autiste": quand la politique alimente la stigmatisation du handicap
24 octobre 2025
[Débat] : L'épidémiologie des troubles psychiques est plus difficile que la cartographie des ennemis
"Humeurs médicales" de Luc PERINO
Il est des réalités difficiles à mentionner, même si elles ont été maintes fois prouvées. Les drogues entraînant le plus de morts et d’addictions irréversibles ont été conçues par des laboratoires pharmaceutiques et dispersées par des prescriptions médicales. Il est désormais bien établi que les médicaments sont la troisième cause de mortalité des pays occidentaux, pourtant cela ne modifie ni le comportement des patients, ni celui des médecins, ni celui des ministères. Le fait que les médicaments soient globalement perçus comme des bienfaiteurs de l’humanité autorise l’amoralité tout au long de leur circuit de fabrication et de distribution.
.../...
https://lucperino.com/1070/
22 octobre 2025
[Livre] : À la table des loups
Des années 50 à nos jours, un grand roman américain qui évoque les racines du mal avec une puissance et une intelligence rares.
Lorsque les frère et sœurs Larkin quittent le nid familial, chacun poursuit un fragment du rêve américain. Myra est infirmière en prison tout en élevant son fils, Lexy incarne la bourgeoisie des banlieues chic, Fiona plonge dans la bohème new-yorkaise, et Alec, autrefois enfant de chœur, disparaît dans les méandres de l’Amérique profonde. Si leurs existences sont radicalement différentes, une constante semble les rapprocher : la violence la plus sauvage rôde autour d'eux et, à leur insu, la mort les frôle à plusieurs reprises. Puis leur mère commence à recevoir d’inquiétantes cartes postales, dont elle choisit d’ignorer le message.
Adam Rapp excelle à raconter cette histoire familiale qui se déroule sur près de soixante ans et se lit le souffle court. Avec finesse, il explore comment les non-dits, la maladie mentale et l’exposition à la violence, quelle que soit sa forme, influencent les vies au fil du temps et sur plusieurs générations. D’une langue vive et précise, il révèle ce qui, bien souvent, se cache sous le vernis de la normalité.
21 octobre 2025
Les anticorps de lama : nouvelle piste thérapeutique contre la schizophrénie
20 octobre 2025
[Podcast] : Comment l'environnement de chacun impacte-t-il sa santé mentale ?
Les avancées scientifiques en santé environnementale permettent aujourd’hui d'affiner notre compréhension de l'impact des expositions individuelles sur le risque de développer un trouble psychique. Où en est plus précisément la recherche ? Quels sont les mécanismes d’action en cause ?
Avec Baptiste Pignon, psychiatre et chercheur à l’INSERM
Quels sont les liens entre exposition au long cours à la pollution atmosphérique et santé mentale ? Des études récentes montrent l'influence de la pollution de l'air, et notamment l’exposition aux particules fines, sur l’augmentation du risque de schizophrénie et de troubles du spectre de l'autisme. D’autres s’intéressent à l’impact du réchauffement climatique sur la santé mentale. Ces nouvelles données changent-elles l’approche de ces troubles mentaux et de leur prévention ?
Comment l'environnement de chacun impacte-t-il sa santé mentale ? | France Inter
19 octobre 2025
[Livre] : Santé mentale : contention et isolement, des pratiques de plus en plus décriées, mais toujours vivaces
Malgré les avancées scientifiques dans le domaine de la psychiatrie, encore 8.000 patients ont été soumis à ces pratiques en 2022. Témoignage d'une patiente qui a vécu plusieurs expériences traumatiques : contention, isolement. Un vécu qu'elle a décidé de raconter dans un livre*.
