animée par Josef Schovanec
Centre Culturel Marcel Marceau
5, place Albert Schweitzer, 67100 Strasbourg
Entrée gratuite. Inscription obligatoire dans la limite des places disponibles :
www.glaubitz.fr/conference-de-josef-schovanec/
Les Journées de la Schizophrénie sont de retour du 15 au 22 mars 2025
Cette année, 40 évènements gratuits et ouverts à tous pour :Les Semaines d'information en Santé Mentale se tiendront du
10 au 23 octobre 2022
Thème : Pour ma santé mentale, agissons pour notre environnement
En France, on estime à 12 millions le nombre de personnes en situation de handicap, handicap qui n’est pas forcément immédiatement visible. Mais quelle est la perception sociale de ces handicaps invisibles ?
https://www.rcf.fr/culture-et-societe/polychrome-rcf-alsace?episode=288258
Atelier étudiant | Atelier tout public | Atelier tout public | Atelier tout public |
11h – 12h | 12h45 – 13h45 | 15h – 16h | 16h – 17h |
Des clés pour s’assurer une bonne santé mentale | Dilemmes managériaux en entreprise | Des clés pour s’assurer une bonne santé mentale | Méditation (dimension préventive) |
03.89.20.78.85
Publics concernés :
Seniors
Jeunes / Etudiants (12-25 ans)
La série documentaire revient sur les établissements qui emploient 90 salariés atteints de handicap mental ou cognitif.
On connaissait les « gentils organisateurs » (GO), ces employés du Club Med qui ont symbolisé l’émergence de la société des loisirs ; on souhaite la même notoriété aux "équipiers joyeux", ces 90 salariés atteints de handicap mental ou cognitif qui font tourner les neuf Cafés joyeux, ouverts notamment à Rennes, Paris, Bordeaux, Lyon et Lisbonne.
Leur histoire, L’Epopée joyeuse, est diffusée à partir du jeudi 22 septembre dans la collection "Les éclaireurs". Un plaisir revigorant, à savourer par petites gorgées, qui se révèle, au fil des quatre épisodes, emblématique de notre société en mutation. Ici, la rentabilité n’est pas un gros mot. Le fondateur des Cafés joyeux, Yann Bucaille-Lanrezac, la revendique afin d’encourager l’embauche de salariés autistes ou atteints de trisomie 21 (premier épisode). Mais il s’agit d’une rentabilité différente : l’objectif n’est pas de verser des dividendes, mais d’inclure.
L’Epopée joyeuse, de Paul Frère (Fr., 2022, 4 × 40 min) , "Les éclaireurs" sur Canal+.
La bande annonce :
https://www.canalplus.com/mu/divertissement/lepopee-joyeuse/h/19854770_50001
Prendre soin de la santé mentale de tous au travail : par quoi commencer ?
Mardi 4 octobre 2022 de 15h à 16h
Sur inscription, gratuite :
Prendre soin de la santé mentale de tous au travail : par quoi commencer ?(actandmatch.com)
La biotech française recevra 3 millions de dollars de la part de son partenaire israélien.
C’est l’un des deux produits antipsychotiques basés sur la technologie Bepo de MedinCell et développé par Teva Pharmaceuticals : mdc-TJK. Il va faire l’objet d’un essai clinique de phase 3. A ce titre, le groupe israélien Teva, leader mondial des génériques, versera un premier paiement de 3 millions de dollars, quasiment autant en euros, à MecinCell, qui grimpe de 7,3% en Bourse.
L’objectif de l’étude est de démontrer l'efficacité et l’innocuité de ce qui pourrait devenir la première formulation d'olanzapine injectable à action prolongée (LAI) sous-cutanée pour le traitement des patients schizophrènes. « mdc-TJK vient à la suite de mdc-IRM (rispéridone LAI), le premier antipsychotique sous-cutané basé sur la technologie de MedinCell actuellement en cours d'examen réglementaire par la FDA [l’autorité sanitaire américaine], dont le lancement est toujours attendu en 2023 », rappelle la biotech française.
En avril, MedinCell et son partenaire Teva ont reçu une complete response letter (CRL), soit un ensemble de questions relatives à mdc-IRM rendant le dossier d’autorisation de mise sur le marché (AMM) inacceptable en l’état. En résumé, une CRL équivaut à un refus. Quelques jours plus tard, Teva, qui s’est toujours dit engagé dans le développement du TV46000/mdc-IRM, a annoncé envisager un nouveau dépôt du dossier auprès de la FDA au cours des six prochains mois. Il sera suivi d'une période d'examen, probablement de six mois, ce qui suppose une approbation au premier semestre 2023.
