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31 mars 2025

Cannabis, cocaïne, LSD… Quelles substances peuvent induire des troubles psychotiques ?

Publié le 19 mars 2025 par Manon Duran en collaboration avec le Dr Maxime Bubrovszky (psychiatre, chef de pôle au sein de l’EPSM AL et directeur général de la F2RSM Psy) et Pr Vincent Camus (professeur de psychiatrie à la Faculté de médecine de Tours, praticien hospitalier et chef du Pôle de Psychiatrie-Addictologie au CHRU de Tours​​​​​​​)

Les substances psychoactives sont souvent consommées à des fins récréatives. Mais elles peuvent aussi être à l’origine d’une altération ponctuelle ou durable de la perception de la réalité…

Sommaire

Qu’est-ce qu’un trouble psychotique (psychose) ?

Quels sont les symptômes d’un trouble psychotique induit par substances ?

Cannabis, amphétamines, LSD… Quelles substances peuvent provoquer des symptômes psychotiques ?

Mécanismes en jeu : pourquoi certaines substances induisent-elles des épisodes psychotiques ?

Troubles psychotiques induits par substances : qui sont les personnes à risque ?

Substances psychoactives et schizophrénie : un lien avéré ?

Traitements et prise en charge : que faire en cas d’épisode psychotique induit par une substance psychoactive ?

Tout savoir sur les troubles psychotiques induits par substances | Santé Magazine

30 mars 2025

Clozapine : une prescription initiale désormais possible en ville

Nous modifions les conditions de prescription et délivrance de ce médicament et supprimons l’obligation de la prescription initiale annuelle hospitalière, dans le but d’améliorer l’accès des patients à ce traitement.

La clozapine est un antipsychotique utilisé dans le traitement de la schizophrénie résistante et des troubles psychotiques liés à la maladie de Parkinson, lorsque les autres traitements se sont révélés inefficaces.

La prescription initiale de la clozapine était jusqu’à présent réservée aux psychiatres, neurologues et gériatres exerçant à l’hôpital. Les spécialistes hospitaliers devaient renouveler cette prescription annuellement, et dans cet intervalle, les renouvellements pouvaient être prescrits par ces mêmes spécialistes exerçant en ville.

À compter du 1er avril, l’initiation et le suivi du traitement par clozapine (Leponex et génériques), pourront être réalisés par un psychiatre, neurologue ou gériatre, qu’il exerce en ville ou à l’hôpital.
Cette décision a été prise après concertations avec les représentants des professionnels de santé et des associations de patients. Elle a pour objectif d’améliorer l’accès des patients à ce traitement. Elle prend en compte le recul d’utilisation et le profil de sécurité de ce médicament. Ainsi, nous rappelons que l’utilisation de la clozapine nécessite un suivi médical strict, notamment en raison du risque d’agranulocytose (diminution sévère des globules blancs).

Les modalités de surveillance du risque d’agranulocytose restent inchangées. Une prise de sang doit être réalisée chaque semaine les 18 premières semaines du traitement puis tous les mois. Pour chaque prescription de clozapine, le médecin doit indiquer sur l’ordonnance la date de la dernière numération formule leucocytaire (NFL) et confirmer que les résultats sont dans les limites des valeurs usuelles. Il tient également à jour un carnet de suivi du patient.

Actualité - Clozapine : une prescription initiale désormais possible en ville - ANSM

29 mars 2025

[2 avril] : Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme

La Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, c'est le 2 avril. 

À cette occasion, le GEM Aspies & Cie (Strasbourg) organise sa semaine de l’autisme 

du mercredi 2 au samedi 5 avril 2025.

28 mars 2025

Léo 2.0 : un outil de psychoéducation numérique pour les aidants

Léo 2.0 est la déclinaison numérique du programme de psychoéducation Léo destiné à soutenir les aidants de personnes avec troubles psychiques, créé en 2021 au sein de l’établissement Le Vinatier psychiatrie universitaire Lyon métropole. Cette version en e-learning a été conçue grâce à une collaboration entre le Centre lyonnais des aidants en psychiatrie (Clap), la Fondation FondaMental, le Collectif schizophrénie et l’Unafam, avec le soutien de Klésia (assureur).

Léo 2.0 s’articule autour de deux axes :

– Mieux accompagner son proche : Léo 2.0 propose des outils et exercices basés sur l’entretien motivationnel pour mieux communiquer avec la personne concernée, comprendre ses besoins, l’aider à développer sa motivation vis-à-vis des soins, gérer les situations de crise, et collaborer efficacement avec les soignants.

