La clozapine est un antipsychotique utilisé dans le traitement de la schizophrénie résistante et des troubles psychotiques liés à la maladie de Parkinson, lorsque les autres traitements se sont révélés inefficaces.
La prescription initiale de la clozapine était jusqu’à présent réservée aux psychiatres, neurologues et gériatres exerçant à l’hôpital. Les spécialistes hospitaliers devaient renouveler cette prescription annuellement, et dans cet intervalle, les renouvellements pouvaient être prescrits par ces mêmes spécialistes exerçant en ville.
À compter du 1er avril, l’initiation et le suivi du traitement par clozapine (Leponex et génériques), pourront être réalisés par un psychiatre, neurologue ou gériatre, qu’il exerce en ville ou à l’hôpital.
Cette décision a été prise après concertations avec les représentants des professionnels de santé et des associations de patients. Elle a pour objectif d’améliorer l’accès des patients à ce traitement. Elle prend en compte le recul d’utilisation et le profil de sécurité de ce médicament. Ainsi, nous rappelons que l’utilisation de la clozapine nécessite un suivi médical strict, notamment en raison du risque d’agranulocytose (diminution sévère des globules blancs).
Les modalités de surveillance du risque d’agranulocytose restent inchangées. Une prise de sang doit être réalisée chaque semaine les 18 premières semaines du traitement puis tous les mois. Pour chaque prescription de clozapine, le médecin doit indiquer sur l’ordonnance la date de la dernière numération formule leucocytaire (NFL) et confirmer que les résultats sont dans les limites des valeurs usuelles. Il tient également à jour un carnet de suivi du patient.
Actualité - Clozapine : une prescription initiale désormais possible en ville - ANSM
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