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13 février 2023

Anxiété, dépression : vivre dans un ville polluée accroît le risque de problèmes mentaux

La pollution atmosphérique a des effets dévastateurs sur la santé, notamment dans les grandes villes. Une bombe à retardement lié à l'exposition aux particules fines, qui n'affecte pas seulement le corps mais aussi notre santé mentale.

La pollution jouerait un rôle dans les troubles mentaux

Parue dans la revue Jama Psychiatry*, cette étude menée par des chercheurs de l'université de Pékin, de l'université d'Oxford et de l'Imperial College London (Royaume-Uni), établit un lien direct entre la pollution de l'air et le risque de développer des névroses notoires, tels que la dépression ou l'anxiété. En épluchant près de 389.000 dossiers médicaux de volontaires britanniques, les chercheurs ont montré que l'exposition aux particules PM2,5 - qui sont spécialement nocives car elles peuvent pénétrer profondément dans les poumons et dans le sang - peuvent aussi atteindre le cerveau. Au cours de la période d'étude d'environ 11 ans, 13.131 d'entre eux ont reçu un diagnostic de dépression, et 15.835 autres ont souffert d'anxiété reconnue médicalement. Toutefois, l'étude ne permet pas de déterminer le mécanisme biologique en cause et ne prend pas en compte dans son étude l'exposition à d'autres polluants comme l'ozone, le monoxyde de carbone et le dioxyde de soufre.

Un risque pour le système nerveux ?

Malgré les limites de cette étude, les chercheurs espèrent que ces résultats permettront non seulement d'informer les pouvoirs publics, les professionnels de santé et la population sur l'impact sanitaire de la pollution atmosphérique, mais aussi de prendre des mesures concrètes pour la réduire. "Étant donné que les normes de qualité de l'air de nombreux pays sont encore bien supérieures aux dernières lignes directrices mondiales de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la qualité de l'air (2021), des normes ou des réglementations plus strictes pour le contrôle de la pollution atmosphérique devraient être mises en œuvre dans l'élaboration des politiques futures", écrivent-ils, relaye le magazine Geo. Une étude publiée en 2020 dans Frontiers in Public Health** avait déjà mis en évidence l’impact des particules fines sur le système nerveux central (cerveau et moelle épinière). Celle-ci avait révélé que la pollution de l'air pouvait provoquer divers troubles neurologiques provoqués notamment par l’inflammation du système nerveux et le stress oxydatif. Les auteurs de cette étude évoquaient d'ailleurs aussi un risque accru de démence, d’Accident cardiovasculaire (AVC), de dépression ou encore de schizophrénie associée à l’exposition aux particules en suspension.

* Long-term Exposure to Multiple Ambient Air Pollutants and Association With Incident Depression and Anxiety | Anxiety Disorders | JAMA Psychiatry | JAMA Network

**Frontiers | Air Pollution and Central Nervous System Disease: A Review of the Impact of Fine Particulate Matter on Neurological Disorders (frontiersin.org)

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