Il y a 20 ans, Philippa Motte traverse un épisode maniaque d’une rare intensité. Après avoir arpenté le bitume parisien pendant plusieurs jours, elle perd pied. Internée, elle ne comprend pas, se débat et finit par être maîtrisée de force. "On m'a mise dans une pièce fermée à clé, au départ sans me donner beaucoup d'explications", raconte-t-elle. "J'étais très agitée, et la réponse à ce comportement, ça a été la contention. On est venu, avec une ceinture en cuir, avec deux poignées sur le côté. C'est tellement brutal ! Ce qui est extrêmement frappant, c'est le degré de peur, même de terreur dans lequel j'étais."
Santé mentale : contention et isolement, des pratiques de plus en plus décriées, mais toujours vivaces | France Inter
*Livre "Et c’est moi qu’on enferme" ; Philippa Motte ; Editions Stock ; paru le 07/05/25
18 octobre 2025
[Reportage] : Bienvenue dans un groupe de paroles...
Avant ou après les crises aiguës qui nécessitent une hospitalisation, les personnes atteintes de maladies psychiatriques sévères trouvent refuge chez leurs proches. Les parents se retrouvent ainsi tiraillés entre le besoin de protéger et la nécessité de fixer des limites à leurs enfants majeurs.
Il est un peu plus de 18 heures quand Michelle Escudié prend la parole. Autour d'elle, assis en cercle, une vingtaine de personnes de tous âges. L'ambiance est feutrée, des chuchotements ici ou là, quelques sourires. "Bonjour à tous et bienvenue dans ce groupe de paroles d'aidants", déclare d'une voix chaleureuse la coordinatrice de ce groupe de parole d'aidants psychiatriques.
Pendant cinq minutes, elle commencera par rassurer les nouveaux venus : s'ils le souhaitent, ils peuvent s'exprimer sans peur. L'anonymat dans ce groupe de parole mensuel d'aidants psychiatrique est non seulement demandé mais requis. Certains d'entre eux sont là de manière quasi clandestine. "Surtout, ne donnez pas de détails trop précis : mon fils risquerait de savoir que je suis venue, nous glisse après coup une participante. S'il le sait, tout pourrait s'effondrer."
"Tout", c'est cette relation de confiance si fragile tissée entre les parents et leurs enfants malades. D'abord parce que, dans les premiers temps, ils refusent d'admettre leur maladie. Et rejettent toute proposition d'aide. "Il devient très agressif dès que je lui parle du psychiatre ou de maladie", dit Vera, la quarantaine, la voix tremblante. Son fils, adulte, s'est mis à délirer depuis quelques mois, des hallucinations qu'elle reconnaît quand il en a, mais qu'il refuse d'assimiler à des symptômes pathologiques. Vera a encore une fille mineure. Pour sa sécurité et son bien-être, elle voudrait voir son fils suivi. "Mais je ne sais plus comment faire, j'ai tout essayé", souffle-t-elle.
16 octobre 2025
[Recherche] : Nectarine, une équipe vitaminée pour améliorer les soins en santé mentale
Des défis majeurs en santé mentale
Axel Hutt a entamé des études en physique dans les années 1990, mais a très vite pivoté vers les neurosciences computationnelles et n’en est (presque) plus jamais sorti. À tel point qu’aujourd’hui, le chercheur a créé au sein du Centre Inria de l’Université de Lorraine une nouvelle équipe dans ce domaine, baptisée Nectarine (Neuromodulation par mEdiCamenTs phARmacologIques et NumériquEs). Elle s’appuie sur les travaux qu’Axel Hutt, jusqu’ici rattaché à l’équipe-projet Mimesis, mène depuis 2019 en collaboration étroite avec l’équipe Inserm UMR 1329 "Strasbourg Translational Neuroscience & Psychiatry".
« Nous travaillons conjointement sur deux axes principaux : le déficit de l’attention et les troubles de la perception du temps chez les patients schizophrènes », indique Axel Hutt. Il faut dire que les défis à relever dans un cas comme dans l’autre sont conséquents : « Il existe des médicaments contre les déficits de l’attention, mais on sait qu’au bout de quelques années, le corps s’adapte et le traitement perd en efficacité, poursuit le chercheur. Quant à la problématique de la perception du temps dans la schizophrénie, elle empêche les patientes et patients d’anticiper les modifications de leur environnement ou les actions de leur entourage, ce qui leur complique grandement la vie. » Axel Hutt espère donc trouver de nouvelles pistes de traitement, pour la schizophrénie comme pour les TDA.
