Les êtres humains, au même titre que la plupart des mammifères, ont besoin d'interactions sociales pour vivre et se développer. Les processus les poussant les uns vers les autres demandent une prise de décision dont les rouages cérébraux sont largement incompris. C'est pourquoi une équipe de l'Université de Genève (UNIGE) a étudié les mécanismes neurobiologiques impliqués lorsque deux souris entrent en contact par l'apprentissage d'une tâche. Les chercheurs de l’équipe ont observé que la motivation à s'investir dans une interaction sociale est intimement liée au système de récompense, à travers l'activation des neurones dopaminergiques. Ces résultats, à lire dans la revue Nature Neuroscience, vont permettre d'étudier physiologiquement les éventuels dysfonctionnements de ces neurones dans des maladies touchant les interactions sociales, comme l'autisme, la schizophrénie ou encore la dépression.
VTA dopamine neuron activity encodes social interaction and promotes reinforcement learning through social prediction error | Nature Neuroscience
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