Avec Boris Chaumette, enseignant à l'Université Paris Cité, chercheur à l'Institut Pasteur et à l'INSERM et psychiatre à l'hôpital Sainte Anne
Raphaël Gaillard, professeur de psychiatrie à l'Université Paris-Descartes et responsable du pôle psychiatrie de l'hôpital Saint-Anne
La schizophrénie, littéralement "esprit divisé", n'affecte qu'environ 1 % de la population française. Pourtant, cette maladie mentale reste profondément stigmatisée : comment améliorer sa prise en charge ?
Cette pathologie est mal diagnostiqué et mal comprise car ses manifestations sont très variées. On devrait presque parler de spectre de la schizophrénie. Cette pathologie d’accès à la conscience se traduit par une altération du rapport au réel. Actuellement, environ 30 % des patients répondent bien aux antipsychotiques dopaminergiques. Pour les 70 % restants, il est urgent de trouver des approches plus adaptées. Mais pour cela, il faut encore étudier théoriquement cette psychose. Car aujourd'hui, nous traitons les symptômes sans en connaître les causes.
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