– Prendre soin de soi : souvent négligé par les aidants, cet aspect reste fondamental pour préserver leur santé mentale et physique. Léo 2.0 propose notamment des exercices de gestion du stress, comme la respiration et la relaxation.

Gratuit, sans condition de diagnostic, Léo 2.0 fournit des outils concrets et immédiatement applicables au quotidien. Le e-learning permet aux personnes de progresser en fonction de leur rythme et de leur emploi du temps. Il répond donc particulièrement aux besoins des aidants actifs, étudiants ou résidant dans des zones sous-dotées en professionnels de santé, qui ne peuvent pas suivre de formation en présentiel. Plus flexible, Léo 2.0 bénéficiera à un plus grand nombre d’aidants.

27 mars 2025

Nicolas Demorand : "Je suis un malade mental, je ne veux plus le cacher"

"Oui, je suis un malade mental : c’est cru, c’est violent à dire et sûrement à entendre, mais je ne veux plus le cacher ni ME cacher", témoigne Nicolas Demorand, journaliste et présentateur du 7/10 de France Inter, à la veille de la parution de son livre dans lequel il se confie à ce sujet.

Vous le savez, ce moment précis de la matinale a toujours été pour moi un moment de partage, un moment où je m'autorise à dire "je". Mais ce matin, ce n’est pas une série télé ou un polar américain que je vais défendre. C’est plus intime, plus douloureux.

Peut-être, vous souvenez-vous, amis auditeurs, de cette journée spéciale "Santé mentale : la fin d'un tabou", en septembre dernier sur Inter. Ce jour-là, sachez que je ne vous ai pas tout dit. Ce jour-là, je n'ai pas osé vous confier ce que je brûlais de vous dire. Je suis atteint moi aussi, depuis des années, par l'une de ces maladies sur lesquelles nos invités s'exprimaient. Oui, je suis un malade mental : c’est cru, c’est violent à dire et sûrement à entendre, mais je ne veux plus le cacher ni ME cacher.

"La maladie mentale fait peur"

Comme des centaines de milliers de Français, je suis bipolaire. Bipolaire de type 2. J'alterne des phases d’euphorie et des périodes de dépression mais je suis soigné. Et je suis là chaque matin, tendu vers un objectif, celui de travailler avec toute l'équipe pour vous informer, vous divertir et vous faire ressentir des émotions. Et si je me suis tu si longtemps, c'est parce que la maladie mentale fait peur. Parce que la maladie mentale reste une maladie honteuse. Et j'avais honte.

La maladie est pour moi un état, j'ai décidé maintenant d'en faire un combat. Un combat pour tous ceux, des milliers, des centaines de milliers, des millions peut-être, souffrent en silence alors qu'il est possible de vivre et de travailler avec une maladie mentale. Voilà ce que je voulais vous dire ce matin, en 80 secondes ou un peu plus, pour que vous ayez la primeur de cette vérité intime à laquelle j'ai consacré un livre.

Intérieur nuit, aux éditions Les Arènes

26 mars 2025

Journées de la schizophrénie : briser les préjugés pour accélérer l’accès aux soins

Quelles sont les principales idées fausses qui circulent sur la schizophrénie ? Comment cette désinformation freine-t-elle le parcours de soins ? Eléments de réponse avec Jean-Christophe Leroy, directeur général de l'association Positive Minders.

- Un amalgame entre la schizophrénie et la dangerosité
- Quand les idées reçues freinent la prise en charge médicale
- Sensibiliser pour changer les mentalités

Journées de la schizophrénie : briser les préjugés pour accélérer l’accès aux soins | RCF





25 mars 2025

Convocation à l’AG du REV (Réseau français sur l’entente des voix) France

Samedi 29 mars 2025 de 10h30 à 13h

à Paris ou en ligne

Lien de connexion :

https://zoom.us/j/96060578557?pwd=bsfQYRmdqfrvnriwjbg5yTTrOlVKfO.1

ou par téléphone : 01 70 37 97 29 ou 01 70 95 01 03

ID de réunion: 960 6057 8557 // Code secret: 774462

Confirmez votre présence :

par mail à l'adresse : admin@revfrance.org

Le REV France est une association à but non lucratif dont le siège se trouve dans le Loiret. Elle a un champ d’action national et travaille régulièrement avec des partenaires associatifs et institutionnels pour mener ses actions. Le REV France ou Réseau français sur l’entente des voix est une communauté de personnes concernées ou intéressées par l’expérience consistant à entendre des voix et les autres phénomènes très souvent associés à celle-ci (perceptions visuelles, olfactives, tactiles, captation ou diffusion de pensées...)

