Nouvelles fixes

 Nous vous souhaitons un bon Noël dans la joie et la sérénité


Ensemble tournons nous vers 2025 remplis de force et d’espoir...

Nouvelles


Si vous voulez ajouter un commentaire à un article du blog...

...cliquez sur "Aucun commentaire" en bas de l'article !

22 novembre 2024

Schizophrénie : deux sous-types distincts ?

Publié par des chercheurs de l’université Fudan à Shanghai (en Chine), un éditorial du British Journal of Psychiatry* présente la notion de deux sous-types neurophysiologiques distincts dans la schizophrénie, caractérisés par l’existence de sites différents de perte initiale de matière grise.

Pathologie préfrontale ou hippocampique

Dans le sous-type 1, associé au « score de risque polygénique des voies des gènes liés au langage », cette perte de matière grise concerne principalement l’aire de Broca et le cortex fronto-insulaire et entraîne une « dysconnectivité » affectant notamment l’aire de Broca (donc l’expression du langage). Selon les auteurs, il s’agit là d’une voie classique impliquée dans la physiopathologie de la schizophrénie et recevant en particulier des connexions de rétroaction (feedback connections) via le thalamus.

Dans le sous-type 2 où la perte de matière grise débute dans l’hippocampe, les auteurs voient une confirmation d’études montrant la présence de cette anomalie dans la phase précoce de la maladie. En particulier, des recherches menées chez des sujets à haut risque présentant des symptômes prodromiques de schizophrénie ont révélé précisément des perturbations touchant l’hippocampe et ont suggéré qu’un volume réduit de l’aire CA1 de sa corne d’Ammon serait un critère pertinent permettant de prédire la survenue d’une conversion vers la psychose, jusqu’à deux années plus tard.

Soulignant qu’un nombre croissant de preuves orientent vers un dysfonctionnement glutamatergique dans l’hippocampe, susceptible de sous-tendre à la fois les symptômes positifs et les déficits cognitifs observés dans la schizophrénie, les auteurs estiment que la considération de ces deux sous-types neurophysiologiques de la schizophrénie contribue ainsi à enrichir l’hypothèse synaptique proposée dans la physiopathologie de cette maladie et à offrir surtout de nouveaux éclairages pouvant guider le développement de stratégies de traitement plus efficaces.

*Jiang Y, Chang X, Feng J. Towards a unified theory of the aetiology of schizophrenia. Br J Psychiatry. 2024 Aug;225(2):299-301. doi: 10.1192/bjp.2024.65.

jim.fr/viewarticle/schizophrénie-deux-sous-types-distincts-2024a1000kuo

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire