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24 janvier 2024

Santé mentale et parentalité : un lieu pour en parler

C'est un sujet dont on parle peu : les relations entre les parents atteints de troubles psychiques et leurs enfants.

A Reims, il existe une structure originale à destination des personnes atteintes de troubles psychiques et leurs proches : le Club Famille. Derrière de grandes portes vitrées, c'est un espace clair et apaisant. Ici, on peut venir, six jours sur sept, pour discuter, participer à des ateliers, à des séances de sophrologie, ou simplement passer un moment de détente.

Etre parent tout en souffrant de troubles mentaux

Un moment de répit et pas de thérapie, dans un quotidien rythmé par la maladie psychique. Créée en mars 2023 par l’association l’Amitié, le Club Famille est destiné aux personnes qui sont atteints, par exemple, de troubles dépressifs, de bipolarité, de schizophrénie, qui ont des enfants, et s’interrogent sur comment être un parent tout en étant souffrant.

C’est le cas de Céline : "depuis longtemps, j'avais le désir de rencontrer d'autres parents qui ont une faiblesse psychique. Pour parler de parentalité, essayer ensemble de voir comment agir".

"Ce qui me fait tenir le coup, c'est de venir ici régulièrement"

De nombreux ateliers sont proposés (tout est gratuit) : sophrologie, création musicale, bande dessinée, photos... Boris, qui vient quotidiennement, participe ce jour-là à un atelier de collage d'art avec la plasticienne Isabelle Dugénie. Bipolaire et père d’un garçon de cinq ans, il s'interroge : "avec les traitements, j'ai perdu au niveau des émotions. Quand on est bipolaire ou schizophrène, on a des craintes d'être seul avec son enfant chez soi, on a peur de mal faire les choses. Ce qui me fait tenir le coup, c'est de venir ici régulièrement".

Les enfants et les proches des bénéficiaires sont aussi les bienvenus, pour passer des moments sans jugement, sans stigmatisation. Marie Salmon, cheffe de service du Club Famille, décrit "un espace où ils peuvent prendre leur place d'enfant ou de jeunes. De comprendre aussi la maladie, car des fois cela ne leur a pas été expliqué. Avec tout ce qui peut être convoqué de peurs de devenir soi-même malade, d'être 'l'enfant du fou'. Il y a des choses à expliquer, même si aujourd'hui, à quelques mois d'ouverture, on constate que la demande est plutôt de pouvoir avoir du temps pour soi".

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