Pire, sitôt un individu estampillé schizophrène ou bipolaire, il se trouvait souvent réduit à ce trouble, et son humanité dans toute sa complexité disparaissait derrière le diagnostic posé – selon un processus dit d’essentialisation. Préjugés, commentaires et autres comportements entretiennent toujours les idées reçues et participent à la stigmatisation de ces personnes.
La stigmatisation reste très présente dans notre société, aussi bien en population générale qu’au sein des professionnels de santé du domaine. Pour autant, approches et pratiques de soin évoluent. Désormais, l’idée forte est d’accompagner les personnes ayant reçu un diagnostic de trouble mental vers leur "rétablissement" : non vers un état antérieur à la pathologie, mais vers une vie satisfaisante, riche de sens pour la personne. Nous vous présentons ici cette pratique encore trop peu connue...
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