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16 janvier 2024

Comprendre les maladies en Europe par son passé génétique

Une étude, publiée dans la revue Nature*, se penche sur l’analyse ADN de plusieurs milliers d’individus anciens, fournissant ainsi un aperçu de l’histoire de la population européenne au cours des 15 000 dernières années, et permettant de comprendre comment certaines maladies ont pu s’installer dans nos populations et quels sont les risques pour les populations actuelles. 

Ce travail comprend quatre articles scientifiques ayant impliqué 175 chercheurs du monde entier, dirigés par les généticiens Eske Willerslev, des universités de Cambridge et de Copenhague, Thomas Werge de l’université de Copenhague et Rasmus Nielsen de l’université de Californie à Berkeley. 

Trois grandes vagues migratoires ont contribué à façonner l’Europe telle qu’elle est. En se basant sur de l’ADN prélevé de près de 5 000 restes humains conservés dans des collections de musées en Europe et en Asie occidentale, les scientifiques parviennent à retracer l’histoire de la sclérose en plaques en Europe et expliquent pourquoi sa prévalence est si forte au nord du continent. Les variantes génétiques favorisant la maladie ont été transportées par les Yamnayas dans leur conquête de l’Europe. 

La force de ces travaux est de proposer un regard très précis sur l’histoire de certaines maladies, mais également de définir le risque en fonction des origines géographiques des populations d’aujourd’hui. Ainsi, si les Européens du Nord-Ouest courent un risque génétique plus élevé de sclérose en plaques, les Européens de l’Est ont un risque génétique accru de développer la maladie d’Alzheimer et le diabète de type 2. 
Les Européens du Sud, eux, possèdent généralement une part plus importante d’ADN des agriculteurs arrivés du Moyen-Orient il y a 11 000 ans, et sont génétiquement prédisposés au développement d’un trouble bipolaire. L’équipe prévoit désormais d’étudier l’histoire génétique d’autres affections neurologiques, notamment les maladies de Parkinson et d’Alzheimer, ainsi que des troubles psychiatriques, notamment le TDAH et la schizophrénie.

*Nature 625 301-311 (2024)

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