S’appuyer sur la modélisation pour améliorer les traitements
Pour cela, il a adopté une approche originale, inspirée de ses quatre années passées à la Deutsche Wetterdienst (entre 2015 et 2019), l’équivalent allemand de Météo France. « L’atmosphère est si complexe que les météorologues ne disposent pas d’un modèle parfait qui explique l’impact de chacun des paramètres en jeu, explique-t-il. En revanche, ils ont élaboré des modèles qui suffisent à prédire avec efficacité la météo. »
Dans le cadre de Nectarine, il compte procéder de la même façon : se passer de la connaissance (encore inaccessible aujourd’hui) du fonctionnement précis du cerveau, mais s’appuyer sur des modèles décrivant certains mécanismes pour améliorer la neuromodulation, c’est-à-dire l’utilisation de traitements (ici non invasifs) modifiant l’activité cérébrale chez des patientes et patients atteints de pathologies cérébrales. Une méthode appliquée dans deux thèses, coencadrées par Axel Hutt avec Anne Bonnefond et Anne Giersch, de l’UMR 1329.
Une thèse sur l’attention, l’autre sur la schizophrénie
La première thèse se concentre donc sur le déficit d’attention, avec en traitement testé le neurofeedback. La doctorante, Negin Majzoubi, a déjà mené des expériences psycho-physiques auprès de douze volontaires : elles et ils ont participé à un jeu cognitif qui teste l’attention, soit sans feedback, soit avec une image positive ou négative qui s’affichait lorsque la réponse était exacte ou non.
« Nos premiers résultats confirment ce qu’avaient commencé à montrer d’autres études : le neurofeedback améliore l’attention ; les temps de réponse sont réduits et le taux de bonnes réponses augmente », dévoile Axel Hutt. « C’est d’ailleurs assez logique : nous sommes tous plus motivés à travailler, et donc plus performants, lorsque nous obtenons un retour positif sur nos accomplissements. »
L’expérience sera renouvelée à l’automne, mais cette fois en observant également les ondes cérébrales des participants grâce à l’EEG (électroencéphalogramme). Ces données permettront de mieux comprendre ce qui se passe au niveau cérébral, mais surtout de faire ensuite appel à l’IA pour traiter les données. L’objectif ? En tirer un modèle qui permette d’adapter le neurofeedback en fonction de prédictions afin d’en faire un traitement le plus efficace possible.
La deuxième thèse vise quant à elle à établir si la stimulation magnétique transcrânienne (TMS), appliquée au niveau du cervelet, peut aider à améliorer la prédiction du temps chez les patients schizophrènes. Là encore, la doctorante Telma Nette, mène à la fois des expériences psycho-cognitives et des mesures EEG. « Le principe est le même : tester un traitement et tirer de ces observations, qui varient en fonction de chaque patient, un modèle générique qui nous permette ensuite d’améliorer le traitement pour tous les patients », reprend Axel Hutt.
Déficits de l’attention : à la recherche d’un protocole simple
De son côté, le chercheur souhaite aussi se lancer dans l’analyse des données d’une expérience menée il y a deux ans par un étudiant en master sur les battements binauraux (à basse fréquence) afin d’en observer les effets sur la relaxation ou la concentration. Un article sur le sujet est d’ailleurs en cours de publication. « Mon rêve serait qu’un jour, les patientes et patients qui souffrent d’un déficit de l’attention puissent bénéficier d’un protocole simple pour se traiter eux-mêmes au quotidien », espère Axel Hutt.
