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Nouvelles


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31 mai 2025

La Fondation FondaMental recrute 70 professionnels

Dans le cadre du programme gouvernemental PEPR PROPSY* / France 2030, la Fondation FondaMental, en partenariat avec l’Inserm et le CNRS, lance une campagne nationale de recrutement pour renforcer les équipes en psychiatrie au sein de 35 centres spécialisés partout en France.

Une approche innovante au service des patients

Les professionnels recrutés participeront à une médecine de précision en psychiatrie, centrée sur : premier épisode de troubles psychotiques non spécifiques, schizophrénie, troubles bipolaires, troubles dépressifs récurrents, troubles du spectre de l’autisme sans déficit intellectuel.
Ils rejoindront des équipes pluridisciplinaires, au sein de plateformes de recherche et de soin engagées dans une démarche à la fois clinique, scientifique et humaine.

Pourquoi rejoindre l’aventure ?

=> Pour contribuer à une psychiatrie de précision, moteur d’innovation en faveur d’une meilleure prise en charge des patients

=> Pour évoluer au sein d’un réseau hospitalo-universitaire reconnu, avec des possibilités de formation continue et de spécialisation

=> Pour donner du sens à votre parcours en rejoignant une communauté de professionnels engagés.

*Lancé le 18 juillet 2022, le programme de recherche exploratoire en psychiatrie de précision PROPSY est piloté par l’Inserm et le CNRS, avec l’appui de la Fondation FondaMental. Il est doté d’un budget de 80 M€ pour 7 ans alloué dans le cadre du plan d’investissement France 2030. La direction scientifique est confiée au Professeur Marion Leboyer, l’ANR est l’opérateur pour le compte de l’État.Treize projets ciblés ont été retenus pour financement. Ils sont complétés par des appels à projets opérés par l’ANR ou l’Inserm.

Pour en savoir plus : https://pepr-propsy.fr/

La Fondation FondaMental recrute 70 professionnels - Santé Mentale

30 mai 2025

29 mai 2025

Auto-test santé mentale

Comment je me sens ? Un petit test pour analyser ma santé mentale issu de  

"Mon guide utile – santé mentale" [CHU Montpellier-pôle psychiatrie]




28 mai 2025

L’image de la santé mentale "change doucement mais sûrement"

La santé mentale déclarée grande cause nationale 2025, la récente médiatisation de la bipolarité du journaliste Nicolas Demorand, etc. : la maladie psychique sort-elle enfin de l’ombre ? Éléments de réponse avec plusieurs membres du Groupe d’entraide mutuelle l’Etincelle à Molsheim.

« Si notre regard sur les malades changeait, le monde changerait. » Cette citation, Frédéric Loux, président du Groupe d’entraide mutuelle l’Etincelle à Molsheim (GEM), l’aime tout particulièrement car elle s’applique parfaitement à la santé mentale.

Le regard sur la maladie psychique pèse sur les membres du GEM. Chacun a en mémoire une parole reçue de plein fouet illustrant la difficulté de la société à appréhender cette question. Frédéric Loux, de Boersch, se souvient avoir été traité de « fou » pendant sa scolarité. « Tu n’es plus pareille, tu fais peur, tu fais exprès », s’est entendue dire Edith Kayser lorsqu’elle est tombée malade. Ma voisine m’a traitée de rat de la société...

Molsheim. L’image de la santé mentale « change doucement mais sûrement »

27 mai 2025

[Livre] : Génération anxieuse – Comment les réseaux sociaux menacent la santé mentale des jeunes

Jonathan Haidt, Traduit de l’anglais (américain) par Jenny Bussek ; éditions Les arènes ; paru le 16 janvier 2025

Entre poison et drogue, comment les écrans détruisent la santé mentale de nos enfants.


La santé mentale des jeunes s’effondre. Avec un smartphone toujours à portée de main et les réseaux sociaux pour horizon, toute une génération est en danger. Dépression, anxiété, solitude, les chiffres s’emballent : surprotégés dans le monde réel, les adolescents d’aujourd’hui grandissent dans un univers virtuel néfaste pour leur bien-être et leur développement.

Cette enquête implacable explore les facteurs invisibles qui menacent le cerveau et l’équilibre des jeunes : fragmentation de l’attention, dépendance aux écrans, baisse de l’estime de soi, manque de sommeil, disparition des interactions sociales réelles. S’appuyant sur les dernières recherches scientifiques et des graphiques percutants, ce livre révèle l’ampleur du problème.

Mais Jonathan Haidt ne s’arrête pas là. Il propose des solutions concrètes et audacieuses pour inverser la tendance. Ce livre est un cri d’alarme et un appel à passer l’action.

• Pour les parents : favoriser une enfance centrée sur le jeu, la liberté, les activités extérieures, les amitiés réelles et l’autonomie.
• Pour les écoles : organiser des jeux libres et interdire les smartphones.
• Pour les gouvernements et les géants de la tech : instaurer une véritable « majorité numérique ».

25 mai 2025

"On en fait tous les jours"… Oui, on fait encore des électrochocs en France, et c’est efficace

Les séances d’électrochocs, appelés électroconvulsivothérapie, sont couramment prescrites en France en cas de dépression sévère et résistante aux traitements médicamenteux

L'essentiel

L’électroconvulsivothérapie (ECT), anciennement appelée électrochocs, est encore pratiquée quotidiennement en France.
Ce traitement vise à soigner des personnes souffrant de dépressions sévères et résistantes aux traitements médicamenteux.
Contrairement aux idées reçues (et à ce qui était pratiqué à l’époque), l’ECT est réalisée sous anesthésie générale au bloc opératoire. Elle est donc « tout sauf spectaculaire », assure le psychiatre David Masson.

