Voilà le genre de problème auquel s’est attelé l’ingénieur logiciel Sylvain Bouix lors de ses études postdoctorales à Boston, dans un hôpital affilié à l’Université Harvard. Aujourd’hui professeur à l’École de technologie supérieure (ETS), il a travaillé à la mise au point d’une méthode d’analyse morphométrique du cerveau.
« La morphométrie est l’étude de la forme, explique Sylvain Bouix, et dans le cas qui nous concerne, c’est l’étude de la géométrie et des structures du cerveau. On cherchait comment on peut mieux mesurer les différences dans la morphométrie des cerveaux. »
Les travaux ont porté sur l’analyse d’images IRM de deux pathologies, soit la schizophrénie et le traumatisme crânien léger, comme la commotion cérébrale. « On cherchait à détecter des structures dans le cerveau qui sont anormales et qui pourraient avoir un lien avec ces deux pathologies. Mon rôle était de développer des outils informatiques capables d’aider un neuroscientifique à mieux comprendre ce qui se passe dans le cerveau. »
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