24 mars 2025

[28 mars] : Docu-débat : Spirale

Vendredi 28 mars 18h-20h

Pour la 11e Journée Mondiale des Troubles Bipolaires, Bipol'Air22, Des O et des BAS et PositiveMinders vous offrent ce docu-débat : 

Spirale dresse un trajet intime explorant la bipolarité et le lien. 

Il est l’heure de prendre la route et d’avancer vers eux, pour écouter et explorer au travers de leurs mots, la bipolarité. Ce sont Noémie, Sandra, Julien et les trois sœurs : Romane, Agatha et Capucine que je vais rencontrer. Noémie et Julien sont bipolaires. Sandra et les trois sœurs : Romane, Agatha et Capucine sont des proches. Ils ne se connaissent pas, ils ne vivent pas au même endroit, pourtant je me dirige vers eux avec l'espoir de créer un lien. Je prends place dans ce trajet et je deviens la guide, celle qui fait le lien entre tous. C'est un projet de rencontres qui donne à voir des portraits de personnes souffrant de troubles bipolaires ainsi que ceux qui souffrent de ce que je nomme, la bipolarité voisine : l’entourage. À travers ces destinations, Spirale trace au sol un chemin parcourant mutisme, déni, solitude, dévouement, acceptation et libération d’une parole. 

Projection du documentaire suivi d'un débat en présence de la réalisatrice Juliette Jalenques et de Sandra, 2e personnage du film, ainsi que de Anne Saint-Cast, Présidente de Bipol'Air22 et Nathalie Lewertowski, Fondatrice de Des O et des BAS.

Docu-débat : Spirale

23 mars 2025

La schizophrénie : témoignage percutant pour briser les tabous

"Lorsque ma famille a su que j'étais schizophrène, j'ai vu leur regard changer et la peur s'installer." Maximilien livre un témoignage percutant pour briser les préjugés sur ce trouble psychique, à l'occasion des Journées dédiées, du 15 au 22 mars.

Schizophrénie : témoignage percutant pour briser les tabous

22 mars 2025

Outil pédagogique : Le Cosmos mental

Le Cosmos mental® est un clip pédagogique Psycom pour expliquer de manière imagée le concept de santé mentale. La métaphore du Cosmos illustre la complexité et la dynamique de la santé mentale, qui évolue tout au long de la vie.

Ce clip peut s’utiliser seul, ou pour animer des actions de sensibilisation, en suivant les conseils proposés dans le mode d’emploi qui l’accompagne.

Dans sa fusée, l’individu voyage au milieu de planètes “ressources” et “obstacles”, affronte des astéroïdes “accidents de parcours”, rencontre des étoiles filantes “événements de vie” et tente de se maintenir sur la voie lactée de “l’équilibre psychique”.

21 mars 2025

[Livre] : La petite fille au regard figé - Parcours d'une femme dans l'urgence de vivre

Cathy Germain ; Edition Librinova ; paru le 03/05/2024

RÉSUMÉ

Je m'appelle Cathy, je suis née en 1981, j'ai grandi avec le fameux air « En l'an 2001 » de Pierre Bachelet. Petite fille passe-partout, caméléon..., ma priorité est le bonheur des autres. Petit à petit, je disparais... Une fois adulte, mon enfant intérieur ne me lâche pas. La petite fille blessée a besoin d'aide comme la femme qu'elle est devenue. Elles empruntent toutes les deux, main dans la main, un long chemin vers la sérénité et la légèreté. L'important n'est pas la durée mais le but à atteindre. La ténacité de la petite fille alliée aux connaissances de l'adulte me permet d'avancer quoi qu'il arrive. Ce témoignage rassemble ce que j'ai de plus cher : les moments de ma vie doux et durs, les poèmes de mon Dad, les témoignages de mes proches et les chansons qui m'ont accompagnée. Ce livre est l'aboutissement d'un long travail sur moi, j'ose dire et écrire « je » désormais. Je redécouvre le monde de la bipolarité en tant que patiente cette fois-ci. Mon parcours est jonché de résilience, d'hypersensibilité et d'espoir. Mon entourage, avec son rôle d'aidant, ne me laisse jamais tomber.

20 mars 2025

[Strasbourg} : Dans un ancien escape game, une maison de la santé mentale en chantier

Dans les locaux d’un ancien escape game quartier des Halles, la future Maison de la santé mentale de l'Eurométropole de Strasbourg est en plein chantier. Les travaux sont réalisés par une association spécialisée dans l’insertion des personnes en situation de handicap psychique.