Quand on vous dit « électrochocs », vous visualisez sûrement un homme aux cheveux hirsutes et au pyjama délavé en train de convulser, tenu par quatre colosses. Une image probablement issue de films comme Vol au-dessus d’un nid de coucou. Et vous pensez aussi que cette pratique est révolue ? Eh bien détrompez-vous.

Les électrochocs, appelés aujourd’hui électroconvulsivothérapie (ECT) ou sismothérapie, sont pratiqués quotidiennement en France. Près de 115 centres*, dont 20 hospitalo-universitaires, ont recours aux ECT, notamment pour soigner des dépressions résistantes. « On en fait tous les jours dans l’hôpital où je travaille, atteste le psychiatre hospitalier Hugo Baup. Mais on a changé l’appellation car cela faisait peur. »

Une série d’impulsions électriques

Le principe des électrochocs reste inchangé : une impulsion électrique brève est délivrée entre deux électrodes positionnées à la surface du cuir chevelu. « Cela entraîne une petite crise d’épilepsie de quelques secondes qui va donner lieu à des cascades de neurotransmetteurs dans le cerveau et activer la neuroplasticité », explique le docteur Baup, auteur de Comment ça va, toi ? Le guide pratique de la santé mentale (Larousse).

En très résumé : cela va réveiller certaines zones du cerveau qui ne sont plus assez stimulées du fait de la dépression, comme la motivation, l’envie de vivre, le sommeil ou l’alimentation. Le médecin va en quelque sorte « réanimer le cerveau », d’après le docteur Baup, qui aime comparer la sismothérapie à un défibrillateur.

« C’est tout sauf spectaculaire »

Deux choses diffèrent toutefois par rapport aux électrochocs d’antan : le consentement libre et éclairé du malade est requis, et le traitement est réalisé sous anesthésie générale. Une différence notable car une fois endormie, la personne soignée n’aura pas de crise convulsive avec des mouvements incontrôlés.

« L’intervention est très encadrée d’un point de vue médical, insiste le psychiatre David Masson. Elle a lieu au bloc opératoire, le patient est anesthésié, on lui donne l’impulsion électrique puis on l’emmène en salle de réveil. C’est très court et tout sauf spectaculaire. »

Dépression grave et résistante

La sismothérapie est majoritairement prescrite pour soigner des dépressions sévères et résistantes. En raison du risque associé à l’anesthésie générale, il s’agit d’un traitement de seconde intention, après l’échec d’au moins deux antidépresseurs. Le nombre de séances varie selon chaque patient et se situe en moyenne entre 10 et 20, à raison de deux à trois par semaine. « Les études montrent une efficacité de 60 à 80 %, alors qu’on est à moins de 50 % pour les antidépresseurs », souligne le docteur Masson. « C’est le traitement le plus efficace dans la dépression résistante », assure le docteur Baup.

Si ces séances suffisent parfois à obtenir une rémission totale, elles doivent, pour d’autres personnes, être renouvelées en cas de retour des symptômes. Certaines vont même bénéficier d’une séance mensuelle pendant plusieurs mois ou années. « Ces électrochocs d’entretien permettent d’éviter le risque de rechute », précise le psychiatre Hugo Baup. Mais la dépression n’est pas la seule maladie concernée. L’ECT peut aussi être prescrite dans certaines formes de schizophrénies avec des hallucinations résistantes au traitement, ou en cas d’état maniaque très agité résistant dans le cadre d’un trouble bipolaire.

Des pertes de mémoire souvent temporaires

Si le traitement peut donner lieu à une confusion et une désorientation au réveil, des courbatures et des maux de tête peuvent également être ressentis. Mais le principal effet secondaire est plus handicapant. Il s’agit de troubles de la mémoire. « Les patients peuvent oublier des informations récentes ou les moments d’ECT », souligne le docteur Masson. La plupart du temps, ces troubles de la mémoire disparaissent après la dernière séance.

Comme pour toute anesthésie générale, il existe un risque mortel, mais rarissime. « C’est moins mortel qu’un accouchement », illustre le psychiatre Hugo Baup.

Des réticences de patients

En raison de la connotation négative des électrochocs, de nombreuses personnes se montrent réticentes à y consentir. « Certains voient ça comme de la torture ou quelque chose d’extrêmement barbare », témoigne le docteur Baup. Aux psychiatres de les convaincre de l’intérêt de ce traitement. « On leur explique en quoi ça consiste vraiment et on répond à leurs questions sur le fonctionnement, qui sont totalement légitimes », explique David Masson.

Le médecin a été marqué par l’un de ses premiers patients, souffrant d’une dépression extrêmement sévère, et que l’ECT « a totalement transformé ». « Personnellement, si un jour je me trouve dans un tel état, j’y aurais recours », assure le psychiatre. Mais encore faut-il y avoir accès. A Nancy, où le docteur Masson travaille, aucune sismothérapie n’est pratiquée. Il faut se rendre à Strasbourg, à 160 km de là, pour y avoir recours.

« On en fait tous les jours »… Oui, on fait encore des électrochocs en France, et c’est efficace

24 mai 2025

Dassault Systèmes collabore avec la Fondation FondaMental

Dassault Systèmes et la Fondation FondaMental ont annoncé leur collaboration pour la création d'un entrepôt de données de santé (HDW) national dédié à la psychiatrie à l'échelle nationale. Cette collaboration s'inscrit dans les priorités de santé publique de la France à l'horizon 2025 pour structurer et exploiter des données cliniques complexes dans un cadre souverain et hautement sécurisé.

Il permet aussi d'améliorer la compréhension, le diagnostic et le traitement des troubles psychiatriques. Dassault Systèmes, à travers sa marque OUTSCALE, répond aux besoins croissants de sécurité des données de santé pour le traitement et l'analyse. Il soutient le travail de la Fondation FondaMental sur des maladies complexes telles que les troubles bipolaires, la schizophrénie, la dépression résistante aux traitements et les troubles du spectre autistique.

'Le Cloud souverain OUTSCALE, certifié pour l'hébergement de données de santé et qualifié SecNumCloud 3.2 par l'ANSSI, répond aux plus hauts standards de protection des données sensibles, notamment de santé' indique le groupe. ' Cet entrepôt de données de santé sécurisé ouvre la voie à un nouvel élan collectif autour des données de santé, au bénéfice de tous. Elle incarne une ambition audacieuse : construire, ensemble, une médecine plus personnalisée, prédictive et centrée sur l'humain, pilotée par l'IA et le Cloud, véritable modèle de référence pour d'autres institutions qui souhaitent s'engager dans cette transformation ', a déclaré Philippe Miltin, Directeur général d'OUTSCALE de Dassault Systèmes.

Dassault Systèmes: collaboration avec FondaMental - EasyBourse

23 mai 2025

Schizophrénie : les préjugés condamnent à 7 ans d'errance

3/4 des Français associent schizophrénie et dangerosité, un biais qui alimente la stigmatisation et condamne les patients à 7 ans d'errance, freinant l'accès aux soins. 

Pour changer la donne, PositiveMinders lance une campagne de sensibilisation choc à l'occasion des Journées de la schizophrénie, du 15 au 22 mars 2025. Sur un ton parodique et satirique, elle vise à détourner des faits divers pour mettre en avant  les "faits ordinaires"  de personnes vivant avec ce trouble psychique, technicien en radiologie, jardinier, comptable, enseignant...

Médias : quand le sensationnalisme renforce les préjugés

Misant sur le sensationnel, certaines chaînes « contribuent à renforcer la crainte de la population à l'égard des troubles psychiques, en assimilant tous les schizophrènes à des 'malades dangereux', capables de tuer des gens etc...

« Les schizophrènes, plus souvent victimes de violences qu'auteurs »

Les chiffres montrent que les patients atteints de schizophrénie sont davantage victimes de violences qu'auteurs. 

Des préjugés ancrés dans l'opinion publique et le milieu médical

Ces clichés sont aussi présents dans le milieu médical, « probablement en raison d'un manque de formation »... 

« 7 ans d'errance, 7 ans de souffrance »

Ces préjugés condamnent les personnes concernées à sept ans d'errance diagnostique. « Sept ans de souffrance ! », clame PositiveMinders, qui dénonce « des effets dévastateurs sur leur rétablissement ».

« Une vie épanouissante » grâce à une prise en charge adaptée

« Cette maladie survient souvent entre 15 et 25 ans, une période où le rôle des parents et de l'entourage est clé pour repérer les premiers signes et favoriser une prise en charge rapide. Sans cette vigilance, l'errance aggrave l'isolement des patients et de leurs familles », déplore l'association.

Des programmes et centres de dépistage précoce

Face à ce constat, de plus en plus de centres de dépistage précoce voient le jour à travers le pays.

Schizophrénie : les préjugés condamnent à 7 ans d'errance

22 mai 2025

PSYKONOS : un test sanguin contre l'errance thérapeutique

Il pourrait arriver sur le marché dans deux ans et aider les patients bipolaires à venir à bout de l’errance thérapeutique liés à leurs troubles, estimée entre huit et 10 ans. 

Le test sanguin de diagnostic différentiel du trouble bipolaire et de la dépression, breveté par les chercheurs Raoul Belzeaux (psychiatre à Montpellier) et Nicolas Glaichenhaus (chercheur en immunologie à Marseille), est basé sur le dosage des cytokines, biomarqueurs de l’inflammation. Développé par la start-up Psykonos depuis 2013, il entrera dans sa phase finale d’ici à quelques semaines, avec le lancement de l’étude clinique sur 623 patients dans 10 centres experts hospitaliers, dont le CHU de Montpellier. L’analyse des biomarqueurs sera croisée avec un diagnostic psychiatrique. 

Un protocole clinique façonné avec la collaboration de la HAS, « car le test, estimé à 250 euros, fera l’objet d’une demande de remboursement auprès de l’Assurance maladie » précise Grégory Perraud, directeur général de Psykonos, qui rappelle le rôle majeur des associations de patients et aidants - Bipolarité France, Positive Minders, et Argos 2001- dans le recherche. Dernier défi pour la start-up, qui espère une levée de fonds à hauteur de 3 millions d’euros : lancer une recherche additionnelle, plus courte, fondée sur l’analyse de 8000 à 10 000 autres marqueurs sanguins, afin d’optimiser le test.

Référence : Le Point 15 mai 2025 n°2755

21 mai 2025

Le gouvernement lance la mission "Santé des personnes en situation de handicap"

"Le gouvernement est pleinement mobilisé pour faire de la santé un droit réel et effectif pour toutes les personnes en situation de handicap. Cette mission est une étape clé pour bâtir un système de santé plus accessible, plus inclusif et plus juste".

À la suite des engagements pris lors de la Conférence nationale du handicap (CNH) du 26 avril 2023, le Gouvernement lance une mission dédiée à l’amélioration de l’accès aux soins et à la prévention pour les personnes en situation de handicap. Un rapport d’étape sera remis dès l’été 2025 et un comité d’experts viendra en appui de la mission pour appuyer ses travaux.

Sous l’impulsion de Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, de Yannick Neuder, ministre chargé de la Santé et de l’Accès aux soins, et de Charlotte Parmentier-Lecocq, ministre chargée de l’Autonomie et du Handicap, cette mission vise à lever les obstacles qui entravent encore trop souvent la santé des personnes en situation de handicap. La lettre de mission est adressée à quatre personnalités : Laure-Marie Issanchou, directrice santé à la Fédération nationale de la Mutualité française, Carla Magaud, vice-présidente en charge de la communication et du handicap à l’Intersyndicale des internes en médecine, Françoise Thomas-Vialettes, présidente de Epipair formation, et Christine Gardel, inspectrice générale des affaires sociales.

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20 mai 2025

Pénurie de 14 psychotropes : plus de 30 organisations tirent la sonnette d'alarme

Anne-Gaëlle Moulun 5 mai 2025

Depuis début janvier 2025, 14 médicaments psychotropes sont en tension d’approvisionnement ou en ruptures de stock. Une situation qui provoque de graves conséquences pour les patients et pour les services, comme le dénoncent plus d’une trentaine de syndicats, d’associations et de sociétés savantes dans un communiqué commun. Les Drs Stéphane Henriette, psychiatre et Guillaume Sujol, pharmacien hospitalier, détaillent ces difficultés pour Medscape édition française.

« Depuis plusieurs mois, la psychiatrie se trouve particulièrement en difficulté, avec des tensions d’approvisionnement récurrentes allant jusqu’aux ruptures, et ce pour des molécules de plus en plus nombreuses », dénoncent dans un communiqué, 36 organisations dont des associations, syndicats, représentants des usagers et des familles, et sociétés savantes.

« Le phénomène est d’une ampleur inédite », souligne le Dr Stéphane Henriette, psychiatre praticien hospitalier au centre hospitalier de Saint-Cyr au Mont-d’or et secrétaire général du Syndicat des psychiatres des hôpitaux.

Il ne se passe pas une semaine sans qu’un nouveau médicament soit concerné. Nous sommes dans une insécurité permanente

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19 mai 2025

[Livre] : "Où tu seras reine"

Chrystel Duchamp ; Editions Verso label Seuil ; parution le 17/01/25

Maud, vingt-cinq ans, entretient une relation fusionnelle avec sa mère. Quand sa psychiatre, qui suit la jeune femme pour une schizophrénie sévère, lui explique que ce lien l’empêche de s’épanouir, Maud décide de prendre ses distances avec la figure maternelle.
Jusqu’au jour où elle découvre sur son répondeur un message paniqué de cette dernière. Un message qui se conclut par « Je l’ai tué ».
Maud se précipite dans la maison de son enfance. Commence alors une chasse au trésor funèbre qui va l'amener, pièce par pièce, à exhumer d'inavouables secrets de famille…

18 mai 2025

L’allocation handicap augmente en mai, voici son nouveau montant

Si vous bénéficiez de l'allocation aux adulte handicapés (AAH), sachez que son montant est revalorisé depuis le 1er avril 2025, mais l'augmentation est effective à partir de ce mois de mai.

Quel est le montant revalorisé de l'AAH?

L'allocation aux adultes handicaptés (AAH) est une aide qui vise à garantir un revenu minimum aux personnes en situation de handicap. Son montant est régulièrement revalorisé en fonction de l'inflation. En avril 2025, l'AAH a été revalorisée de 1,7% mais l'augmentation n'est effective qu'à partir de mai. Son nouveau montant est désormais au maximum de 1 033,32 € pour tout bénéficiaire ne disposant pas d'autres ressources.

Pour rappel, l'AAH avait connu un changement notable en 2023 avec la "déconjugalisation" de cette allocation, ce qui a permis de ne plus prendre en compte les ressources du conjoint dans le calcul de l'aide. Cette mesure avait permis à de nombreux bénéficiaires de voir leur allocation augmenter significativement ou de devenir éligibles à cette aide.

Quelles conditions pour bénéficier de l'AAH?

Pour bénéficier de l'allocation d'aide aux personnes handicapées, il faut:

- Vivre en France
- Être âgé d'au moins 20 ans

L’allocation handicap augmente en mai, voici son nouveau montant

17 mai 2025

[Webinaire] - Les troubles psy de 0 à 99 ans. Partie 3 : de 11 à 18 ans

22 mai 2025 — 18:00 - 20:00

Préadolescence et adolescence, des années aux comportements déconcertants…

Comment les différencier de troubles psy naissants ? Quelles sont les bonnes questions à se poser pour maintenir un cap éducatif, soutenant et bienveillant ? En tant que parents, pourquoi et quand intervenir ? Comment éviter de se voiler la face ou de trop s’inquiéter pour l’avenir ? Différents regards seront posés sur cette période charnière, où peuvent apparaître les premiers symptômes des troubles psy et où la réactivité de l’entourage joue souvent un rôle signifiant. Témoignages et expertises croisées enrichiront la discussion. 

16 mai 2025

Effets sédatifs des antipsychotiques : on sait mieux quand ça commence… et quand ça finit

Les antipsychotiques, essentiels dans le traitement de la schizophrénie, entraînent souvent des effets sédatifs. Une méta-analyse analyse la chronologie de leur apparition et de leur résolution, soulignant l'importance d'une surveillance précoce pour améliorer l'adhésion au traitement.

La schizophrénie est une pathologie courante qui a une prévalence de 1 % dans la population générale. Les antipsychotiques constituent le traitement pharmaceutique principal chez ces patients. Ils sont souvent requis pour contrôler les symptômes et prévenir la rechute.

Cependant, ces traitements sont à l’origine de nombreux effets secondaires, notamment une sédation, des troubles métaboliques et cardiovasculaires, une hyperprolactinémie et des troubles sexuels, qui peut altérer la qualité de vie du patient, et diminuer l’adhésion au traitement.

Bien qu’une tolérance aux effets secondaires sédatifs se développe, la temporalité d’apparition de ceux-ci et de leur résolution éventuelle restent mal connue. Une équipe a voulu évaluer cette dynamique chez des individus atteints de schizophrénie, auxquels étaient precrits différents antipsychotiques.

