La rectrice Élisabeth Laporte, en visite au collège Leclerc, a assisté avec intérêt à une version revisitée du jeu "Questions pour un champion", lors de laquelle rien ne distinguait les deux participants porteurs d’un trouble du spectre de l’autisme.
Les réponses fusent dans cette version de "Questions pour un champion" adaptée au programme de SVT (Science de la vie et de la terre) de 5e par Morgane Milesi, professeure au collège Leclerc de Schiltigheim. Au sein des équipes enthousiastes, rien ne distingue, ou presque, deux participants chez lesquels a été diagnostiqué un TSA (trouble du spectre de l’autisme). L’un en particulier, qui a "des difficultés de graphisme", n’écrit pas comme les autres sur une ardoise, mais représente simplement le groupe à l’oral. "La question de leur place dans la classe ne se pose plus", souligne l’enseignante spécialisée Justine Genet. En 4e , c’est d’ailleurs un élève porteur du même trouble qui est éco-délégué. "Il y a une bienveillance entre eux", ajoute Élisa Freysz, éducatrice spécialisée recrutée par l’Adapei Papillons Blancs.
L’inclusion scolaire n’est plus la même dans ce collège depuis
l’ouverture, à la rentrée 2019, d’un dispositif d’autorégulation (DAR)
innovant, que la rectrice d’académie Élisabeth Laporte est venue visiter
fin novembre. Plutôt que d’être pris en charge en Ulis
(Unité localisée d’inclusion scolaire) et ponctuellement intégrés dans
d’autres cours, les sept collégiens autistes de l’établissement sont la
plupart du temps en classe ordinaire, de la 6e à la 3e , afin "d’évoluer au milieu de leurs pairs".
Lire la suite sur les DNA.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire