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14 janvier 2022

Tours, ville pilote d’un nouveau programme contre les troubles schizophréniques

On estime que les troubles schizophréniques touchent plus de 20 millions de personnes dans le monde. Donc des milliers en France. Des personnes difficiles à prendre en charge car le risque de nouvelle crise n’est jamais totalement écarté. Malgré les traitements, les rechutes sont régulières, concernant 40 à 50% des patients. A Tours, deux professionnels du CHU ont mis au point un protocole qui vise à réduire cette proportion. Après plus de cinq ans d’expérimentations, il entre en phase d’étude officielle en ce mois de janvier 2022.

Arnaud Chessé et Alex Mondoulet sont infirmiers et ils travaillent ensemble depuis 2015 en psychiatrie au CHU de Tours, service accueillant notamment des patients atteints de schizophrénie et troubles délirants. Des personnes potentiellement difficiles à prendre en charge : « On est face à une maladie qu’elles ne reconnaissent pas toujours et les rechutes sont régulières. Parfois on ne les revoit jamais, parfois elles reviennent tous les ans ou tous les deux ans… Mais quelques fois seulement trois semaines après » expliquent les deux hommes. A force de suivis, ils font un constat : « On était en panne de propositions, on manquait de solutions. »

Comment éloigner durablement le risque de rechute et améliorer le quotidien des schizophrènes ? Peut-être avec PEPITS, un programme initié en 2016. Cet acronyme signifie PsychoEducation Précoce en Individuel des Troubles Schizophréniques du patient hospitalisé, soit un procédé aidant à mieux prendre conscience de sa maladie, de ses symptômes et des solutions pour se contrôler. D’abord testé en comité restreint dans l’hôpital Bretonneau à Tours, le projet a obtenu le soutien du ministère de la Santé dès 2018. Enfin financé, il va désormais s’étendre dans une petite dizaine d’hôpitaux du Grand Ouest dont Tours et Chinon mais aussi Rennes, Fleury-les-Aubrais, La Roche-sur-Yon, Blois, Dreux ou Angers. Arnaud Chessé et Alex Mondoulet formeront leurs personnels à leur méthode, soit une cinquantaine de soignants au total.

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