Ce livret permet à chaque personne d’exprimer ses souhaits, pour le cas où elle traverserait une période de crise durant laquelle il lui serait difficile de faire connaître ses besoins. La personne y indique par exemple : “Ce qui m’aide quand je ne vais pas bien”, ou “ce que je veux que l’on respecte si je suis hospitalisé·e”.
Avec “mon GPS”, la personne rédige ce qu’on appelle des directives anticipées. Ce document pourra guider les proches et les professionnels de la santé mentale, si la personne n’était plus en mesure de donner un consentement aux soins lors d’une crise. Les directives anticipées en psychiatrie ne doivent pas être confondues avec d’autres directives anticipées, celles destinées à préciser ses souhaits pour sa fin de vie.
Le livret “mon GPS – Guide Prévention et Soins” peut être rempli par la personne seule. Elle peut aussi choisir de le compléter lors d’un rendez-vous avec l’un des professionnels qui la suit, pour ses soins ou son accompagnement. Elle peut en discuter avec quelqu’un de son entourage, un proche, un ou une amie.
Une fois rédigé, il est important d’informer son entourage et les professionnels de l’existence de ce document, puis de le communiquer. Si une crise survient, “mon GPS” devient alors un outil qui peut aider à ouvrir la discussion et les négociations entre la personne, les professionnels et l’entourage.
“mon GPS” fait partie d’une famille d’outils plus large, utilisée en psychiatrie, le plan de crise conjoint. On l’appelle “conjoint” car il est élaboré par la personne concernée par un problème de santé mentale, en lien avec un ou des proches, ainsi qu’un ou des professionnels du soin et de l’accompagnement.
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