Une méta-analyse de données individuelles issues d’essais contrôlés randomisés

Dans cette méta analyse*, tous les essais randomisés contrôlés (ERC) contre placebo étudiant les monothérapies antipsychotiques dans la phase aiguë de la schizophrénie et des troubles schizoaffectifs ont été inclus. Les ERC ont été sélectionnés à partir d’une recherche parmi les publications sur PubMed depuis sa création jusqu’au 6 mai 2021.

Des données étaient disponibles pour les formes orales de rispéridone, palipéridone, olanzapine, quétiapine, halopéridol et placebo, et pour formes injectables de rispéridone, palipéridone, et placebo. Notons que la plupart des molécules telles que l’aripiprazole et la clozapine n’ont pas été prises en compte, et l'halopéridol était le seul antipsychotique de première génération étudié. Par conséquent, ces résultats peuvent ne pas représenter tous les antipsychotiques.

*The trajectory of sedative adverse events caused by antipsychotics: a meta-analysis of individual participant data from randomised, placebo-controlled, clinical trials in acute phase schizophrenia - The Lancet Psychiatry

Effets sédatifs des antipsychotiques : on sait mieux quand ça commence… et quand ça finit

15 mai 2025

Des scientifiques révèlent que les maladies mentales ne se limitent pas au cerveau

Une nouvelle étude de l’Université de Bristol suggère que l’on devrait envisager d’autres facteurs au-delà du cerveau, car des signaux immunitaires présents dans le sang semblent également jouer un rôle dans les maladies mentales. Cette connaissance pourrait être utile pour le développement de traitements à la fois innovants et efficaces.

Bien qu’elles touchent de nombreuses personnes, les maladies mentales sont souvent traitées principalement par des substances chimiques cérébrales, telles que la sérotonine et la dopamine, négligeant l’impact potentiel du système immunitaire sur le cerveau.

De plus, la majorité des médicaments utilisés pour la santé mentale affectent les neurotransmetteurs. Face à l’inefficacité de ces thérapies pour certains patients, une étude récente a révélé un lien entre l’activité du système immunitaire et diverses maladies neuropsychiatriques, comme la dépression et la schizophrénie.

Selon Christina Dardani et Golam Khandaker de l’Université de Bristol*, les signaux immunitaires, tant dans le sang que dans le cerveau, semblent être tous deux concernés par les maladies mentales.

Cette nouvelle compréhension pourrait faciliter le développement de traitements efficaces.

Les échecs de certaines thérapies chez des patients signalent des racines biologiques possibles plus profondes, parmi lesquelles l’implication du système immunitaire se distingue.

Par exemple, certains médicaments qui stimulent le système immunitaire peuvent entraîner des symptômes dépressifs, et les infections ainsi que les maladies auto-immunes sont également associées à des maladies mentales.

Pour cette étude, une méthode appelée Mendelian randomization a été utilisée, permettant d’analyser des données génétiques pour établir des relations de causalité en se concentrant sur 736 protéines liées au système immunitaire présentes dans le sang et le cerveau des êtres humains.

Les chercheurs ont examiné comment ces protéines sont liées à sept maladies mentales.

Pour déterminer la causalité, un système à trois niveaux a été imposé, se concentrant sur la dépression, la schizophrénie, les troubles bipolaires, la maladie d’Alzheimer, le trouble d’hyperactivité/déficit de l’attention (THADA), l’autisme et l’anxiété.

Parmi les plus de 700 protéines étudiées, l’équipe en a identifié 29 en rapport avec ces troubles, et leurs résultats respectent des normes statistiques et biologiques strictes.

Puis, parmi ces 29 protéines, certaines sont déjà des cibles pour des médicaments et 20 d’entre elles ont des traitements approuvés ou en phase d’essai pour d’autres maladies. Leur lien avec les maladies mentales ouvre la voie à des repositionnements thérapeutiques.

Pour la schizophrénie, les experts ont identifié 57 biomarqueurs liés au système immunitaire. La dépression présentait 24 protéines associées, et le trouble bipolaire partageait certains marqueurs avec la schizophrénie.

La maladie d’Alzheimer a montré 28 marqueurs en relation avec le système immunitaire.

Notre étude démontre que l’inflammation dans le cerveau et dans le corps peut influencer le risque de maladies mentales. Les résultats remettent en question la séparation traditionnelle entre le corps et l’esprit et suggèrent d’envisager la dépression et la schizophrénie comme des affections touchant l’individu dans son ensemble.

Cette étude aide à cibler les traitements, offrant ainsi un chemin vers de nouveaux médicaments.

Les chercheurs prévoient de vérifier leurs résultats à l’aide de dossiers de santé, d’études animales et d’essais cliniques.

Cependant, ils recommandent la prudence, car la majorité des données proviennent de personnes d’ascendance européenne, nécessitant des études plus diversifiées.

En explorant la biologie du système immunitaire et du cerveau, cette étude porte un nouvel espoir pour des millions de personnes vivant avec des maladies mentales.

*Immunological drivers and potential novel drug targets for major psychiatric, neurodevelopmental, and neurodegenerative conditions by Christina Dardani, Golam M. Khandaker et al. in Molecular Psychiatry [open access]

Des scientifiques révèlent que les maladies mentales ne se limitent pas au cerveau

14 mai 2025

[Livre] : Et c'est moi qu'on enferme

Philippa Motte, Editions Stock, parution le 07/05/2025

"Ici, soigner c’est prescrire. La confiance n’est pas un enjeu fondamental. La confiance est entre les mains des murs, des portes closes, des mots savants, des piqûres et des sangles qu’ils utiliseront pour me maîtriser si je me risque à exprimer le fond de ma pensée."

À trente et un ans, Philippa Motte est internée sous contrainte dans un service psychiatrique. C’est la troisième fois. Elle y reste plusieurs mois, assommée de médicaments et confrontée à la brutalité de certaines pratiques de soin. Pour tenir, elle s’allie aux autres patients et fait certaines des plus belles rencontres de sa vie. Longtemps blessée par le regard d’une société qui marginalise ceux qui souffrent psychiquement, c’est finalement dans la lutte pour préserver son identité que Philippa trouve son humanité profonde. Un récit puissant qui donne à ressentir les violences psychiatriques, et qui rend leur dignité à celles et ceux qui les subissent.

Et c'est moi qu'on enferme (Grand format - Broché 2025), de Philippa Motte | Stock

Philippa, bipolaire, raconte l’effrayante beauté de la folie

11 mai 2025

Handicap psy et emploi : lever les freins, un défi collectif

Accès à l'emploi, maintien, accompagnement... Pour les personnes avec un handicap psychique, l'insertion professionnelle reste LE défi. Des spécialistes dressent un état des lieux et proposent des solutions pour briser les préjugés persistants.

L'emploi, obstacle suprême pour les personnes avec un handicap psychique ? Selon une enquête menée par l'Unafam, union de familles qui luttent contre les idées reçues liées à ces troubles, il demeure effectivement à la première place des droits les plus difficiles d'accès. Pour changer la donne, l'Agefiph a publié, le 24 avril 2025, son observatoire Santé mentale, handicap et emploi*.

42 pages regroupant ressources et témoignages pour (re)motiver et briser les préjugés ! « Si l'évolution de la reconnaissance des troubles psychiques depuis la loi de 2005 a permis certaines avancées en matière d'accès aux droits, d'accompagnement et d'emploi, il reste encore beaucoup à faire pour et avec les personnes concernées », estime le président de l'Agefiph, Christian Ploton.

Le handicap « le plus complexe » à intégrer en entreprise

Un manque d'accompagnement de l'école à l'emploi

Un levier puissant du processus de rétablissement

Le rôle déterminant des employeurs

Sensibiliser et former les acteurs

Hotline, coaching personnalisé...

Les plateformes de réhabilitation psychosociale

Emploi accompagné : suivi médico-social et soutien à l'employeur

Clubhouse : une réinsertion sociale et professionnelle

*Santé mentale, handicap et emploi

Handicap psy et emploi : lever les freins, un défi collectif

10 mai 2025

Sarre-Union : Les membres du GEM ont réalisé un film sélectionné dans un festival

Article dans les DNA : Moteur, action ! Les membres du GEM ont créé un film sélectionné dans un festival en Moselle

Fruit d’un partenariat entre le Groupe d’entraide mutuelle (GEM) Renaître, la bibliothèque d’Alsace et la Grange aux paysages, le film "À l’air libre" a été sélectionné dans le cadre du 44e Festival psy de Lorquin (Moselle). Il sera présenté mardi 13 mai à 15 h en salle Charcot au centre hospitalier de Lorquin.

Espace d’accueil, d’échanges et de convivialité, le Groupe d’entraide mutuelle (GEM) Renaître de Sarre-Union est un lieu ouvert sur la ville pour les personnes adultes en situation de handicap psychique.

Une œuvre collective

"Notre objectif, c’est de rompre l’isolement des personnes concernées, contribuer à une perspective d’insertion sociale et professionnelle, favoriser l’entraide et le partage grâce à des activités culturelles, sportives ou artistiques", explique Pascale Muller, coordinatrice et animatrice du GEM.

09 mai 2025

Nouvelle étude ALIMENTAL montrant le lien entre alimentation ultra-transformée et dépression

Une vaste enquête internationale menée par le Dr Guillaume Fond (Marseille) révèle, chez plus de 15 000 adultes de 40 pays, qu’un régime riche en aliments ultra-transformés augmente jusqu’à 40 % le risque de dépression, tandis qu’une alimentation « méditerranéenne » le réduit d’environ 25 %.

Résultats clés

- 1 adulte sur 3 présentait des symptômes dépressifs (32 %).

- Aliments ultra-transformés : +21 % de risque chez les 18-34 ans (hommes & femmes), +41 % chez les femmes ≥ 55 ans.

- “Healthy diet” (fruits, légumes verts, huile d’olive, thé, céréales complètes) : –18 % à –24 % de risque chez les femmes 18-54 ans.

- Effet “sexe & âge” inédit : l’ultra-transformé n’est plus significatif chez les hommes > 35 ans, tandis que le régime sain ne protège pas les hommes.

- Boissons sucrées, plats en conserve/surgelés : associations négatives uniquement chez les femmes.

Article original à télécharger.

Citation du directeur de l’étude

« Nos résultats montrent que la malbouffe n’affecte pas tout le monde de la même façon ; cibler les jeunes et les femmes avec des interventions nutritionnelles pourrait prévenir des milliers de cas de dépression. »

Dr Guillaume Fond, AP-HM / Aix-Marseille Univ.

08 mai 2025

"À retardement" : Franck Thilliez, pas piqué des vers

Thriller sur fond d’Unité pour malades difficiles et de meurtres commis lors de délires psychiatriques, l’écrivain associe maladie mentale, parasitologie, dépit amoureux, psychiatre menacée et flics ténébreux dans un cocktail hyper-efficace.

Présentation dans Libération :

On n’a jamais eu trop de sympathie pour le ténia (aka vers solitaire) ni pour la toxoplasmose (maladie parasitaire). Ça ne va pas s’arranger avec "À retardement", le 25e roman de Franck Thilliez. Cela dit, Bacopa monnieri, plante grasse a priori vertueuse, notamment pour réguler l’activité cérébrale, ne nous dit pas trop non plus, dans la configuration qu’imagine le discret cador du thriller français – dix millions d’exemplaires écoulés au compteur.

C’est le carburant du genre : rien n’est jamais totalement rassurant chez Thilliez. Surtout pas l’humain et son cerveau, souvent torturé ou abîmé. La maladie mentale est au cœur d’A retardement. L’un des personnages principaux est une psychiatre, Eléonore Hourdel, qui travaille dans une Unité pour malades difficiles (UMD). Dès le deuxième chapitre, un homme se suicide sous ses yeux. Au quatrième, on lui annonce l’arrivée dans son service d’un individu délirant qui cherche à s’ouvrir le ventre avec les doigts et qui entend des voix. Quelques pages plus tard, le commandant Franck Sharko, personnage fétiche de Thilliez, se retrouve face au cadavre d’un type maigrissime à la bouche ouverte sur un entonnoir – on l’a manifestement obligé à ingérer de la soude avant de le poignarder à une quarantaine de reprises en s’acharnant au niveau du ventre, ce qui suppose une envie de nuire particulièrement aiguisée. Or, la victime est identifiée comme le père de la psychiatre… information qu’elle va invalider. C’est parti pour un puzzle qui imbrique crises psychotiques, paranoïa, parasitologie, meurtres atroces, rivalité professionnelle, dépit amoureux jusqu’à revanche éternelle.

Une mécanique bien huilée

Franck Thilliez, c’est un livre par an en moyenne, et un carton quasi systématique. Pareil rendement suppose une mécanique bien huilée, une efficacité en béton armé. Elle passe notamment par une reconduction assez classique des codes du thriller : rythme de type montagnes russes très appuyé, cliffhangers à la pelle, chapitres qui se concluent sur une menace – «quelqu’un était entré chez elle», «son cri déchira la nuit», «il n’en avait pas fini avec l’horreur» –, héros qui frôlent tous la mort, modus operandi grandiloquent comme étouffer vive une femme dans un cocon géant.

En tout cas, Thilliez, 51 ans, soigne toujours son affaire et écrit en sachant de quoi il parle. Cette fois, il indique en postface avoir effectué une immersion en UMD (celui du Centre hospitalier du Rouvray, en Normandie). Il lui fallait «[se] rendre compte par [lui]-même si le fantasme de ce genre d’endroits, si ce que nous montrent les reportages à sensations – un lieu de hurlements, de punition et de violence pure correspond à la réalité ou non». En contrepartie, il a animé des ateliers d’écriture auprès de patients. À l’heure où la santé mentale et sa prise en charge sont admises comme un enjeu de société, et alors que l’irresponsabilité pénale fait toujours débat, son roman qui tabasse ailleurs (les scènes de crime, d’autopsie) tient de ce côté-là un point de vue sensible et subtil, qui restitue la diversité de la maladie mentale et qui reconnaît autant la souffrance des malades que la difficulté à la soulager.

06 mai 2025

Un guide pour les animateurs de "Groupes d’entraide mutuelle"

Quels sont les rôles et responsabilités de l’animateur de Groupes d’entraide mutuelle (GEM) ? Comment se déroule sa journée-type ? Ce Guide propose des ressources pratiques et des conseils pour favoriser l’insertion de l’association dans la cité et le bien-être des adhérents.

Rappelons que les Groupes d’entraide mutuelle sont des associations qui visent à favoriser l’insertion dans la cité de leurs adhérents, à renforcer leur pouvoir d’agir et à lutter contre l’isolement. Les objectifs de ce Guide paru en janvier 2025 sont les suivants :

Entraide entre pairs : constituer un collectif de personnes partageant des expériences similaires pour se soutenir mutuellement, notamment face aux défis d’insertion sociale, professionnelle et citoyenne.

Autonomisation : favoriser l’autonomie des adhérents en les impliquant activement dans la gestion et les activités du GEM.

Intégration sociale : servir de passerelle pour aider les membres à développer une vie sociale épanouissante, incluant le retour ou le maintien dans l’emploi, et l’accès à des soins ou accompagnements adaptés.

Au sommaire de ce Guide :
– Découvrir les GEM : Introduction aux GEM ; Valeurs et philosophie ; Écosystème.

– Être animateur d’un GEM : Rôles et responsabilités ; Journée type d’un animateur ; Moments et activités appréciés des adhérents ; Bonnes pratiques.

– Accéder à des ressources clés : Connaître et comprendre les troubles ; Droit du travail ; Formations ; Autres ressources et contacts.

Un Guide pour les animateurs de Groupes d’entraide mutuelle - Santé Mentale

05 mai 2025

[Télévision] : Santé mentale, briser le tabou

Mardi 6 mai 21h10 sur M6

Faire évoluer les mentalités, libérer la parole autour des troubles de la santé mentale : une urgence absolue ! 13 millions de Français sont concernés, soit près d’1 personne sur 5. Les troubles psychiques représentent la première cause de mortalité des 15-35 ans en France. Sur les réseaux sociaux, #santementale est le trend le plus suivi. Outre-Atlantique, des méga stars comme Lady Gaga, Selena Gomez ou Kanye West ont pris la parole. Pourtant, 70 % des Français considèrent encore la santé mentale comme taboue ! La situation est si préoccupante que le gouvernement vient de faire de la santé mentale une de ses priorités. Construit autour de paroles de célébrités et d’anonymes enfin valorisées, ce documentaire – véritable film-manifeste – aspire à faire évoluer les mentalités. Il expose sans fard le poids du regard des autres – qu’il soit familial, professionnel ou social – la honte de confier ses souffrances à ses proches, les barrières mentales que l’on s’impose soi-même. Et cependant, malgré ces épreuves, le film montre également le chemin, souvent long et complexe, vers la résilience.


La "critique" de Télérama (très critique...)

