Les cliniciens ont par exemple exploré les effets du yoga dans plusieurs indications, en particulier certains troubles psychiatriques comme la dépression, la schizophrénie, l’anxiété, le trouble obsessionnel-compulsif, la douleur somatoforme, la toxicomanie ou les troubles cognitifs légers, y compris en géronto-psychiatrie et en pédo-psychiatrie. Des recherches futures devraient inclure la mise en place d’une réglementation pour superviser la formation à la pratique du yoga comme « thérapie complémentaire » et accorder une reconnaissance formelle du « yoga-thérapeute » dans différentes spécialités médicales, notamment la psychiatrie, la cardiologie et l’endocrinologie.
Comme un spray d’ocytocine dans la schizophrénie
B N Gangadhar évoque dans Indian Journal of Psychiatry* l’exemple de la schizophrénie où a déjà été proposée l’administration d’un spray nasal d’ocytocine pour améliorer la cognition sociale et, par conséquent, le fonctionnement global, dans la mesure où les taux sanguins d’ocytocine sont inférieurs à ceux des sujets témoins, appariés selon l’âge. Or des chercheurs ont démontré que l’intervention du yoga dans la schizophrénie produit des élévations du niveau d’ocytocine et que les patients bénéficiant de séances de yoga ont également une amélioration en matière de cognition sociale.
Comme un spray d’ocytocine dans la schizophrénie
B N Gangadhar évoque dans Indian Journal of Psychiatry* l’exemple de la schizophrénie où a déjà été proposée l’administration d’un spray nasal d’ocytocine pour améliorer la cognition sociale et, par conséquent, le fonctionnement global, dans la mesure où les taux sanguins d’ocytocine sont inférieurs à ceux des sujets témoins, appariés selon l’âge. Or des chercheurs ont démontré que l’intervention du yoga dans la schizophrénie produit des élévations du niveau d’ocytocine et que les patients bénéficiant de séances de yoga ont également une amélioration en matière de cognition sociale.
La pratique du yoga comme thérapie adjuvante chez le patient schizophrène peut donc être considérée comme une thérapie à l’ocytocine « endogène », comparativement à la thérapie à un spray nasal d’ocytocine « exogène ». En résumé, estime l’auteur, la base de preuves pour inclure le yoga dans le traitement des troubles psychiatriques augmente, ce qui lui semble ouvrir la voie à une utilisation sûre et efficace du yoga dans la pratique psychiatrique et permettre dès à présent (au moins en Inde) d’intégrer « un yoga- thérapeute » (yoga therapy/intervention) dans le cadre d’une équipe multidisciplinaire avec des psychiatres, en suscitant l’intérêt des médecins allopathes pour le yoga.
*Gangadhar BN : Evidence-based integration of yoga in psychiatric practice. Indian J Psychiatry 2023; 65(1): 5-11. DOI: 10.4103/indianjpsychiatry.indianjpsychiatry
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