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22 mai 2022

Irresponsabilité pénale : les experts dénoncent "le fantasme de l’impunité psychiatrique"

Le décret d’application de la loi créant une exception au régime de l’irresponsabilité pénale suscite l’inquiétude du monde psychiatrique. Il prévoit le renvoi devant le juge du fond des personnes mises en examen qui auraient arrêté leur traitement médical au moment des faits. Une disposition que le Sénat avait évacuée et que les psychiatres considèrent comme une criminalisation des malades.


C’est un sujet qui a longuement occupé la commission des lois du Sénat. Deux textes, un du Sénat et un du gouvernement, avaient été examinés l’année dernière pour réformer le régime d’irresponsabilité pénale.

Si en droit pénal on ne peut juger les fous, il était devenu urgent pour le Parlement et l’exécutif d’apporter une réponse pénale dans les cas d’abolition volontaire et temporaire du discernement d’une personne mise en examen, comme à la suite à la consommation de stupéfiants.


Cette demande sociétale a vu le jour après l’arrêt rendu par la Cour de Cassation le 14 avril 2021 dans l’affaire Sarah Halimi. La plus haute juridiction de l’ordre judiciaire avait entériné le caractère antisémite du crime, mais confirmé l’impossibilité de juger le meurtrier, un gros consommateur de cannabis, compte tenu de l’abolition de son discernement lors des faits. Près de 25 000 manifestants s’étaient réunis un peu partout en France réclamant « justice » pour la sexagénaire juive tuée en 2017, après la confirmation de l’absence de procès.


Le 25 mai 2021, le Sénat avait adopté la proposition de loi de la sénatrice centriste, Nathalie Goulet. Soutenue par la droite sénatoriale, elle visait à revoir le régime d’irresponsabilité. Le texte n’a pas fait toute la navette parlementaire, le gouvernement ayant décidé de s’emparer du sujet dans le cadre de la loi « Responsabilité pénale et sécurité intérieure », adoptée à la fin de l’année dernière.

« Le contexte de cette loi, c’est le fantasme de l’impunité psychiatrique. C’est une idée qui circule dans l’opinion : consommer des substances pour être déclaré irresponsable de ses actes. C’est plutôt le nombre de malades mentaux dans les prisons. Plus de la moitié des détenus ont des troubles mentaux sévères », insiste le docteur Manuel Orsat, expert près la Cour d’Appel d’Angers, secrétaire Général de la Compagnie Nationale des Experts Psychiatres près les Cours d’Appel (CNEPCA).


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Irresponsabilité pénale : les experts dénoncent «  le fantasme de l’impunité psychiatrique » | Public Senat

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