Située aux abords du centre-ville, la future Maison de la santé mentale est en cours de travaux avant son inauguration en juillet, puis son ouverture au public en septembre. Ce local aux larges baies vitrées de 250 mètres carrés au 4, rue des Bonnes-Gens « ne se substitue pas aux services médicaux et hospitaliers », précise Alexandre Feltz, président du Conseil local de santé mentale (CLSM) à l’initiative du projet avec la métropole...

Strasbourg. Dans un ancien escape game, une maison de la santé mentale en chantier

19 mars 2025

Troubles psy : un risque majeur d’addiction, urgence d’agir !

Près de 60 % des personnes ayant rencontré un trouble de santé mentale ont développé une addiction, soit 2 fois plus que la population générale. Une étude met en lumière cette corrélation alarmante et appelle entreprises et pouvoirs publics à agir.


Troubles psy : un risque majeur d'addiction, urgence d'agir!

18 mars 2025

Recherche clinique : on demande des volontaires !

L'équipe du PHRC COMPASS des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, propose une nouvelle session de ce programme de recherche clinique.

Pour rappel, l’étude COMPASS s’adresse aux personnes ayant reçu un diagnostic de trouble bipolaire, de dépression, de trouble schizophrénique, de trouble de la personnalité borderline et de trouble du spectre autistique.

Objectif : évaluer deux thérapies de groupe issues des Thérapies Comportementales et Cognitives (thérapie fondée sur la compassion et psychoéducation).

Cible des interventions : l’auto-stigmatisation (difficultés et honte vis-à-vis du trouble et du diagnostic, autodépréciation, difficultés pour atteindre des objectifs de vie, etc.).

Indemnisation : 100 euros. Après la première rencontre, le participant est tiré au sort dans un des deux groupes thérapeutiques (12 séances de 2h), ou dans un groupe de suivi des soins habituels. Des questionnaires seront proposés à différents temps de l’étude. Les groupes ont lieu aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg.

Pour plus d'informations et pour participer : 

17 mars 2025

Lexique des acronymes du handicap : PSH, PMR, RQTH

Découvrez la définition des principaux termes liés au handicap en entreprise, afin de mieux comprendre les différents dispositifs et organismes existants en France.

Les différents statuts du handicap

Personne à mobilité réduite (PMR)

La Reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH)

Travailleur indépendant handicapé (TIH)

Les entreprises adaptées (EA)

Les entreprises adaptées de travail temporaire (EATT)

Les établissements et services d'aide par le travail (ESAT)

Lexique des acronymes du handicap : PSH, PMR, RQTH

15 mars 2025

De faux faits divers pour poser un autre regard sur la schizophrénie

À l’occasion de la 22e édition des journées de la schizophrénie (du 15 au 22 mars), l’association PositiveMinders et l’agence The Good Company détournent les codes de la presse pour casser le cliché sur la dangerosité des personnes atteintes de cette maladie psychiatrique.

« Les Faits Ordinaires », c’est le nom de la dernière campagne de PositiveMinders, association franco-suisse qui informe sur la schizophrénie et les autres troubles psychiques et qui facilite l’accès aux soins. Cette nouvelle campagne, conçue par The Good Company, reprend les codes du fait divers pour interroger les préjugés autour de la schizophrénie, une maladie dont l'évocation peut faire peur car elle est souvent mal représentée dans la culture populaire.

« Un schizophrène s’introduit dans l’appartement d’une femme avec une scie… Et lui fabrique un placard sur mesure en moins de deux heures », peut-on ainsi lire dans le faux journal de presse sensationnaliste de PositiveMinders. « Une majorité de faits sordides fait surface lorsque le sujet est “schizophrène”, ce qui produit un réflexe stigmatisant qui consiste à associer la schizophrénie à des individus dangereux », explique un communiqué.

La campagne donnera lieu, le 17 mars prochain, à un partenariat inédit entre l’association PositiveMinders, le journal Libération et le média parodique Le Gorafi. L’ensemble des éléments de la campagne sont regroupés sur le site :

13 mars 2025

Zone interdite : ce reportage choc sur les "malades dangereux" glace les internautes, "Ils peuvent tuer sur un coup de folie"

Ce dimanche, le magazine de M6 Zone Interdite a diffusé une enquête sur les troubles psychiatriques qui a provoqué l'effroi.

