les 24 et 25 mai à la Bourse du Travail à Paris.
En 2023 une enquête de Santé publique France révélait que 20% des jeunes se déclarent en souffrance psychique, présentant une dépression et/ou des idées suicidaires. Ce chiffre de 20 à 25 % de la population concernée dans sa vie par un problème de santé mentale ou de pathologie psychiatrique est connu de tous. En regard, tout le monde le sait, la psychiatrie publique est à terre et les psychiatres et psychologues libéraux en grande difficulté pour exercer leur travail.
L'accès aux soins est de plus en plus difficile. Seules les classes socio-culturelles les plus favorisées ont un accès facile aux soins.
Au-delà de l'accès aux soins, il s'agit de débattre des soins que chacun souhaite. Où en est le processus d'accueil de la parole et de la mise en récit de ce qui fait souffrir chacun ?
La psychiatrie de secteur reste un pilier de la psychiatrie publique et n'empêche pas la multiplicité des pratiques, pourvu que tout le monde y ait accès.
L'actualité de ce champ disciplinaire est marquée par un test biologique de dépistage de la bipolarité ainsi qu'un accès à un diagnostic en centre expert, que ce soit pour les enfants ou les adultes. Mais qu'en est-il du soin après ce diagnostic posé ?
Des pratiques ouvertes, dans lesquelles la créativité est à l'œuvre et où le collectif de soins est la pierre angulaire, existent et permettent à beaucoup de patients de continuer à vivre, ceux qui ne rentrent pas dans les critères des innovations de la psychiatrie.
Dans ces collectifs, la fonction soignante de chacun sert à l'autre, le collectif permettant contenance, solidarité et émancipation.
Venez en parler avec nous !
Delphine Glachant
Membre du Printemps de la psychiatrie
NB : n'hésitez pas à regarder le blog du Printemps de la psychiatrie, qui parle de nos prises de position et de la première édition des Assises citoyennes du soin psychique en 2022
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