Les collaborations et les horizons du spécialiste des neurosciences ne s’arrêtent pas là. Par exemple, il travaille également avec l’université d’Ottawa, au Canada, sur des théories mathématiques en neurosciences, ou encore avec l’Université de Fribourg, en Allemagne, pour laquelle il réalise l’analyse de données EEG d’expériences de neuromodulation.
Des traitements non invasifs en ligne de mire
Enfin, une demande de bourse est sur le point d’être déposée en collaboration avec l’Inci (Institut des neurosciences cellulaires et intégratives). « Notre objectif est de financer une thèse pour tester un algorithme, mis au point par un ancien doctorant, destiné à la neurostimulation en boucle fermée », détaille Axel Hutt. « Nous savons en effet que dans le cas d’une psychose par exemple, la puissance des ondes alpha est trop faible et celle des ondes gamma trop élevée. L’algorithme établi peut en théorie optimiser la neurostimulation pour chaque patient afin d’effacer ces déséquilibres et nous souhaitons le vérifier, d’abord sur des modèles animaux. »
Autant de recherches qui trouveront leur place au sein de l’équipe Nectarine et bénéficieront à la fois de l’expertise d’Axel Hutt, mais aussi de celle de l’autre membre permanent de l’équipe, Camille Gontier. Celui-ci, spécialiste de l’apprentissage actif, s’attachera à créer des algorithmes qui permettront d’étudier les résultats des expériences en temps réel pour adapter, en temps réel toujours, les paramètres de celles-ci afin de les optimiser. Et faciliter ainsi, encore, la mise au point de traitements non invasifs pour diverses pathologies cérébrales.
Nectarine, une équipe vitaminée pour améliorer les soins en santé mentale | Inria
15 octobre 2025
Livre : "Nos folies invisibles"
Et si, derrière nos folies invisibles... se cachait notre humanité la plus profonde ? Yvan, jeune homme brillant, tente de survivre dans un monde qui ne comprend ni ses voix intérieures ni sa différence. Joséphine, elle, s’est perdue dans une passion amoureuse dévorante, jusqu’à franchir les frontières de la raison. Rien ne destinait ces deux âmes égarées à se rencontrer, sinon la mer, Dieppe, et ce besoin vital d’être enfin compris.
À travers leurs trajectoires entremêlées de rencontres, Sabrina Philippe nous entraîne dans un voyage bouleversant au coeur de la santé mentale, là où la folie n’est plus une barrière mais un territoire de partage, de compassion, et parfois de rédemption. Porté par une écriture sensible et lumineuse, ce roman interroge nos certitudes sur la normalité, la différence, et les mystères de l’invisible.
"Il faut être fou pour n’aimer qu’à moitié".
14 octobre 2025
Antipsychotiques : glycémie perturbée indépendamment de la prise de poids
Les antipsychotiques sont indispensables dans les troubles mentaux sévères comme la schizophrénie, mais leur coût cardiométabolique est majeur. Si la littérature s’est surtout focalisée sur la prise de poids, la question cruciale est de savoir si les médicaments eux-mêmes perturbent la régulation glucidique, au-delà de l’adipogénèse.
Publiée dans le JAMA Psychiatry Vol 82 N°10, cette revue systématique et méta-analyse d’essais contrôlés randomisés, incluant 163 ECR (127 en méta-analyse), montre que, versus placebo, les antipsychotiques augmentent la glycémie à jeun (différence moyenne [DM] 0,72 mg/dL ; IC à 95 % 0,54–1,08), l’insulinémie à jeun (DM 1,94 μUI/mL ; 1,28–2,61), l’HbA1c (DM 0,04 % ; 0,02–0,05) et le risque d’hyperglycémie (OR 1,29 ; 1,04–1,59 ; p=0,02). Ces anomalies sont reproduites chez volontaires sains, confortant un effet pharmacologique direct qui ne se résume pas au gain pondéral.