Premier film de Brieuc Carnaille, il est sorti en salle le 28 septembre 2022 (mais dans très peu de villes...)
Projection le 27 octobre 2022 au Cinéma Rohan à Mutzig
À sa sortie d’hôpital psychiatrique, Basile, atteint de schizophrénie, se réfugie chez sa sœur Sarah. Elle est sa seule famille et sa plus grande alliée pour se reconstruire. Aussi flamboyant qu’instable, Basile parvient à trouver du travail et rencontre Élodie, une jeune mère célibataire : il se prend à rêver d’une vie « normale »…
Entretien avec le réalisateur Brieuc Carnaille (extrait du dossier de presse, propos recueillis par A.-C Cieutat)
Au centre de votre film, il y a ce lien étroit entre un frère et une soeur. Cette relation a-t-elle présidé à votre écriture ?
Ce qui m’a mis en mouvement en tant que réalisateur est la rencontre avec mon comédien, Clément Roussier. Le soir où je l’ai rencontré pour la première fois, je l’ai écouté parler sans savoir qu’il était acteur et j’ai instantanément eu envie de travailler avec lui et de reprendre pour lui le scénario que j’étais en train d’écrire.
Ce fut un vrai coup de foudre artistique. Cette histoire d’une fratrie qui fait face à la schizophrénie m’était très intime et je craignais qu’elle le soit trop pour que je puisse en faire un premier film. Or, en envisageant Clément dans ce rôle, il m’a semblé que je pouvais trouver la justesse et la légèreté nécessaires pour la raconter. J’ai écrit le rôle de Basile pour lui.
Qu’est-ce qui vous a harponné à ce point chez Clément Roussier la première fois que vous l’avez rencontré ?
J’ai toujours fonctionné à l’instinct. J’ai été percuté par le regard et par la musicalité de Clément. Il y a chez lui autant de fantaisie que de profondeur, et une vraie singularité. Clément me fait aussi penser à Belmondo, il a un corps, quelque chose de très physique. Le choix de Marine Vacth pour jouer sa soeur s’est fait en miroir de cela : je cherchais quelqu’un de plus posé, qui puisse lui tenir tête en un regard ; Marine a cette grande présence immédiate, une vraie intensité.
Bientôt en salle : "Le soleil de trop près" - Santé Mentale (santementale.fr)
Transformer la santé mentale pour tous. Vue d’ensemble
Puisque nous devons composer avec les répercussions à grande échelle de la pandémie de COVID 19 et en tirer des enseignements, il nous faut tous réfléchir à l’un de ses aspects les plus frappants, à savoir son terrible bilan en termes de santé mentale. Les taux d’affections déjà courantes telles que la dépression et l’anxiété ont augmenté de 25 % dans la première année de la pandémie, alors que l’on recensait déjà près d’un milliard de personnes souffrant de troubles psychiques. Nous devons aussi être conscients de la fragilité des systèmes de santé, qui tentent de répondre aux nouveaux besoins de soin tout en continuant de traiter les troubles psychiques antérieurs à la pandémie.
La santé mentale est bien autre chose que l’absence de pathologie : elle fait partie intégrante de notre santé et de notre bien-être individuels et collectifs. Comme le montre ce rapport, pour atteindre les objectifs mondiaux du Plan d’action global de l’OMS pour la santé mentale 2013-2030 et les objectifs de développement durable, nous devons modifier radicalement notre façon de penser, d’agir et d’aborder la santé mentale pour la promouvoir et la protéger et pour nous occuper et prendre soin de ceux qui en ont besoin. Nous pouvons et devrions y parvenir en transformant les environnements qui influent sur notre santé mentale et en proposant des services de santé mentale à assise communautaire permettant d’assurer une couverture universelle en santé mentale. À cet effet, nous devons notamment intensifier nos collaborations pour que la santé mentale soit intégrée dans les soins de santé primaires.
Nous atténuerons ainsi les souffrances, préserverons la dignité des personnes et favoriserons le développement de nos communautés et de nos sociétés. Notre vision est celle d’un monde où la santé mentale est valorisée, défendue et protégée ; où des mesures sont prises pour prévenir les problèmes de santé mentale ; où tous les individus peuvent exercer leurs droits humains et bénéficier de soins de santé mentale abordables et de qualité ; et où chacun peut prendre toute sa part dans la société sans être stigmatisé ou discriminé. Réussir cette transformation ambitieuse exige des efforts concertés et renouvelés dans tous les pays, riches ou pauvres, stables ou fragiles, faisant face à des situations d’urgence ou pas. L’OMS apportera sa contribution en tant qu’institution chef de file en matière de santé mondiale et continuera d’œuvrer à l’échelle nationale et internationale pour assurer un leadership stratégique et fournir des données probantes, ainsi que des outils et un appui technique. Car il n’y a pas de santé sans santé mentale.
Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus Directeur général Organisation mondiale de la Santé
Sortie en salle du film "L’énergie positive des dieux", consacré au groupe de rock Astéréotypie.
Stanislas, Yohann, Aurélien et Kevin sont les chanteurs du groupe Astéréotypie. Issus d’un institut médico-éducatif accueillant de jeunes autistes, ils dévoilent sur scène leurs univers détonants, encouragés par Christophe, un éducateur plus passionné d’art brut que de techniques éducatives. Une aventure collective comme un cri de liberté.
Retrouvez l'interview des réalisateurs sur France Culture :
REV = Réseau français sur l’entente de voix
Déjà la rentrée... et de nouvelles opportunités de rencontres avec le REV !
Les 7 et 8 octobre, c'est le Rassemblement du REV à Metz : 2 jours de témoignages, de groupes d'échanges thématiques et de fête... Et une surprise à cette occasion : le lancement de l'édition en français du livre de Seetha Subbiah "T'as entendu ça ? Soutien aux enfants qui entendent des voix" !! Les inscriptions sont ouvertes en ligne :-)
Les 10, 11 et 12 octobre, c'est notre session d'automne de la formation "Travailler avec les voix dans la perspective du rétablissement", comme toujours ouverte à toute personne intéressée et c'est à Paris
Samedi 15 octobre, première session d'une série de Forums "Aux sources de la pensée psychiatrique", conçus comme autant d'enquêtes participatives sur ce qui fait que, dans certaines circonstances ou face à des situations particulières, nous nous mettons à "raisonner comme des psychiatres", comment se transmet cette façon de penser, qu'est-ce qui la caractérise et à quoi s'alimente-t-elle (un indice : et si c'était nos peurs ?) ?
Du 14 au 16 novembre, une autre session de formation, à Brest cette fois, consacrée à l'appropriation par chacun.e de la perspective du rétablissement dans sa vie ! Une expérience à la fois très personnalisée et très interactive dont chacun.e peut se saisir, quelque soit son rôle ou son statut social actuel...
Enfin, janvier 2023, c'est le lancement de notre formation professionnalisante, portée par notre partenaire, l'organisme de formation U_P : le groupe se constitue petit à petit... l'aventure promet d'être exceptionnelle ! Alexia et moi nous réjouissons de la vivre aux côtés du groupe de stagiaires tout au long d'une année... et probablement au-delà ;-)
Vidéo qui explique l'intérêt de la kétamine et des psychédéliques dans le traitement de la dépression (6mn) :
https://www.youtube.com/watch?v=Yx8Qg7MrLL0
Le point sur ce trouble méconnu avec le professeur Franck Nicolas, psychiatre et chef de pôle au Centre hospitalier Le Vinatier (Lyon) (responsable du Pôle Centre et Centre ressource de réhabilitation psychosociale et de remédiation cognitive)
Le terme « maladie » est inapproprié concernant la schizophrénie car il ne s’agit pas d’une maladie à proprement parler, avec une cause identifiable que l’on pourrait soigner, et on ne connaît pas tous les mécanismes qui sont à son origine. Ensuite, c’est un trouble hétérogène qui s’accompagne de différentes manifestations : cognitives (troubles de l’attention, de la mémoire, de la capacité à s’organiser, à se repérer dans l’espace), troubles de l’insight (la conscience d’avoir un trouble ou d’avoir besoin de se soigner), difficultés à s’approprier sa maladie, à nouer des interactions sociales, à comprendre les émotions et les états mentaux d’autrui, déficit de motivation.
Dire que la schizophrénie serait « curable » voudrait dire que la personne peut redevenir comme elle était avant le début des troubles. En pratique, on essaie plutôt de procurer aux gens une qualité de vie en matière d’autonomie, d’espoir, de relations sociales, professionnelles, etc. avec des médicaments et des méthodes non médicamenteuses comme la psychoéducation, pour comprendre et accepter sa maladie, la remédiation cognitive pour gérer au mieux les situations du quotidien malgré des difficultés cognitives.