Il est évidemment important de parler de santé mentale. Important de dire que les troubles psychiatriques et les dépressions sont le lot de beaucoup. Important de rappeler que la maladie psychique touche aussi celles et ceux qui prennent la lumière. Alors écoutons Yannick Noah confier la dépression qu’il l’assaillit en 1983 après sa victoire à Roland-Garros, Florent Manaudou partager ce sentiment, lui, après l’euphorie des JO. Tendons l’oreille aux troubles anxieux de Pomme, aux tentatives de suicide de l’humoriste Constance, bipolaire, à la paranoïa de François Berléand. M6 veut « briser le tabou » de la santé mentale et fait parler des personnalités publiques — certaines, pas bien longtemps — sur leur part d’ombre.

À leurs côtés, des « anonymes » viennent livrer, eux aussi, des pathologies sévères : troubles borderline, schizophrénique ou dissociatif de l’identité. La démarche est louable, mais le documentaire mélange tout (échelle de gravité, pathologies, soins à apporter), et surexpose les « anonymes » dans des mises en scène pataudes, frisant le mauvais goût — images saccadées, musiques stridentes... la folie illustrée sans peur du cliché. Fallait-il, par exemple, montrer un délire paranoïaque en plantant le témoin dans une forêt, le laissant mimer la panique ? Incarner des envies suicidaires près d’un balcon ? Le sujet méritait mieux, les malades aussi.

04 mai 2025

[Podcast] : Comment améliorer la prise en charge au lithium des patients souffrant de bipolarité ?

Le lithium est le traitement de référence pour la bipolarité mais son efficacité est très variable d'un patient à l'autre, d'où le besoin d'étudier des marqueurs biologiques propres à chacun pour améliorer la prise en charge, selon une approche de médecine personnalisée.

Avec Frank Bellivier, délégué ministériel à la Santé Mentale et à la Psychiatrie au Ministère de la santé et de l’accès aux soins, professeur de psychiatrie adulte à l'Université de Paris et responsable du Service de Psychiatrie et du Service de Médecine Addictologique du Groupe Hospitalier Saint-Louis – Lariboisière – Fernand-Widal

Devant l’inégale efficacité du traitement le plus répandu actuellement dans la prise en charge des troubles bipolaires, l’équipe du Professeur Franck Bellivier cherche à mettre au point une technique pour prédire la réponse au traitement notamment au sels de lithium. Leurs premiers résultats ouvrent la voie vers une prise en charge thérapeutique personnalisée de ces patients. Avec le Dr Cynthia Marie-Claire, ils cherchent à identifier des biomarqueurs spécifiques de la réponse au lithium afin d’améliorer et de personnaliser la prise en charge thérapeutique. La première phase de ce travail de recherche fondamentale s’est appuyée sur une trentaine de patients répartis en 2 groupes : patients répondant bien versus patients ne répondant pas au traitement au lithium.

03 mai 2025

Maeva Musso : "En psychiatrie, la déprescription devrait être envisagée dès la prescription"

La psychiatre, qui va ouvrir à Paris une consultation spécialisée dans l’optimisation médicamenteuse des troubles psychiques, rappelle, dans un entretien au "Monde", son importance dans l’accompagnement thérapeutique et déplore sa rareté en France.

A 33 ans, Maeva Musso est psychiatre et pédopsychiatre, rattachée aux hôpitaux de Paris Est Val-de-Marne, et présidente de l’Association des jeunes psychiatres et des jeunes addictologues. Formée très tôt dans son parcours à la déprescription, elle s’apprête à ouvrir, courant juin, à Paris, une consultation consacrée à l’optimisation médicamenteuse des troubles psychiques. L’occasion de détailler cette pratique encore trop rare en France.

Qu’est-ce que la déprescription et dans quelles situations peut-elle intervenir en psychiatrie ?

Il s’agit d’un accompagnement à la réduction ou à l’arrêt du traitement médicamenteux. Les raisons d’y recourir sont nombreuses, la principale étant : aller mieux. Les effets indésirables tels que les troubles métaboliques (dont le diabète, l’obésité), les problèmes cardio-vasculaires, les syndromes neurologiques ou les troubles sexuels peuvent aussi le justifier. Les personnes atteintes de troubles psychiques vivent jusqu’à quinze, vingt ans de moins que le reste de la population, notamment du fait de ces effets indésirables, mais aussi d’un moindre accès aux soins, ou encore...

02 mai 2025

"Tout allait bien. Et puis j’ai explosé en vol" : le quotidien de Clément, bipolaire de type 2

À 40 ans, Clément raconte son combat contre la bipolarité, entre errance diagnostique, déni et lente acceptation.

Clément a 40 ans. Depuis ses 26 ans, il est traversé par des phases de lumière et de nuit. Le mot « bipolaire » est longtemps resté imprononçable. Il préférait croire à une fragilité de caractère, à un trouble borderline, plus flou, plus acceptable. Le diagnostic n'est venu que plus tard, après l'errance, les traitements inefficaces, les ruptures, les postes quittés ou perdus. Il raconte les accès d'hypomanie qui passent inaperçus, la garde à vue, l'amour qui vacille, l'incapacité à tenir dans un cadre, les médicaments qui bousculent – et la lente, très lente acceptation.

« Tout allait bien. Et puis j’ai explosé en vol » : le quotidien de Clément, bipolaire de type 2

01 mai 2025

Festival : "O’se changer les codes"

L’équipe IntimAgir Grand Est, en collaboration avec le Labo Indigo, a le plaisir de vous inviter au premier festival « O’se changer les codes ».

Cet événement se tiendra les 16 et 17 mai 2025 
à Ostwald, à la salle du Point d’Eau.

AU PROGRAMME :

· Vendredi 16 mai : conférences, tables rondes, fresque participative et stands d'information autour des droits des personnes en situation de handicap.

· Samedi 17 mai : journée festive avec concerts, défilé de mode et animations.

Voir le programme complet.

Retrouvez également toutes les informations et les liens vers les inscriptions ci-dessous : (évènement gratuit mais soumis à réservations)

https://crhvas-grandest.fr/nos-actions/