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24 octobre 2022

[ProPSY] : Il n’y a pas de santé sans santé mentale

Pour des diagnostics plus précis et des traitements individualisés, la recherche française en psychiatrie se dote d’un vaste projet, ProPSY, financé sur cinq ans. Copiloté par l’Inserm et le CNRS, en partenariat avec la fondation FondaMental, plusieurs universités et centres de recherche, il cible quatre pathologies mentales classées parmi les plus invalidantes parce qu’elles altèrent gravement la vie des patients sur tous les plans (familial, social, professionnel). Il s’agit de la dépression résistante (qui affecte chaque année près de 3 millions de personnes), des troubles bipolaires (1,6 million), des troubles du spectre autistique (700 000) et des schizophrénies (600 000).

« Toutes sont des affections sévères, fréquentes, complexes, multifactorielles, débutant le plus souvent chez l’enfant ou le jeune adulte, et leur prévalence ne diminue pas, voire tend à augmenter », commente Pierre-Michel Llorca, professeur de psychiatrie à l’université Clermont-Auvergne et membre de l’Institut Pascal.

Le paysage psychiatrique pourrait-il changer de visage grâce à ProPSY ? Les acteurs chargés de la gouvernance du projet l’espèrent. 

« Pour les maladies cardiovasculaires et le cancer, les progrès accomplis permettent désormais de définir les traitements de manière plus sélective et individualisée, avec une amélioration notable du pronostic. Il est de la même façon urgent de déployer la “médecine de précision en psychiatrie” », argumente ainsi Pierre-Michel Llorca.

L’ambition cardinale de ProPSY est de "mieux classer les patients en créant des sous-familles distinctes des quatre maladies mentales retenues afin de proposer les meilleures stratégies possible de prévention, de dépistage, de diagnostic et de suivi", explique Renaud Jardri, professeur de psychiatrie à l’université de Lille. « À cette fin, il importe d’identifier des biomarqueurs spécifiques de chaque sous-groupe, qu’ils soient génétiques, moléculaires, de neuro-imagerie, de neuro-inflammation, chronobiologiques, cognitifs, psychologiques, électrophysiologiques… Cela permettra notamment de porter un diagnostic précoce et précis sans avoir à se fonder quasi exclusivement sur l’observation clinique, fondée sur des critères subjectifs, qualitatifs (essentiellement le comportement et la parole du patient, Ndlr), comme c’est actuellement le cas », insiste-t-il...

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