Différences entre molécules indépendamment de la hiérarchie de prise de poids attendue
Au total, 35 952 patients sous antipsychotiques et 19 010 sous placebo ont alimenté la synthèse qualitative (28 975 et 15 101 en méta-analyse). Les altérations métaboliques concernent aussi la résistance à l’insuline (indices type HOMA-IR) et le risque d’hyperglycémie ≥126 mg/dL. En analyse de sous-groupes, ni le type de trouble psychiatrique, ni l’âge, ni l’exposition antérieure, ni la coprescription de psychotropes n’atténuent de manière constante la dysrégulation glucidique.
Les différences entre molécules existent mais ne suivent pas strictement la hiérarchie de prise de poids attendue ; ainsi, des composés dits « neutres sur le poids » ne sont pas exonérés de risque glycémique, alors que certains avec propension pondérale élevée n’augmentent pas uniformément l’HbA1c. Les métarégressions ne retrouvent aucune relation avec la durée d’étude ni la dose moyenne, soulignant que des expositions brèves peuvent déjà dégrader la régulation glucidique.
Sur le plan clinique, ces effets se traduisent par un fardeau métabolique cumulatif, d’autant plus préoccupant que le diabète de type 2 reste sous-dépisté et sous-traité dans cette population. Il n’y a pas d’événements indésirables médicamenteux immédiats attendus dans des essais cliniques randomisés de courte durée, mais une augmentation significative de marqueurs glycémiques qui expose à un risque cardio-vasculaire accru à moyen terme.
Un parcours métabolique standardisé pour tout patient sous antipsychotique
La recherche a interrogé MEDLINE, Embase, PsycINFO, CINAHL, CENTRAL et Web of Science jusqu’au 3 février 2025, en retenant des ECR en double aveugle comparant antipsychotique versus placebo ou absence d’intervention, chez patients avec troubles mentaux sévères ou volontaires sains, sans restriction de molécule ni de durée. Les critères primaires étaient la glycémie et l’insulinémie à jeun, et l’HbA1c ; les analyses à effets aléatoires ont été complétées par des sous-groupes (diagnostic, durée, type d’AP, âge, coprescriptions, exposition antérieure) et des métarégressions.
Selon les auteurs, il est nécessaire d’instaurer un parcours métabolique standardisé pour tout patient traité par antipsychotique, même à « faible risque pondéral » : bilan de base (glycémie, HbA1c, profil lipidique), recontrôle à 4–12 semaines, puis surveillance trimestrielle/semestrielle selon le statut, intégrant poids, tour de taille et pression artérielle. En cas d’anomalies, il faut d’abord privilégier l’optimisation du mode de vie et discuter des interventions pharmacologiques fondées sur les preuves (metformine, et selon contexte, agonistes des récepteurs du GLP-1), tout en évaluant la possibilité de switch vers un antipsychotique au profil métabolique plus favorable. En somme, la prescription d’antipsychotiques doit désormais s’accompagner d’une vigilance glycémique systématique, car l’effet délétère ne se limite pas… à la prise de poids.
Antipsychotiques : glycémie perturbée indépendamment de la prise de poids
13 octobre 2025
[RAPPEL] : N'oubliez pas la journée du 16 octobre !
Une journée complète de sensibilisation à la santé mentale, organisée par
la Maison de la Santé Mentale de l’Eurométropole de Strasbourg
Programme et inscription (gratuite) pour la soirée :
https://psy-partenaires.blogspot.com/2025/10/16-octobre-journee-de-la-sante-mentale.html
12 octobre 2025
Maladies mentales : "Chacun son vécu et la liberté d'en parler"
diffusé le mercredi 24 septembre 2025
Maxime Perez-Zitvogel, cofondateur de la "Maison perchée", association spécialisée pour les jeunes adultes vivant avec un trouble psychique et basée sur la pair-aidance – entraide entre personnes souffrant ou ayant souffert d'une même maladie somatique ou psychique, ou atteintes d'un même handicap.
Il fallait du courage pour être l'un des premiers de sa génération à raconter le grand effondrement, enregistrer une vidéo pour Konbini, la laisser devenir virale sur les réseaux sociaux, se revoir quelques années plus tard, le visage abîmé par les médicaments.
