3/4 des Français associent schizophrénie et dangerosité, un biais qui alimente la stigmatisation et condamne les patients à 7 ans d'errance, freinant l'accès aux soins.
Pour changer la donne, PositiveMinders lance une campagne de sensibilisation choc à l'occasion des Journées de la schizophrénie, du 15 au 22 mars 2025. Sur un ton parodique et satirique, elle vise à détourner des faits divers pour mettre en avant les "faits ordinaires" de personnes vivant avec ce trouble psychique, technicien en radiologie, jardinier, comptable, enseignant...
Médias : quand le sensationnalisme renforce les préjugés
Misant sur le sensationnel, certaines chaînes « contribuent à renforcer la crainte de la population à l'égard des troubles psychiques, en assimilant tous les schizophrènes à des 'malades dangereux', capables de tuer des gens etc...
« Les schizophrènes, plus souvent victimes de violences qu'auteurs »
Les chiffres montrent que les patients atteints de schizophrénie sont davantage victimes de violences qu'auteurs.
Des préjugés ancrés dans l'opinion publique et le milieu médical
Ces clichés sont aussi présents dans le milieu médical, « probablement en raison d'un manque de formation »...
« 7 ans d'errance, 7 ans de souffrance »
Ces préjugés condamnent les personnes concernées à sept ans d'errance diagnostique. « Sept ans de souffrance ! », clame PositiveMinders, qui dénonce « des effets dévastateurs sur leur rétablissement ».
« Une vie épanouissante » grâce à une prise en charge adaptée
« Cette maladie survient souvent entre 15 et 25 ans, une période où le rôle des parents et de l'entourage est clé pour repérer les premiers signes et favoriser une prise en charge rapide. Sans cette vigilance, l'errance aggrave l'isolement des patients et de leurs familles », déplore l'association.
Des programmes et centres de dépistage précoce
Face à ce constat, de plus en plus de centres de dépistage précoce voient le jour à travers le pays.
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