Intervenir auprès des personnes en situation de grande précarité présentant des troubles psychiques
Contexte
Les acteurs (pouvoirs publics, professionnels de la psychiatrie et de la santé mentale, de la lutte contre la pauvreté, du logement…) font des constats convergents, confortés par les données disponibles :
- une aggravation des phénomènes de précarité depuis vingt ans comme le montre l’augmentation continue du nombre de personnes sans logement
- une diversification des profils des populations très précaires, en lien avec la crise migratoire en particulier
- la surreprésentation des troubles psychiques parmi les populations les plus précaires, avec des liens complexes et intriqués entre les deux phénomènes
- des difficultés majeures d’accès aux soins, aux droits et aux prestations des populations cumulant ces vulnérabilités
La Direction Générale de la Cohésion Sociale (DGCS) a saisi la HAS (Haute autorité de Santé) en 2019 pour qu’elle élabore une recommandation de bonne pratique sur l’accompagnement de ces situations.
Objectifs
L’objectif de cette recommandation est de définir des bonnes pratiques, partagées par les acteurs (professionnels de santé et sociaux, pairs aidants) intervenant auprès des publics en situation de grande précarité présentant des troubles psychiques.
L’accent sera mis sur les pratiques et coopérations permettant de repérer, orienter et proposer un accompagnement (sanitaire et social) adapté aux besoins et choix des personnes.
Cette recommandation fournira :
- des outils spécifiques ciblant les priorités d’action des professionnels de première ligne
- des « focus » sur des situations particulières
- un outil d’aide à l’orientation à destination des usagers
La recommandation concerne les publics en situation de grande précarité. Le logement (absence de logement ou risque de le perdre) apparait comme un marqueur pertinent pour qualifier ces situations.
Professionnels et acteurs concernés
Principalement, professionnels des secteurs social et médico-social, professionnels de santé (équipes de psychiatrie, médecin généraliste…) et pairs-aidants intervenant auprès des personnes en situation de grande précarité, ainsi que d’autres acteurs, tels que les bailleurs sociaux, les acteurs de l’organisation territoriale, les personnes concernées.
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