Maladies mentales : "Chacun son vécu et la liberté d'en parler", juge Maxime Perez-Zitvogel de la "Maison perchée" | France Inter
10 octobre 2025
[14 octobre] Rencontres soignantes en psychiatrie
La clinique de l’agir renvoie à un registre très large qui ne se limite pas à l’expression de la violence envers autrui. Fugues et conduites d’errance, prise de stupéfiants, phlébotomie voire tentatives de suicide, ruptures avec le milieu familial, abandon précoce de la thérapie… peuvent relever de « passages à l’acte » sans impliquer une hostilité directement dirigée contre un tiers. C’est à chaque fois le contexte clinique, l’histoire de la conduite dans un environnement spécifique (famille, école, institution), son inscription dans la dynamique psychique qui peut permettre d’en saisir le sens. Derrière l’acte, s’exprime souvent soit une tentative de dire autrement que par des mots soit une volonté de couper court à l’insupportable.
La répétition de ces actes soumet les soignants à rude épreuve. Entre peur et rejet, culpabilité et colère, les contre-attitudes sont parfois inévitables (mesures coercitives systématisées, évitement, indifférence, ironie, refus d’aide…) et nourrissent en miroir d’autres agirs. L’acte vient masquer la souffrance psychique et éloigne parfois le soignant qui tente de reprendre le contrôle et le pouvoir, plutôt que d’accueillir, comprendre et classer ces évènements sans éroder la relation soigné/soignant ? Comment restaurer un lien sans cesse attaqué ?
Malgré des contraintes organisationnelles qui s’imposent autant aux soignés qu’aux soignants il faut penser collectivement ces moments féconds. Au-delà des attitudes défensives, comment prévenir l’usure émotionnelle et l’isolement face à ces situations répétées ? Quels dispositifs mettre en place ? Comment les contenir psychiquement, apprivoiser les émotions qu’ils suscitent en nous, permettre aux patients d’élaborer, pas à pas, à partir de ce qui tend à les déborder ?
08 octobre 2025
Santé publique France lance "santementale-info-service.fr"
Le site santementale-info-service.fr, lancé en ce début octobre 2025, a été conçu afin de répondre aux besoins d’information identifiés par les enquêtes de l’Agence auprès de la population. Il a été co-construit avec un panel d’utilisateurs afin d’adapter les contenus et les fonctionnalités aux attentes et réalités du public cible. Ses contenus, fondés sur des données scientifiques et validés par des experts et acteurs du champs de la santé mentale, garantissent une information fiable et de qualité. Il sera régulièrement évalué et mis à jour pour s’adapter aux besoins du public.
Conçu pour l’ensemble de la population âgée de 18 ans et plus, le site est pensé pour être accessible à tous, grâce à de l’information vulgarisée, des exemples adaptés à différents milieux de vie et une approche non stigmatisante des situations.
Son lancement s’inscrit dans le cadre de la Grande cause nationale « Parlons santé mentale ! », et s’accompagne d’une campagne de sensibilisation 100 % digitale, diffusée depuis le 29 septembre et jusqu’au 23 novembre. À travers des messages simples, cette campagne vise à encourager le dialogue, ainsi qu’à faire connaître le site, pour qu’il soit identifié comme une ressource de référence en matière d’information et de prévention en santé mentale pour le grand public.
Le site s’articule autour de cinq rubriques complémentaires :
– comprendre la santé mentale et ses déterminants ;
– découvrir les comportements favorables à la santé mentale au quotidien (pratiquer une activité physique ;
– bien dormir, être là les uns pour les autres, s’exposer à la lumière et à la nature…) ;
– repérer les signes de souffrance psychique ;
– aider un proche en situation de mal-être et identifier les ressources disponibles pour trouver de l’aide.