Elle peut venir de la famille
C’est plus compliqué que cela. L’apparition de la maladie résulte de la rencontre entre d’une part une fragilité résultant de facteurs génétiques et neurodéveloppementaux, et d’autre part des éléments déclenchants psychosociaux et toxiques. De nombreux facteurs altérant le développement cérébral peuvent favoriser l’apparition ultérieure d’une schizophrénie en créant une vulnérabilité qui sera révélée par un stress tel qu’un traumatisme crânien ou psychologique, des émotions fortes ou une consommation de cannabis. Les femmes qui ont eu la grippe au 2e trimestre de grossesse ou qui ont souffert d’une famine ont plus de risque d’avoir un enfant avec une schizophrénie. Ce risque reste toutefois faible (il passe d’environ 1 à 2 %) Au-delà du rôle de ces facteurs précoces, il est très difficile de savoir pourquoi telle personne, va réagir ou non à des facteurs de stress à l’origine d’une schizophrénie à l’âge de 15 ou 25 ans. L’adolescence est un moment clé où une fragilité peut s’exprimer, du fait des changements cérébraux, psychiques, mentaux et relationnels qui interviennent à cet âge-là (dépits amoureux, changements hormonaux, études devenant plus difficiles, choix de vie…).
Elle est liée à l’usage de drogue
Le cannabis est un facteur déclenchant ; en fumer entretient aussi les symptômes de la schizophrénie. Une consommation de cannabis à l’âge de 15 ans augmente le risque d’entrée ultérieure dans la schizophrénie. On observe aussi une forte tendance aux addictions chez les personnes ayant une schizophrénie, que ce soit au tabac, au café et même aux jeux d’argent mais cela découle de leur fragilité.
Les schizophrènes sont dangereux
Peu de patients sont responsables d’actes violents. Et ceux qui passent à l’acte le font souvent après avoir consommé une drogue. En revanche, il y a beaucoup de patients qui sont des victimes et qui souffrent. Ils ont du mal à dire non et sont agressés, volés, ou soumis à des pressions psychologiques. Certains voient leur logement squatté ou sont victimes d’extorsion.
La maladie impose d’être hospitalisé à vie
Surtout pas ! On va à l’hôpital pour traiter les crises, mais il ne faut pas y rester longtemps car ce n’est pas un milieu stimulant, ni structurant. L’hôpital est un endroit médicalisé destiné à prendre en charge les patients qui sont trop désorientés, désorganisés, et qui présentent un danger pour les autres et pour eux-mêmes. Il faut savoir que le taux de mortalité par suicide atteint 15 à 20 % parmi les malades, ce qui est très élevé. Une personne va à l’hôpital si elle ne peut pas rester dehors, sinon elle est prise en charge en ambulatoire ou par une équipe mobile. Cette dernière modalité de prise en charge est encore trop développée en France.
La schizophrénie empêche de travailler, d’avoir des enfants, etc
C’est faux. Il est possible d’avoir des enfants si on a un partenaire stable et si on est suffisamment autonome et responsable pour gérer sa maladie et son traitement. On essaye de donner aux gens les moyens de choisir. Cela n’a pas de sens de leur dire que telle ou telle chose leur est interdite du fait de leur maladie car leur diagnostic ne les définit pas. Chaque personne qui a reçu ce diagnostic est différente des autres. Ce qui est impossible à l’un ne le sera pas forcément à l’autre.
Cela se voit
Ce n’est pas la maladie que l’on voit mais plutôt les effets secondaires de certains médicaments qui donnent des tremblements ou des mouvements répétitifs de la bouche, par exemple.
Les idées reçues sur la schizophrénie - Ça m'intéresse (caminteresse.fr)
Le combat d’une jeune directrice de service social pour faire bouger les lignes de la psychiatrie dans la Suisse rurale des années 1970... Un téléfilm réaliste, inspiré de faits réels.
À la fin des années 1970, le milieu psychiatrique suisse a pris du retard par rapport au reste de l’Europe. C’est dans ce climat que Christa Liniger, fraîchement diplômée de l’université de Zurich, obtient son premier poste de directrice du service social d’une clinique psychiatrique rurale, où son compagnon Marc exerce en tant que médecin assistant. La jeune femme souhaite s’occuper des patients dans une structure dédiée, située à l’extérieur de l’établissement, et nourrit le fol espoir de parvenir à les aider à retrouver leur place dans la société. Mais le professeur Sennhauser, directeur inflexible aux pratiques archaïques, aussi charismatique que manipulateur, met tout en œuvre pour contrecarrer ses plans. Au sein d'un corps médical exclusivement masculin, la jeune femme se voit alors peu à peu traitée comme quantité négligeable et accumule les déconvenues, autant professionnelles que personnelles...
Du traitement glacial réservé aux patients à l’enthousiasme chaleureux dont fait preuve Christa, cette fiction, qui s’inspire d’une histoire vraie, dépeint avec réalisme une période charnière pour la psychiatrie en Suisse.
La traversée de l’ombre - Regarder le film complet | ARTE
disponible du 09/08/2022 au 14/10/2022