C’est un système à bout de souffle dont on ne sait pas grand-chose. En 2023, les capacités d'accueil en psychiatrie se répartissent entre hospitalisation complète (369 400 lits) et hospitalisation partielle (88 500 places), rapporte la Drees (Direction de la Recherche, des Études, de l'Évaluation et des Statistiques). Entre 2008 et 2019, le nombre total de lits en psychiatrie a diminué de 6,1 %, passant de 65 600 lits à 61 600 lits.

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12 mars 2025

[RAPPEL] : Journée d’inauguration des Journées de la Schizophrénie : le diagnostic en 2035

13 mars 2025 — 13:30 - 19:00

Vous êtes en 2035. Les avancées scientifiques et technologiques ont permis une amélioration importante du diagnostic des troubles psy, et redessiné l’espace social et géographique, la prise en compte et l’accompagnement des troubles psy.

Venez vous immerger dans le diagnostic du futur, et découvrir les innovations scientifiques et techniques de demain.

Description

Diagnostic 2035 : plongez dans l’avenir de la santé mentale Nous sommes en 2035, oubliées schizophrénies, bipolarités et dépressions. Bienvenue dans l’ère des biotypes. Les biomarqueurs sont partout. Ils scrutent la voix, analysent le langage, traquent les mouvements des yeux et croisent ces données avec des indicateurs physiologiques : peau, sang, rythme cardiaque, sommeil… Le diagnostic ? Il est posé en pharmacie. Mieux encore : dans les Apple Store.

Un monde idéal ? Pas si vite…

"Diagnostic 2035" – Un événement gratuit, décalé et accessible à tous où des invités d’exception imaginent l’avenir de la santé mentale

Thématiques : Troubles psy | Biomarqueurs | Parcours de soin | Philosophie | Technologies | Éthique | Cybersécurité | Intelligence artificielle | Stigmatisation

Un événement labellisée Grande Cause Nationale signé PositiveMinders dans le cadre des Journées de la Schizophrénie 2025.

Le futur du diagnostic commence aujourd’hui. Rejoignez-nous pour vivre cette expérience immersive et devenez acteur de ce changement. #Diagnostic2035 #SantéMentale #Schizophrénie #InnoverPourDemain

Intervenants : Antonin BEZAUD | Clément Baissat | Nathalie Beslay | Magali Coldefy | Nicolas Franck | Nicolas Glaichenhaus | Angèle Malâtre-Lansac | Franck Mouthon | Alain PERCIVALLE | Jean-Christophe Leroy | Fabrice Saulière | Nathalie Roudaut| Boris Chaumette

Artistes : Elips | Laurêm | Mennijab | L’Indomptable | Arjuna Baer

Un événement organisé par PositiveMinders, labellisé par le Collectif Santé Mentale, en partenariat avec :

- PROPSY - France 2030 (INSERM, CNRS, Fondation FondaMental, CEA, Universités)

- Agence de programmes de recherche en santé de l’INSERM

- Fondation ROGER de SPOELBERCH

- Start-up Psykonos

- Hôpital du Vinatier

- Ville de Lyon

- CLUBHOUSE Lyon

Informations pratiques

Date et horaires

13 mars 2025 (2035 !) de 13h30 à 19h

Adresse

Salle Édouard Herriot, Palais de la Mutualité
1 place Antonin Jutard, 69003 Lyon FRANCE

Important

Cet événement aura lieu en présentiel à Lyon et sera retransmis en direct sur le site des Journées de la Schizophrénie 2025.

L'inscription est obligatoire dans les 2 cas.

Diagnostic 2035

11 mars 2025

Webinaire : Les troubles psy de 4 à 10 ans

20 mars 202518:00 - 20:15

Comment repérer un trouble psy chez un enfant? Quelles sont les retombées d’un éventuel trouble? Comment vivre à cet âge-là auprès d’un parent ayant un trouble psy? Quelles sont les solutions pour accompagner enfants et familles ?

08 mars 2025

Comment soutenir une personne atteinte de catatonie ?

La catatonie, un syndrome psychomoteur, impacte fortement le comportement, la motricité et la condition physique de la personne atteinte. Mais comment les proches peuvent-ils soutenir efficacement un individu confronté à ce trouble ?

La catatonie, ou syndrome catatonique, se manifeste par divers symptômes tels qu’une immobilité prolongée, des postures anormales, le mimétisme, le mutisme, la rigidité musculaire, des mouvements répétitifs ou encore des troubles respiratoires. Ce syndrome peut apparaître dans divers contextes psychiatriques et médicaux, bien qu’il soit majoritairement observé en psychiatrie.