En 2025, année de la Grande cause nationale dédiée à la santé mentale, Santé publique France mobilise donc tous ses métiers, de la production de données de surveillance de l’état de santé mentale de la population, au déploiement de ressources pour le grand public, en appui aux politiques publiques. D’ici la fin de l’année, Santé publique France publiera des données inédites sur la santé mentale et diffusera en novembre une campagne grand public inédite contre la stigmatisation.
Santé publique France lance santementale-info-service.fr - Santé Mentale
07 octobre 2025
[9-10 octobre] : Journées nationales de l’AJPJA (Association des Jeunes Psychiatres et des Jeunes Addictologues)
Depuis 10 ans, l’Association des jeunes psychiatres et des jeunes addictologues est engagée aux côtés de nombreux acteurs du champ de la santé mentale pour une transformation profonde des pratiques professionnelles autour d’un objectif commun : soutenir les processus individuels de rétablissement des personnes vivant avec un trouble psychique.
05 octobre 2025
[10 octobre] : Troisième forum de la santé mentale à Dannemarie (68)
Foyer de la culture, Dannemarie (68)
Organisateur : Service action territoriale - CH Rouffach
Dans le cadre des Semaines d'information sur la santé mentale, le Conseil local de santé mentale du Sundgau invite à participer au 3e forum en santé mentale, un lieu d'échange, d'information et de soutien pour tous.
Sur place, stands sur la santé mentale tenus par des partenaires et acteurs du sujet sur le territoire : Afapei Sud Alsace, association Marguerite Sinclair, association Pas à pas, centre médical Le Roggenberg, Communauté 360 Alsace - facilitateur de choix de vie, Crehpsy, Dac Alsace, PCO-TND68, pôle Apsa, PositiveMinders, SAVS Afapei Sud Alsace, secteur Altkirch, Sepia, Unafam. Et la projection des vidéos du CREHPSY sur les thématiques de la schizophrénie, dépression, addiction et échanges sur les thématiques avec des personnes concernées.
3e forum de la sante mentale : Rencontre, conference a Dannemarie
03 octobre 2025
[Table ronde] : Santé Mentale et Médias – informer sans stigmatiser
Pour témoigner, écouter, mieux (se) comprendre entre personnes concernées et professionnels de l'information, un rendez-vous au cœur des Semaines d'information sur la santé mentale :
Table ronde - le jeudi 9 octobre - 18h - Au Shadok*, à Strasbourg
- Jean-Christophe Leroy, directeur de l'association Positive Minders (enquête Les Faits ordinaires),
- Laetitia Forgeot d'Arc, journaliste et auteure du podcast Gueules cachées
La soirée sera filmée et diffusée en direct. Entrée libre
Une invitation du GEM (Groupe d'entraide mutuelle) Aube et du
* 25, presqu’île André Malraux, Rue du Bassin d'Austerlitz à Strasbourg
02 octobre 2025
[7 octobre] : Marche pour la Santé mentale de Strasbourg
La maison est un lieu chaleureux, les places sont donc limitées, inscrivez vous (c'est gratuit !) via :
01 octobre 2025
[16 octobre] : Journée de la Santé Mentale proposée par la Maison de la Santé Mentale de l’Eurométropole de Strasbourg
- Table Ronde Animé par Ophélie Meyer et Thierry Goguel d'Allondans
- Ateliers des Associations de la Maison de la Santé Mentale : TCA Késo, UNAFAM, Chuchoteurs, Mauvaise Herbes, GEM Aube, Animal’home, Crehpsy , Au Bon Entendeur, TypiK' AtypiK
- Théatre Forum “On connait pas son voisin”
- Spectacle : "Vous avez dit schizo ?" Ou le trauma magique
C'est l'histoire d'une aventure. C'est l'histoire de Laurent. C'est aussi l'histoire de celles et ceux qui l'entourent. Laurent est atteint de troubles de la schizophrénie. Sa perception du monde et le comportement qui en découle semblent lui fermer les portes d'une vie “normale”…
