Extraits :
La réforme porte en elle un "changement de culture", relève le coordinateur fédéral belge des réformes de soins de santé mentale, Bernard Jacob. "Se concentrer sur les soins dans la communauté, et sur les besoins de la personne et de son entourage, pas uniquement le diagnostic", résume la tête pensante du projet. La réforme, appelée "Psy107", s'est appuyée sur un article de loi qui "a permis de transformer une partie du dispositif hospitalier en un dispositif plus mobile, et la création de réseaux" en psychiatrie. D'abord pour les adultes, puis en 2015 pour les enfants et les adolescents. Le terme "usager" est d'ailleurs préféré à celui de "patient".
"On met l'individu et son parcours de vie au centre, pas sa maladie mentale." Pierre-Antoine Bogaerts, psychiatre
"Psy107" a sonné le glas d'une "tour d'ivoire enfermante" en psychiatrie, où des patients pouvaient être hospitalisés "depuis vingt, trente ans", souligne Didier de Vleeschouwer, coordinateur du réseau local de santé mentale pour les enfants et adolescents. Des lits d'hospitalisation de très longue durée pour les adultes ont été fermés, remplacés par de nouvelles équipes mobiles de crise et de suivi continu.
Depuis, une trentaine de professionnels (psychologues, psychiatres, assistants sociaux, éducateurs, infirmiers...) sillonnent les environs de la capitale wallonne, se relayant dans les lieux de vie de 230 "usagers".
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