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16 décembre 2021

Pourquoi les jeunes médecins boudent la psychiatrie ?

Cours inadaptés, stigmatisation : pourquoi les jeunes boudent la psychiatrie… et pourquoi les stages peuvent inverser la tendance ?

Depuis une dizaine d’années, le constat se répète : la psychiatrie occupe le bas du classement des spécialités les moins prisées par les internes. Un désamour qui a encore placé la psychiatrie à la 40e place sur 44 des spécialités préférées des carabins à l’issue des ECN 2021. Résultat : les postes d’internat non pourvus en psychiatrie ne cessent d’augmenter. De 1 à 4 % en moyenne il y a quelques années, les emplois vacants sont passés à 11 % en 2020 et 13 % en 2021.

Pour comprendre les raisons de ce manque d’attractivité de la filière psychiatrie, l’association nationale des internes en psychiatrie (AFFEP), l’Association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf) et l’Association des jeunes psychiatres et jeunes addictologues (AJPJA) se sont associés en mai dernier pour réaliser une enquête national transgénérationnelle : #ChoisirPsychiatrie. Étudiants en 1er et 2e cycle, internes mais aussi jeunes psychiatres en exercice : 3 400 personnes ont répondu à l’étude en ligne.

Premier constat : alors qu’un étudiant sur 7 déclare avoir fait médecine pour choisir la psychiatrie, ils ne sont plus qu'un sur 10 à vouloir conserver ce choix de carrière après avoir entamé des études de médecine. Le cursus fait donc pencher la balance. 

Les stages provoquent des vocations

En revanche, les stages se révèlent un très puissant facteur d'attractivité. Alors qu’une large majorité d'externes passent au moins une fois dans un service de psy, "ils recommandent largement ces stages à leurs camarades et leur attribuent une note moyenne de 8/10", se félicite le président de l’Anemf. 

Des lacunes de formation

Alors que la pratique de la psychiatrie requiert un approfondissement permanent des connaissances, un tiers des internes interrogés jugent leur formation théorique insatisfaisante, voire très insatisfaisante. Et 20 % d'entre eux affirment rencontrer des difficultés importantes à obtenir des demi-journées de formation lors de l’internat.

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