Comment distinguer la catatonie des autres pathologies ?

Entre 7 et 10 % de la population hospitalisée en psychiatrie serait potentiellement touchée à un moment ou à un autre par la catatonie (d'après l'étude La catatonie dans le trouble bipolaire), et celle-ci peut survenir chez des individus de tous âges, enfants, adultes et personnes âgées. Les proches de ceux qui sont atteints de catatonie peuvent être parfois désemparés devant les multiples symptômes qui en découlent. D'autant plus que la plupart des malades ont déjà une pathologie sous-jacente (environ 2/3 des cas de catatonie sont causés par des troubles psychiatriques, selon la même étude, principalement les troubles bipolaires et la schizophrénie). L'erreur peut être donc d'associer une partie des signes cliniques de la catatonie à la maladie d'origine, qu'elle soit psychiatrique ou médicale (cancer, maladie métabolique, etc.).

Aide des proches affectés par la catatonie et diagnostic

Les proches d’un patient atteint de catatonie ne peuvent se substituer à un accompagnement médical et/ou psychothérapeutique (ou psychiatrique). En revanche, ils peuvent aider le sujet afin de l’orienter dans sa prise en charge, poser le diagnostic et identifier les causes sous-jacentes (pathologies psychiatriques ou médicales pures). Dans tous les cas, si le patient n’est pas déjà hospitalisé lorsque le syndrome catatonique se manifeste, il faut d’urgence consulter un professionnel de santé, car l’intégrité physique de la personne peut être sérieusement affectée. Il existe deux principales approches thérapeutiques. Tout d'abord, le traitement symptomatique, souvent à base de benzodiazépines, qui vise à réduire l'intensité des manifestations. Ensuite, le traitement étiologique qui se concentre sur le traitement de la cause sous-jacente de la catatonie. Si le traitement est initié rapidement, une rémission est observée dans la grande majorité des cas.

Qu’est-ce qui provoque la catatonie ?

La crise catatonique résulte généralement d’un ensemble de troubles psychomoteurs. Elle peut dans certains cas être psychiatrique et les symptômes sont notamment les troubles de l’humeur, la schizophrénie, etc. Puis, dans d’autres cas, elle peut être non psychiatrique et dans ce cas précis les maladies systémiques, endocrinologiques, cancéreuses, métaboliques seront les principaux symptômes relevés. 

Outre ceux-ci, les autres causes évoquées sont notamment :

Le syndrome de stress post-traumatique

Le sevrage d’alcool

La schizophrénie comme susmentionné

La dépression

L’interdiction subite de drogue et d’alcool

Le sevrage aux benzodiazépines

L’abus de substance illicite causant une overdose

Trouble bipolaire

Le syndrome parkinsonien

Etc.

Comment soutenir une personne atteinte de catatonie ? - Ça m'intéresse

07 mars 2025

Témoignage : "Ne nous lâchez pas !" : sa fille schizophrène en prison, une maman orléanaise demande de l'aide

Le 3 février, Prescilia, 19 ans, est condamnée à quatre mois de prison ferme par le tribunal d'Orléans. Lors d'une violente crise, la jeune femme qui souffre de schizophrénie a menacé ses proches avec un couteau. Sa mère dénonce l'absence de prise en charge et en appelle à l'Etat.

"Ne nous lâchez pas !" : sa fille schizophrène en prison, une maman orléanaise demande de l'aide - ici

05 mars 2025

Thérapie par avatar : dialoguer avec ses démons intérieurs pour les faire taire

Par Peggy Baron - Le 3 mars 2025

Une approche novatrice, basée sur des avatars numériques, pourrait constituer une avancée majeure dans la prise en charge des patients souffrant d'hallucinations auditives. Et peut-être de troubles de l'alimentation.

La parole intérieure, également appelée « endophasie », est un phénomène a priori normal. Si le plus souvent notre « petite voix » est une alliée qui nous permet de réguler nos émotions et d'organiser notre pensée, parfois elle se fait menaçante et oppressante, assiégeant l'esprit. Selon Hélène Loevenbruck, linguiste et neuroscientifique : « Nous avons la capacité exceptionnelle de pouvoir simuler des voix intérieures et de susciter des dialogues mentaux. Mais ce mécanisme essentiel à notre humanité peut parfois dérailler et se désynchroniser. » Souvent associée à la schizophrénie, l’expérience de l’entente de voix est en réalité plus courante qu’on ne le pense. On estime que 13,2 % de la population serait "entendeur". Si les antipsychotiques sont la solution privilégiée pour réduire les voix au silence, leurs lourds effets secondaires limitent leur adoption. Pour proposer une alternative aux traitements pharmacologiques, certains chercheurs expérimentent une approche inédite : la thérapie par avatar.

La thérapie par avatar pour réduire au silence les voix envahissantes

Le principe est simple : « utiliser la réalité virtuelle pour donner un visage aux voix intérieures et ainsi permettre aux patients d'échanger avec une représentation externe de leurs hallucinations. » Une fois dans l’environnement virtuel, le patient dialogue avec l’avatar "persécuteur", incarné par le psychiatre traitant. Ce dernier mène les échanges de façon à « stimuler la régulation émotionnelle, à reconstruire l’estime personnelle et à entraîner l’affirmation de soi », peut-on lire sur le site du centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal qui a développé le Projet Avatar. Lors des séances, le thérapeute guide la conversation afin d’aider le patient à reprendre le contrôle. Progressivement, l’avatar passe d’une posture autoritaire à une position soumise, instaurant ainsi un rapport de force plus équilibré. « Les voix que j’avais me paralysaient et je devais continuellement les combattre, ce qui prenait toute mon énergie. Je n’étais pas fonctionnel. Grâce à la thérapie, j’ai diminué ma médication de moitié et je commence à ressentir des émotions pour la première fois depuis 16 ans », témoigne Richard Breton, participant au Projet Avatar.

Des résultats encourageants qui dépassent la psychose

Les premiers résultats de l'étude pilote canadienne sont prometteurs : 90 % des patients auraient constaté une diminution de leurs hallucinations et 100 % ont rapporté une diminution significative de l’anxiété et de la peur ressenties. Un essai randomisé, mené sur 150 patients par une équipe de psychologues cliniciens du Kings College London (KCL), confirme ces résultats. Selon Tom Craig, professeur de psychiatrie qui a supervisé l'essai, la thérapie par avatar s'est avérée « plus rapide, moins chère et plus efficace après 12 semaines que toute autre intervention non pharmacologique actuellement disponible pour les personnes atteintes de psychose. » Une reprise de contrôle dans un dialogue jusque-là à sens unique, dont témoigne Claire, participante à l'essai : « La première séance n’a duré qu’environ cinq minutes, mais quelque chose avait changé : j’ai réagi. La voix me disait d’arrêter mon traitement, et j’ai simplement répondu : "Ce n’est pas une bonne idée d’arrêter." Elle m’a alors demandé : "Qui a dit ça ? " et j’ai répondu : "Eh bien, tout le monde, vraiment, tout le monde." Je n’avais jamais osé lui tenir tête de cette façon. Et à partir de là, tout a évolué. »

En outre, les recherches préliminaires menées par l'équipe du King's College suggèrent que cette approche serait prometteuse pour d'autres pathologies telles que les troubles de l'alimentation, l'avatar incarnant alors la « voix anorexique ». Jugeant les résultats « encourageants », le NICE (National Institute for Health and Care Excellence) recommande cette thérapie dans le cadre du système de santé britannique (NHS).

04 mars 2025

Le trouble panique, un mal foudroyant

Souvent méconnu, il bouleverse le quotidien par la répétition de crises d'angoisse aussi soudaines qu'intenses. Et si on en parlait ?

1. C'est bien plus que du stress !

Le trouble panique est un trouble anxieux marqué par :
-des crises d'angoisse (attaque de panique AP) soudaines et récurrentes
+
-une forte anticipation des prochaines AP entraînant des comportements d'évitement

2. Une attaque de panique (AP), c'est bien plus qu'une simple peur !

Une AP est :
-montée soudaine de malaise et de peur intense, brutale
-pic atteignant son max en moins de 10 min
-symptômes physiques (étouffement, douleurs...)
-symptômes psychiques (déréalisation, peur de mourir…)

3. Les attaques de panique ne surviennent pas que dans les situations stressantes !

Un problème majeur, les AP peuvent se déclencher sans raison apparente
- conditionnement cognitif avec "anticipation anxieuse" (peur d'avoir peur)
- sur-vigilance aux sensations corporelles

4. Les personnes atteintes de trouble panique ne sont pas toujours en crise.

Les AP ne surviennent heureusement pas en permanence !
Si l'angoisse peut s'apaiser entre les crises, la souffrance et l'anticipation demeurent souvent : culpabilité, perturbation des habitudes de vie…

5. Les attaques de panique ne sont pas dangereuses et elles cèdent.

Malgré des symptômes effrayants comme la sensation de mort imminente, les difficultés respiratoires ou les douleurs thoraciques, une AP ne mène pas à une attaque cardiaque et on en récupère.
Important à savoir !

