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23 juillet 2021

“Solo”, d’Artemio Benki : le portrait d’un fou, d’un pair, bouleversant d’humanité

Dans Solo, sorti au cinéma le 30 juin, le cinéaste Artemio Benki (disparu l’an passé) s’attache à la personnalité hors du commun d’un pianiste virtuose, en proie à une schizophrénie qui a brisé net sa carrière alors qu’elle allait décoller. Martín Perino (c’est son nom) a trouvé refuge dans un hôpital psychiatrique de Buenos Aires, y a vécu presque quatre ans comme à l’abri du monde, dans une routine rassurante qu’il redoute de quitter.

La deuxième fois qu’Artemio Benki s’est rendu à l’hôpital du Borda, porté par le pressentiment d’avoir quelque chose à y faire, un film à y tourner, il a croisé Martín, l’a vu pianoter à vide sur une table, avec l’obstination de ceux pour qui la musique est une nécessité. Un souvenir d’enfance lui est alors revenu. Désireux d’obtenir de ses parents qu’ils lui achètent un piano, Artemio avait dû prouver sa volonté d’en jouer en tapotant une heure par jour pendant trois mois sur un clavier imaginaire. De ce premier contact et de l’échange qui s’est noué entre les deux hommes a découlé une relation dont Solo est le fruit...

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