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23 février 2024

[Article] : Prescription hors autorisation de mise sur le marché en psychiatrie adulte

La prescription hors AMM est encadrée par l’article L.5121-12-1 du code de santé publique. Ce cadre s’applique donc évidemment à la psychiatrie adulte comme à toutes les autres spécialités. Nous considérerons ici l’usage des psychotropes et notamment des traitements « de fond » des troubles psychiatriques plutôt que les traitements symptomatiques comme les anxiolytiques, et notamment les benzodiazépines, pour lesquels la principale problématique est la durée de prescription, souvent bien trop longue par rapport aux recommandations de bonne pratique [1].

État des lieux

Il existe peu d’études évaluant le taux de prescription hors AMM en psychiatrie adulte. Une étude réalisée en 2013 au sein d’un centre hospitalier public [2] et reprenant l’ensemble des prescriptions durant 24 heures retrouvait un taux de prescription hors AMM de 43,5 % (22,3 % de prescriptions hors AMM pour l’indication, 13,1 % pour la posologie, 4,5 % pour la durée de traitement et 6,2 % pour le schéma thérapeutique – certaines prescriptions peuvent être hors AMM pour plusieurs critères). Une autre étude s’intéressant spécifiquement à une situation clinique particulière (l’état maniaque au sein d’un hôpital) retrouve une proportion similaire [3]. Mais évidemment, une journée de prescription dans un hôpital psychiatrique donné ne peut être considérée comme représentative de la diversité des situations cliniques (nature des troubles psychiatriques, niveau d’urgence, de gravité, ou de résistance aux traitements, comorbidités) ou des modalités de prises en charge (en ambulatoire ou en contexte hospitalier, en médecine générale ou par un psychiatre, de premier recours ou d’expertise face à une situation de grande résistance). Néanmoins, il est régulièrement suggéré que la psychiatrie serait l’une des spécialités – avec la pédiatrie et la pédopsychiatrie – où la prescription hors AMM serait la plus fréquente [4, 5]. Si, comme dans toutes les spécialités, une partie de ces pratiques peut sans doute s’expliquer par un manque de respect des recommandations, il existe de nombreuses situations où le recours à la prescription hors AMM est justifié par la littérature scientifique et médicale.

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