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16 mai 2025

Effets sédatifs des antipsychotiques : on sait mieux quand ça commence… et quand ça finit

Les antipsychotiques, essentiels dans le traitement de la schizophrénie, entraînent souvent des effets sédatifs. Une méta-analyse analyse la chronologie de leur apparition et de leur résolution, soulignant l'importance d'une surveillance précoce pour améliorer l'adhésion au traitement.

La schizophrénie est une pathologie courante qui a une prévalence de 1 % dans la population générale. Les antipsychotiques constituent le traitement pharmaceutique principal chez ces patients. Ils sont souvent requis pour contrôler les symptômes et prévenir la rechute.

Cependant, ces traitements sont à l’origine de nombreux effets secondaires, notamment une sédation, des troubles métaboliques et cardiovasculaires, une hyperprolactinémie et des troubles sexuels, qui peut altérer la qualité de vie du patient, et diminuer l’adhésion au traitement.

Bien qu’une tolérance aux effets secondaires sédatifs se développe, la temporalité d’apparition de ceux-ci et de leur résolution éventuelle restent mal connue. Une équipe a voulu évaluer cette dynamique chez des individus atteints de schizophrénie, auxquels étaient precrits différents antipsychotiques.

Une méta-analyse de données individuelles issues d’essais contrôlés randomisés

Dans cette méta analyse*, tous les essais randomisés contrôlés (ERC) contre placebo étudiant les monothérapies antipsychotiques dans la phase aiguë de la schizophrénie et des troubles schizoaffectifs ont été inclus. Les ERC ont été sélectionnés à partir d’une recherche parmi les publications sur PubMed depuis sa création jusqu’au 6 mai 2021.

Des données étaient disponibles pour les formes orales de rispéridone, palipéridone, olanzapine, quétiapine, halopéridol et placebo, et pour formes injectables de rispéridone, palipéridone, et placebo. Notons que la plupart des molécules telles que l’aripiprazole et la clozapine n’ont pas été prises en compte, et l'halopéridol était le seul antipsychotique de première génération étudié. Par conséquent, ces résultats peuvent ne pas représenter tous les antipsychotiques.

*The trajectory of sedative adverse events caused by antipsychotics: a meta-analysis of individual participant data from randomised, placebo-controlled, clinical trials in acute phase schizophrenia - The Lancet Psychiatry

Effets sédatifs des antipsychotiques : on sait mieux quand ça commence… et quand ça finit

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