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22 février 2022

[Recherche] : Schizophrénie et troubles bipolaires : le rôle de l’ADN non-codant

En parcourant l'ensemble du génome humain, l'équipe de recherche du département de génétique de l'université de Cambridge a trouvé des régions de l’ADN, non classées comme gènes au sens traditionnel de l’ADN codant, qui pourtant créent des protéines qui seraient associées à la schizophrénie et aux troubles bipolaires,

Il était admis, jusqu’à très récemment, qu’un gène codant pour une nouvelle protéine ne pouvait avoir comme origine qu’un gène déjà existant, une combinaison de fragments de gènes, ou le transfert d’un gène à partir d’une autre espèce.

Une série d’études comparatives de génomes et de transcriptomes suggèrent qu’il existerait une autre source de gènes codant pour d’autres protéines : l’ADN non-codant appelé autrefois "ADN poubelle" car on n’en comprenait pas le rôle.

Lorsque l’on regarde au-delà des régions de l'ADN codant où se trouvent les gènes, on constate que ce serait l'ensemble du génome humain qui pourrait avoir la capacité à fabriquer des protéines, et pas seulement les gènes traditionnellement identifiés. L’équipe de recherche a découvert de nouvelles protéines qui interviendraient dans différents processus biologiques et qui seraient dysfonctionnelles dans des troubles comme la schizophrénie et le trouble bipolaire.

Les scientifiques pensent que les "hot spots" du génome non-codant associés à ces troubles peuvent avoir évolué parce qu'ils ont des fonctions bénéfiques dans le développement cognitif des humains, mais que leur perturbation par des facteurs environnementaux entraînerait une susceptibilité à la schizophrénie ou aux troubles bipolaires, ou leur développement.
La majorité des médicaments actuellement disponibles sont conçus pour cibler les protéines codées par les gènes. Ces nouvelles découvertes permettraient d'expliquer pourquoi la schizophrénie et les troubles bipolaires sont des affections héréditaires, et pourraient fournir de nouvelles cibles pour de futurs traitements.

Par ailleurs, les symptômes de ces deux troubles les rendent parfois difficiles à distinguer et les chercheurs pensent que ces nouvelles protéines pourraient être utilisées comme indicateurs biologiques pour distinguer les deux affections, voire identifier les patients plus enclins à la psychose ou au suicide.

*Novel open reading frames in human accelerated regions and transposable elements reveal new leads to understand schizophrenia and bipolar disorder | Molecular Psychiatry (nature.com)


Fréquence médicale (frequencemedicale.com)


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