6. Un impact majeur sur la vie quotidienne

La "peur d'avoir peur" peut entraîner des conséquences délétères :
-évitement de lieux, activités, situations par crainte de nouvelles crises (conduite, sortir seul...)
-impact négatif sur le travail, les relations et la qualité de vie

7. Le trouble panique peut se compliquer d'agoraphobie.

La "peur d'avoir peur" fait tâche d'huile, avec le risque de développer la peur de faire une AP dans un lieu où la personne pense ne pas pouvoir être secourue: c'est l'agoraphobie.
=> évitement foule, lieux clos, transports…

8. Pour arrêter un trouble panique, il ne suffit pas d'apprendre à se calmer.

Les injonctions comme "Tu as peur? Calme-toi" sont non seulement improductives, mais peuvent être même carrément contre-productives.
Un accompagnement spécialisé est souvent nécessaire.

9. Un trouble panique peut se soigner !

Les recommandations sont :
-psychoéducation sur l'anxiété
-en 1e intention: psychothérapie TCC + 💊 antidépresseur (IRS ou clomipramine), éviter BZD
-à défaut, TCC seule
-en ambulatoire
=> voir un psychologue +/- psychiatre

10. Un trouble panique, on peut s'en rétablir !

Avec un suivi, l'acquisition de techniques de gestion du stress et un 💊 approprié, la fréquence des AP peut diminuer ainsi que le niveau d'anticipation de celles-ci.
Il est tout à fait réaliste d'améliorer sa qualité de vie!

Il est tout à fait possible de diminuer le nombre d'orages du trouble panique et de mieux se protéger de la foudre de l'angoisse.

03 mars 2025

Connaissez-vous le syndrome de Cotard ?

Publié le 04 févr. 2025 par Manon Duran En collaboration avec le Dr Mathieu Lacambre (psychiatre au CHU de Montpellier)

Le syndrome de Cotard est un trouble psychiatrique extrêmement rare associé à des états dépressifs sévères. Les personnes concernées affirment qu’elles sont mortes, qu’elles n’ont plus d’organes, ou que leur corps n’existe plus. 

Sommaire

-Définition : qu’est-ce que le syndrome de Cotard ?

-Quels sont les symptômes du syndrome de Cotard ?

-Syndrome de Cotard : quelles sont les causes de ce délire ?

-Traitement : comment soigner le syndrome de Cotard ?

Syndrome de Cotard : symptômes, causes, prise en charge | Santé Magazine

02 mars 2025

Medincell : un milestone sera versé par Teva

Medincell annonce qu'il va recevoir un paiement d'étape de cinq millions de dollars de la part de Teva Pharmaceuticals, conformément à leur accord portant sur le développement clinique de l'Olanzapine LAI (injection à libération prolongée) dans la schizophrénie.

La société biopharmaceutique explique que l'essai clinique pivot de phase 3 SOLARIS est en effet terminé, le dernier patient de la période de sécurité en ouvert de 48 semaines ayant effectué sa dernière visite, activant ainsi ce milestone à son profit.
Teva prépare désormais la demande de mise sur le marché et le lancement de l'Olanzapine LAI, la publication de toutes les données de sécurité sur le long terme étant prévue au deuxième trimestre et le dépôt du dossier au second semestre 2025.

Medincell: un milestone sera versé par Teva - 10/02/2025 à 10:12 - Boursorama

Medincell : Fin de l'essai pivot de phase 3 de l'Olanzapine LAI dans la schizophrénie mené par Teva Pharmaceuticals | Business Wire

01 mars 2025

Qu'est-ce qu'une hallucination mandatoire ?

Publié le 22 févr. 2025 par Manon Duranen collaboration avec leDr Philippe Nuss (psychiatre à l'Hôpital Saint-Antoine (Paris)

Les hallucinations mandatoires désignent des voix impérieuses qui ordonnent aux personnes concernées d’agir, souvent contre leur intérêt. Elles sont relativement fréquentes dans les troubles psychotiques, comme la schizophrénie.

Sommaire

-Hallucination mandatoire : de quoi parle-t-on ?

-À quoi ressemblent les hallucinations mandatoires ?

-Causes : qu’est-ce qui provoque ces hallucinations auditives ?

-Dois-je aller aux urgences si j’ai une hallucination mandatoire ?

-Voix mandatoires : comment traiter ces hallucinations auditives ?